dimanche 25 novembre 2012

La route pour les chariots.

Les carrés dans la VLC
Cela fait maintenant plus de deux ans que je n'est pas publié sur le net. Je le fais à nouveau afin de compléter une étude publiée sur le site du portail http://www.portail-rennes-le-chateau.com/carre_boudet.htm. Ce nouvel article permettra, selon moi : - de comprendre les notions de « carrés », c'est-à-dire de maison carrée et de pierres carrées décrites dans la VLC - d'expliquer entre autres la totalité du sous-chapitre I « LES HABITATIONS CELTIQUES – LA ROUTE POUR LES CHARIOTS. » qui débute le chapitre VIII de la VLC Avant d'aborder ce sujet, je commencerai par quelques mots sur ce livre, afin de mettre en évidence ce qui me parait être les grandes idées qui furent à l'origine de l'énigme que constitue la VLC. La VLC * C'est un livre qu'il faut livre par la fin… C'est-à-dire que c'est à partir de la carte de la rennes celtique que Boudet va interpréter les noms de lieux en les décomposant en mots anglais. Ceux-ci seront utilisés dans les premiers chapitres (cri, tailler, foyer, tissu de laine, etc.), afin d'expliquer plus précisément ce qu'il souhaite nous faire comprendre c'est-à-dire que tout se passe dans le Sud-Ouest du cromleck. * Le Neimhed... C'est l'autorité religieuse qui décompose et interprète les mots, qui distribue la précieuse céréale... c'est lui, l'abbé Boudet. * C'est un livre qui nous parle essentiellement d'une précieuse céréale… Le cromleck, les menirs, dolmens et la fameuse Kairolo font tous référence à cette précieuse céréale, dont le silo, mais aussi le dolmen doivent être localisés grâce à ce livre . * La VLC nous parle de droites à tracer… C'est ce que nous fait comprendre l'interprétation des « roulers » qui tiennent une si grande place dans ce livre, et dont le rôle est particulièrement souligné par l'abbé. Rappelons qu'ils sont le sujet de l'une des deux seules planches dessinées du livre. Les roulers ou roches tremblantes viennent du mot anglais « ruler » qui veut dire gouverner, mais aussi comme le précise le Saddler : règle, instrument pour tirer des lignes. La VLC est un livre qui nous parle de cromleck et de menir dont les mots sont mal orthographiés, c'est-à-dire pour lesquels la lettre « H » manque. Ce « H » ou plutôt cette hache est traduite par l'abbé Boudet par le mot anglais « axe » qui veut dire dans notre langue direction, droite . * La VLC nous parle de croix dans un cercle…. Une croix centrée sur son église, passant par les cugulhous, les crosses, la maison gauloise (en relation avec la pierre du trou, le silex et, surtout, Pressigny), lavaldieu et le lieu à chercher qu'il va falloir tracer sur la carte. Une croix passant par des lieux symbolisés par « dieu » et ces quatre lettres divines (p 37), prononcées « iou », dont le mot relais sera « tailler ». * La VLC est une histoire de symétrie de centre... Ne pouvant parler ouvertement du Sud-Ouest du cromleck, cette région sera évoquée grâce à différentes symétries par rapport au centre du cromleck que l'abbé situe au lieu dit « le cercle ». C'est d'abord sur la carte quand il crée un ruisseau appelé « la coume », symétrique au véritable ruisseau, le ruisseau de Coumesourde, débaptisé dans la VLC quand il évoque l'ancien village gaulois qui est symétrique à la maison gauloise. C'est dans différents chapitres… Le lieu où gouverne le neimhed, les roulers.. symétrique au lieu où il officie réellement c'est-à-dire son église. Ce sont différentes autres symétries réparties dans le livre (les bruyères, carbonate de fer...). Mais aussi des symétries par rapport au petit cromeck (le siala et la maison gauloise par exemple). * L'abbé Boudet transpose son cromleck dans d'autres lieux, mais aussi à d'autres époques... C'est certainement le chapitre V, nommé pour la deuxième fois dans ce livre « langue celtique » qui illustre le mieux l'une de ces transpositions. La visite de la région de Bretagne à l'époque celtique est un prétexte pour situer relativement les principaux lieux (maison gauloise, homme mort, le lieu, lavaldieu) de la région Sud-Ouest du cromleck. * La VLC c'est un lieu évoqué et jamais prononcé… C'est une carte dont tous les lieux du cromlech, repérés en rouge, auront leurs noms interprétés par le biais de la langue celtique, absolument tous sauf un : Laval dieu. C'est un titre : LA Vraie LAngue qui met en évidence ce lieu caractérisé par le palindrome LAVAL, dont les trois lettres caractéristiques LAV seront reprises par deux fois, dans l'avant propos : LA Vérité, la LAngue Vivante. * La VLC c'est aussi l'évocation d'un carré… Un carré qu'il faut tracer sur la carte déformée par rapport à la carte d'état-major, et qui permet ainsi de le construire. Ce sont des explications dans le livre qui confirmeront le bien fondé de ce tracé. Nous y voici, il est temps d'aborder le sujet... LES MAISONS CARREES La technique sera simple : je vais recouper les parties de la VLC qui parlent de mon hypothèse. Comme je prétends dans mon étude précédente qu'il existe un carré qu'il nous faut tracer sur la carte de la VLC, c'est donc sur ces mots-clés que je réalise ma recherche. En utilisant le langage celtique, carte se dit « map » , voici ce que j'obtiens : (remarque : les mots gras soulignés sont ceux recherchés, les mots uniquement soulignés sont des mots que j'ai appelés il y a quelques années sur mon site internet « mot relais » qui permettent de comprendre les liens que fait l'abbé Boudet dans les différents chapitres.) Pour le mot carré ... p 50 « La variété Jaune ou Mongolique se reconnaît à la face carrée, aplatie, au nez plus enfoncé, aux yeux placés obliquement, à la peau olivâtre et basanée. Elle aurait en quelque sorte son foyer sur le plateau de la grande Tartarie et du Thibet. » p 193 Nemausus, en celtique, signifie : maison de renom, – name (nème), renom, célébrité, – house (haouce), maison –. Quelle était donc cette maison renommée ? La maison carrée de Nîmes est citée encore de nos jours comme un monument remarquable. Mais comment cette maison a-t-elle pu devenir célèbre par cette unique et simple qualité d'être carrée ? C'est sans doute parce que, les Habitations gauloises affectant la forme ronde, une maison carrée construite dans la ville a excité un étonnement général et déterminé l'appellation de Nemausus. Peut-être aussi toutes les maisons de la cité avaient-elles la forme carrée. p 290-291 Tout près des Artigues et au-dessus du Bugat, une partie du terrain porte le nom de scarrajols, – square (skouère), carré, – rash, écoulement, – hall (haûll), maison –. C'est bien là, la tuile carrée à crochets, qui se trouve en quantité considérable, sur plusieurs points, dans le cromleck de Rennes-les-Bains. p 292 Des constructions faites de bois et d'argile n'étaient point, à coup sûr, fort coûteuses ; aussi elles existaient nombreuses dans la contrée. Au milieu de la pente Est de la montagne qui regarde Rennes-les-Bains, et sur un point assez rapproché du hameau du cercle, on distingue une grande roche, taillée profondément de manière à former trois des côtés d'une maison carrée. Le terrain dans lequel cette roche est comprise, porte le nom de Gléizole, – clay (clé), argile, – to ease (ize), délivrer, – hall (hâull), maison –. Cette maison, affranchie de l'argile ordinairement employée dans la construction des habitations gauloises, accuse par sa forme carrée l'époque gallo-romaine. Pour le mot « map » ( tracer ) p 87 Les constructions des Numides de la campagne, oblongues et couvertes de briques arquées (tuiles à canal) sont appelées par eux mapalia. P 88 Les maisons construites que l'auteur latin désigne par mapalia – to map, tracer, – hall, habitation. p 291 Les Numides, au rapport de Salluste, ne couvraient-ils pas leurs mapalia de tuiles à canal ? Il importe peu, d'ailleurs, que le scarrajols fut une tuilerie, ou bien une maison couverte de tuiles, il suffit de constater que les Gaulois pouvaient se servir indifféremment de chaume ou de tuiles pour l'écoulement des eaux pluvialessur le toit de leurs demeures. Que constatons-nous ? Il existe un sous-paragraphe commun à cette notion de « tracer un carré », c'est le sous-chapitre I du chapitre VIII intitulé LES HABITATIONS CELTIQUES – LA ROUTE POUR LES CHARIOTS. Deux mots relais y apparaissent clairement, ce sont les mots tuile et argile. La définition anglaise de tuile les relie de façon indubitable. En effet, le Saddler nous dit (p. 1263) : tuile : a tile, a thin plate of baked clay. Les habitations celtiques L'abbé Boudet décompose le sous-chapitre en deux parties. Commençons par le début, c'est-à-dire intéressons-nous aux habitations celtiques. L'abbé nous y explique que les habitations gauloises n'étaient peut-être pas rondes mais carrées. Ces habitations ou foyers (mot clé utilisé avec d'autres pour nous parler de la maison gauloise) n'étaient probablement pas recouvertes de chaume (ou de paille hachée), mais de tuile. La paille utilisée dans la fabrication de chaume recouvrant les toitures n'est pas hachée, mais ici l'abbé nous invite à tracer un axe. Il commence alors par interpréter trois lieux, tous situés sur cette fameuse diagonale du carré de la carte Boudet : Artigues, Tribé , Alby. Rajole permet d'évoquer le logement, l'habitation, puis, grâce à scarrajols, il fait le lien avec le carré. C'est aussi une allusion à la route des chariots, j'y reviendrai ensuite. « C'est bien là, la tuile carrée à crochets, qui se trouve en quantité considérable, sur plusieurs points », nous dit-il. Faut-il voir dans l'expression « plusieurs points » une nouvelle allusion au fait qu'il faille tracer un axe par ces points ? Le mot « lieu » n'était-il pas plus adapté dans cette expression ? Il enchaine avec mapalia, nous suggérant ainsi que le carré doit se tracer sur la « map », tracer sur la carte . Vient ensuite une allusion au col du Bazel, intéressante pour une double raison , car elle permet d'introduire la deuxième partie, celle qui concerne le chemin celtique, mais probablement aussi pour nous rappeler qu'il existe là-haut, une roche de deux mètres sur deux de section (page 230 roche qui, rappelons-le, est inclinée dans une direction particulière, vers Lavaldieu), c'est-à-dire une roche carrée. Mais il lui reste une précision à apporter, un carré peut-être correctement défini (taille et position) en précisant où se trouvent trois de ses côtés . C'est le choix qu'il a fait. Il faut donc préciser qu'il n'y aura que trois côtés à trouver, le quatrième se déduisant logiquement du tracé. Il le fera grâce au Gléizole, un rocher aux trois côtés carrés qu'il compare très étrangement à la maison gauloise. Mais par ce fait, il nous donne un quatrième lieu situé aussi sur la diagonale du carré (le cercle) et nous remet le mot relais « argile ». Foucilhe est interprété ensuite, embarras sert de mot relais pour la deuxième partie du sous-chapitre relative à la route des chariots. Siala (see, hall) est en face de la maison gauloise, c'est une symétrie par rapport au petit cromleck. En effet, de cet endroit, on voit en face la maison gauloise. En tout cas de la carte, c'est aussi un des lieux utilisés pour la route des chariots. Vient ensuite à nouveau le mot Artigue, lieu situé sur la diagonale du carré. Suivi du dernier lieu, la Salasse (sale, axe) toujours situé sur la diagonale, cet axe particulier d'un carré, repris dans la définition. Le Roucats permet, comme je l'ai dit précédemment, de préciser que siala est une symétrie par rapport au petit cromleck (lisez cette partie de la VLC en page 293, l'abbé nous le précise textuellement). Résumons cette partie de chapitre : il faut tracer un carré sur la carte (mapalia). Ce carré est centré sur le centre du cromleck (le cercle). Il est composé de trois côtés bien définis. Sa diagonale passe par cinq lieux cités et un évoqué par l'abbé Boudet (Tribé, Salasse, Artigues, cercle, maison gauloise). La route du chariot Les mots relais utilisés dans ce sous-chapitre permettent de comprendre le tracé du carré, intimement lié à la forme des habitations celtiques, mais aussi d'expliquer « la route du chariot », c'est pour cette raison qu'ils sont ici associés dans ce sous-paragraphe. Pour comprendre cette route du chariot, il faut s'intéresser au travail d'un ami de l'abbé Boudet, je veux parler de Louis Fédié. En 1880, ce dernier réalise une recherche relative à Rhedae dans laquelle il explique que Rennes-le-Château était Rhedae, c'est-à-dire la cité des chariots. A l époque de l'abbé comme à la nôtre , Lavaldieu faisait et fait toujours partie de la commune de Rennes-le-Château et, donc de ce fait, la zone située au sud-ouest du cromleck représente aux yeux de l'abbé la cité du chariot vers laquelle deux axes qui encadrent la diagonale du carré convergent. L'expression relais importante, liée à ces routes du chariot, est « la largeur du chemin celtique ». Pour le chemin du chariot situé au nord-ouest de la diagonale, c'est aux pages 229, 230 et 291 de la VLC qu'il nous parle de la largeur du chemin à propos du chemin qui longe le Bazel, puis en page 234, après avoir parlé du Carlat (p. 233) qui n'est pas un chemin pour les chariots, il précise : « Sur la crête, s'étendant depuis le Carlat jusqu'au ruisseau de Trinquebouteille, on distingue facilement des traces évidentes du travail humain ; les Celtes ont employé leurs soins à rendre moins larges les solutions de continuité de cette crête naturelle. » Le chemin du chariot situé au sud-est de la diagonale, c'est à la page 293 après avoir évoqué dans le sous-chapitre la rajole, la scarrajols , entre Foucilhe et roucats, on trouve le Siala ainsi que le chemin celtique dont on peut mesurer la largeur qui longe la rivière avant de pénétrer dans le bois du Roucats (p. 293). Chariot de Boudet

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