mardi 27 novembre 2012

Fulcanelli : les cahiers.

Fulcanelli : les cahiers 27 novembre 2012
« Les Archives de l’Adepte livrées pour la première fois au public : amateurs éclairés et curieux de la Science. Un ensemble de 6 cahiers avec un album photo du Maître. Associé au nom de son illustrateur Jean-Julien Champagne puis de son élève Eugène Canseliet, le nom de Fulcanelli était jusqu’à présent l’emblème inviolable d’un prestigieux secret, celui de la Pierre Philosophale. En même temps, il s’agissait d’un personnage public à qui « l’autre » science doit de nombreuses avancées spectaculaires. Ces archives font ressortir l’un et l’autre aspect de l’Adepte » Le « cheval marin » (hippos, campos, en grec) désigne en toute logique la « cavale » (« cabale ») hermétique parcourant la « mer des philosophes » (leur Mercure). Le chant XXVI de L’Odyssée ne nous livre-t-il pas explicitement : Il y avait le cheval terrestre conducteur des vivants et le cheval marin qui conduisait les morts quand, sous la direction du Mercure psychopompe, armé de sa baguette d’or, ils devaient traverser les courants de l’Océan céleste, les grandes eaux spirituelles mentionnées par la Genèse comme par toutes les cosmogonies. En outre, l’hippocampe présente la particularité que ce sont les mâles qui portent les oeufs d’où sortira leur progéniture. Ceux-ci exigent pour éclore une parfaite obscurité avant de libérer à terme les jeunes hippocampes qui remonteront ensuite à la surface. Les enfants d’Hermès ont toujours insisté quant à la nécessité de l’obscurité parfaite – notamment à propos du nostoc qui s’apparente à noctis, « la nuit » – pour l’élaboration de l’oeuvre et plus précisément à la naissance du dauphin ou « embryon minéral » à la surface du bain mercuriel, au sortir des délicates « sublimations du second oeuvre ». Le souf re ou germe de l’or philosophique s’élevant alors à la surface du bain ; aussi n’est-ce pas par hasard non plus si le champ héraldique est d’or et de gueules. Mais comme toujours une autre interprétation s’impose, celle qui lie le Maître à ses travaux scientifiques et dans cette dernière acceptation, l’hippocampe sert à désigner le Maître étalon : à suivre dans les cahiers… Pour ceux qui souscrivent aux 6 cahiers, nous offrons par ailleurs la reproduction de l’emblématique animal marin tel qu’il figure au sein de l’un des prestigieux palais de la République afin d’honorer la mémoire du Maître ... Chacun des six cahiers décrit , documents à l’appui. L’ouvrage de Louis Guinet est un monument considérable qui dépasse par son ampleur et sa profondeur la vie et l’œuvre de Zacharias Werner. » Ce romantique allemand, franc-maçon enthousiaste, a eu un destin exceptionnel le mettant au cœur d’une Tradition complexe qu’il a très largement utilisé pour son drame théâtral et romanesque. A travers celui-ci les thèmes les plus essentiels de la religion, notamment au travers d e l’évocation d’un christianisme primitif idéal, et de ses liens avec la vie initiatique sont exposés avec une grande clarté et apporte des éclairages inédits sur le rôle réel joué par les templiers. La pensée et l’oeuvre de Zacharias Werner sont étudiées sous un angle nouveau. Louis Guinet a montré que tout s’ordonne mieux si l’on restitue à son affiliation, en 1792, à la franc-maçonnerie mystique sa véritable place. Est-il besoin de rappeler le rôle qu’elle a joué alors dans toute l’Europe, lassée des prosaïques lumières de la raison raisonnante, particulièrement dans la philosophie religieuse et dans la littérature allemande du XVIIIe siècle ainsi que dans la genèse du romantisme ? Pour dégager signification et portée de l’acte, Louis Guinet le replace dans son vrai contexte, l’histoire de l’ordre, creuset de tous les courants de l’occultisme et de l’hermétisme, foyer de l’irrationalisme et citadelle de l’antirationalisme. Il analyse le contenu maçonnique de l’oeuvre de Werner, symbolisme, rites initiatiques, arithmosophie, attributs et emblèmes, origines alchimiques de certaines formes, influence de la magie sur les loges. Il dégage les grands traits de la philosophie religieuse de l’ordre : millénarisme, catholicisme épuré, éléments théosophiques et piétistes de la gnose maçonnique. Louis Guinet n’a pas de mal à montrer l’influence décisive de la franc-maçonnerie sur la conversion de Werner au catholicisme et sur son ordination. En synthèse on comprend à la lumière de cette somme monumentale la révolution intellectuelle qui s’étendit sur toute une partie de l’Europe du Nord. Les fils de la vallée entendent ainsi répondre aux exigences d’une Tradition qui plonge ses racines dans la sphère de l’Imago Mundi et de la nouvelle Jérusalem attendue autant qu’inventée.

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