Les Templiers sont devenus impopulaire
A cette impopularité, plusieurs raisons: d'abord les exemptions dont ils
jouissent par rapport au corps ecclésial dans l'ensemble.
Ces exemptions remontent à la bulle Omne datum optimum d'Innocent II
de 1139. Par elle, l'ordre du Temple échappe à la juridiction des évêques;
il peut avoir ses propres prêtres, ses chapelains qui assurent l'assistance
religieuse et ne relèvent par des évêques du diocèse du lieu.
De même, les Templiers sont exonérés de toutes les dîmes auxquelles
sont soumis en général les ordres religieux, exception faite des
Cisterciens.
Divers autres privilèges, comme la jouissance d'une quête annuelle dans
chacune des églises, ajoutent encore aux jalousies nées de ces avantages
que les évêques trouvent indus.
De plus, les Templiers, bénéficiaires de nombreuses donations, ont la
réputation d'être riches. Par exemple, le cartulaire de la commanderie
de Montsaunès mentionne plus d'une centaine de chartes entre 1156 et
1193; s'il s'agit parfois de dons infimes, terres ou herbages, il reste que
cette multitude de donations dans la région du Comminges est
impressionnante.
Les Templiers sont devenus impopulaire
A cette impopularité, plusieurs raisons: d'abord les exemptions dont ils
jouissent par rapport au corps ecclésial dans l'ensemble.
Ces exemptions remontent à la bulle Omne datum optimum d'Innocent II
de 1139. Par elle, l'ordre du Temple échappe à la juridiction des évêques;
il peut avoir ses propres prêtres, ses chapelains qui assurent l'assistance
religieuse et ne relèvent par des évêques du diocèse du lieu.
De même, les Templiers sont exonérés de toutes les dîmes auxquelles
sont soumis en général les ordres religieux, exception faite des
Cisterciens.
Divers autres privilèges, comme la jouissance d'une quête annuelle dans
chacune des églises, ajoutent encore aux jalousies nées de ces avantages
que les évêques trouvent indus.
De plus, les Templiers, bénéficiaires de nombreuses donations, ont la
réputation d'être riches. Par exemple, le cartulaire de la commanderie
de Montsaunès mentionne plus d'une centaine de chartes entre 1156 et
1193; s'il s'agit parfois de dons infimes, terres ou herbages, il reste que
cette multitude de donations dans la région du Comminges est
impressionnante.
A cette impopularité, plusieurs raisons: d'abord les exemptions dont ils
jouissent par rapport au corps ecclésial dans l'ensemble.
Ces exemptions remontent à la bulle Omne datum optimum d'Innocent II
de 1139. Par elle, l'ordre du Temple échappe à la juridiction des évêques;
il peut avoir ses propres prêtres, ses chapelains qui assurent l'assistance
religieuse et ne relèvent par des évêques du diocèse du lieu.
De même, les Templiers sont exonérés de toutes les dîmes auxquelles
sont soumis en général les ordres religieux, exception faite des
Cisterciens.
Divers autres privilèges, comme la jouissance d'une quête annuelle dans
chacune des églises, ajoutent encore aux jalousies nées de ces avantages
que les évêques trouvent indus.
De plus, les Templiers, bénéficiaires de nombreuses donations, ont la
réputation d'être riches. Par exemple, le cartulaire de la commanderie
de Montsaunès mentionne plus d'une centaine de chartes entre 1156 et
1193; s'il s'agit parfois de dons infimes, terres ou herbages, il reste que
cette multitude de donations dans la région du Comminges est
impressionnante.
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