samedi 1 décembre 2012

Carcassonne historique.

Carcassonne, historique
Carcassonne_Saint_Nazaire__2_La région carcassonnaise, vers 3 500 avant notre ère, comprenait des habitats néolithiques. Le site de Carcassonne lui-même fut habité depuis fort longtemps. Les restes d’un oppidum (oppidum Carcaso) sur le plateau font remonter au VIème siècle, voire au VIII avant notre ère les premiers signes d’un habitat humain. Vers -300, les Volques Tectosages, arrivés d’Europe centrale, prirent possession du village (Carcaso Volcarum Tectosage) et le fortifièrent. Carcassonne_Saint_Nazaire__5_Puis les romains s’installèrent à la fin du premier siècle avant notre ère et la ville se transforma (les remparts sont encore visibles dans certaines parties de l'enceinte et servent de soubassements aux actuelles murailles : les tours de la Marquière, de Samson et du Moulin d'Avar sont les témoins en partie intacts de cette enceinte primitive).

Le cheval Bayard.

LE CHEVAL BAYARD. (Termonde - Malines - Gand - Ath - Namur - Alost) Il y a tous les ans à Cologne et à Venise, lors du carnaval, des mascarades réjouissantes où se déploie une gaîté franche, énergique et parfois un peu crue; la même chose a lieu en Belgique, toutefois à d'autres époques et avec des objets plus déterminés que l'on promène processionnellement. Chaque ville avait sa famille de géants que l'on promenait par les rues aux occasions de réjouissances. Le père des géants pouvait facilement regarder par la fenêtre du troisième étage, et même au-dessus de certaines maisons; la mère n'avait pas la taille du vieux, cependant elle compensait par son ampleur ce qui lui manquait eu hauteur. L'aîné des fils atteignait au second étage des maisons, les filles n'étaient pas moins grandes et le poupon quoiqu'emmaillotté était forcé de baisser la tête lorsque le cortège passait sous une haute porte de ville. On voyait en outre dans le cortège des spectres, des dragons, des lions, des baleines toutes montées et conduits par des cupidons; la roue de fortune sur laquelle des hommes de toute espèce tournaient avec une vitesse incroyable; une maison de paysans avec une kermesse digne du pinceau de Teniers etc. A Termonde, le rôle principal était assigné au cheval Bayard monté par les quatre héros, enfants d'Aya, les fils Aymon. La description que nous faisons de ce gigantesque animal, et notre ami lecteur nous croira sans doute, quand nous lui dirons que ce cheval était porté par trente quatre hommes cachés sous la longue couverture qui descendait de son dos et de son cou. Quatre chevaliers étaient assis sur une énorme selle; ce devaient être quatre frères. La queue était composée de plus de trente queues de chevaux ordinaires; cependant on passera légèrement sur ces détails, car la tête seule de l'animal attirera tous les regards. Cette tête est un chef-d'oeuvre, et le plus grand chef-d'oeuvre de la ville de Termonde. Jadis vivait dans cette ville un habile sculpteur en bois dont la renommée s'étendait au loin; cependant, comme sont souvent les grands artistes, cet homme était adonné au jeu et à la boisson. Il passait la moitié de la nuit au cabaret, tandis que sa femme et ses enfants souffraient les angoisses de la faim. Un jour, ayant perdu son salaire au jeu il ne savait comment se procurer du pain pour le lendemain et de l'argent pour régler ses comptes le soir suivant avec ses compagnons de bouteilles; s'étant déguisé, il alla se poster sur la grand' route pour attendre un voyageur allant à la ville. Après avoir longtemps attendu en vain, il entendit dans le lointain le pas d'un individu qui s'approchait et bientôt il vit un joyeux garçon sifflant une chansonnette. Il sauta promptement sur lui et leva son bâton pour l'en frapper, mais l'autre se baissa, et le sculpteur se sentit saisir à la gorge et renverser à terre. Quelques paysans accourus au cri du voyageur, garottèrent l'agresseur et le conduisirent devant les juges. Les échevins connaissant depuis longtemps la mauvaise conduite de l'accusé n'eurent pas de peine à ajouter foi aux plaintes dont il était l'objet, aussi le jugement qu'ils portèrent fut que: „Maitre Liévin Vandevelde serait pendu par le cou jusqu'à ce que mort s'en suive." Environ quinze jours après ce jugement, on annonça de tout côté, à son de trompe, qu' une procession où figurerait le cheval Bayard devait avoir lieu. Cependant la tête du cheval est tellement rongée par les vers que l'on pouvait regarder à travers comme par une dentelle. Il fera honte à la ville devant les nombreux étrangers dont la présence embellira cette fête. Lorsque le secrétaire fit part de cela au magistrat, celui - ci convoqua le conseil. Il n'y avait qu'un sculpteur sur bois à Termonde, c'était Liévin Vandevelde, condamné à mort par le conseil. On décida donc que l'on proposerait à Vandevelde que, s'il achevait promptement l'ouvrage, on l'enterrerait en terre sainte, et on ne laisserait pas séjourner son cadavre à la potence. Le sculpteur se mit à rire à ces paroles: Allez dire à ces messieurs, dit-il, que je m'inquiète fort peu de ce qu'on fera de mon cadavre; qu'on me donne la vie et la liberté, et avant quinze jours le cheval Bayard aura une tête, comme aucun sculpteur ne pourrait en tailler une. Le magistrat fut longtemps indécis, cependant l'honneur de la ville parla plus haut que la justice, et le conseil accorda la chose. La veille de la fête, le maître se présenta suivi de deux hommes portant la tête de Bayard. Lorsqu'il leva le voile qui la couvrait, tous jetèrent un cri d'admiration et ne purent en détacher leurs regards; le lendemain elle fut exposée aux yeux du peuple qui ne se lassa point d'admirer ce magnifique chef-d'oeuvre. Cette nouvelle s'étendit, au loin dans le pays et une foule de curieux afflua bientôt à Termonde. Maître Liévin Vandevelde avait, dès sa sortie de prison, changé de conduite, il vécut encore longtemps à la joie de ses amis et concitoyens. Lorsqu'à l'occasion de la fête on promène le cheval Bayard, on se dirige d'abord du côté du grand marché, dans les quatre angles duquel sont placés de petits mortiers que l'on décharge aussitôt que Bayard est au milieu de la place. Le noble coursier se cabre, fait semblant de combattre, se tourne d'un côté et d'autre, jusqu'au dernier coup. Alors il salue le peuple qui le couvre d'applaudissements comme vainqueur. Après avoir parcouru son itinéraire dans la ville de Termonde, il rentre à l'hôtel de ville où il attend dans un grenier le retour de nouvelles fêtes. NDLRB : Liste des localisations du cheval Bayard (xve et xvie siècles) Malines : 1416 Lierre : 1417 Louvain : 1428 Audenarde : 1433 Eindhoven : 1437 Termonde : avant 1461 Ath : 1462 Tirlemont : 1471 Bergen-op-Zoom : 1484 Alost : 1497 Breda : 1502 Dordrecht : 1506 Bruges : 1513 Nivelles : entre 1457 et 1515 Namur : 1518 Bruxelles : 1529 Léau : 1538 Diest : 1561 Sources Charles Saint-André.

Le 30 novembre 1671 : fondation de l'hôtel des Invalides.

La France pittoresque ‎30 novembre 1671 : fondation de l’Hôtel des Invalides L’hôtel des Invalides est un des plus beaux monuments du ministère de Louvois et du règne de Louis XIV. Il fut bâti sur les dessins du célèbre Mansart. « Je fus hier aux Invalides, dit le Persan de Montesquieu ; j’aimerais autant avoir fait cet établissement si j’étais prince...

Bon week-end mes amis.

Fontaine de la fée celtique Mica.

La France pittoresque Fontaine (La) de la fée celtique Mica : son eau reflète le visage du futur époux la veille de la Chandeleur La veille de la Chandeleur 1794, en pleine Terreur révolutionnaire, lorsque Marie Ermel se rend à la fontaine de Bulat, dans les Côtes-d’Armor, dont la légende affirme qu’en ce jour elle révèle aux jeunes femmes le visage de leur futur époux, elle y recueille une révélation effrayante à ses yeux : la fée celtique lui donne à voir l’image d’un homme sexagénaire. Par quelle étrangeté la « prophétie » va-t-elle s’accomplir ?... > La suite sur http://bit.ly/QuPMFb

vendredi 30 novembre 2012

La tour d'Eben-Ezer.

LA TOUR D'EBEN-EZER
Brève description La Tour d'Eben-Ezer, dite aussi Tour de l'Apocalypse, ou Tour de la Paix, est une représentation de la Jérusalem Céleste telle qu'annoncée dans l'Apocalypse de Jean. Elle symbolise aussi le lien entre le Ciel et la Terre, et encore "la paix retrouvée" (Ancien Testament, Samuel I,7,12). Elle fut érigée entre 1951 et 1965 par Robert Garcet, ésotériste, symboliste, anarchiste, scientifique, avec l'aide et le soutien d'un groupe d'amis. Ses diverses orientations personnelles, eh bien, Robert Garcet les réunissait en une même préoccupation : l'Homme, son origine, son présent, son devenir. Esotérisme, anarchie, science... tout revenait, finalement, essentiellement, à l'Homme. Il conçoit ainsi de "marquer" la présence de l'Homme, de l'Humanité, et surtout de la Liberté qu'il croit indissociable de l'existence humaine, par un signe fort : voilà l'origine de la Tour de la Paix. La disposition des Chérubins aux quatre coins de la Tour, a été effectuée conformément à la "1ère mention d'Ezechiel" (Ancien Testament, Ezechiel 1,10. Voir également à ce sujet le Nouveau Testament, Apocalypse 4,7), soit, en la complétant d'indices symboliques ultérieurs et en tenant compte de l'orientation de la Tour : L'Homme-Ange L'apôtre Matthieu L'élément Air Le sud-ouest (système Garcet) Constellation du Verseau Le Lion L'apôtre Marc L'élément Feu Le sud-est (système Garcet) Constellation du Lion L'Aigle L'apôtre Jean L'élément Eau Le nord-est (système Garcet) Constellation du Scorpion (et non celle de l'Aigle) Le Taureau L'apôtre Luc L'élément Terre Le nord-ouest (système Garcet) Constellation du Taureau On remarquera que la disposition des Chérubins vue par Ezéchiel, et reprise par Robert Garcet, ne suit pas l'ordre des constellations zodiacales. Il n'y a là nulle contradiction, mais une simple différence d'approche : selon "l'angle d'attaque" que l'on privilégie, la disposition des symboles peut varier; le Pa-Kua de la tradition chinoise - structure basique du Yi-King, entre autres choses - nous en donne l'exemple, avec sa version dite de Fo-Hi, et sa version dite du roi Wen; on considèrera également, à ce propos, les multiples interprétations de la "croix des éléments" - Eau, Terre, Feu, Air - dont la disposition... des éléments donc, varie d'une Tradition à l'autre... et je vous en donne l'exemple de la Tradition grecque qui oppose le Feu à l'Eau, alors que la Tradition hindoue oppose ce même Feu à la Terre. Les Quatre Animaux, ou Chérubins, dont on pourrait dire qu'ils sont en essence les quatre manifestations principales du Créateur, réunis par la Tradition sous le nom de "Tétramorphe", symbolisant les quatre Eléments, les quatre Apôtres des Evangiles canoniques, et que l'on retrouve notamment sur la lame XXI du Tarot ainsi que dans la décoration de nombreuses cathédrales et églises du monde chrétien, et, ajouterais-je, déjà connus dans l'Egypte antique, à Babylone et en Mésopotamie, "avant Ezéchiel"...ces quatre Animaux donc sont liés au Zodiaque, fixés qu'ils sont dans les quatre constellations ou signes qui contiennent chacun l'une des étoiles dont se servaient les Anciens pour déterminer la structure et l'orientation, intangibles, du Zodiaque : Aldébaran du Taureau, Régulus du Lion, Antarès du Scorpion, Fomalhaut du Verseau (nous sommes ici dans le domaine de l'astrologie "sidérale" et sacrée pratiquée par les Anciens, qui est quelque peu différente de l'astrologie "tropicale" pratiquée par la majorité des astrologues contemporains, en Occident tout au moins; on notera à cet égard que les astrologues hindous, qui pratiquent toujours l'astrologie sidérale, se basent quant à eux sur l'étoile Spica de la Vierge pour "fixer" leur Zodiaque... les diverses Traditions religieuses et ésotériques à travers le monde "jouent toutes le même morceau", mais avec des instruments parfois différents !). Ces quatre Animaux, ces quatre "essences" du Créateur, sont pour Celui-ci un mode privilégié de manifestation. Ces quatre essences, ces quatre forces, ont été perçues par les hommes sous des formes diverses, et notamment sous des formes animales. Les abstractions spirituelles ont souvent été "matérialisées"... un Lion, un Taureau, un Apôtre, un Elémént, etc... pour faciliter la compréhension de tout un chacun. Bref, la Création du Monde nous est expliquée à travers des symboles, des images, des quasi pictogrammes, qu'il ne faut pas considérer "au premier degré", mais qui cachent des réalités essentielles. Qui cachent ? Oui et non, parce que, comme le disait Hermès Trismégiste, "tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas". Oeuvre écrite majeure de Robert Garcet (et nous sommes là en plein ésotérisme) : l'Heptaméron. Robert Garcet, qui m'a fait l'honneur d'un entretien prolongé en 1980, après un échange épistolaire riche, n'était aucunement un "gourou". Cet homme instruit, déterminé, était la simplicité même. Il disait les choses sans les asséner, sans même tenter de vous convaincre. Il était à l'aise avec tout le monde, et l'on était très naturellement à l'aise avec lui. Il ne craignait pas l'effort du service rendu, fut-ce à un presque inconnu : le jour même de ma visite, il a consacré trois heures de son temps, la pelle à la main, à m'aider au dégagement de mon véhicule, ma vieille Fiat 132, prise dans une situation très inconfortable sur la Haie de Wonck. Avec Robert Garcet, on ne recevait pas un message, mais on partageait un rêve. Avait-il une force innée de persuasion ? Je ne le crois absolument pas. Ce rêve, il l'avait dans le regard, un regard très spécial, une sorte de lumière qu'aucune photo ou vidéo le mettant en scène, n'a été capable de restituer. On y adhérait ou non, c'était pour lui sans importance. Je crois que c'était un homme libre. L'un des rares hommes libres que j'ai rencontrés. Situation géographique de la Tour : Haie de Wonck Eben-Emael 4690 Bassenge Belgique

Un peu de magie pour cette merveilleuse journée, bon appétit mes amis.

Pettys Fansite The Dark & Fantasy