samedi 18 août 2012

Photo de Bosguslaw-Gocal-Czewinski.

"Toute âme est une mélodie qu'il s'agit de renouer". Stéphane Mallarmé.

Bien instructif.

LA MEMOIRE DES PIERRES : EGYPTE 6 L'ENIGMATIQUE ZODIAQUE DE DANDERAH (Guy Torade).
Le véritable zodiaque de Dendérah , conservé au Musée du Louvre à Paris, porte inscrit avec une étonnante précision tous les rythmes cosmiques. Afin de préserver leur tranquillité intellectuelle face à l'intolérance du Vatican, les égyptologues du 19e siècle le firent remonter à l'époque gréco-romaine... Dès sa découverte, Charles Dupuis démontra pourtant que la carte du ciel qu'il représentait ne datait ni des Grecs, ni des Egyptiens, mais évoquait un jour donné du douzième millénaire avant notre ère ! Cette affirmation lui attira les foudres de l'archevêque de Paris Mgr Affre, qui menaça de l'excommunier; --Si ma mémoire est juste cet homme d'église fut tué sur une barricade en 1848, alors qu'il demandait à des insurgés de se rendre. Curieusement; personne ne veut évoquer d'où venait ce tir motel.... Souvenons-nous qu'en 1820 seules les interprétations de l'Ancien testament régissait l'archéologie. Notre bon père Adam était né seulement 5 000 ans avant Jésus-Christ et la terre n'existait pas six millénaires avant notre ère. Certains assurent que la date donnée par le zodiaque de Dendérah était en rapport direct avec le grand cataclysme qui avait frappé l'humanité . 62 ans après l'anathème jeté de Mgr. Affre sur le perspicace Dupuis, le baron d'Espiard de Colonge, un savant passionné par les anciennes civilisations, rapportait dans son livre " L'Egypte et l'Océanie " (Paris 1882 ) qu'au midi des Grandes Pyramides , et à l'Ouest des profondes ruines de Memphis existait un sérapéum et les vestiges d'un vieux portique plus ou moins enfous et difficiles à retrouver dans le dédale du désert. Le baron écrivait : " Ce lieu, ajoute la légende , renferme les bouches de longues galeries par lesquelles on peut aller à des labyrinthes et à d'antiques et extraordinaires habitations dont les pyramides ne sont que les épaisses , massives et lourdes flèches étudiées." Le récit de Colonge mérite de retenir notre attention car, en faisant creuser sous le Sphinx, Mariette retrouva à une trentaine de mètres de profondeur, des constructions cyclopéennes et un grand temple comprenant un vaste ensemble de pièces et de galeries en granit et en albâtre, sans nulle inscription ni bas relief, ensevelis depuis tant de milliers d'années qu'aucun historien n'en soupçonnait l'existence.

vendredi 17 août 2012

Miroirs de l'âme

"N'importe qui peut sympathiser avec les souffrances d'un ami. Sympathiser avec ses succès exige une nature très délicate". Oscar Wilde.
(Photo dreaming).

jeudi 16 août 2012

"Le dernier templier" de Rudy Cambier

« Le poème, composé de dix Centuries, et connu sous le nom de « Prophéties de Nostradamus » n'a pas été écrit dans les années 1550 par le Provençal Michel de Nostredame ( 1503-1556 ), mais de 1323 à 1328 par un moine cistercien dont la langue maternelle était le picard parlé entre la Dendre et l'Escaut. L'histoire même du texte coulé de la plume d'Yves de Lessines, prieur de l'abbaye cistercienne de Cambron en Hainaut au début du 14ème siècle, est bien plus extraordinaire que les plus extraordinaires prophéties que les disciples et traducteurs de Nostredame ont cru y lire. Nous pourrions nous représenter l’aventure des Centuries comme une sorte de diptyque qui accolerait un panneau obscur à un panneau lumineux. Le premier correspondrait aux 220 premières années – de 1330 à 1550 – pendant lesquelles l’œuvre reposa quasiment inconnue et certainement incomprise dans la bibliothèque abbatiale. Le second panneau pourrait symboliser le coup de fortune qui a commencé avec Nostredame au milieu du 16ème siècle. Trompé par la graphie, la syntaxe et le style du vieux poème, croyant avoir découvert des prophéties inconnues parce que le moine avait déguisé les faits du passé en conjuguant les verbes au futur, le médecin provençal profita des troubles du temps et de la guerre qui ravageait la Flandre et le Hainaut, s’empara de l’œuvre d’un inconnu, l’emporta au loin, s’en prétendit l’auteur, la publia sous son nom et, saisi par des concours de circonstances rares, se retrouva élevé sur le pavois des plus grands prophètes. » Ainsi commence « Le dernier Templier », œuvre de Rudy Cambier, passionné de vieux textes et picard de surcroît (La Picardie s’étend de la Belgique, en Wallonie occidentale au Nord de la France ), parlant depuis l’enfance le patois picard de sa région, « entre la Dendre et l’Escaut », ce qui le mit à même d’aborder les Centuries avec la science et l’aisance de qui se sent chez lui. L’aisance…entendons-nous : le livre est issu d’un travail de 20 ans : une étude minutieuse, un travail patient, ardu, rigoureux, de chercheur: « …je me remis monastiquement à mes deux besognes bénédictines du moment, menées de front, l’une dissipant l’ennui de l’autre. La première était l’étude lexicologique, étymologique et sémantique de chaque mot des Centuries, seule méthode qui nous permet de louvoyer entre les écueils, c’est-à-dire d’éviter les contresens sur lesquels s’embrochent avec une rare constance les exégètes trop sûrs d’eux qui oublient que les significations, les nuances, la charge émotionnelle, et même la sonorité d’un mot changent avec les époques. Le second travail consistait à comparer, mot par mot, lettre par lettre, huit anciennes éditions des Centuries, corvée obligée parce que les textes de Nostredame sont reproduits par ses commentateurs inspirés avec une fantaisie dans l’approximation qui, lorsqu’elle n’est pas délibérément mensongère et tricheuse, s’apparente à un art surréaliste de l’à peu près. Quand j’eus accumulé 1.100 pages de notes sur la question, j’estimai que j’avais obtenu un résultat à peu près fiable et je stoppai cette galère » L’œuvre repose aussi sur l’extraordinaire culture de l’auteur...

Notre merveilleuse Grand-Place de Bruxelles

photo de l'office belge de tourisme Wallonie-Bruxelles "La vie ressemble à la vibration des sons et l'homme au jeu des cordes. Le choc a-t-il été trop rude, elle perd sa juste résonance et ne saura jamais la retrouver. Elle ne causera plus de plaisir et ne pourra plus s'unir au choeur bien accordé sans apporter une dissonance dans la pureté de l'harmonie". Ludwig von Beethoven.