samedi 13 avril 2013

HUMANITÉ : LES DEUX RACES

HUMANITÉ : LES DEUX RACES (Pourquoi en serait-il ainsi, alors que l’humain, qui possède une conscience morale, une conscience émotionnelle, est largement majoritaire ? Voici comment Martha Stout, auteure de The sociopath next door, nous amène à y réfléchir.)


Serait-il possible que la race humaine soit, en réalité, fondamentalement scindée en deux ? Serait-il concevable qu’au-delà des apparences physionomiques l’humanité abrite, en vérité, deux races humanoïdes bien distinctes ?
L’idée qu’il y ait effectivement deux races différentes d’êtres humains peut surprendre car, bien entendu, ceci ne fait habituellement pas les manchettes. De plus, cette notion, à première vue, ne semble pas concorder directement avec nos expériences quotidiennes. Nous sommes accoutumés à penser en termes de physionomie : il y a des Asiatiques, des Blancs (caucasiens), des Noirs (négroïdes)… Nous y voyons donc, depuis toujours, plusieurs « races » fragmentant l’humanité en groupes identifiables. Les récentes poussées technologiques entourant le génome ont d’ailleurs tôt fait de catégoriser, dresser l’historique, ainsi qu’établir des tableaux de caractéristiques pour chacune de celles-ci.
Mais il existe une connaissance, parfois dissimulée dans certains enseignements dits « ésotériques » ou « occultes », selon laquelle l’être humain est, à la base, issu de deux races bien distinctes. Cette réalité, bien que peu connue, est étudiée et analysée par certains, et ce, dans différents domaines tels que la politique, la sociologie et la psychologie, et ils en sont tous venus plus ou moins à la même réalisation : il y a certains humains qui ne sont pas vraiment… « humains » !
Mais alors, qu’est-ce qu’un humain ? Qu’est-ce qui définit l’humanité d’un être ?
Voici ce que l’on peut trouver dans le dictionnaire :
Humain, adj. Qui est sensible à ce que peut ressentir son prochain.
Synonymes d’humain : Charitable – altruiste, bon, charitable, compatissant, fraternel, généreux, humanitaire, qui a bon cœur.
Humanité, n.f. 1) Bienveillance ou compassion pour les malheurs d’autrui. (Traiter quelqu’un avec humanité). 2) Caractère d’une personne dont la nature humaine est très manifeste.
Synonymes d’humanité : Altruisme – aide, allocentrisme, altruisme, amour (d’autrui), assistance, bénévolat, bienveillance, bonté, charité, compassion, dévouement, don de soi, empathie, entraide, extraversion, fraternité, générosité, gentillesse, pitié, sensibilité, serviabilité, solidarité, sollicitude. Sensibilité – affectivité, âme, attendrissement, coeur, compassion, émotivité, empathie, pitié, romantisme, sensibilité, sentiment, sentimentalité, sympathie, tendresse, vulnérabilité.


En bref, ce sont les émotions qui caractérisent notre race : la faculté de ressentir de l’empathie, de l’amour pour son voisin, son prochain, l’aptitude à la bonté, à la sensibilité, aux sentiments d’entraide, de fraternité, de solidarité, etc., la capacité de la considération externe, de se « mettre à la place » d’un autre (qu’il soit humanoïde ou non) et de guider ainsi nos actions (qui ont immanquablement des répercussions) qui nous distinguent.
Naturellement, nous avons tous la sincère conviction que tous les êtres humains ont cette prédisposition particulière. Nous croyons tous, à quelque niveau que ce soit, que tous les hommes et toutes les femmes sur cette planète possèdent cette tendance à la bonté, que tous ressentent les émotions caractéristiques de notre quotidien : amour, peine, joie, honte, regret, amitié, etc. La plupart d’entre nous sont même convaincus que peu importe les actions commises et les paroles dites par certains individus, qu’ils « ne sont qu’humains, après tout ». Que ce soit G.W. Bush, Hitler ou Jack l’Éventreur, nous sommes persuadés qu’il y a en eux un « enfant blessé » ou simplement qu’ils ont une carence affective quelconque ou qu’ils ont besoin d’une aide phychologique.
Nous le croyons, car nous faisons de la projection.
Pourtant, certains « criminels » nous paraissent tellement « inhumains » que nous avons de la difficulté à concevoir le comment et le pourquoi de leurs actions. Et si, après tout, ils étaient réellement « inhumains » ? S’il existait un type d’humanoïde qui ne soit pas doté d’émotions ?
Boris Mouravieff, auteur de Gnosis, traite ainsi de cette réalité, dans la terminologie particulière des Enseignements de la Tradition :
Dans le premier tome de Gnosis, nous avons déjà fait référence plusieurs fois à la coexistence de deux races essentiellement différentes : l’une constituée d’Hommes, et l’autre d’Anthropoïdes.
[...] Les Écritures Saintes contiennent plus d’une référence au sujet de la coexistence sur notre planète de ces deux humanités, qui sont maintenant de forme similaire mais d’essence différente.
[...] L’ivraie humaine, les êtres de la race anthropoïde, sont les descendants de l’humanité pré-adamique. La principale différence entre l’homme pré-adamique contemporain et l’homme adamique – une différence qui n’est pas perçue par les sens – est que le premier ne possède pas les centres supérieurs développés [la conscience émotionnelle] qui existent chez le second et qui, bien que déconnectés de sa conscience ordinaire depuis la Chute [l'Événement marquant l'arrivée de la race d'hommes], lui offrent cependant une possibilité réelle d’évolution ésotérique [d'éveil]. Mis à part cela, les deux races sont similaires : elles possèdent les mêmes centres inférieurs [la conscience matérielle/matérialiste], la même structure de la Personnalité et le même corps physique, bien que la plupart du temps cela soit plus prononcé chez l’homme pré-adamique que chez l’homme adamique… (p. 108-109).



Une race, littéralement, dont la physionomie est la même, mais à laquelle il manquerait totalement la faculté émotionnelle ?
La majorité d’entre nous argumenterait qu’il est impossible qu’il en soit ainsi sans que nous nous en apercevions. En effet, un être humain n’ayant aucune émotion ne ressemblerait-il pas à un robot : sans intonation dans la voix, sans expression faciale et sans langage corporel ?
Cette conclusion hâtive tend à oublier un fait pourtant bien connu : l’énorme faculté mimétique des êtres humains. En effet, nos connaissances à ce sujet nous démontrent que, bien au contraire, ces personnes sont des plus « normales » et qu’il nous est pratiquement impossible de les reconnaître.
Ce savoir ancien refait surface – de plus en plus – dans divers domaines et sous diverses appellations telles que : psychopathie, sociopathie, pathocratie, etc. Évidemment, la première image que nous avons du psychopathe est celle qui se limite au tueur en série, au détraqué dément assoiffé de sang, mais cette notion est très pernicieuse car elle est, dans la majorité des cas, totalement fausse, puisque seul un faible pourcentage des psychopathes deviennent manifestement ces grands criminels. En effet, le psychopathe standard a tout de l’humain ordinaire : il rit, il pleure, il a un(e) conjoint(e), des enfants, un emploi et paie habituellement ses taxes ! Comme le dit Mouravieff , il y a une « différence qui n’est pas perçue par les sens« .


H. Cleckley, dans son ouvrage Le masque de santé mentale, en dit ceci :
L’observateur est confronté à un masque convaincant de bonne santé mentale. Toutes les caractéristiques extérieures de ce masque sont parfaites. Il ne peut être enlevé ou pénétré par l’effet de questions dirigées vers des niveaux de personnalité plus profonds.


[…] Les processus mentaux conservent leur normalité lors des enquêtes psychiatriques et des tests techniques conçus pour mettre en évidence la preuve pas toujours claire d’un dérangement.
L’examen ne révèle pas seulement un masque ordinaire à deux dimensions mais aussi ce qui semble être l’image structurelle solide et substantielle d’une personnalité saine et rationnelle.
[…] De plus, cette structure de la personnalité fonctionne dans toutes les situations théoriques d’une manière apparemment identique à celle d’une personnalité dotée d’un fonctionnement normal et sain.
[…] En outre, l’observateur reconnaît les expressions verbales et faciales, les tons de la voix, et tous les autres signes que nous avons coutume de considérer comme manifestant la conviction, l’émotion et la conduite d’une vie normale telle que nous la connaissons nous-mêmes et la supposons chez les autres.
Toutes les évaluations émotionnelles et les jugements de valeur sont sains et appropriés quand le psychopathe est testé lors d’examens oraux.
C’est seulement très lentement et à la suite d’un processus complexe d’estimation ou de jugement basé sur une multitude de petites impressions que nous finissons par être convaincus qu’en dépit de ces processus rationnels inaltérés, de ces manifestations émotionnelles normales et de leur déroulement cohérent dans toutes les situations, nous avons affaire ici, non pas à un homme complet, mais à ce qui pourrait être un automate subtilement agencé pouvant imiter à la perfection la personnalité humaine.


Cette appareillage psychique à la mécanique bien huilée reproduit de façon cohérente, non seulement des raisonnements humain convaincants, mais simule également de manière appropriée les émotions humaines classiques en réponse à la presque totalité des divers stimuli de la vie.
Cette réplique d’un homme complet et normal est tellement parfaite qu’aucune personne l’examinant en milieu clinique ne peut indiquer en termes scientifiques ou objectifs pourquoi ou en quoi cet homme n’est pas réel.
Et pourtant nous finissons par savoir ou par avoir la sensation de savoir que la notion de réalité, en tant qu’expérience pleine et saine de la vie, est ici absente.
En effet, par expérience, les psychopathes sont des êtres, à première vue, attachants, sympathiques et souvent très humoristiques. Ce sont aussi régulièrement des gens qui nous semblent en pleine possession de leurs moyens, confiants et « en contrôle de la situation ». D’ailleurs, il n’est pas rare de les envier pour ces dernières caractéristiques. Nous verrons plus tard pourquoi, en réalité, ils sont si sûrs d’eux.
Mais comment expliquer alors qu’un être sans conscience émotionnelle puisse être attachant, aimable et agréable ? Regardons à nouveau ce que H. Cleckley en dit :
…nous avons affaire ici, non pas à un homme complet, mais à ce qui pourrait être un automate subtilement agencé pouvant imiter à la perfection la personnalité humaine.
Afin de tenter de comprendre les raisons sous-jacentes d’un tel mimétisme (expressions de regret, d’amour, de tristesse, etc.) alors qu’il n’y a aucun réel sentiment derrière les agissements des psychopathes, il faut considérer un aspect important de cette « race » : leur nombre. Selon Andrew M. Lobaczewski (auteur de Ponérologie Politique : une Science sur la Nature du Mal adaptée à des Buts Politiques), seulement 6% de la population est de nature psychopathique, c’est-à-dire sans « humanité ». Ce chiffre – variant d’une étude et d’un auteur à l’autre – représente une réalité clé qui régit le fonctionnement des psychopathes : ils sont minoritaires, très minoritaires. Pourquoi alors réellement s’en soucier puisqu’ils sont en si petit nombre ? Parce que les implications sous-jacentes d’un tel type d’humain dans nos sociétés sont hautement importantes et ceci nous concerne tous. Comme le dit Mouravieff :
À partir de là, la coexistence de ces deux types d’humains et la compétition qui en fut le résultat, devinrent la norme. [...] Nous pouvons constater qu’au cours des siècles, et même encore à notre époque, les hommes adamiques, dans leur condition postérieure à la chute, ont été et sont encore généralement dans une position inférieure à celle des hommes pré-adamiques [les psychopathes].



Pourquoi en serait-il ainsi, alors que l’humain, qui possède une conscience morale, une conscience émotionnelle, est largement majoritaire ? Voici comment Martha Stout, auteure de The sociopath next door, nous amène à y réfléchir :
Imaginez – si vous pouvez – ne pas avoir de conscience, pas du tout, aucun sentiment de culpabilité ou de remords peu importe ce que vous faites, aucun sens de limitation, d’attention pour le bien-être des étrangers, des amis, ou même des membres de la famille. Imaginez aucune lutte avec la honte, pas une seule dans toute votre vie, peu importe quel genre d’action égoïste, paresseuse, nuisible, ou immorale vous aviez fait.
Et feignez que le concept de responsabilité vous soit inconnu, sauf comme un fardeau que les autres semblent accepter sans se poser de questions, comme des imbéciles crédules.
Ajoutez maintenant à cette fantaisie étrange la capacité de cacher aux autres que votre conformation psychologique diffère radicalement de la leur. Puisque chacun suppose simplement que la conscience est universelle parmi les gens, cacher le fait d’être sans conscience vous est presque facile.
Vous ne vous retenez pas de vos désirs par la culpabilité ou la honte et vous n’êtes jamais confronté par d’autres pour votre sang-froid. L’eau glacée dans vos veines est si bizarre, si complètement en dehors de leur expérience personnelle, qu’ils devinent même rarement votre condition.
Autrement dit, vous êtes complètement sans contraintes internes et votre souveraine liberté de faire comme il vous plaît, sans tourments de conscience, est fort à propos invisible au monde.
Vous pouvez faire tout, et même votre avantage étrange sur la majorité des gens, qui sont tenus en ligne par leurs consciences, restera très probablement non découvert.
Comment vivrez-vous votre vie ?
Que ferez-vous avec votre avantage énorme et secret et avec le handicap correspondant des autres gens (la conscience) ?
En effet, que ferions-nous ? Pour répondre à cette question et comprendre un peu plus en profondeur le monde des psychopathes, il faut remonter à leur naissance. Imaginons que 6 enfants sur 100 viennent au monde ainsi : sans conscience émotionnelle, sans capacité de remord, de compassion et de regret.
Peu de temps leur sera nécessaire avant de se rendre compte qu’ils sont différents. Ils ne comprendront pas – car ils n’en ont pas la possibilité, les mécanismes internes – les raisons qui poussent les gens à des comportements « étranges » tels que la honte et la culpabilité, mais ils comprendront rapidement que s’ils veulent « survivre » dans cet environnement incompréhensible (où ils sont minoritaires), ils se doivent de cacher leur différence, ils se doivent de « jouer le jeu » par imitation afin de ne pas être identifiés comme « différents ». Ainsi, en très peu de temps ils sauront 1) se reconnaître entre eux et se regrouper et 2) duper habilement (avec de fausses réactions émotionnelles) leur entourage. Qui plus est, les « fardeaux inutiles » de la majorité (honte, regret, compassion, etc.) deviendront rapidement pour eux un terrain de jeu, une caractéristique « amusante » avec laquelle ils peuvent se jouer astucieusement de nous. Avec le temps, ce qui n’était qu’un simple jeu afin d’obtenir certains avantages deviendra un art, littéralement une façon de vivre. Ces êtres deviendront des manipulateurs hors pair, des menteurs chevronnés pour qui les arnaques les plus subtiles n’auront aucun secret. Abus de confiance, duperies, chantage émotionnel, impostures et escroqueries seront pour eux, littéralement, un art de vivre.
Cette façon d’être ne fera que croître et se raffiner avec les années, au fur et à mesure que leur maturité intellectuelle grandira. Ainsi, il en résultera des êtres dont la position, à l’intérieur de leur classe sociale, sera issue de cette mécanique d’imposture et de chantage subtil. Ils n’auront pas gravi les échelons par dévouement honnête, mais bien par tricherie et manipulation.



N’ayant aucune conscience émotionnelle, la vie spirituelle n’a pour eux aucune signification. Bien que certains utiliseront pleinement la naïveté des autres pour devenir des gourous et autres types de charlatans, ce n’est que l’aspect matériel qu’ils percevront en toutes choses. L’incompréhensible compassion des gens se transformera pour eux, s’ils savent bien l’utiliser (et ils le savent !), en un avantage matériel, qu’il soit sous forme de sommes d’argent, de position de pouvoir, de célébrité ou tout simplement d’une voiture de luxe.
À petite échelle, que ce soit dans la cellule familiale ou dans le voisinage, il ne pourrait s’agir que d’être vigilant face à ce type d’individu, sans plus, mais cette réalité est tout simplement inconnue de la majorité d’entre nous et de ce fait nous avons, envers tous les gens que nous connaissons, l’intime conviction qu’ils sont « humains ». Cette situation prend une inquiétante dimension lorsque nous devons admettre qu’il y aura donc plus ou moins 6% de psychopathes dans toutes les classes de la société et, étant donné leur nature, en pourcentage probablement plus élevé dans des milieux d’influence et de pouvoir tels que : la médecine conventionnelle (par opposition à la médecine holistique), les établissements d’enseignements, la haute direction des institutions financières et des multinationales (qui ne pensent qu’en termes de rentabilité), ainsi que – à notre grand malheur – les systèmes juridiques, les forces de l’ordre et les gouvernements. Ne perdons pas de vue que cette situation existe depuis des temps immémoriaux et pourrait bien être à la source de tout le concept de la lutte entre le « bien et le mal ».


Des manipulateurs de premier ordre, connaissant toutes nos faiblesses et les utilisant de façon quotidienne pour atteindre leurs buts matérialistes et se reconnaissant entre eux dès l’enfance : n’y aurait-il pas lieu de parler d’ »élite » ? Non pas de race supérieure, mais bien de race dominante et contrôlante ?
La haute incidence de la sociopathie dans la société humaine a un effet profond sur le reste d’entre nous qui devons, aussi, vivre sur cette planète, même ceux de nous qui n’avons pas été cliniquement traumatisés. Les individus qui constituent ces 4 pour cent drainent nos relations, nos comptes bancaires, nos accomplissements, notre respect de soi, notre paix même sur Terre. [Martha Stout, The sociopath next door]
Nous n’avons qu’à réfléchir à l’état actuel de la société nord-américaine, dont l’influence envahissante a tendance à infecter tout le reste de la planète : une société basée sur le plaisir que procurent les biens matériels, sur une consommation à outrance, sur la performance et l’accomplissement matériel, dont la valeur de chaque individu est estimable en $ et pour qui les coutumes étrangères doivent être remodelées et façonnées à leur image. Nous n’avons qu’à observer les grands courants de ce monde pour nous rendre compte qu’il y a quelque chose qui cloche : la mondialisation écrasante, le commerce sauvage et la pauvreté qui s’ensuit, l’importance démesurée de l’apparence du corps au détriment d’une beauté et d’une profondeur intérieures, la dépendance aux biens matériels et aux services de l’État, les sommes phénoménales mises dans des recherches telles que les méthodes de contrôle des masses, l’industrie des armes, l’industrie pharmaceutique issue d’une médecine devenue uniquement mécanique, etc. Tout cela nous fait comprendre que quelque chose ne tourne pas rond avec ladite race « humaine ». Lorsque nous voyons un reportage couvrant une catastrophe naturelle et qu’on nous annonce que « les dégâts matériels s’élèvent à plusieurs millions ou milliards de $ », il y a de quoi se demander où est l’humain là-dedans. D’ailleurs, où est-il ?



Selon Lobaczewski, cette affection de l’âme – si nous pouvons le dire ainsi – qu’est la psychopathie est contagieuse. Le manque total de conscience émotionnelle chez certains se propage, tels une maladie ou un virus, aux personnes qui sont directement en contact avec ce type d’individu. C’est par un processus de déshumanisation graduelle que les personnes qui côtoient des psychopathes sont lentement « assimilées » à leur mode de pensée matérialiste et sans égard pour autrui. Toujours selon Lobaczewski, environ 12% de la population devient ainsi des « psychopathes par contagion ». Lorsque trop longtemps soumis à des influences déshumanisantes, surtout dès le jeune âge, c’est plus d’un dixième de la population qui perd ainsi son « humanité ». Ce sont des psychopathes sociaux par opposition aux psychopathes authentiques. Dans la plupart des cas, cette régression est irréversible. (Nous retrouvons d’ailleurs plusieurs mentions à ce sujet – la croissance de l’âme – dans les enseignements traditionnels).
Il en résulte donc, socialement, une « élite » matérialiste, sans âme et sans conscience émotionnelle dont une partie significative se retrouve dans des positions de pouvoir. Il va sans dire que, peu à peu, la société se moulera à leur vision des choses, car par tromperies, duperies et tricheries ils parviendront à nous convaincre du bien-fondé de leur perception du monde. Puisque l’immatériel, la sentimentalité et l’aptitude pour l’intangible ne font pas partie de leurs facultés cognitives, ils ont une propension marquée pour l’ordre et le contrôle concret, palpable et matériel. Ainsi naissent des concepts tels que le besoin d’imposer l’ordre, d’implanter une forme de légalité, etc., puisque leurs actions ne sont nullement basées sur une compréhension émotionnelle des relations interpersonnelles, mais bien uniquement sur des avantages d’ordre matériel. Pour ne parler que d’un exemple, pensons à tout l’aspect juridique, avec ses lois, ses interdictions et ses sanctions, qui prend indéniablement racine dans une mentalité qui, à la base, n’est pas « humaniste ». Les accusés seront sentenciés selon des règles préétablies, des normes légales et des codes de conduites bien déterminés et non selon un réel jugement d’ »humain à humain ».
En conclusion, lorsque nous prenons un peu de recul, avec ces nouvelles données en main, il devient évident que le processus de déshumanisation sociale de la race « humaine » va bon train et que ceci remonte très loin dans notre Histoire. Mais sans saisir cette notion essentielle qu’est la division des humains en deux races bien distinctes, il est impossible d’avoir un regard juste sur les raisons sous-jacentes à tous les problèmes sociaux croissants que nos sociétés connaissent présentement. Cette réalité met en lumière un aspect fondamental de la dynamique en place sur notre planète et nous permet d’y jeter un regard nouveau et plus éclairé.
Les incidences de la psychopathie – de l’ »autre race » – sont énormes et extrêmement complexes, et elles dépassent largement la portée de cet article qui ne se veut que le point de départ d’une réflexion et d’une recherche beaucoup plus approfondies. Nombreux ouvrages sont disponibles sur le sujet et il est d’une importance capitale de prendre davantage conscience des implications de cette réalité qui nous affecte tous.
La présence ou l’absence de conscience est une division humaine profonde, probablement plus significative que l’intelligence, la race, ou même le sexe.
Ce qui distingue tous ces gens du reste d’entre nous est un trou tout à fait vide dans le psychisme, où il devrait y avoir la plus développée de toutes les fonctions d’humanisation. [Martha Stout, The sociopath next door]

- Webmestre Zone-7

Lectures recommandées :

Livres en français :
Andrew M. Lobaczewski, LA PONEROLOGIE POLITIQUE: La science de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques (http://www.pilulerouge.com/pages/pp.htm)
Livre en anglais :
H. Cleckley, The Mask of sanity (disponible dans biliothèque)
Martha Stout, The sociopath next door
Paul Babiak et Robert D. Hare, Snakes in suits (http://snakesinsuits.com/)
Recherches et articles de Quantum Future :
http://www.quantumfuture.net/fr/psychopathe_fr.htm
http://www.quantumfuture.net/fr/innerpsycho-fr.htm
http://www.quantumfuture.net/fr/article-lkj-ponerologie01.htm
http://www.quantumfuture.net/fr/organicportals1_fr.htm
http://www.quantumfuture.net/fr/organicportals2_fr.htm
http://www.cassiopedia.org/wiki/index.php?title=Psychopath (anglais)
Autres sites (anglais) :
http://www.Hare.org/
http://www.PsychopathySociety.org/
Documentaire vidéo en relation avec cette réalité :
The Corporation (disponible dans la majorité des clubs vidéo) et dans la vidéothèque.




Lien pour le site: http://zone-7.net/v3/psychopathie/humanite-les-deux-races

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