dimanche 7 octobre 2012

Jacques de Molay.

Photo Kate De Carne Pernod. Jacques de MOLAY, Grand Maître des Templiers est mort sur le bûcher en punition des accusations portées contre l'Ordre du Temple dont la principale reste la corroption par des superstitions impies. Il fut également inculpé d'imposer à ses néophytes, lors de leur réception, des insultes au crucifix, des baisers obscènes, et d'autoriser la sodomie. Les prêtres, en célébrant la messe, auraient omis volontairement de consacrer les hosties ; ils n'auraient pas cru à l'efficacité des sacrements. De plus, les Templiers auraient été adonnés à l'adoration d'une idole (en forme de tête humaine) ou d'un chat, Telles furent les accusations majeures, auxquelles on peut en ajouter d'autres : le Grand-Maître et les autres officiers de l'Ordre, quoiqu'ils ne fussent pas prêtres, se seraient cru le droit d'absoudre les frères de leurs péchés ; les biens étaient mal acquis, les aumônes mal faites. Le réquisitoire représentait tous ces crimes comme commandés par une Règle secrète. Sources O+R+T

The Angels

http://youtu.be/MKtem_7UzJI
Texte et photo Suzanne Tadic-Bialucha.

samedi 6 octobre 2012

La légende de Mélusine suite 5 et fin).

Mélusine Château de Pierrefonds (Oise) ________________________________________ Mélusine dans sa facette féminine Colombiers (Vienne). ________________________________________ Mélusine dans sa facette masculine Colombiers (Vienne). ________________________________________ Couple alchimique Château de Pierrefonds (Oise). ________________________________________ Figure androgyne Chapiteau du XIe siècle. Cathédrale de Saint-Dié (Vosges). In Les arts Primitifs Français, Léon Gishia et Lucien Mazenod, Ed. Arts et Métiers graphiques, Paris, 1953, p. 91. ________________________________________ Olokun Dieu de la mer du bénin et du nigéria Bronze, Rijksmuseum voor Volkenkunde, Leiden (Hollande) Dessin d’après une illustration dans African Mythology, Myths and Legends, Geoffrey Parinder, Library of the Uvild’s, p. 81. Publié par Annik Couppez Véronèse d'Olrac à l'adresse 04:17 Aucun commentaire:

La légende de Mélusine (suite 4).

_ Saint Michel terrassant le dragon. Mélusine est sculptée sous le socle dans sa fonction de bâtisseuse, portant des pierres. Eglise de Lampaul-Guimilliau (Finistère). ________________________________________ Mélusine sculptée dans sa fonction de bâtisseuse, portant des pierres. Saint-Thégonnec (Finistère). ________________________________________ IsisThermoutis Terre cuite, Musée du Caire. Dessin d'après Le Culte d'Isis dans le bassin oriental de la Méditerranée, F. Dunand, Ed. E. J. Brill, Leiden (Hollande), 1973, planche XXVII. ________________________________________ La Nymphe scythique Araxa entre Hercule de Lybie présentant son blason et Galatéa Ce frontispice des Illustrations de la Gaule de Jean Lemaire des Belges présente l?image très rare d'un sexe de femme serpente. In A Plus au Sens. L'ésotérisme spirituel et charnel de Rabelais, Claude Gaignebet, Ed. Maisonneuve et Larose, Paris, 1986, p. 75. ________________________________________ Façade de l'Hotel de Ville de la Rochelle (Charente-Maritime). ________________________________________

La légende de Mélusine (suite 3).

Notre-Dame de Bréac Ellis avec, à ses pieds, La Femme à Queue de Serpent Statue du début du XVIe siècle (Finistère). La queue de la Serpente rejoint en arrière la tresse de la Vierge sans qu'on puisse faire la distinction entre l'une et l'autre. ________________________________________ L’Arbre de Jessé encadrant la Vierge Jessé dort dans les replis de la Femme Serpente qui soutient l'Arbre. Saint-Thégonnec (Finistère) ________________________________________ Adam et Eve Portail de Notre-Dame de Paris. ________________________________________ Le Jardin D'Eden Les Très Riches Heures de Jean, Duc de Berry. ________________________________________ Sainte Vénice issant de son baquet. Christianisation de Mélusine. Les offrandes votives de rubans blancs ou rouges règlent les menstrues. Eglise de Morigny (Manche). In A Plus au Sens. L'ésotérisme spirituel et charnel de Rabelais, Claude Gaignebet, Ed. Maisonneuve et Larose, Paris, 1986, p. 86.

La Légende de Mélusine (suite 2).

__ Le bain de Mélusine COUDRETTE : Le roman de Mélusine ou l'histoire de Lusignan. BN ms fr 24383 fol 19 r ________________________________________ Le bain de Mélusine Th. Von RINGOLTINGEN/ die Geshichte der scöne MelusineNüremberg, Nat. Mus. Ms 4028 ________________________________________ La rupture du pacte. Raymondin accuse Mélusine, elle s'évanouit. Bâle Univ. Bibl. ; Codex 0 ; 1.18 ________________________________________ L’envol et le retour (allaitement) COUDRETTE : Le roman de Mélusine ou l'histoire de Lusignan. BN ms fr 24383 fol 30 r°

La légende de Mélusine (suite).

La rencontre de Raymondin et de Mélusine : COUDRETTE : Le roman de Mélusine ou l'histoire de Lusignan. BN ms fr 24383 (1460) La miniature du manuscrit de la Bibliothèque Nationale, de taille importante (16 cm / 8,5 cm) illustre deux épisodes successifs de cette rencontre: - la rencontre proprement dite de Raymondin et des trois dames à la Fontaine de Soif. - la séparation des héros à la fin de la rencontre (établissant ainsi un effet de chronologie). Deux espaces inégaux composent l?image, et un bosquet en trace les limites. Le sens de l'écoulement de l?eau de la fontaine, au premier plan, est codé comme le sens de la lecture. D'abord, dans un premier espace à gauche et au centre de l'image, est représenté « le monde sauvage » caractérisé par un amas de roches chaotiques d'où sort une source se jetant dans une fontaine. Espace sauvage dont les limites sont symbolisées par le chemin sur lequel se trouve Raymondin à cheval, et l'épais rideau d'arbres fermant jusqu'à l'horizon le cercle de la clairière qui entoure les rochers et la source. Trois dames sont assises en groupe auprès de la fontaine, vêtues de riches atours. Leur position les lie étroitement au rocher et à la source. Elles font partie intégrante du lieu : elles sont les dames de la fontaine. Pourtant, alors que deux d'entre elles sont occupées à deviser, la troisième, au premier plan, plus richement vêtue encore que ses compagnes (sa robe est tissée de fils d'or et bordée d'hermine, elle est coiffée d'un bonnet et d'un galon dorés), s'en distingue encore en s'intéressant au cavalier qui s'est arrêté devant elle. Elle lève légèrement le bras gauche et pointe l'index dans sa direction, montrant ainsi qu'elle lui adresse la parole avec dignité. Lui cependant est tout aussi richement vêtu qu'elle, attestant ainsi qu'il appartient comme elle à l'aristocratie (jaque rouge brodée et cintrée à la taille, bordée d'hermine et descendant aux genoux; bonnet rond à bord relevé et à plumet blanc et porte-épée au côté gauche). Il retient son cheval de la main gauche et lève la droite en signe de salutation aimable. Dans le second espace, à droite de l'illustration délimitée par la forêt, sur fond de paysage, est figurée la suite chronologique de la rencontre, le départ de Raymondin après les serments. Le mouvement de départ est ici suggéré comme dans nos bandes dessinées d'aujourd?hui par l'illusion du départ du cheval (pied levé, tête hors du cadre). Les deux héros sont maintenant à l'orée de la forêt, Mélusine demeure cependant à la lisière de son domaine et se redresse pour tendre la main à Raymondin dans une attitude de prière ; lui se penche pour lui faire ses adieux tandis que le cheval sort de l'image dans la direction inverse de celle de son arrivée. L'espace double de l'illustration permet donc de visualiser le moment d'arrivée et de départ momentané de Raymondin, et le moment où, au terme de la rencontre, se produit le déplacement de Mélusine de l'espace sauvage et chaotique de la forêt aux limites du monde civilisé (symbolisé par l?arrière-fond de paysage que l'on aperçoit derrière Raymondin). Extrait de La Fée Mélusine au Moyen Age, Françoise Clier-Colombani, édition Léopard d'Or, 1991, page 30-31.