vendredi 30 novembre 2012

La chapelle Rosslynn (extrait de La Gardienne de la 9e porte).


Extrait de La Gardienne de la 9e porte parus aux éditions Edilivre
Steven prit l’autoroute et ils roulèrent pendant plus de deux heures, en direction de Rosslyn dans le Midlothian. Le paysage commença à changer et devenir de plus en plus sauvage, de plus en plus captivant. Steven se passa une main dans les cheveux et en s’adressant à Sabrina, il lança : « La chapelle fut dessinée par William Sinclair, descendant des chevaliers Normands de St-Clair et selon la légende, il était lié aux chevaliers du temple ». Steven gara la voiture dans un vaste parking. Sabrina descendit de voiture et s’approcha de Steven pour lui prendre la main. La chapelle était en réfection, mais d’une beauté saisissante. Un échafaudage l’entourait, mais par un escalier prévu pour les visiteurs ont pouvait malgré tout en faire le tour. L’endroit était paisible, la luminosité féérique. Un parc aux arbres séculaires entouraient l’endroit et ajoutaient à la beauté du paysage. - Que sais-tu d’autre de cette chapelle ? - La construction de la chapelle commença en 1440 et s’acheva quarante ans plus tard, des visiteurs terminaient la visite extérieure de la chapelle et s’apprêtaient à redescendre l’escalier pour entrer dans la chapelle. L’escalier était métallique et glissant, Sabrina dut s’accrocher à plusieurs reprises au bras de Steven pour ne pas tomber. En entrant dans la chapelle, Sabrina fut envahie par une foule d’émotions qu’elle n’aurait pu expliquer. Steven se contentait de la regarder d’un œil amusé. Il commença à prendre de nombreux clichés et comme à son habitude, il disparut un bon moment, la laissant seule admirer à sa guise et à son rythme toutes les splendeurs de l’édifice. L’entrée se faisait par une petite porte sur le côté, dès qu’on l’avait franchie on était frappé par tant de magnificences. La première chose qui attira le regard de Sabrina fut les vitraux, une douce lumière les transperçait baignant l’édifice dans un halo bleuté. Encore tout à l’émerveillement, elle leva les yeux et posa son regard sur les voûtes, elles étaient majestueuses. Sabrina pour avoir suivi Steven en de nombreuses cathédrales avait pu en admirer un grand nombre, mais rien de ce qu’elle avait vu ne ressemblait à ce qu’elle voyait en ce moment précis. L’allée centrale était plus importante que les deux allées latérales, de nombreux visiteurs s’y pressaient. Un groupe d’Américains suivaient en rangs serrés un guide qui débitait son texte à toute allure. Le spectacle qu’offraient ces infortunés touristes était décalé. Sabrina posa alors le regard sur une statue placée au terme de la voûte à son extrême gauche, elle semblait royale, en s’avançant vers la statue, Sabrina remarqua un petit escalier à la droite de la statue, ce dernier semblait conduire au sous-sol de l’édifice. Sabrina s’y engageait lorsque Steven vint la rejoindre. - Merci mon chevalier, l’endroit est absolument magnifique. Que de signes, que d’histoires, que d’énergies, comme j’aimerais les comprendre. Le couple laissa le groupe de touristes suivre, au pas cadencé cet étrange guide, en décidant d’y revenir un peu plus tard, lorsque l’endroit aurait retrouvé la sérénité qui n’aurait jamais dû cesser d’être la sienne. Le couple était revenu dans le chœur de la chapelle. - Voilà un endroit que je voulais absolument te montrer. Steven pointait l’index en direction du chœur de la chapelle. - C’est splendide. Cela me rappelle le chœur de la cathédrale de Glasgow. - Regarde le chœur, c’est étonnant. Sabrina avait murmuré ces mots à l’oreille de Steven pour ne pas déranger l’immense paix que l’on pouvait ressentir. - La chapelle est connue par deux de ses piliers, le pilier de l’apprenti et le pilier du maître, de chaque côté du pilier de l’artisan. Ces deux piliers ont des sculptures différentes. La légende veut que le maître maçon entama la réalisation de ce qu’on nomme aujourd’hui le pilier de l’apprenti, jusqu’au jour où, se sentant incapable de le terminer, il partit en voyage d’étude à Rome, afin d’améliorer ses compétences. Pendant son absence, son apprenti termina lui-même l’œuvre, ce qui déclencha la colère du maître-maçon qui tua l’apprenti. - Charmant ton maître-maçon. Le groupe de touristes Américains suivait toujours la visite guidée au pas cadencé. - Et bien les pauvres, fit Sabrina en posant une main sur la bouche pour étouffer l’éclat de rire qu’elle essayait de contenir. La lueur de quelques bougies allumées sans doute depuis de nombreuses heures semblaient faiblir. Sous l’œil amusé de Sabrina, Steven lui prit le bras et l’emmena quelques dizaines de mètres plus loin. Sabrina préférait avoir pour seul guide son Steven. En regardant les infortunés touristes américains, le couple ne put s’empêcher de rire aux éclats. Steven repris quelques clichés. - Je me sens très étrange, déclara Sabrina. - C’est un endroit très fort. - Je me sens toujours un peu étrange dans ce genre d’endroit, mais cette fois, c’est plus fort, poursuivait-elle une main sur la gorge qu’elle avait étrangement sèche. - Je ne pourrai te donner le ressenti des courants cosmo-telluriques, mais même moi, je ressens aussi que c’est très fort. Steven s’apprêtaient à redescendre dans la crypte. - Veux-tu prendre un peu l’air, ou m’accompagnes-tu dans la crypte ? - Je t’accompagne. - J’aimerais encore prendre quelques clichés, la luminosité est exceptionnelle pour l’instant. Si tu le souhaites, nous pouvons prendre un peu l’air et revenir un peu plus tard. - Non, je veux que tu profites de cette luminosité, c’est vrai qu’elle est exceptionnelle. - J’en ai pour très peu de temps. Sabrina devança Steven dans la crypte. - Je te laisse à tes clichés mon cœur. - Veux-tu que je reste un moment près de toi ? - Non, tout va bien. Sabrina connaissait Steven et même s’il se montrait prévenant, elle savait que cette perte de temps l’énervait. Il allait de projets en projets, d’actions en actions et il ne lui était pas facile de composer, même avec elle. Au fil des ans, elle avait appris à le connaître et à le comprendre, même si pour la plupart des gens ce comportement semblait incorrect. Il n’y avait aucune incorrection dans le comportement de Steven, il était différent, simplement différent. Le sentiment étrange qu’elle avait ressenti en entrant dans la chapelle s’amplifia. Tout son être était parcouru d’étranges frissons et la fraîcheur ni était pour rien. Lorsque Steven l’a retrouva, elle était face à d’étranges sculptures. - Tu vas bien, tu sembles pâle. - Je vais bien, n’as-tu pas le sentiment qu’un autre endroit est caché derrière ses murs. - Je l’ignore. La réponse de Steven se voulait laconique, mais Sabrina eut le sentiment qu’il pensait exactement la même chose. Sabrina et Steven étaient liés et ce lien allait bien au-delà de celui du mariage, elle était pour lui une sorte de réceptacle. Peu préparée à comprendre ces choses, elle se contentait de les expliquer à Steven, mais sans vraiment pouvoir y donner des réponses satisfaisantes pour elle-même. Cela faisait partie des choses qu’elle avait acceptées de Steven, de cet homme dont la personnalité était pour le moins hors norme. - Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas disait Hermès Trismégiste. - Cela reste une énigme pour moi. - On retrouve ce genre d’énergies dans des bâtiments en Egypte, en Europe. C’est le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Il y a sept lieux de pèlerinage, sept comme les sept chakras humains. C’est une sorte de pèlerinage initiatique. Les pèlerins sur ce chemin ressentent dans leur être, la manifestation des chakras terrestres. - Ce qui est en haut et ce qui est en bas. Ce serait l’unité ? Lui lança-t-elle avec des yeux médusés ? Ce qui est en bas se sont ces sculptures, ces signes ? Ils seraient destinés à ouvrir les chakras et l’ouverture des chakras permettrait aux pèlerins de rejoindre ce qui en haut ? - C’est ton interprétation. Sabrina savait qu’elle n’aurait pas d’autres réponses et qu’elle allait devoir s’en contenter, une fois encore. Steven avait passé son bras autour des épaules de Sabrina et le couple s’apprêtait à sortir de la chapelle. - J’ai réservé une chambre dans un hôtel à une dizaine de kilomètres d’ici, nous pourrions dîner sur place et passer une soirée sensuelle dans notre chambre. Ce programme plaît-il à Ma Dame. - Tout à fait....

La chapelle de Rosslyn.

Susanne Tadic-Bialucha Rosslyn Chapel - la maison du Saint-Graal? La chapelle de Rosslyn (Rosslyn Chapel, précise chapelle collégiale de Saint-Matthieu) est l'un des sites les plus célèbres d'Ecosse. La chapelle est en fait une église, dans le 15ème Siècle et est construit sur une colline surplombant le Glen Roslin comme un collège catholique à Roslin, Midlothian, près d'Edimbourg. même dès le début, de l'artiste: Rosslyn Chapel, vieille photo de 1860 (Heinrich Hansen) Le bâtiment date de l'année 1440 et le projet de William Sinclair, 1er Earl Of Caithness, en arrière. La construction a commencé, mais probablement pas avant 1456, le plan est similaire au Temple d'Hérode à Jérusalem. Non loin de là sont deux autres points d'intérêt, qui remontent à l'Sinclair: Roslin Castle et Roslin cimetière. Rosslyn Chapel est l'un des bâtiments les plus intéressants en Ecosse, d'autant plus que nombre d'histoires intéressantes et des légendes au sujet de la chapelle. Le bâtiment repose sur quatorze colonnes, qui à leur tour forment une arcade de douze arches sur trois côtés de la nef. À l'extrémité orientale de la colonne XIVème trois autres formes d'arc entre nef et chapelle de la Vierge. Ces trois arches dans la partie orientale sont tous nommés: Pilier Maître, le Pilier Pilier compagnon et l'apprenti. Ce premier pilier Apprentice est bien connue. Pilier Apprentice Le pilier Apprenti (court pilier Prentice) a obtenu son nom d'une légende. Selon le maître de ses assistants n'ont pas cru que pourrait créer le travail de marqueterie complexe, sans voir l'original. Le maître est allé en tournée pour voir l'original lui-même. Quand il revint, le greffier n'avait pas modifié le message déjà d'une façon magistrale. Ceci rendait furieux le maître pour qu'il complète l'envie a pris le marteau et ses assistants tués. En guise de punition, le visage du maître a été sculpté dans le coin opposé, en ce sens qu'il faut regarder pour l'éternité sur le brillant travail de ses assistants. Henning Kolvekorn conclu que la colonne est directement liée à Yggdrasil, l'arbre de la majeure germanique et la mythologie nordique. Boîtes à musique Les plus célèbres sont les 213 boîtes dans l'église avec le caractère appliqué. Qu'ils aient une fonction particulière et, si oui, quel est incertaine. Il a été étudié beaucoup, si ce n'est au code. Dernière venu à la conclusion qu'il pourrait être dans la fosse, et le personnage est un genre de musique préenregistrée. Les personnages peuvent être d'origine Chladni et de correspondre avec des notes de musique. Sur la base de la construction Motet Rosslyn, qui a été produit par Thomas et Stuart Mitchell Green Men Green Men Of Rosslyn Une des caractéristiques les plus célèbres sont les hommes verts Il est en fin de compte sur les incrustations en forme de visages humains autour duquel truc vert pousse - parfois de la bouche des visages. On a supposé qu'ils sont censés symboliser le renouvellement et la fertilité. Green Men sont en orientation est-ouest aussi pour les mois de l'année. Au total il ya 110 de ces hommes entiers dans les plantes vertes Crypte Chapelle de Rosslyn a été utilisé comme lieu de sépulture de la Sinclaris longtemps. La crypte a été fermée depuis lors ont grandi très persistantes légendes de la crypte. Ainsi en est la tête momifiée de Jésus y être gardés ou le Saint Graal, ou, plus généralement, le trésor des Templiers (qui, théoriquement, on peut aussi être l'autre). Peut-être, il a été affirmé, il ya aussi les joyaux de la couronne d'Ecosse. Bienstock dans le pignon Le fronton a été examiné, quand il est devenu de plus en plus instable. En 2010, ils ont fait de la rénovation. Ils y trouvèrent une petite chambre, qui a été créée par des maçons en particulier pour les abeilles. La vieille ruche a été à des fins d'identification pour les apiculteurs. Templiers, francs-maçons, et la Chapelle Rosslyn Chapelle de Rosslyn a été effectivement construit à seulement 150 ans après la dissolution des Templiers. Cependant, il ya des symboles dans la chapelle, qui pourraient être attribués aux Templiers. L'un est le Sceau des Templiers avec les deux cavaliers sur un cheval. Comme mentionné ci-dessus, à l'accès à la crypte trésors de l'offre Templiers (une partie des archives des Templiers imaginer qu'il ya d'autres le Saint-Graal) En fin de compte, il est difficile de savoir si et dans quelle mesure la chapelle des templiers et francs-maçons liés. Mais où chercher, vous la retrouverez aussi en quelque sorte. Ainsi, le conservateur de la Grande Loge d'Écosse plus de 2000 références à des liens vers la franc-maçonnerie et Rosslyn enregistré. Cependant, on doit supposer que de nombreux symboles maçonniques et les personnages ont plus tard été fixé lors d'une restauration en 1860, par l'architecte David Bryce. D'autres sources affirment cependant que même le fondateur William Sinclair avait été un grand maître des maçons écossais. Ce n'est pas prouvée, mais un de ses descendants a probablement été fait Grand maître de la Grande Loge d'Ecosse. Le bâtiment lui-même sera également inspiré par le Temple de Salomon, et un point aux Templiers. Mais même ici, vous pourriez bien prendre en considération d'autres comparaisons. Sun, il a été constaté que le plan d'étage plutôt à l'aile est de la cathédrale de Glasgow s'inscrit, comme le Temple de Salomon. Si elles sont vraies ou non - les légendes et les mythes ont fait Rosslyn très célèbre. En Pubklikation comme le «Saint Graal et ses héritiers" Rosslyn a été associé à la lignée de Jésus. Le "Da Vinci Code" Rosslyn a joué un rôle, comme dans "Darkest Hour" et plusieurs autres poèmes et des réflexions. Rénovation Chapelle de Rosslyn a été rénové ces dernières années, plus ou moins complexe. Voici une sorte de dôme au-dessus de la chapelle a été installé, ce qui est censé rester 14 ans. Donc, pour éviter que la pluie, donc même pas être détruit par la structure du bâtiment. Le coût de rénovation est peu plus de 9 millions de livres. En outre, près de quatre millions de livres a été investi dans le nouveau centre d'accueil, qui a ouvert en Juillet 2011

Questions demandées aux templiers pendant leur interrogatoire par l'inquisition.

Templier Veritas Revenons aux questions demandées aux Templiers pendant leurs interrogations : elles étaient très variées et très réfléchies par des avocats compétents, spécialistes dans les hérésies qui engendraient des problèmes à l'Église. Leur intention était de découvrir si les Templiers étaient Gnostiques, Doctes, Manichéens ou Cathares, fidèles au Dualisme, c'est-à-dire à l'existence de deux divinités : le bien et le mal. Ils voulaient donc savoir s'ils étaient devenus Musulmans mais la question la plus importante était de découvrir si les Templiers considéraient Jésus comme un faux Prophète, comme un criminel du droit coutumier, ayant été crucifié pour ses infractions. Dans ce cas, les Templiers étaient parmi ceux qui crucifiaient Jésus-Christ une seconde fois selon la déclaration du roi Philippe le Bel. Les Inquisiteurs connaissaient très bien cette énigme. Cent ans plus tôt, quelques Cathares nommés les Parfaits, leur avaient parlé de cette interprétation de l'Histoire de Jésus-Christ. Mais cette nouvelle image de Jésus était déjà connue par les hauts dignitaires de l'Église et gardée dans les archives de l'Empire Romain. Après le règne de Constantin, l'histoire fut réécrite pour satisfaire l'Église et, informés de cette décision, les Juifs furent persécutés car il voulaient dénoncer cette information. Connaissant cet épisode, les Cathares furent exterminés avec tous leurs documents. Mais avant leur suppression, ils informèrent les Templiers qui subirent à leur tour l'Enquête.

jeudi 29 novembre 2012

Le rescapé de Sion.

Le rescapé du Prieuré de Sion La Gazette de Rennes-le-Château a rencontré le dernier mousquetaire du quatuor du Prieuré de Sion, Jean-Luc Chaumeil. Il vient de publier "Rennes-le-Château - Gisors - Le Testament du Prieuré de Sion - Le Crépuscule d'une Ténébreuse Affaire", éd. Pégase. C'est assurément le livre événement de cette année 2006 puisqu'il contient "Pierre et Papier" de Philippe de Cherisey. Nous vous rappelons que "Le Testament du Prieuré de Sion" et "Pierre et Papier" ont fait l'objet de deux autres articles que vous (re)lirez en cliquant sur les titres des livres. Le braconnier de DieuEn ce mois d'août ensoleillé, la rédaction a rencontré longuement Jean-Luc Chaumeil dans sa galerie d'art de Carennac, "L'Atelier du Prieuré". Ce journaliste, écrivain et artiste est le dernier survivant du Prieuré de Sion, version Pierre Plantard. Après les disparitions du chantre surréaliste, Philippe de Cherisey en 1985, du Grand Maître autoproclamé, Pierre Plantard en 2000 et du porte-plume du groupuscule, Gérard de Sède en 2004, il reste le seul témoin de ce qui est une fumisterie, une renaissance ou une piste à suivre selon les avis des chercheurs. Jean-Luc Chaumeil, le braconnier de Dieul - Johan © Dans son livre, Jean-Luc Chaumeil qui se définit comme un journaliste d'investigation, s'est exprimé très peu sur le Prieuré de Sion et sur "Pierre et Papier". Tout au plus deux dizaines de pages sur plus de 240. Qui plus est, de nombreux passages étaient peu compréhensibles même pour les spécialistes de l'affaire. De surcroît, le moins que nous puissions écrire, c'est que les explications du canular, selon Philippe de Cherisey, étaient embrouillées, voire contradictoires... Beaucoup de chercheurs, rencontrés à Rennes-le-Château et dans la région, beaucoup d'internautes via le forum et les courriels se posaient moult questions aussi ! D'emblée, Jean-Luc Chaumeil, le verbe haut et le ton péremptoire, mais n'en a-t-il pas toujours été ainsi depuis la création du Prieuré de Sion, martèle ses vérités : le Prieuré est une fumisterie, Philippe de Cherisey a créé les deux parchemins, Pierre Plantard était un homme seul dépassé par son invention, il n'y a aucun trésor à Rennes-le-Château ou, plus à la mode, à Rennes-les-Bains, la seule piste serait de retrouver Reda qui n'est ni à Rennes-le-Château ni dans sa proche région, un seul personnage est digne d'intérêt Roncelin de Fos, etc. Notons que J-L Chaumeil a déjà développé nombre de ses idées dans différents écrits des années 70 : les numéros de Pégase, du Charivari consacrés au PS et aux Templiers notamment ! Gazette de RLC : J-L Chaumeil, quand et comment avez-vous découvert l'énigme de Rennes-le-Château ? J-L Chaumeil : Peintre à mes heures, poète à d'autres, journaliste pour gagner ma vie, je fis très tôt la connaissance de Daniel Réju qui me demanda des articles pour la revue : "L'ère d'Aquarius". Je travaillai aussi pour "Europe journal", premier hebdomadaire européen et je faisais une revue de presse pour les cadres d'une société autoroutière. En 1971, je lus le livre "L'or maudit" et mon rédacteur en chef, Claude Jacquemart, me confia la rédaction d'un numéro spécial, le numéro 18 concernant "Les archives du Prieuré de Sion". un jeune écrivain, Claude Pimont, auteur de "Dieu n'existe pas, je l'ai rencontré", en compagnie d'un ami de Réju, Monsieur Renard, m'entretint de l'histoire d'un curé qui, soi-disant, avait découvert "des milliards", dans le sud de la France ! Le livre était de Gérard de Sède, auteur d'un livre que j'avais épluché, "Les templiers sont parmi nous". Connaissant l'histoire de Gisors pour l'avoir déjà approchée, je me méfiai de "L'or de Rennes" et j'avoue que j'avais raison à priori... Daniel Réju me donna les coordonnées téléphoniques de Plantard et, parallèlement, je rencontrai Gérard de Sède, rue Danrémont. A la même époque, Mathieu Paoli, un ami de l'écrivain roumain Doru Theodoriciu, commençait un film pour la T.S.R sur Arginy et Rennes-le-Château. Au tout début de l'année 1972, je partais en mission à Rennes-le-Château avec mon photographe Bernard Roy. L'Atelier du Prieuré à Carennac Pierre Plantard Gazette de RLC : Décrivez-nous Pierre Plantard. Etait-il aussi mystérieux qu'on le dit ? "L'Atelier du Prieuré" à Carennac, la galerie d'art de Jean-Luc Chaumeil - Johan © J-L Chaumeil : Après plusieurs conversations téléphoniques, je rencontrai Pierre Plantard. Des questions, il y en avait mille; quant aux réponses, elles étaient allusives, irritantes à plus d'un titre, souvent contradictoires, parfois naïvement déconcertantes, toujours réglées avec soin, trop de soin peut-être. Le personnage était rieur cependant, plein d'humour, un tantinet illuminé. On aurait dit Jeanne d'Arc en costume 1930, un Matrix "Man in Black" sorti des temps présents avec des documents plein les poches, comme prêts à l'avance. Mais je savais qu'il avait été sacristain et voyant quand il officiait à Aulnay, sous le nom de "Chyren". Non seulement, il croyait en ses ordonnances mais il prophétisait à tour de bras. Il rêvait de devenir prêtre et n'était que sacristain; déçu, il perdit la foi et le regrettait ! Je me souviens de nos visites à l'église Saint-Sulpice de Paris. Il élevait la voix quand il voyait un prêtre et cela dégénérait. Il transformait aussi la chapelle des Saints-Anges en carte au trésor et Saint Pierre, avec ses deux clefs, en un messager indiquant la crypte de Notre-Dame-sous-Terre avec un temple d'Artémis païen de surcroît. Il pratiquait déjà ce qu'on appelle aujourd'hui le révisionnisme historique, axé sur la légitimité mérovingienne. Gazette de RLC : Dans quel contexte, Pierre Plantard a-t-il rencontré Philippe de Cherisey ? J-L Chaumeil : C'est assez nébuleux ! J'en ai reçu plusieurs versions. Ils se sont connus dans les années 50 et ils fouillèrent avec Gérard de Sède la cave de Monsieur Jacques Rouët à Gisors en 1962 (ndlr lettre jointe au livre p. 106). Le trio magique Gazette de RLC : Le trio était très hétérogène ! Comment imaginer un tel groupe ? J-L Chaumeil : Oh ! Cela s'explique aisément si on connaît leur passé... Pierre Plantard était désargenté, vivait dans une mansarde, il fut conquis par les quartiers de noblesse de de Cherisey, ceux qui lui manquaient tant et qu'il se créa. De plus l'érudition de Philippe le fascinait. Quant à de Cherisey, le renégat de la famille Vaudémont-Vaudressel, rejeté parce que saltimbanque, il régla ses comptes et trouva en Plantard le père dont il rêvait. Il s'affubla d'ailleurs dans les apocryphes du titre de noblesse de son père dans le but de le discréditer. Lui qui était comte se nomma le marquis de Cherisey ! Il voulait foutre en l'air la noblesse en créant une contre-noblesse ! Il manquait à ce duo infernal un écrivain, Gérard de Sède. Pour ce noble trotskyste, unique en son genre, c'était l'occasion de revenir à d'autres travaux que ceux des champs. Le porte-plume allait être emporté par la supercherie. Et voilà ! le décor est planté, la partition à jouer ! J-L Chaumeil dans son PrieuréGazette de RLC : Pierre Plantard avait constitué un énorme dossier sur l'affaire, paraît-il. J-L Chaumeil : (Souriant) Et oui ! Surtout des documents, des articles glanés ici et là, il faisait feu de tout bois, suivait l'actualité via "Ici Paris" et d'autres canards du même tonneau, il écoutait aussi la radio. Pour être précis, le dossier comporte 1014 pages. Jean-Luc dans sa galerie - Johan © Gazette de RLC : Pierre Plantard a revendiqué la caution de sommités de son temps, par exemple Maurice Lecomte Moncharville. J-L Chaumeil : Oui, mais il était surtout passé maître dans l'art de faire parler les morts. Il sortait des documents, des lettres, des faux bien évidemment, une fois la personne décédée. Personne ne pouvait le contredire. Gazette de RLC : Dans "L'Or de Rennes", Gérard de Sède détaille des disparitions mystérieuses liées à notre affaire, celle de Fakhar Ul Islam par exemple. J-L Chaumeil : Pierre Plantard a même fait courir le bruit que la DGSE s'était intéressée à l'affaire et que les informations étaient fiables puisque transmises par mon père, membre de ce corps de police. De nouveau Pierre Plantard désinforme ! Si mon père a enquêté sur cette affaire, c'est en qualité de commissaire principal de Melun. L'accident a eu lieu sur son territoire juridictionnel. De plus Fakhar Ul Islam était un trafiquant de drogues international. Il n'a donc aucun lien avec RLC mais Plantard est arrivé à ses fins puisque l'information est sortie dans la presse ! Pierre et Papier Gazette de RLC : Venons-en à "Pierre et Papier"... J-L Chaumeil : (Il n'attend pas la question) C'est Philippe qui a rédigé les parchemins et, dans ce livre, il s'en explique. Tout y est dit et je ne comprends pas ceux qui se posent encore des questions sur ce texte. Moi-même, j'ai déjà détaillé tout le contexte de la création du Prieuré de Sion. Lisez mes livres, mes articles, je ne vais point me répéter constamment ! Gazette de RLC : Jean-Luc, certes, vous avez été dissert sur le sujet, plusieurs livres, des numéros spéciaux de revues, des articles. C'est d'ailleurs pour cela qu'une synthèse sera utile pour les internautes... J-L Chaumeil : (Un silence) Bon, allez-y ! Je vous écoute ! Taillefer à TailleferGazette de RLC : La quarantaine de pages de "Pierre et Papier" est assez nébuleuse. Philippe de Chérisey n'évite ni les répétitions, ni les approximations et, encore moins, les erreurs assez étonnantes pour quelqu'un qui a inventé les parchemins. L'éditeur Pégase a dû mentionner plusieurs fois en notes que de Cherisey confondait les deux parchemins dans ses explications. Je vous concède qu'il fait chaque fois la même mais ne s'est-il pas relu ? A-t-il rédigé cela d'un seul jet ? On a l'impression d'un brouillon alors qu'il vous avait demandé de publier son texte. On aurait pu supposer qu'il vous livre un produit fini ! J-L Chaumeil : Philippe était un poète, surréaliste de surcroît ! Il avait un sens aigu de la farce et de la satire. Que voulez-vous ! il s'exprime ici comme il s'est exprimé dans ses autres écrits en allusion, en décalage, en clin d'oeil. Il avait le souci constant d'épater la galerie, il se voulait illusionniste. Il a oeuvré en ce sens. Taillefer à Taillefer - Johan © Gazette de RLC : Son style est très proche du roman "Livre à vendre", écrit à quatre mains avec Roland Dubillard et publié chez Jean-Claude Simoën en 1977. La différence ne réside-t-elle pas dans le genre ? Ici un roman, là un essai ! J-L Chaumeil : (D'un ton péremptoire) Non, absolument pas ! Je vous répète qu'il jongle avec les mots et les idées. Philippe est un poète surréaliste, sa vie est basée sur les jeux de mots, l'humour. C'est son métier aussi ! Gazette de RLC : Donc, si nous vous comprenons bien, il ne faudrait pas chercher dans la deuxième partie de "Pierre à Papier", celle consacrée à l'explication du texte "Bergère, pas de tentation...", à vouloir tout interpréter ? Ce serait donc un texte surréaliste à prendre comme tel... N'est-ce point étrange pour quelqu'un qui voulait "démontrer enfin le mécanisme d'une assez bonne farce" (p. 78)? J-L Chaumeil : (Conciliant) Bon, je vais vous donner quelques explications... Philippe de Cherisey était un grand sentimental. Peu de personnes connaissent la tragédie qui s'est jouée sur une route de Rennes-les-Bains. C'est là qu'il a perdu son amour dans un accident de la route... Pour lui, le poète éploré, la phrase du codage du "Petit Parchemin", "A DAGOBERT II ROI ET A SION EST CE TRESOR ET IL EST LA MORT", n'évoque pas de l'or, des documents capitaux pour l'humanité, une révélation christique, que sais-je ! Non, Philippe de Cherisey rend hommage à son amie qui est "LÀ MORT(e)". Que n'a-t-on glosé sur l'article ou l'adverbe... ! C'était l'adverbe qu'il fallait privilégier, mais pas de dépôt sacré, de caverne d'Ali Baba, non, un amour perdu à tout jamais. Gazette de RLC : Mais il a fait aussi des recherches en compagnie de Pierre Plantard et de vous-même au Serbaïrou à Rennes-les-Bains. J-L Chaumeil : Oui, mais son trésor, le trésor, c'était sa fiancée ! Il l'écrit d'ailleurs. Gazette de RLC : En effet ! "... je connus ma Roseline qui mourut le 6 août 1967, fête de la Transfiguration, en franchissant le Méridien 0 en voiture." (p. 108) Pourtal Chaumeil NetchacovitchGazette de RLC : L'essentiel des explications de de Cherisey concerne le "Grand Parchemin". De nombreux passages sont nébuleux et... Réunion au sommet de Taillefer, l'écrivain J-L Chaumeil, les webmasters J-P Pourtal (à gauche) et J Netchacovitch - Johan © J-L Chaumeil : (N'attendant pas la question) Mais il n'y a rien à comprendre, Philippe agit en surréaliste. Tous les passages que vous me citez ne doivent pas être décryptés, ils ne mènent à rien. Philippe s'est amusé à brouiller les pistes, à dire tout et son contraire, ... Le document Tisseyre Gazette de RLC : Soit ! Mais de Cherisey écrit que "tant que les curieux pourront se procurer cet ancien numéro, je serai qu'un demi farceur (sic), c'est-à-dire l'héritier d'une farce lancée voici une soixantaine d'années" (p.100). Donc s'il ne parvient pas à convaincre le lecteur que le document Tisseyre, paru dans le Bulletin de la SESA en 1905, n'a jamais existé, son explication est caduque ! Il compte... sur la disparition de l'article à la suite de la publication de "Pierre et Papier" grâce aux "chercheurs" ! Donc, à ce moment-là, il veut publier son oeuvre rapidement. Rappelons qu'il l'a rédigée en 1970. J-L Chaumeil : (Ne répondant pas à la question) Je vais vous révéler quelque chose... Le document Tisseyre est une invention. Ou, plus exactement, Tisseyre invente un relevé soi-disant réalisé en 1905 et le publie dans le Bulletin de la SESA. Grâce à cet article, il accrédite la présence de la pierre à cette époque dans le cimetière de Rennes-le-Château et couvre... un trafic de reliques et d'objets archéologiques qu'il a mis sur pied avec Bérenger Saunière. On ne pourra les taxer de vol pour une pierre encore recensée en 1905... !!! Gazette de RLC : ... Etrange comme explication. Surtout que le document Tisseyre a été publié dans "L'Or de Rennes" avec la référence de la SESA en 1967, c'est-à-dire TROIS ans avant la rédaction de "Pierre et Papier". Les chercheurs ont eu tout le temps de vérifier... Quant à ce trafic, Tisseyre cite dans l'article plusieurs personnes... qui ne réagiront pas à ce mensonge !!! Mais pourquoi expliquer et justifier cet extrait puisqu'il aurait suffi d'écrire ou de dire que de Cherisey avait tout à disposition en 1970 pour créer les parchemins... J-L Chaumeil : (Continuant sur sa lancée) Oui, un scoop, vous dis-je ! Je dois ajouter que "Pierre et Papier" est annoté par Philippe de Cherisey mais que, pour des raisons d'édition, l'éditeur Pierre Jarnac des éditions Pégase ne les a pas reproduites. Le Codex ChaumeilGazette de RLC : C'est dommage, cela aurait peut-être éclairé le document ! J-L Chaumeil : Oui, j'en ai fait part à l'éditeur mais, pour une meilleure lisibilité du document, il les a ôtées. (ndlr Jean-Luc Chaumeil a confirmé ses propos lors de deux entretiens téléphoniques de septembre et d'octobre 2006) "Le Codex - Chaumeil" - Johan © Le Codex Bezae Gazette de RLC : Un problème sur les sources de de Cherisey a été soulevé par la découverte du texte d'origine du "Petit Parchemin", le célèbre Codex Bezae. Il n'évoque jamais cette source unique. J-L Chaumeil : Ah ! là, nous sommes au coeur du système Plantard-Cherisey ! Je ne vais pas encore reprendre ce que j'ai écrit sur vos forums mais certains ne veulent manifestement pas comprendre... C'est agaçant à la longue. Pierre Plantard connaissait le livre de Fulcran Vigouroux et a fait en sorte que la paternité des parchemins soit attribuée à Philippe. Citer dom Cabrol était un leurre, une pirouette. Ce fut la même chose avec la revue "CIRCUIT" qui connut plusieurs moutures. Je vous donne un autre exemple... Dans une interview que Philippe m'a accordée en 1973, il en donne l'origine : "...j'ai pris le texte antique en onciale à la Bibliothèque Nationale sur l'ouvrage de dom Cabrol, l'Archéologie chrétienne, casier C25". Je m'y suis rendu et qu'ai-je trouvé dans le casier voisin à votre avis ?... Dans le casier B, le Fulcran Vigouroux. Voilà l'exemple par excellence des leurres et chausse-trapes du duo. Ils donnaient une information approximative, seul le curieux trouvait la véritable piste !!! J'affirme donc à la lumière de cet exemple que Pierre Plantard connaissait le manuscrit de Fulcran Vigouroux ! Et ceux qui ne l'admettent pas se fourvoient... Gazette de RLC : Parlez-nous de la manière dont le quatuor fonctionnait. Quelles étaient leurs relations ? Qui décidait ? J-L Chaumeil : Pierre Plantard tirait les ficelles, régentait tout. Il nous donnait très souvent des informations partielles et souvent différentes. Cela attisait les tensions. Souvent je me suis rendu compte que je ne possédais pas toutes les informations pour exploiter une piste et que Philippe ou Gérard en avait reçu d'autres ! C'était ça le système Plantard. Le non-dit, l'allusion, une forme de mise en concurrence des protagonistes. La volonté aussi de garder la main mise sur tous ! Gazette de RLC : Cela a conduit le groupuscule à l'éclatement... J-L Chaumeil : Et j'en fus le témoin privilégié. En 1981, Pierre Plantard a convoqué le Convent à Blois. Philippe l'apprend par la bande et constate son éviction... Là, j'ai eu la preuve de la supercherie. J'ai pisté Plantard. Au lieu de me rendre au pseudo-convent de Blois, je suis resté devant son domicile à Colombes. Il n'en est pas sorti le jour fixé, pas plus d'ailleurs que les jours précédents ou suivants... Dès lors, la rupture était consommée. A telle enseigne qu'il ne s'est même pas rendu à l'enterrement de Philippe en 1985. Philippe était aussi le parrain d'un enfant de Plantard. Chaumeil dédicace "L'Enigme sacrée" Gazette de RLC : L'arrivée des Anglais, Baigent, Leigh et Lincoln, auteurs de "L'Enigme sacrée" et du "Message" semble avoir accentué les tensions. J-L Chaumeil : Tout à fait ! Philippe s'est retrouvé sur la touche avec l'arrivée du trio. Plantard a "créé" le Prieuré de Sion américain et entériné la scission avec le PS français. Mais j'ai toujours ressenti la présence de quelqu'un de très important derrière les trois anglo-saxons. Leur but était différent et visait la manipulation politique... Plantard a vite perdu pied, lui qui revendiquait une descendance mérovingienne, ils lui apportaient celle... du Christ ! Gazette de RLC : Jean-Luc, quand vous êtes-vous rendu compte de la fumisterie ? J-L Chaumeil : Très vite ! Par intuition après cinq minutes... Pour le prouver, j'ai contre-enquêté. J'en étais certain en 1973 à la publication du numéro du "Charivari" sur le Prieuré de Sion. Fin définitive... ? Gazette de RLC : Et que faut-il chercher aujourd'hui à Rennes-le-Château et dans sa proche région ? J-L Chaumeil : (Catégorique) Mais il n'y a jamais rien eu dans la région, que ce soit en 1900, en 1956, en 1967 ou en 2006 !!! Rennes-le-Château est un trou noir qui absorbe tous les atavismes, où chacun apporte ses idées et les y trouve assurément. A votre avis, pourquoi retrouve-t-on deux dizaines de fois le mot "miroir" dans le livre de Philippe ! Rennes-le-Château est un mythe et doit être appréhendé comme tel ! Allez un dernier scoop... Savez-vous que l'histoire ne devait pas s'arrêter à Rennes-le-Château ? Avant, il y avait eu le Mont Saint Michel, Gisors, Stenay. D'autres sites auraient dû être visités ensuite. C'est pourquoi il vaut mieux étudier la nature du mythe et le transcender. Les Templiers, de retour de Jérusalem, ont transposé les toponymes locaux en fonction de la région d'où ils avaient été chassés. Ils ont dessiné des cartes. Le Verdon en est un bon exemple. Philippe de Cherisey a rencontré Alfred Weysen, chercheur et auteur de plusieurs livres sur le Verdon. Entre Belges, l'information a circulé. Philippe lui donna un document, la carte volée à Monsieur Fatin, mais Alfred Weysen l'appliqua au Verdon... L'histoire aurait pu recommencer là-bas... Le Templier PlantardGazette de RLC : Vous conseillez donc à tous les passionnés de se chercher un autre loisir, aux commerçants de fermer boutique et aux webmasters leur site ? J-L Chaumeil : (Nuancé) S'il n'y a pas de trésor de quelque nature que ce soit à trouver, chaque être humain peut y accomplir une quête personnelle, un ressourcement. Gazette de RLC : Mais d'autres lieux sont aussi propices à une telle démarche ? J-L Chaumeil : C'est vrai, je vous le concède. Nous vous conseillons la galerie d'art de Jean-Luc Chaumeil - Johan © Gazette de RLC : Si le trésor est absent, la quête réalisable ailleurs, vous avez malgré tout repéré un autre lieu dans le département de l'Aude ! J-L Chaumeil : Le seul digne d'intérêt ! C'est un endroit très proche de Limoux, REDA. Attention, pas un toponyme qui nous ramènerait à Rennes-le-Château, non, une colline sur les hauteurs de Limoux... Les recherches archéologiques devraient s'y concentrer. Gazette de RLC : Quelle sera votre prochaine actualité littéraire ? J-L Chaumeil : Je travaille depuis 20 ans sur Taillefer. Cela me plairait de finaliser ce livre ! J'ai aussi un abondant courrier en rapport avec le Prieuré de Sion. Gazette de RLC : Cela aurait plu au public que vous le partagiez dans "Le testament"... J-L Chaumeil : (Sibyllin) Mais cela viendra en son temps, cher Johan ! Le forum "Chercheurs" attend vos avis ! Commander le livre !

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29 novembre 1226, couronnement du jeune Louis IX.

Louis XX Le 29 novembre 1226, Saint-Louis devenait roi de France à l'âge de 12 ans. Voici la lettre circulaire adressée par les prélats et barons du royaume aux évêques et grands feudataires pour les inviter à assister au couronnement du jeune Louis IX, le 29 novembre 1226. Acte en latin, scellé, donné en novembre 1226. Il reste 8 fragments de sceaux pendants sur double queue de parchemin, sur 14 sceaux à l'origine. Parchemin, manuscrit, 12,5 x 23 cm Paris, Archives nationales, AE/II/227 © Archives nationales, France

L'origine des Wallons.

L’ORIGINE DES WALLONS La Belgique se trouve dans un tel état de « surexcitation linguistique » depuis quelques décennies, que personne, sauf en dehors des frontières belges, n’oserait encore en entreprendre l’étude, et y apporter les conclusions qui figurent dans « Le Bulletin de l’Institut Archéologique Liégeois » de 1852, sous le titre « L’origine des Wallons » Ch. Grandgagnage signe en effet un article « explosif » ! ….Car pour lui, les Wallons seraient d’origine germanique… On ose à peine l’écrire. Et pourtant, si l’on se réfère aux Anciens qui ont fréquenté les peuplades belges, c’est clair. Ils sont bien d’origine germanique, Flamands comme Wallons. Il n’est que de relire « la Guerre des Gaules » de César… Il y est dit avec clarté que les tribus qui peuplent l’actuelle Belgique, sont des Germains…. À l’exception notable des Morins et des Ménapes, qui eux, sont Celtes. Bref, je vous laisse découvrir cet article, article « historique » certes, mais qui s’approche tellement des mythes et symboles fondamentaux de la Belgique – surtout au point de vue de ses divisions – qu’il a toute sa place dans « La Belgique insolite et occulte ». Charles Saint-André