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mercredi 5 décembre 2012
La secte et l'hérésie des Vaudois.
Bernard Gui : la secte des Vaudois (1170-1215)
« De la secte des vaudois et premièrement de ses origines et de ses débuts. La secte et l'hérésie des vaudois ou pauvres de Lyon prit naissance vers l'an du Seigneur 1170. Son auteur et responsable fut un habitant de Lyon nommé Vaudès, d'où le nom de ses sectateurs. Il était riche, mais, ayant abandonné tous ses biens, il se proposa d'observer la pauvreté et la perfection évangélique à l'instar des apôtres. S'étant fait traduire en langue vulgaire les Evangiles et quelques autres livres de la Bible ainsi que quelques passages tirés des saints Augustin, Ambroise, Jérôme et Grégoire, distribués sous des titres que lui et ses partisans appelèrent sentences. Il se mit à les lire avec beaucoup d'assiduité mais sans y comprendre grand-chose, de s
orte que, gonflés d'orgueil, bien qu'ils fussent peu instruits, ils finirent par usurper la fonction des apôtres ; péchant de présomption, ils osèrent prêcher l'Evangile dans les rues et sur les places publiques. Ledit Vaudès fut suivi par un grand nombre de disciples des deux sexes, qu'il envoyait à son tour prêcher en les rendant ainsi complices d'une telle présomption.
Ces gens, bien qu'étant ignorants et illettrés, parcouraient les villages et pénétrant dans les maisons, les hommes comme les femmes, prêchant sur les places et même dans les églises, les hommes surtout, ils répandirent partout autour d'eux une foule d'erreurs.
Convoqués par l'archevêque de Lyon, le seigneur Jean Belles-Mains, qui leur interdit d'être si présomptueux, ils refusèrent de lui obéir, soutenant, pour pallier leur folie, qu'il fallait obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes, car Dieu avait enjoint aux apôtres de prêcher l'Evangile à toute créature. C'est ainsi que, s'appliquant à eux-mêmes ce qui était réservé aux apôtres, dont ils se proclamaient les imitateurs et les successeurs par une fausse profession de pauvreté et sous l'image déguisée de la sainteté, ils méprisaient prélats et clercs, parce qu'ils étaient pleins de richesses et vivaient dans les délices. Aussi, désobéissants par leur arrogante usurpation de l'office de la prédication, et puis coutumaces, furent-ils excommuniés et bannis de leur ville et leur patrie. Finalement, convoqués au concile qui se tint à Rome avant celui du Latran, ils y furent jugés comme schismatiques entêtés et ensuite condamnés comme hérétiques. S'étant multipliés et répandus dans la province et les régions voisines jusqu'aux confins de la Lombardie, séparés et retranchés de l'Eglise, ils se mêlèrent à d'autres hérétiques, dont ils absorbèrent les erreurs, de sorte qu'ils mêlèrent à leurs élucubrations les erreurs et les hérésies des hérétiques antérieurs ».
Source : Bernard Gui, Manuel de l'Inquisiteur, éd. G. Mollat, t.1, Paris, 1926, « Les Classiques de l'histoire de France au Moyen Age », p. 34-39.
Le château de Saint-Germain-en-Laye.
Le château de Saint-Germain-en-Laye est un château dans le français ville de Saint-Germain-en-Laye dans le département des Yvelines, à environ 19 km à l'ouest de Paris. Depuis sa création comme un château du XIIIe siècle, il a été utilisé jusqu'au XVIIe siècle la résidence des rois français, devant Louis XIV. 1682 s'installe avec sa Cour à Versailles.
La moyenne depuis 1862 énumérés installation maintenant abrite la Nationale Musée d' Archéologie.
Sources : Suzanne Tadic-Bialucha.
Carcassonne en 1209.
Danielle Chaix
Photo
Carcassonne en 1209
Depuis l'époque de Charlemagne la Cité est dirigée par des Comtes et des Vicomte...Afficher la suite
Depuis l'époque de Charlemagne la Cité est dirigée par des Comtes et des Vicomtes dont le nom de famille est Trencavel, «Tranche bien». Ils possèdent un territoire étendu : Nîmes, Béziers, Albi, Agde, Carcassonne et Limoux. Au début du XIIIème siècle, la Cité est entourée par une seule enceinte : l'enceinte gallo-roma
ine. Au nord et au sud-est deux bourgs se sont formés. Chacun d'eux est protégé par un rempart en pierres qui vient s'appuyer sur l'enceinte de la Cité. Au nord, à droite : le bourg Saint-Vincent organisé autour de l'ancienne voie d'Aquitaine des romains. Deux églises sont situées dans le bourg : Notre Dame du Sauveur dont l'origine remonte au VIème siècle et l'église Saint-Vincent bâtie au milieu du XIème siècle conservant les reliques de ce même Saint, ce qui amène régulièrement des pèlerins. Ce bourg est très vivant et axé sur le commerce. Au sud-est, devant à votre gauche : le bourg Saint-Michel ou Castellare dont l'origine remonte au IXème siècle. Dès l'an 980 l'église Saint-Michel fut élevée. Ce bourg est situé à la sortie de la porte sud de la Cité dite porte du Razès. Une rue principale le traverse d'est en ouest. La population de ce bourg vit assez modestement. Près de la muraille du bourg Saint-Michel coule la Foun Grando qui alimente en eau non seulement le bourg mais aussi la Cité. Aujourd'hui, à l'emplacement de ce bourg se trouve le cimetière à gauche de l'entrée de la Cité. Au XIIème siècle, les Vicomtes Trencavel vont permettre l'installation sur leurs terres d'une nouvelle communauté religieuse dont les membres sont appelés «Cathares» ou «Albigeois». Cette religion est considérée comme hérétique par le Pape Innocent III. Celui-ci va déclencher la fameuse croisade contre les Albigeois. Au mois d'Août 1209, l'armée des Croisés met le siège devant Carcassonne. Les deux bourgs tombent rapidement, ils sont brûlés et détruits. L'enceinte de la Cité va résister à l'assaillant. C'est la sécheresse et la soif qui feront capituler le Vicomte de Carcassonne au bout de deux semaines de siège. Il sera aussitôt jeté en prison où il mourra très vite. Dès la prise de la Cité un nouveau Vicomte sera choisi parmi les Barons du nord, il s'appelait Simon de Montfort. Quelques années plus tard, le fils de Trencavel, en 1240, met le siège à la Cité pour tenter de reprendre son bien tenu par l'armée de l'envahisseur du nord.
Par : [10] Bons-Chrétiens par "Eric Cathare Phoenix"
La France pittoresque.
La France pittoresque
Expression : Il bat les buissons, et les autres prennent les oisillons
Cela se dit d’un homme qui prend une peine dont un autre tire tout le profit. Le sens de ce proverbe est le même que celui renfermé dans ces vers de Virgile, qui eux-mêmes sont devenus proverbe : « Hos ego versiculos feci, tulit alter honores : Sic vos non vobis. » Voici la circonstance qui donne lieu à cette pensée proverbiale...
> La suite sur http://bit.ly/VdwsJt
Les moines copistes.
La France pittoresque
Frère Odilon, moine copiste passé maître dans l’art de la satire glissée au coeur de ses enluminures
La légende prétend que certains moines copistes prenaient quelques libertés avec leur art : ainsi de frère Odilon, de l’abbaye d’Ouche, s’adonnant très tôt et par effraction à cette activité et qui, une fois la technique maîtrisée, aurait pris un malin plaisir à représenter au sein de ses œuvres des personnages importants de la contrée, les poussant à sa guise vers le Paradis ou l’Enfer, audace dont son supérieur se formalisa bientôt...
> La suite sur http://bit.ly/YrVeNT
mardi 4 décembre 2012
Encore des traces de la présence celtique en Belgique.
> Les Celtes > Sites ardennais
Tombelles
Vers 475 av. J.-C., l'Ardenne belge est colonisée par une population celte. Celle-ci s'établit dans un territoire de 75 km sur 20 km, englobant les villes actuelles de Neufchâteau, Bastogne, Houffalize et Gouvy. Les limites de cette zone sont établies grâce à la présence de leurs tertres funéraires, les «tombelles». Leurs sites d'habitat, par contre, n'ont pu être que sporadiquement localisés.
Jusqu'à présent, environ 150 nécropoles ont été répertoriées, totalisant près de 600 tombelles. Elles se répartissent en deux groupes :
- un groupe septentrional dans la région de Houffalize et Gouvy ;
- un groupe méridional entre Bertrix et Bastogne.
Les tombes découvertes datent pour la plupart des Ve et IVe siècles av. J.-C., avec néanmoins une persistance de l'occupation méridionale jusqu'au IIe siècle av. J.-C.
Fortifications
L'occupation celtique de l'Ardenne se manifeste encore par la présence de fortifications sur des hauteurs naturelles, constituées d'un fossé, d'une levée de terre, parfois renforcée de bois et de pierre, et surmontée d'une palissade. La surface ainsi protégée va de quelques ares à 12 hectares. Certaines fortifications remontent aux VIe-Ve siècles av. J.-C., d'autres datent ou ont été réemployées au Ier siècle av. J.-C.
Le rôle de ces ouvrages suscite encore de nombreuses questions, car peu de traces d'habitations y ont été retrouvées jusqu'à présent. La disproportion entre la somme de travail fournie pour leur édification et leur faible densité d'occupation laisse planer un doute quant à leur utilisation exclusivement militaire.
Les fortifications celtes retrouvées en Ardenne sont :
- le Trînchi" (Cugnon/Bertrix)
- le "Cheslé" (Bérisménil/La Roche)
- les "Blanc Bois" (Tavigny-Alhoumont/Houffalize)
- le "Chession" (Cherain-Brisy/Gouvy)
- le "Gros Thier" (Salmchâteau/Vielsalm).
Habitats
Le nombre de sites d'habitat connus en Ardenne est très limité et ne reflète pas la densité de population que la taille des fortifications laisse deviner. Cette carence peut être attribuée à l'abondance des bois et des prés qui ne facilite pas leur détection. Les implantations consistaient en habitats ouverts établis près des fonds de vallée, à proximité d'une ou plusieurs sources et non loin des nécropoles.
Des traces d'habitats ont été découvertes en Ardenne à :
- Longlier-Massul/Neufchâteau
- Hamipré-Offaing "Puits de Chiny"/Neufchâteau
- Hamipré-Offaing "La Core"/Neufchâteau
- Ebly/Léglise
- Harfontaine/Neufchâteau.
Le remblai d'une tombelle de Villers-la-Bonne-Eau/Bastogne a livré de nombreux objets provenant d'un habitat.
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