mercredi 5 décembre 2012

Les moines copistes.

La France pittoresque
Frère Odilon, moine copiste passé maître dans l’art de la satire glissée au coeur de ses enluminures La légende prétend que certains moines copistes prenaient quelques libertés avec leur art : ainsi de frère Odilon, de l’abbaye d’Ouche, s’adonnant très tôt et par effraction à cette activité et qui, une fois la technique maîtrisée, aurait pris un malin plaisir à représenter au sein de ses œuvres des personnages importants de la contrée, les poussant à sa guise vers le Paradis ou l’Enfer, audace dont son supérieur se formalisa bientôt... > La suite sur http://bit.ly/YrVeNT

mardi 4 décembre 2012

Encore des traces de la présence celtique en Belgique.

> Les Celtes > Sites ardennais
Tombelles Vers 475 av. J.-C., l'Ardenne belge est colonisée par une population celte. Celle-ci s'établit dans un territoire de 75 km sur 20 km, englobant les villes actuelles de Neufchâteau, Bastogne, Houffalize et Gouvy. Les limites de cette zone sont établies grâce à la présence de leurs tertres funéraires, les «tombelles». Leurs sites d'habitat, par contre, n'ont pu être que sporadiquement localisés. Jusqu'à présent, environ 150 nécropoles ont été répertoriées, totalisant près de 600 tombelles. Elles se répartissent en deux groupes : - un groupe septentrional dans la région de Houffalize et Gouvy ; - un groupe méridional entre Bertrix et Bastogne. Les tombes découvertes datent pour la plupart des Ve et IVe siècles av. J.-C., avec néanmoins une persistance de l'occupation méridionale jusqu'au IIe siècle av. J.-C. Fortifications L'occupation celtique de l'Ardenne se manifeste encore par la présence de fortifications sur des hauteurs naturelles, constituées d'un fossé, d'une levée de terre, parfois renforcée de bois et de pierre, et surmontée d'une palissade. La surface ainsi protégée va de quelques ares à 12 hectares. Certaines fortifications remontent aux VIe-Ve siècles av. J.-C., d'autres datent ou ont été réemployées au Ier siècle av. J.-C. Le rôle de ces ouvrages suscite encore de nombreuses questions, car peu de traces d'habitations y ont été retrouvées jusqu'à présent. La disproportion entre la somme de travail fournie pour leur édification et leur faible densité d'occupation laisse planer un doute quant à leur utilisation exclusivement militaire. Les fortifications celtes retrouvées en Ardenne sont : - le Trînchi" (Cugnon/Bertrix) - le "Cheslé" (Bérisménil/La Roche) - les "Blanc Bois" (Tavigny-Alhoumont/Houffalize) - le "Chession" (Cherain-Brisy/Gouvy) - le "Gros Thier" (Salmchâteau/Vielsalm). Habitats Le nombre de sites d'habitat connus en Ardenne est très limité et ne reflète pas la densité de population que la taille des fortifications laisse deviner. Cette carence peut être attribuée à l'abondance des bois et des prés qui ne facilite pas leur détection. Les implantations consistaient en habitats ouverts établis près des fonds de vallée, à proximité d'une ou plusieurs sources et non loin des nécropoles. Des traces d'habitats ont été découvertes en Ardenne à : - Longlier-Massul/Neufchâteau - Hamipré-Offaing "Puits de Chiny"/Neufchâteau - Hamipré-Offaing "La Core"/Neufchâteau - Ebly/Léglise - Harfontaine/Neufchâteau. Le remblai d'une tombelle de Villers-la-Bonne-Eau/Bastogne a livré de nombreux objets provenant d'un habitat.

La lanterne des morts.

La tour ronde ou lanterne des morts
Glendalough__7_aLe mot irlandais pour désigner ces tours est cloictheach, qui se traduit littéralement par "maison de la cloche". On trouve aussi le nom de "lanterne des morts". Cette superbe tour en ardoise et mica parsemée de granit du Xème siècle s'élève à 34 mètres et a une circonférence de 16 mètres à sa base. Glendalough__115_ Glendalough__139_Sa porte est juchée à 3 mètres du sol. Son toit conique, détruit par la foudre, fut reconstruit en 1876 avec les pierres d'origine tombées au sol. La tour comportait jadis 6 planchers en bois qui communiquaient entre eux par des échelles. Celà fait 7 étages-étapes-chemins-chakras-corps en comptant le rez-de-chaussée. Glendalough__57_aChacun des 4 étages situés au dessus de l'entrée est éclairé par un fenestron. (les 4 corps supérieurs, les 4 chakras supérieurs...). Quant au dernier niveau, (coronal-corps divin), il est éclairé par 4 fenêtres orientées aux 4 points cardinaux. Le 4 peut aussi symboliser la perfection du monde matériel, comme avec les 4 directions cardinales, et les 4 éléments. Le 3 symbolise la perfection de la sphère spirituelle, la Trinité. 7 est le produit de l'ajout de 4 et 3, la perfection du cosmos. Glendalough__69_a Irlande_643aLes explications données pour la présence de cette tour font sourire, à force d'essayer de ramener une chose non comprise à des faits bien matériels : ce fut un réservoir pour les manuscrits, un refuge en cas d'invasion, (cette explication simpliste résiste mal à l’examen car il n’existe aucun moyen de défendre un tel ouvrage. La porte enfoncée, il aurait suffit d’un simple feu pour asphyxier ou brûler les infortunés réfugiés dans une telle cheminée), un point de repère pour les visiteurs (ça, sûrement vrai, c'est le bonus. Mais de quels visiteurs parle-ton?), un campanile, etc... Glendalough__70_aLes lanternes peuvent avoir une fonction de guidance des âmes. L'énergie qui s'en dégage est à ce moment là destinée à permettre leur ascension. Comme je l'avais remarqué dans celle de Culhat, elles sont positionnées sur des croisements telluriques importants, et souvent sont accompagnées d'un vortex. Mais elles ne sont pas reliées entre elles... Georges Prat donne une explication du phénomène "lanterne" : Glendalough__140_"L'énergie qui est puisée dans la terre se répand uniformément tout autour de la construction, monte le long du mur, est captée et concentrée par le chapeau cônique, devient sphère d'énergie éclatante au dessus de la pointe et se concentre en une espèce de rayon-laser pour partir en direction de l'espace. Pas de flux sacré entre les tours, cette énergie n'est pas destinée à améliorer le sort des êtres vivants, contrairement aux lieux de culte. Même rôle que les obélisques égyptiens. Ces constructions ont toutes un socle circulaire dont le centre est vide de maçonnerie, la couronne des fondations ayant un noyeau de terre en contact direct avec le sous-sol." Elles sont toutes élevées dans des cimetieres. Mais des cimetières monastiques. Les moines devaient de leur vivant avoir un taux vibratoire plus élevé que le commun des mortels... De plus, ces lanternes, ou ces tours, sont souvent sur des cimetieres templiers. "Je pense que l'utilité de ces tours rondes est de capter toutes les vibrations spirituelles des moines décédés, de les épurer, les accelerer et les renvoyer sous forme de rayons concentrés en direction du ciel, où elles se rencontrent, s'additionnent, se complètent et participent à une oeuvre cosmique. Irlande_583aNous pouvons nous demander si les tours ne sont pas faites pour être des systèmes de résonnance des ondes cosmiques, d'autant plus qu'elles ne sont pas seulement des rectifieurs de courants, mais qu'elles ont aussi la possibilité de détecter, et emmagasiner l'énergie électro-magnétique entrante grace à leurs propriétés diélectriques (un système di-électrique est formé d'un guide d'ondes, qui peut-être tubulaire, pour collecter et guider l'énergie de la même manière qu'une antenne métallique de télévision.)" Posté par madame_dulac à 22:35 - Glendalough - lanterne des morts (Irlande) -

Le Pont de Céret dit le pont du diable.

Le Pont de Céret, dit "Pont du diable"
C_ret_le_pont_du_diable__5_a"Anciennement, dit la légende, Céret ne communiquait avec la rive gauche du Tech qu'au moyen d'une simple passerelle de planches posées sur de gros cailloux. Au moindre orage, les eaux emportaient ce pont rudimentaire." Il fallut un nouveau pont. Construit entre 1321 et 1341, d'une portée d'arc de 45,45 mètres, 4 mètres de largeur, la distance de sa clef de voûte au niveau des eaux ordinaires est de 22,30 mètres. Il fut à la base de la légende du diable à qui il doit son nom. Ce n'est pas vraiment un lieu sacré, mais le diable n'est pas là pour rien... La légende du pont du Diable Nous sommes au XIVème siècle. A cette époque les deux rives du Tech étaient joints par un pont de bois régulièrement emporté par les crues de ce fleuve côtier si imprévisible. C_ret_le_pont_du_diable__1_aIl vint un jour aux cérétans une idée fort naturelle : faire un pont solide en maçonnerie; mais les rives du Tech étaient fort escarpées, à quelle endroit le construirait-on ? On manda les ingénieurs du pays qui, après une sérieuse inspection des lieux, déclarèrent le projet irréalisable. L'un d'eux pourtant, après bien des hésitations, alléché par la grosse somme offerte, se chargea de l'entreprise et prit l'engagement de l'amener à bonne fin dans un an. Notre ingénieur dressa les plans, tandis que les habitants se mirent en mesure de réunir l'argent promis. Les travaux commencèrent et furent poussés rondement. Bientôt les deux culées se dressèrent au Grau d'Exala. Les charpentiers établissaient l'échafaudage de la voûte. Malheur ! Un gros orage survint qui fit déborder le fleuve de ses rives; les eaux emportèrent culées et échafaudages ! Les cérétans, très contrariés, crièrent après l'ingénieur qui, cependant, n'eu pas de peine à leur faire comprendre qu'il n'y avait pas de sa faute. Pour se remettre à l'ouvrage il demanda 5000 ducats de plus. Il les eut. Six mois après le pont enjambait le Tech avec son grand arc de pierre, en une semaine tout allait être fini. Les cérétans jubilaient et félicitaient l'ingénieur. C_ret_le_pont_du_diable__2_aTout à coup on entendit un terrible et long craquement : les claies de l'échafaudage se rompirent, la voûte s'écroula, plus de pont ! La colère des cérétans fut à son comble. Ils accusèrent l'ingénieur d'être l'auteur de tout le mal et lui signifièrent, par la bouche de leurs consuls, qu'il aurait à relever le pont dans un délai de six mois, et cela sans nouvel appel à leurs bourses, ou ils le pendraient haut et court. Le pauvre ingénieur se remit au travail; ce qu'il sua et trima Dieu seul le sait. Cependant le jour fixé, jour fatal, approchait. La veille tout allait bien, mais de larges nuages se traînaient sur les cimes du Boularic, puis descendirent dans la vallée. Un vent froid, rapide, violent, se précipita et tourna dans la plaine; le tonnerre gronda, les éclairs déchirèrent les nuages : c'est un orage, une tempête, une trombe d'eau ! Le fleuve descendit à grand bruit, se gonfla, gorgea les berges, emporta tout ce qui lui faisait obstacle. Le pont de Cérêt n'était déjà plus ! L'ingénieur désespéré pris la fuite par les sentiers de montagne. Tout à coup une espèce d'homme, grand, maigre, sec, le saisit par le bras. 04- "Où vas-tu ?" - "Que t'importe; laisse-moi passer" - "Je sais qui tu es et je veux te sauver" - "Et toi, qui es-tu ?" - "Que t'importe; laisses moi faire. Ce soir à minuit, le pont sera relevé; seulement je met une condition : tu me livreras le premier vivant qui le traversera." L'ingénieur tressailli de frayeur; reconstruire le pont en quelques heures ! Le Diable seul était capable d'un pareil effort. PontCeret- "Et bien que dis-tu de cela ?" - "J'accepte", murmura l'ingénieur. Le_pont_du_diable. Aussitôt une forte odeur de soufre se répandit dans l'air et l'homme disparut; cet homme c'était bien le diable en personne. Lui parti, l'ingénieur regagna furtivement sa demeure à la faveur des ténèbres. Là, il se mit à réfléchir sur son aventure. Que faire ? Vers onze heure, alors que tout reposait en silence de la nuit, il sortit de chez lui et se dirigea vers le Tech; il portait sur son dos un sac de toile dont le Diable lui-même n'aurait deviné le contenu. D'ailleurs celui-ci était fort occupé en ce moment. En effet, fidèle à la parole donnée, il travaillait avec ardeur à la reconstruction du pont, entassant les matériaux avec l'habileté d'un maître maçon. Notre ingénieur le vit et se blottit derrière un rocher de la rive. Onze heure et demie ! La voûte maintenant se dessinait sous les pâles rayons de la lune qui venait de monter sur la crête de l'Albère. C_ret_le_pont_du_diable__6_aMinuit sonne ! Aussitôt notre ingénieur, qui s'était mis au bout du pont, ouvre le sac d'où s'échappe un chat noir dont la queue traîne une casserole en fer. Le Diable pose la dernière pierre, la clef de voûte; il la laisse échapper pour mettre la main sur ce premier passant, qu'il prend pour un chevalier faisant sonner son armure. "Trompé, trahi", s'écria t-il en saisissant le matou ! Et il disparut, laissant le pont inachevé. Il est resté tel, car tout le savoir des ingénieurs n'a pu réussir à fixer la pierre qui manque. http://histoireduroussillon.free.fr/Decouvrir/Legendes/PontDeCeret.php

C'est à Lobbes en Hainaut que se trouve la plus ancienne église de Belgique.

La plus ancienne église de Belgique...
La Collégiale Saint-Ursmer à Lobbes (Hainaut) Déjà lieu de culte vers l’an 700, la première abbatiale de Lobbes, de style carolingien, devient collégiale en 973. Elle est agrandie à la fin du XIème siècle, avec un apport d’architecture romane. Au cours des temps, elle subit diverses modifications sans cependant perdre son cachet médiéval… à l’exception peut-être du « clocher postiche » qui lui fut ajouté vers 1860, suite à un incendie... Saint Ursmer né en 644 à Floyon près d'Avesnes-sur-Helpe, en France, et mort le 18 avril 713 à Lobbes en Belgique, évangélisateur de la Flandre et du Hainaut, fut évêque-abbé de l'abbaye de Lobbes. Les extraits qui suivent de l'ouvrage de Théophile Lejeune consacré à l'abbaye et à l'église de Lobbes, nous donnent, outre des informations historiques et architecturales, quelques aperçus des traditions religieuses de la région de Lobbes, ainsi qu'une biographie de saint Ursmer. Charles Saint-André

4 décembre 1642 : mort du cardinal Richelieu.

La France pittoresque
4 décembre 1642 : mort du cardinal de Richelieu Armand du Plessis-Richelieu, premier ministre de Louis XIII, s’assit sur le trône à côté de son maître ; et c’est de là, comme dit un auteur célèbre, qu’il foudroya plutôt qu’il ne gouverna la France. Jamais ministre ne fit de plus grandes choses, et ne surmonta plus d’obstacles pour les faire... > La suite sur http://bit.ly/Vm4zRu

Bonne soirée mes amis.

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