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mardi 30 octobre 2012
La nouvelle chevalerie par Saint-Bernard.
Chevalier du Temple.
( Eloge de la nouvelle chevalerie », par saint Bernard )
« Le chevalier du Christ tue en conscience et meurt tranquille; en mourant il travaille pour lui-même, en tuant il travaille pour le Christ. Quand il tue un malfaiteur, il n'est pas homicide mais, si j'ose dire, malicide. Quand ils vont à l'ennemi, ces hommes plus doux que des agneaux deviennent plus féroces que des lions, et je ne sais pas si je dois les appeler des moines ou des chevaliers; peut-être faut-il leur donner les deux noms à la fois, car il est manifeste qu'ils joignent à la douceur du moine le courage du chevalier. Tels sont les servants que Dieu s'est choisis pour monter la garde autour du Saint-Sépulcre... »
lundi 29 octobre 2012
La plus importante aventure archéologique du XXè siècle.
Templier Veritas
A l’hiver 1947, recherchant une bête, un Bédouin découvre dans une grotte de Qumrân, plateau déserté depuis l’Antiquité et dominant les rives de la mer Morte, à 20 km au sud-est de Jérusalem, des rouleaux de cuir en hébreu.
« La plus importante aventure archéologique du XXe siècle »
Ces rouleaux manuscrits parviennent à un savant juif, Éléazar Sukenik, vivant en Palestine sous mandat britannique et qui en saisit l’importance. « Bouleversé, ce dernier pressent qu’ils sont écrits en caractères hébreux très anciens et se rend compte qu’il s’agit de textes bibliques et d’autres textes totalement inconnus ».
Inattendues « trouvailles clandestines, brocanteur-cordonnier, intermédiaire « intéressé », expert masqué, négociations de sommes faramineuses : le décor est planté pour une incroyable saga ».
Des fouilles archéologiques sont entreprises dans les grottes et le site environnant.
De 1947 à 1956, Bédouins et archéologues découvrent « onze grottes contenant des centaines de manuscrits de livres bibliques vieux de plus de 2 000 ans, écrits en hébreu, en araméen et en grec ». Parmi eux, se trouvent des « documents anciens témoignant de l’existence d’une communauté dont les membres respectaient des règles strictes de pureté. Conduits par un énigmatique « Maître de Justice », ils vivaient dans l’attente du Messie et se préparaient pour la fin des temps ».
De 1953 à 1960, sont déchiffrés des rouleaux « presque intacts et reconstituer un puzzle gigantesque de centaines de milliers de fragments, en hébreu, en araméen, en grec ».
Cette découverte a suscité des questions, dont un grand nombre resté sans réponse. « Qui étaient les habitants de Qumrân ? Les manuscrits ont-ils été écrits par eux ? Pourquoi l’accès aux manuscrits découverts à Qumrân fut-il limité ? Qui a copié les manuscrits de la mer Morte ? La Règle de la Communauté régit-elle la vie des occupants du site de Qumrân ? S’agit-il de la secte des esséniens mentionnée par les sources antiques ? »
A ces interrogations des scientifiques, a fait écho l’engouement du grand public s’enquérant du temps mis à divulguer le contenu des rouleaux.
Aujourd’hui encore, d’intenses polémiques demeurent.
Plus de 130 pièces – photographies d’époque, chronologie, glossaire, monnaies, cartes sur la Judée antique - sont exposées, pour la plupart issues des collections de la BnF, mais également un fragment majeur du Rouleau du Temple montré pour la première fois en France, conservé au Musée d’Israël de Jérusalem, des objets archéologiques découverts à Qumrân provenant du Louvre et du musée de la Bible et de la Terre Sainte. Ces documents témoignent de la « longue et complexe élaboration et fixation du texte biblique : fragments de la genizah du Caire, exemplaire unique de la Septante, Bibles hébraïques et samaritaines médiévales, version éthiopienne du livre d’Hénoch ». Ce Livre qu’Ernest Renan appelait « le grand livre consolateur de l’humanité ».
Qumrân, une bibliothèque connue depuis des siècles
A l’Est de Jérusalem, à 417 mètres au-dessous du niveau de la mer, la mer Morte s’étend sur plus de 1 000 m² et recueille les eaux du Jourdain. Sa grande quantité de sel interdit à tout organisme autre que des bactéries d’y vivre.
La Bible la qualifie de « mer de sel » et y situe Sodome et Gomorrhe, villes maudites sur lesquelles Dieu fait se déverser un déluge de feu et de soufre. Quant aux historiens grecs et romains de l’Antiquité, ils la dénommaient la « mer d’Asphalte ».
Les rives de la mer Morte étaient appréciées en raison de leurs sources chaudes ou de leurs palmeraies. Cette mer était « exploitée pour son sel ou son bitume naturel. Des navires reliaient ses différents fortins et comptoirs. Parmi eux, les ruines connues sous le nom de Qumrân étaient habitées depuis l’âge de fer. Dans les innombrables grottes situées à proximité, des hommes ont déposé il y a 2 000 ans des centaines de manuscrits religieux ». Là, les plus vieux manuscrits de la Bible ont été découverts par un, puis deux Bédouins, en 1947.
La « découverte des premiers manuscrits suscita un regain d’intérêt pour les témoignages de l’Antiquité et du Moyen Âge qui mentionnaient déjà l’existence de manuscrits hébreux découverts dans des grottes, près de Jéricho ».
Selon le « témoignage de l’évêque de Césarée, Eusèbe, remontant au IVe siècle, des manuscrits hébreux de la Bible conservés dans des jarres auraient été découverts et utilisés pour corriger les erreurs de traduction de la Septante (traduction en grec de la Bible hébraïque pour les juifs d’Alexandrie). Selon un autre témoignage, celui de l’évêque syriaque Timothée, datant du Xe siècle, des manuscrits auraient été découverts par hasard dans une grotte par un berger lancé à la poursuite de son chien ».
Aucune de ces sources ne localise le lieu où se trouvaient ces manuscrits et aucun de ces auteurs ne cite explicitement Qumrân.
L’histoire des manuscrits de la mer morte correspond à une saga romanesque, fertile en rebondissements rocambolesques : de la découverte des premiers rouleaux en 1947 jusqu’en 1955, des milliers de fragments, de taille diverse, sont découverts dans les 11 grottes du site de Qumrân.
Les scientifiques des Ecoles archéologiques française, anglaise et américaine de Jérusalem « se livrent à une véritable compétition contre les Bédouins dans les falaises du site ».
Dès 1949, le père Roland de Vaux, directeur de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem, entreprit les fouilles de Qumrân. Il « dégagea un site aux dimensions modestes (140 x 80 mètres) composé d’une dizaine de constructions rudimentaires dont deux grandes salles et quelques ateliers. Il dégagea également une grande quantité d’objets, mais pas un seul fragment de manuscrit. Il mit au jour le réseau de canaux qui distribuaient l’eau vers seize bassins, citernes et piscines ».
Cette « course aux fragments » se poursuivit aussi sur le marché des antiquités.
Avec pour cadre historique les tensions liées à la recréation de l’Etat juif, cette aventure conjuguant « enjeux scientifiques et politiques, met en scène de nombreux protagonistes : des Bédouins chasseurs de trésors, des intermédiaires plus ou moins scrupuleux, des hommes de main, des chercheurs-épigraphistes de génie, des acheteurs anonymes, des archéologues de terrain... »
La « Bibliothèque des manuscrits de la mer Morte »
A Qumrân, des dizaines de milliers de fragments provenant de quelque 900 manuscrits différents ont été extraits de 11 grottes.
De ce nombre élevé de documents, certains chercheurs en ont induit que ces manuscrits constituaient une bibliothèque. Pour le père Roland de Vaux, c’était la bibliothèque d’une communauté religieuse vivant le site. Pour Sukenik, épigraphiste (expert en étude des inscriptions) génial, il s’agirait d’une genizah (lieu recevant des livres sacrés) similaire à celle fameuse du Caire (Egypte). Les avis demeurent partagés sur l’origine de ces manuscrits, presque tous en hébreu ou en araméen, rarement en grec, que l’on peut classer ainsi :
- près « de 250 exemplaires des livres qui composent aujourd’hui la Bible,
- des livres exclus par la suite de la Bible par les juifs et les chrétiens,
- des œuvres inédites tels des commentaires des livres de la Bible ainsi que des textes contenant les règles de vie d’une communauté religieuse comme le Rouleau du Temple et la Règle de la communauté ».
Le judaïsme et le christianisme « fondent leur message sur la Bible dont le contenu a été définitivement fixé il y a environ 1500 ans. Les juifs reconnaissent l’autorité du texte massorétique établi vers le VIe siècle de notre ère. Les chrétiens emploient différentes traductions grecque et latine pendant l’Antiquité et au Moyen Âge ; allemande, anglaise et française ».
La Bible a été élaborée à différentes époques. Les premières rédactions du Pentateuque - cinq premiers livres de la Bible (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome) ou Torah – datent du début du premier millénaire avant l’ère commune.
Quelques siècles plus tard, les juifs d’Alexandrie traduisent la Bible hébraïque en grec.
Au « début de l’ère commune, le choix des livres qui la composent est définitivement fixé ».
Avant « la découverte de Qumrân, le plus ancien manuscrit de la Bible connu datait du Moyen Âge. Les plus de 200 manuscrits de la Bible retrouvés dans les grottes datent du IIIe siècle avant notre ère au Ier siècle de notre ère ». Cet événement majeur a éclairé sous une lumière nouvelle le texte biblique.
A Qumrân, ont également été trouvés des manuscrits « mettant en scène des personnages et thèmes proches de ceux des textes de la Bible. Certains étaient totalement inconnus, d’autres, rejetés par la tradition juive mais inclus dans la Bible chrétienne. On les nomme « apocryphes » par opposition aux livres « canoniques ». Lorsque la rédaction d’un apocryphe est attribuée à un personnage biblique, on parle d’œuvre « pseudépigraphe », c’est-à-dire « dont le nom de l’auteur est faux ».
Certaines églises chrétiennes ont intégré « dans leur canon des écrits considérés comme apocryphes pour la tradition juive. Ont par exemple été retrouvés à Qumrân les originaux hébreux de trois ouvrages considérés comme canoniques par l’Eglise catholique : Tobit, Ben Sira et l’Epitre de Jérémie. Le très célèbre livre d’Hénoch avait été canonisé par l’Eglise d’Ethiopie. Seule la traduction éthiopienne était connue dans son intégralité, or une version en araméen composée plusieurs siècles avant notre ère a été retrouvée ».
La « liste des apocryphes découverts à Qumrân est bien plus longue : Apocryphe de la Genèse, de Josué, de Samuel–Rois, etc. Les écrits qui formeront les premiers livres de la Bible étaient déjà fixés à Qumrân. Cependant, la présence d’un aussi grand nombre d’apocryphes dans les grottes » permet de penser que le choix définitif des textes n’était pas encore fixé.
Avant la découverte des manuscrits de la mer Morte, les seul témoignages de la langue et de l’écriture pratiquées en Judée 200 ans avant l’ère commune étaient constitués d’inscriptions sur des sceaux, des monnaies et des tessons de poterie.
La « majorité des manuscrits datant de cette époque découverts à Qumrân sont en hébreu. Certains textes sont composés dans un dialecte araméen parlé à l’époque de Jésus de Nazareth ».
Le « choix de l’hébreu, langue sacrée, dans la composition des textes de Qumrân pouvait être interprété comme un choix idéologique ». On a longtemps considéré que l’hébreu avait été remplacé par l’araméen en Judée à cette époque. Or, il y était encore largement utilisé à l’époque de Qumrân.
Deux alphabets, très proches, coexistaient aussi à Qumrân et dans Eretz Israël. L’un, « paléo-hébreu », était « apparenté à l’alphabet phénicien et resté en usage parmi les habitants de Judée qui n’avaient pas été déportés à Babylone en 587 » avant l’ère commune. L’autre, « judéen », était « à l’origine utilisé pour transcrire l’araméen. Il avait été ramené par les exilés de Babylone revenus à Jérusalem. Certains manuscrits de Qumrân sont en caractères paléo-hébreux, d’autres en écriture judéenne ». Certains scientifiques estiment que les scribes connaissaient les deux écritures. L’écriture paléo-hébraïque fut abandonnée au début du deuxième siècle de l’ère commune au profit de l’écriture hébraïque judéenne.
Un tiers environ de la bibliothèque de Qumrân est constitué de manuscrits ni bibliques, ni apparentés à la Bible. Ils se distinguent des autres documents, bibliques ou apocryphes, car ils « n’ont de parents nulle part ailleurs ». Ils ont été dénommés par les scientifiques une « littérature communautaire » car ils paraissent provenir d’un groupe religieux dont ils révèlent des rituels et de la liturgie, expriment « les préoccupations spirituelles, les attentes messianiques ». Ils relatent aussi les « nombreux codes disciplinaires » régissant la vie de la communauté.
Deux documents permettent d’éclairer la vie de la communauté :
• L’Ecrit de Damas « relate la fondation de la communauté, la persécution et l’exil de son fondateur « au pays de Damas » où la communauté séjourna un temps ».
• Le Rouleau du Temple : « l’un des manuscrits les plus impressionnants et les mieux conservés, consigne les interprétations que les sages de la communauté faisaient des commandements de la Torah ».
Les scientifiques sont partagés sur l’identification de cette communauté. Comme celle-ci se trouvait près du site de Qumrân, il est possible qu’elle y ait vécu. Mais les écrits de cette communauté se caractérisent par l’absence de nom de personnage historique, de date permettant d’affirmer que les anciens habitants de Qumrân sont les membres de la communauté.
En 1952, un rouleau de cuivre a été extrait d’une grotte. Il est « gravé de l’unique exemplaire d’un texte en hébreu. Un texte écrit dans une écriture, langue et style différents des autres manuscrits découverts à Qumrân. Le rouleau de cuivre ressemble à une carte aux trésors recensant 60 lieux disséminés dans toute la Judée. Certains des sites mentionnés sont précédés de lettres grecques ». Le « trésor pourrait être celui de la communauté de Qumrân, constitué à partir de la fortune personnelle des postulants à la vie communautaire. Peut-être s’agit-il du trésor du premier Temple de Jérusalem, détruit par Nabuchodonosor, le roi de Babylone, en 587 avant notre ère, ou encore de celui du second Temple. A moins que cette idée d’un trésor antique caché en Terre Sainte ne soit qu’un conte merveilleux... »
« Khirbet Qumrân », un site essénien, une exploitation agricole ou la villa d’une riche famille judéenne ?
L’historien de l’Antiquité Flavius Josèphe (env. 37-env. 100) évoque dans ses écrits les Esséniens.
Se fondant sur la proximité entre les manuscrits et le site de Qumrân ainsi que sur le déchiffrement des premiers écrits communautaires, le père de Vaux a conclu que les habitants de Qumrân étaient ces Esséniens. Il « identifia trois périodes d’occupation des lieux. Les premiers habitants de la communauté s’étaient établis entre 130 et 100 avant notre ère, puis Qumrân fut abandonné après un terrible séisme en 31 avant notre ère. D’autres esséniens s’y installent en 4 avant notre ère avant d’en être chassés par les armées de Pompée en 68. De Vaux mourut en 1971 sans avoir pu publier le résultat des fouilles de Khirbet Qumrân ».
Dans les années 1990, deux archéologues belges ont émis des doutes sur ses hypothèses. Ils ont avancé que le site de Qumrân était une exploitation agricole, une « villa rustica ». Leur théorie « a été reprise et étayée par l’archéologue Yizhar Hirschfeld qui affirme que Qumrân était la demeure d’une riche famille judéenne ».
Les fouilles archéologiques ont permis d’exhumer un nombre très élevé d’objets divers : céramiques, ustensiles et objets de la vie quotidienne, encriers, vestiges d’une table, monnaies, ossements d’animaux. Le « cimetière situé à proximité comprenait 1200 tombes toutes orientées nord-sud ».
La céramique occupe une place cruciale dans ce débat sur Qumrân. Les archéologues « ont découvert des bols, des assiettes et plats, des coupes, des vases et des lampes à huile que les habitants fabriquaient sur place comme en témoignent les restes de deux ateliers de potier et un four. Pour les partisans de la thèse essénienne, cela s’explique par la rigueur avec laquelle les hommes de la communauté respectaient les notions de pureté et d’impureté et l’usage très fréquent qu’ils faisaient de la céramique que l’on brisait quand celle-ci était devenue impure ».
Les « manuscrits de Qumrân dévoilent une communauté dont les pratiques sont différentes de celle des Pharisiens et des Sadducéens, les deux plus importants groupes du judaïsme de l’époque du second Temple. Elles présentent aussi des analogies avec le christianisme » qui ont conduit les experts à s’interroger sur des rapports entre le christianisme primitif et la communauté de Qumrân.
Les « écrits de la communauté sont contemporains de l’entrée en scène du christianisme. La personnalité mystérieuse du Maître de Justice, dont personne n’est parvenu à dévoiler l’identité, offre certaines analogies avec celle de Jésus. Il se présente également comme un serviteur souffrant (livre d’Isaïe, chapitre 53). Mais la comparaison s’arrête là. Le Maître de Justice est un prêtre du Temple vivant replié avec sa communauté. Intransigeant, légaliste, son enseignement ésotérique et gnostique est destiné à des initiés. On a voulu voir aussi des analogies entre certains dogmes et certains rituels de la communauté de Qumrân : la foi en une Nouvelle Alliance, le baptême. Ce dernier est unique et définitif alors que les membres de la communauté pratiquent des immersions destinées à les purifier. De chaque côté, on pratique un repas sacré communautaire, comprenant du pain et du vin, auquel seuls les « invités » peuvent participer. On pourrait encore évoquer l’atmosphère apocalyptique commune aux deux groupes ».
La scénographie
Une vidéo permet d'apprécier l'exposition. Une maquette du site archéologique de Qumrân et des grottes voisines réalisée par le sculpteur Jean-Paul Reti est présentée dans l’allée Julien Cain, près de l’entrée de la galerie de l’exposition.
Réalisée par l’agence [MAW] et l’agence «Robaglia design», la scénographie joue sur « le contraste entre extérieur et intérieur, caché/montré, ombre/lumière ».
La première et la troisième partie de l’exposition, au graphisme coloré, sont matérialisées par des « jarres ». Une idée jouant sur l’idée de « paysage (canyon), sur l’objet emblématique de Qumrân (la jarre) et sur le lieu de découverte des manuscrits (la grotte) ».
Au centre de la galerie, la deuxième partie, dédiée aux manuscrits, s’ordonne autour d’une longue vitrine centrale présentant le fragment du Rouleau du Temple et rappelant un manuscrit déplié. Les couleurs sobres reprennent des « tons de pierre, de terre, de mer et d’indigo évoquant les paysages de la mer Morte ».
Des extraits de films d’actualité de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et de documentaires, notamment d’EDF sur la restauration du rouleau de cuivre, sont visibles, ainsi qu’une création graphique de l’artiste israélien Ariel Malka .
Jalonnée par des bornes multimédias et de grands kakémonos aux images de paysages du site de Qumrân, l’exposition s’achève par les interviews filmées d’André Paul, d’Ernest-Marie Laperrousaz, d’Eliette Abécassis, d’Estelle Villeneuve et de Michael Langlois.
Pour le jeune public, ont été conçus un parcours et un livret de bord.
« Calligraphe spécialisé dans les lettres hébraïques, plasticien de la lettre et auteur » depuis 25 ans, Frank Lalou a réalisé dans le cadre de l’exposition un manuscrit du texte du Rouleau des Hymnes (1QH) découvert dans les grottes de Qumrân. Cette œuvre rejoindra la collection prestigieuse des manuscrits hébraïques du département des Manuscrits de la BnF.
Le 19 octobre 2010, le département israélien des Antiquités et Google ont annoncé leur projet commun visant à publier gratuitement sur Internet les rouleaux de la mer Morte ainsi que leurs traductions. Le coût de ce projet est estimé à 3,5 millions de dollars, soit 2,5 millions d’euros. Grâce à une technologie d’imagerie multispectrale de la NASA, agence spatiale américaine, ces rouleaux seront numérisés, ce qui pourrait permettre de découvrir des lettres ou mots nouveaux aujourd’hui indécelables.
Le 26 septembre 2011, cinq manuscrits, dont le livre d'Isaïe, ont été mis en ligne dans le cadre d'une coopération entre le musée national d'Israël et Google. Le lecteur peut chercher un passage particulier et le traduire en anglais. A terme, tous ces précieux manuscrits seront numérisés et consultables sur Internet. Ce qui réduira la fréquence de leur sorties des archives et les préservera davantage.
Par qui fut fondée la commanderie de Qumràav ?
Templier Veritas.
Par qui fut fondé la Commanderie de Qumran en 1142 ...
Chevalier du Temple Il y a aucun Grand Maître de l'Ordre ?...
Templier Veritas La commanderie de Qumran était établie en un endroit nommé Kirbet Qumràv,fut fondée en 1142 par trois Templiers :Raimbaud de Simiane,Balthazar de Blacas et Pons des Beaux.Cette Commanderie fut construite sur un fort romain,issu de la restauration d'une ancienne forteresse essénienne.Cette Commanderie avait pour but de rassembler manuscrits et trésors à la demande des abbés bénédictins et cisterciens ...
dimanche 28 octobre 2012
George III
British History
George III
George William Frederick (4 June 1738 – 29 January 1820) was King of Great Britain and King of Ireland from 25 October 1760 until the union of these two countries on 1 January 1801, after which he was King of the United Kingdom of Great Britain and Ireland until his death. He was concurrently Duke and prince-elector of Brunswick-Lüneburg ("Hanover") in the Holy Roman Empire until his
promotion to King of Hanover on 12 October 1814. He was the third British monarch of the House of Hanover, but unlike his two Hanoverian predecessors he was born in Britain, spoke English as his first language, and never visited Hanover.
His life and reign, which were longer than those of any previous British monarch, were marked by a series of military conflicts involving his kingdoms, much of the rest of Europe, and places farther afield in Africa, the Americas and Asia. Early in his reign, Great Britain defeated France in the Seven Years' War, becoming the dominant European power in North America and India. However, many of its American colonies were soon lost in the American War of Independence. Further wars against revolutionary and Napoleonic France from 1793 concluded in the defeat of Napoleon at the Battle of Waterloo in 1815.
In the later part of his life, George III suffered from recurrent, and eventually permanent, mental illness. Medical practitioners were baffled by this at the time, although it has since been suggested that he suffered from the blood disease porphyria. After a final relapse in 1810, a regency was established, and George III's eldest son, George, Prince of Wales, ruled as Prince Regent. On George III's death, the Prince Regent succeeded his father as George IV.
Historical analysis of George III's life has gone through a "kaleidoscope of changing views" that have depended heavily on the prejudices of his biographers and the sources available to them. Until re-assessment in the later half of the twentieth century, his reputation in America was one of a tyrant and in Britain he became "the scapegoat for the failure of imperialism". He is often remembered as "The Mad King" and "The King Who Lost America".
George III by Allan Ramsay
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