dimanche 17 février 2013

Un partage de ma passion et un peu d'histoire...


Un partage de ma passion et un peu d'histoire...
Au moyen age, les souverains fixaient, par des ordonnances monétaires, le nombre de monnaies à produire dans une masse de métal (la taille),
On taillait donc un nombre déterminé de pièces dans une quantité donnée de métal en admettant une tolérance de masse entre les monnaies produites et la masse théorique.
Cela impliquait, pour le personnel des ateliers monétaires, la vérification de la masse qui ne pouvait être ni trop lourdes, ni trop légères.

D'autre part, les banquiers, les changeurs, les commerçants, les fonctionnaires et tous ceux qui manipulaient la monnaie savaient très bien que la valeur d'échange d'une pièce dépendait essentiellement de sa masse et de son titre.
Mais celle-ci pouvait facilement être altérée par le frai (usure de la monnaie résultant de sa circulation) ou par la pratique du rognage (opération frauduleuse qui consiste à limer le pourtour d'une monnaie afin de récupérer un peu de métal. Il y a toujours eu des petits malins pour jouer de la lime sur le pourtour des pièces en métaux précieux. Si avec un habile petit coup de cet outil l'escroc enlevait un dixièmes de gramme par pièce,d'or ,il s'amassait vite un petit pécule. les poids monétaires servaient donc à contrôler.

Plus tard, pour éliminer le rognage, les monnaies porteront une tranche inscrite ou gravée d'un motif quelconque permettant à l'utilisateur de se rendre compte immédiatement de la fraude en constatant une tranche intacte ou endommagée.
Il était donc nécessaire de pouvoir disposer de poids étalonnés pour peser les pièces de monnaie.
La masse d'une monnaie ne correspond pas à une valeur ronde, une manipulation de plusieurs poids aurait été indispensable pour la pesée avec des poids traditionnels.
Par souci de facilité et de rapidité, nos ancêtres ont créé des poids spéciaux, appelés poids monétaires.
Chacun d'eux pèse la masse exacte d'une monnaie bien déterminée et ils peuvent se distinguer les uns des autres par des poinçons différents.
La fabrication des poids, véritables étalons monétaires, était sévèrement réglementée.
Elle était l'apanage des ajusteurs jurés qui étaient tenus de poinçonner leurs produits.
Les poids monétaires, fabriqués en cuivre ou en laiton, sont ronds, carrés, rectangulaires, hexagonaux, octogonaux, quelques fois en forme de trapèze.
Ils portent sur une face le dessin de la monnaie qu'ils sont censés représenter, accompagné parfois du nom entier ou abrégé de celle-ci.
Dans certains cas, les initiales du souverain régnant accostent le dessin.
L'autre face montre un symbole entouré par les initiales de l'ajusteur...

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