samedi 6 octobre 2012

La Légende de Mélusine __________ Une exposition sur Mélusine Choix des images et textes par Kinthia Appavou et Régor Mougeot ________________________________________ Un extrait musical de l'album "Un fabuleux héritage" des derniers Trouvères pour illustrer cette exposition...( cliquez sur le lien ci-dessous ) "Mélusine" Par "Les derniers Trouvères" La Légende de Mélusine : Raymondin, neveu du Comte de Poitiers et fils du Comte de Forez, tue accidentellement son oncle en forçant un sanglier féroce. Aveuglé par la douleur, il chevauche dans la forêt et à minuit, rencontre à la fontaine de Soif (ou « fontaine faée ») trois femmes dont Mélusine. Elle le réconforte et lui propose de l'aider et de faire de lui un très puissant seigneur, à condition de devenir sa femme. De plus, elle lui fait jurer de ne jamais chercher à la voir le samedi. En gage, elle lui offre deux verges d'or qui « ont moult grand vertu ». « La prospérité comble le couple. Mélusine en est l'artisan très actif, défrichant et construisant villes et châteaux forts, à commencer par le château de Lusignan. Ils ont aussi beaucoup d'enfants, dix fils dont plusieurs deviennent rois par mariage, tel Urian, roi de Chypre, Guion, roi d'Arménie, Renaud, roi de Bohême. Mais chacun a une tare physique au visage, comme Geoffroy à la grande dent, le sixième. Jean d'Arras s'étend sur les prouesses de ces fils, notamment sur leurs combats contre les Sarrasins. » Cependant, un samedi, alors que Mélusine et Raymondin vont à Mervent, le comte de Forez, frère de Raymondin, leur rend visite et s'étonnant de l'absence de Mélusine, l'accuse de déshonorer son mari ou d'être « un esprit faée ». Aveuglé par la colère et la jalousie, Raymondin perce de la pointe de son épée la porte de la salle où sa femme est enfermée et la voit en train de se baigner dans une grande cuve de marbre « qui estoit jusques au nombril en figure de femme et pignait ses cheveux et du nombril en aval estoit en forme de la queue d'un serpent ». Comme il garde le secret de sa découverte, Mélusine peut encore rester avec lui comme avant. Raymondin, empli de remords, chasse son frère en le menaçant et disculpe Mélusine. Peu après, Geoffroy à la grande dent brûle l'abbaye de Maillezais et son frère Fromont qui était moine. Raymondin, furieux, s'emportant contre Mélusine, lui reproche publiquement d'être « une très fausse serpente » responsable des tares et des méfaits de sa progéniture. Mélusine, dont la nature est dévoilée, doit quitter le château. Après des adieux émouvants et des recommandations prophétiques (don d'anneaux), elle s'envole par la fenêtre, se mue en serpente et va survoler la tour poitevine de Lusignan en poussant des cris déchirants. Elle reviendra pour s'occuper de ses enfants nuitamment et à l'insu de tout le monde (exepté les nourrices) et pour annoncer, trois jours avant, la mort d'un des siens. Désespéré, Raymondin se fait ermite à Montserrat. Quant à Geoffroy, il rebâtit Maillezais après s'être confessé au pape. Extrait de La Fée Mélusine au Moyen Age, Françoise Clier-Colombani, édition Léopard d'Or, 1991, page 12. ________________________________________

SEANCE DE DEDICACES.

Photo Pierre Anthoine. Séance de dédicaces. Par Mme Annik Couppez Véronèse d'Olrac Le 13 octobre 2012 Séance dédicaces le 13 octobre 2012 de 11h00 à 18h00 23 rue Lambert 4670 Blégny-Minne J'ai le plaisir de vous annoncer ma séance de dédicaces le 13 octobre prochain, au salon l'art de livre de Blégny-Minne en Belgique. La gardienne de la 9e porte La gardienne de la 9e porte Biographie de l'auteur Annik Couppez Véronèse d'Orlac travaille depuis 1992 pour le groupe Sud Presse en Belgique. Passionnée par la culture, elle a notamment collaboré au magazine « Le Cinéma Belge » et le mensuel A S’Crienn durant 3 ans. Elle a également travaillé dans un Cabinet ministériel pour le ministre de la Communauté française. Annik a également participé à des émissions sur la chaîne Radio 7 de Braine-le-Comte. Elle a été animatrice musique et théâtre dans un centre culturel. Elle a écrit un bouquin intitulé « L’énigme de Satovska », un roman paru aux éditions La pensée Universelle, un conte pour enfants intitulé « Le tour du monde en dix contes », un livre pour la jeunesse intitulé « L’énigme du Val d’Acoz » et une biographie intitulée « Fernand Dernies, sa vie, son histoire », ces 3 derniers livres sont parus aux éditions Le Manuscrit. En 2011, elle était publiée chez Septera éditions avec son livre intitulé : Nostradamus l'usurpateur démasqué. Elle a aussi travaillé comme mannequin pour les Agences Lipstick et News. Sans oublier quelques apparitions dans des films et téléfilms, notamment pour France 2 et AB3. En parallèle à ses études classique et de journalisme, Annik a fréquenté depuis l’enfance le conservatoire, elle y a suivi les cours de danse classique, la diction et la déclamation, plus tard elle a suivi des cours à l’académie, dans des disciplines très diverses telles que : le théâtre, le solfège, la cornemuse, la déco et la sculpture. Elle a de nombreuses passions : la lecture, l’écriture, la comédie musicale qu’elle pratique toujours avec le groupe de Danse Attitude et le théâtre avec le groupe Les Incompressibles. Parler de son parcours serait incomplet si je ne précisais pas qu’Annik est aussi une Rosicrusienne. Partagez Share on email La gardienne de la 9e porte de Annik Couppez Véronèse d'Olrac Permalien : http://www.amazon.fr/dp/2332500553

Egypt

Photo Kate De Zarne Pernod.

Triste anniversaire.

Texte et photo Louis XX. Il y a 223 ans, dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, la famille Royale se couchait pour sa dernière nuit au Château de Versailles...quelques heures plus tard et après de terribles évènements, ils devaient tous quitter le palais pour toujours..

vendredi 5 octobre 2012

Louis XVI

Photo Simone Vidal. "Il y a quatre droits naturels que le prince est obligé de conserver à chacun de ses sujets ; ils ne les tiennent que de Dieu et ils sont antérieurs à toute loi politique et civile : la vie, l’honneur, la liberté et la propriété." Le Roi Louis XVI

Le champ du miroir.

Thélyson Orélien La Presse Je viens de regarder par-dessus mon épaule pour considérer presque un quart de siècle - à venir - que je dois laisser derrière moi. Du moins est-ce ainsi que l'on aurait dit autrefois. Aujourd'hui l'habitude est déjà prise suivant le progrès des moeurs - on regarde dans le rétroviseur. Et dans cet accessoire je vois s'éloigner ce qu'il est impossible de retenir, ma vie. Une vie au cours de laquelle je n'ai cependant jamais regardé qu'autour de moi, et devant moi ce qui venait, ce qui allait être aussitôt autour de moi. Comme tout être humain, j'espère ce qui viendra sera plus ouvert, plus libre, plus heureux ! Il n'en est plus de même maintenant, il m'a fallu consulter le rétroviseur. Je le crois... ce qui m'attend sera plus ouvert, plus libre, plus heureux. Mais une muraille rapproche, à travers laquelle, fantôme. J'aurais pu disparaître. Je dis, bonjour avenir ! Adieu passé ! Adieu veau, vache, cochon et s'oeufs couvés ! Mais ces propos ne sont pas désabusés. Ils coïncident simplement avec l'aboutissement d'une trajectoire déterminée par les coordonnées habituelles, et celles-ci sont conforment à la loi de l'existence. Existence cosmique ou existence humaine. La loi est la même. Je n'en considère pas moins le fait de vivre comme plus étonnant et réjouissant prodige, mais plus étonnant et plus réjouissant est celui ou celle qui consiste à m'étonner et à me réjouir. Car enfin, si je n'existais pas... Je m'étonne et me réjouis malgré l'extrême, l'inouïe absurdité suivant laquelle tout est continuité. Mais cette absurdité, qui l'a inventée, si ce n'est nous-même, en fabriquant de toute pièce une intelligence du Monde, une raison supérieure, une perfection dont la réalisation ne se présente nulle part ? Si nous n'avions pas inventé ces slogans absolus, nous n'aurions pas à constater l'absurdité absolue du Monde - notre propre absurdité, puisque nous faisons partie du Monde, même lorsque par notre volonté nous nous dressons contre lui et prétendons le réformer en suivant les pseudo-règles de l'intelligence, de la raison et de la perfection. Nous faisons partie de ce Monde-là, et nous sommes aussi les seuls à vouloir le modifier, le refaire en bien. Mais qu'espérons-nous ? Comment pouvons-nous réparer la fameuse absurdité si nous sommes les premiers à nous dégrader; à mourir, sur tous les plans et dans tous les domaines ? Il y a quelque chose qui ne cloche pas dans notre prétention à la raison, à la perfection absolues, c'est moins qu'on en puisse dire. Le vice est dedans et nous ne le connaissons pas. Il est dans notre condition même, laquelle est condamnée à vouloir se dépasser. Étranges chutes, étrange fin. Nous ne pouvons pas ne pas vouloir nous dépasser, et nous dépassant, c'est-à-dire nous condamnant à la disparition, nous obéissons à la loi que nous avons voulu abolir. Nous mourons tous ! J'élargis le champ du miroir, alors que je n'avais pour but que d'examiner avec du recul le bouillonnement progressif de l'Art affirmant son continuel renouvellement. Eh bien ! L'Art, ce phénomène, rentre dans la foule des autres phénomènes. Je n'ai fait que le constater. Je suis heureux, parce que je sais conserver mes souvenirs, sais encore les manipuler à ma façon et retrouver l'illusion de m'en servir. Je me reconnais moi-même. Je suis ce que je dis que je suis. Je n'ai pas à me justifier à personne. Oui Monsieur, je suis un être très jeune, je suis haïtien. Et alors ? Je suis haïtien, et cent pour cent des gens qui m'ont élevé le sont. Je le suis depuis mon enfance jusqu'à aujourd'hui. Dans mon sang je le suis plus qu'autre chose, parce que mes souvenirs le sont, mes valeurs le sont, mes repères aussi le sont. À ma connaissance Michaelle Jean n'a jamais cessé d'être haïtienne, et je définis moi-même mon identité. Je n'ai pas à voir l'accord de personne sur qui je suis. J'ai besoin que l'on cesse de rire de la couleur de mon nom, notre identité, notre langage et notre culture. C'est la moindre des choses que je puisse demander. Partout dans le monde, dans les pays que l'intelligence, la perfection ou la raison ont soi-disant envahi progressivement, nous Hommes qu'on croyait inférieurs avons encore de vraies clés et savons nous en servir, point extrême d'un cycle de vie universelle, à présent dégradé. Un nouveau cycle a commencé et s'est emparé du monde, faisant table rase de toutes les merveilles. Loin de l'enfance, on sent la différence. Malgré musées et parcs nationaux, celle-ci disparaîtra. Tous les éléments sont domptés, et l'homme refera l'homme. Mais la loi restera la même. Et quand l'homme sera mort d'être homme, le rétroviseur aura une drôle d'histoire à raconter. En attendant, les petits problèmes intergénérationnels de l'Art avec ses anciennes clés perdues... Mais n'exagérons pas. La question de l'Art n'est qu'une petite question qui a toujours trouvé son maître dans n'importe quel climat métaphysique ou sociologique. Ne cherchons pas à savoir ce qui adviendra un jour. Le jeu est vain. Ces maîtres de scènes sont des tout-puissants qui ne souhaitent pas qu'un jour que les pontes fassent sauter. Ainsi en est-il de l'Art comme de l'amour. Mais il faut en finir. Dis donc pour ma part, moi qui n'ai plus à ma disposition qu'un présent en location meublée, je puis prendre ce qui m'est offert en partage avec un certain désintéressement, que d'aucuns qualifieront de pessimisme optimiste, à moins que l'ordre des termes soit interverti. Ce Monde actuel n'est plus comme avant pour l'éternité. On le fait à terme, au jour le jour, gratte-ciel par gratte-ciel, tableau par tableau, morceau de musique par morceau de musique. Changement d'appartement à chaque saison. Changement d'amour, changement de coeur et de cervelle, avec arsenal pharmaceutique de tranquillisants par-dessus le marché. La terre est nouée de frisson, rétrécie comme une vieille orange sans jus. Temps à... Mais ici, prudence, on ne touche pas au temps qui passe comme au reste. Je me souviens il y a pas longtemps, je dirais même autrefois, il y avait de belles ruines à se mettre sous la dent. Belles, belles, belles... les ruines étaient belles. Les choses rajeunissaient en vous donnant de l'appétit pour les manger. Le temps était Jacques-Stéphen Alexis. Aujourd'hui en est-il de même ? Le ciment armé, les horribles blocs de ciment et de ferraille, la matière plastique, les insanités à l'eau de javel, les fausses choses ont mauvaise vieillesse, et quand on pense qu'elles tiennent cela d'un homme, on n'est pas fier. Il faut s'y faire, il faut là aussi découvrir les sources d'une nouvelle poésie, d'un nouvel art. Le champ est vaste ! J'ai l'impression que dans le monde de l'art, tel qu'il est sous nos yeux et tel que j'espère contribué à le faire connaître, tout n'est plus qu'une dislocation avant la lettre, un grand marché aux puces où rien ne distingue le vrai du faux, le vieux du neuf, où tout est pourtant à notre disposition pour des plaisirs nouveaux. Et je veux bien confier au passeur de mémoires qu'après tout j'ai trop longtemps espéré avec des rêves en poche et je veux me sentir enfin chez moi, malgré ruines authentiques, poussières véritables et vieilles nippes devenues froufrou de luxe, je peux bien m'assumer au Monde et faire preuve d'Homme, parce qu'au marché aux puces de la sagesse, j'ai trouvé un trousseau de clés rouillés et ayant servi à ouvrir je ne sais quel coffre-fort. Et à presque un quart de siècle, je me sens déjà assez vieux pour savoir qu'est-ce que ça fait, une clé ouvrant un coffre rouillé, c'est l'univers entier qui est à moi.

Philippe de Castilla et deSouabe.

Texte et photo Marifé MigueL. Philippe de Castilla et deSouabe (1231-1228 Novembre de 1274). Infante de Castille. Fils de Ferdinand III, roi de Castille et Léon et sa première épouse, la reine Beatrix de Souabe. Seigneur Valdecorneja, certaines sources affirment qu'il est devenu un chevalier de l'Ordre du Temple. dans un de ses temples, l'église de Santa María la Blanca Villalcázar de Sirga, l'enfant a été enterré dans un tombeau orné d'emblèmes de l'Ordre du Temple.