mercredi 19 décembre 2012

I'll tell you a secret...

I’ll tell you a secret.... Something they don’t teach you in your temple. The Gods envy us... They envy us because we’re mortal, because any moment might be our last.... Everything is more beautiful because we’re doomed. You will never be lovelier than you are now. We will never be here again Like the generations of leaves, the lives of mortal men... Now the wind scatters the old leaves across the earth, now the living timber bursts with the new buds and spring comes round again And so with men~ as one generation comes to life, another dies away... ~Homer Sources : Minoo Sedehi

mardi 18 décembre 2012

La condamnation des templiers.

Chevalier du Temple La condamnation des Templiers. Le 18 mars 1314, sur le parvis de Notre-Dame de Paris, se joue le dernier acte: Hugues de Pairaud, le visiteur de France, et les deux précepteurs de Normandie et du Poitou, Geoffroy de Charnay et Geoffroy de Gonneville. Les trois cardinaux, assistés par Philippe de Marigny, prononcent la condamnation à la prison à vie des Templiers. Alors se lèvent Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay. Solennellement, devant la foule stupéfaite, ils protestent de leur innocence: "l'Ordre est saint, la règle du Temple est sainte, juste et catholique; ils n'ont commis ni les fautes ni les hérésies qu'on leur attribue; leur seul crime a été de se livrer à de faux aveux pour sauver leur vie"... L'un des sergents frappe sur la bouche du maître pour le faire taire. Lui et son compagnon sont aussitôt déclarés (relaps) et condamnés à mourir sur le bûcher dressé le même jour, sur l'Ile-aux-Joncs (à la hauteur du Pont-Neuf). Ils demandent à tourner leurs visage vers Notre-Dame, selon la coutume des Templiers de dire toujours à la fin de leurs prières du soir "les complies de Notre-Dame, pour ce que Notre-Dame fut au commencement de notre religion (notre ordre) et en elle et en son honneur sera, si Dieu plaît, la fin de nos vies et la fin de notre religion, quand il plaira à Dieu que ce soit"... Le bûcher fut allumé avec une extrême lenteur calculée, afin qu'ils souffrissent le plus qu'il était possible, Environnés de flammes, nos frères ne cessèrent de clamer leur foi en Dieu et l'innocence de l'Ordre... ..."Que l'âmes de nos frères reposent en paix"...

Le templier est un loup.

Templier Veritas Le Templier est loup. Le loup solitaire n’est pas un tueur. Il ne se nourrit que pour apaiser sa faim. Il n’attaque pas ses semblables. Le loup solitaire fuit la société des siens, car il en connaît la bêtise et la férocité. Il fuit les prêtres et les pasteurs, et méprise les troupeaux qui les suivent, bêlants et béats, un sourire haineux sur les lèvres. Il entend, au loin, les aboyeurs à théories et à programmes, acclamés par des foules sans tête, des plèbes sans visage, prêtes à brûler un jour ce qu’elles ont adoré un autre, et se tourne d’un autre côté. Le loup solitaire n’aime pas les chiens qui montrent les dents ou se couchent au signal, pantins pavloviens qui n’ont pas même la fierté de ne pas quémander leur pain, qui n’ont pas même la dignité de remercier celui qui le leur donne. Le loup solitaire n’ignore pas ses faiblesses, mais il ne compte que sur ses forces. Sans mépriser l’adversité, il n’en exagère pas le poids : il sait qu’aucun destin ne l’appelle et que l’histoire n’a pas plus d’envers que d’endroit. Le loup solitaire n’a pas besoin de bible, de coran, de missel ou de manifeste. Il méprise les mots d’ordre, les arguments, les prêches – tous ces crachats souillant la gratuité du monde. Le loup solitaire a de l’amitié pour lui-même, il ne s’adore pas. Il n’est au centre de rien, pas même de lui-même. Le loup solitaire ne connaît pas la foi ni le ressentiment. Il sait que le bien n’est pas séparé du mal, ni l’amour de la haine. Il se méfie des professeurs de vertu, des verseuses de bons sentiments et des éducateurs du peuple. Il croit que deux et deux font quatre, et que quatre et quatre font huit. Le vide des espaces infinis ne l’effraie pas. Il aime le sommeil et la veille, le jour et la nuit, le poème du temps, l’immobilité de la vie qui passe. Le sang baignant son âme est son vrai nom. Il garde le cœur ouvert et sage.

Bugarach, capitale d'un grand délire...

Bugarach, capitale d'un grand délire... Le village de Bugarach. En décortiquant la Bible, le bon pasteur Charles Taze Russel (1852-1916) a prédit quatre fois la fin du monde. C'était plié, croix de bois et croix de fer, on allait voir ce qu'était l'Enfer ! Il a tout d'abord annoncé la cata pour 1874, puis 1878, puis 1881, et finalement 1914. Mais la Bible a dû jouer des tours au bon pasteur, parce que le monde est toujours là, têtu et solide. Les Témoins de Jéhovah, qui sont des gens perspicaces, ont, eux, prévu la «fureur de Dieu» pour 1945, 1975, puis avant 1994. On est un tantinet en retard. L'association «Énergie humaine universelle» prévoyait le passage dans la quatrième dimension, dû à l'inversion du courant de l'énergie, pour le tout début de l'année 1999. L'inverseur a dû tomber en carafe. Et ces dernières années, toute une série de sectes, de gourous, de chapelles ont prévu tantôt l'apocalypse nucléaire ou le «Big Crunch» ou le passage d'un trou noir glouton qui nous avalerait. Pour l'instant, on n'a rien vu qui ressemble à une catastrophe mondiale. Le film «2012» créé l'événement Autant dire que prévoir l'apocalypse est un vieux truc qui trouve toujours preneurs. Alors, quand le cinéaste Roland Emmerlich signe, voici trois ans, un film catastrophe à grand spectacle intitulé «2012», certains ont pris très au sérieux les prophéties des Mayas, l'une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées. Pour ceux-là, le calendrier maya prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, des astrologues, des numérologues, des géophysiciens ont considéré que l'affaire était plausible, et même des experts scientifiques gouvernementaux ont fini par y croire! Et tout ce beau monde joue à se faire peur. La date précise, selon le calendrier maya, serait donc le 21 décembre, vendredi prochain (lire en page 3). Mais les prophètes qui ont relayé cette terrifiante information expliquent aussi que Bugarach, belle curiosité géologique de l'Aude, avec un pic spectaculaire de 1 200 mètres d'altitude, serait sauvé! Cet endroit abriterait en fait une base extraterrestre secrète. C'est là qu'il «faut» donc être en ce jour de grande catastrophe. Bienheureux Bugarachois! Internet en folie Sous le pic de Bugarach se trouverait en effet un repaire farci d'instruments bizarres, et même des soucoupes volantes prêtes à décoller, et qui nous permettraient d'échapper au désastre planétaire. Ainsi, depuis deux bonnes années, la folie souffle sur Internet, qui relaye sans relâche l'effrayante prédiction venue du Mexique. Aux Etats-Unis des «survivalistes» ont déjà préparé leur bunker rempli de victuailles. La petite commune au sud-ouest des Corbières, à 37,8 kilomètres à vol d'oiseau de Carcassonne, a vu débarquer des personnages étranges, illuminés, convaincus ou terrorisés. On y trouve aussi bon nombre de curieux et quelques amateurs de bonnes blagues, sans compter des journalistes venus du monde entier pour observer les phénomènes - reste à définir quels phénomènes… Mais pourquoi Bugarach sera «sauvé» ? Pour quelles raisons le petit village audois de Bugarach, avec son pic éponyme, serait-il donc le dernier lieu sur terre épargné par l'apocalypse ? On se perd en conjectures et les hypothèses, même les plus «abracadabrantesques», abondent. En ces lieux isolés de la haute vallée de l'Aude, les légendes, colportées notamment par les réseaux sociaux, sont légion. Et tenaces. Le Pic est proche de Rennes-le-Château, où, dit-on, l'abbé Saunière aurait retrouvé le trésor des templiers si ce n'est celui des derniers Cathares brûlés vifs en 1244 à Montségur, à quelques encablures. Il est dit aussi, chez les mystiques, que le corps du Christ reposerait sous la montagne où serait également enfermée l'Arche d'Alliance, le coffre qui, dans la Bible, contiendrait les Tables de la Loi! D'autres rumeurs, tout aussi persistantes, et toutes aussi farfelues, font état d'une sorte de garage à soucoupe volante dans les galeries du Pic de Bugarach, une sorte de base pour des extraterrestres originaires de la constellation d'Orion prêts à secourir le genre humain. Ce mythe serait né dans les années soixante, sous la plume de Jean d'Argoun, un écrivain fasciné par l'ésotérisme. Il y a aussi cette rumeur née de la particularité géologique des lieux, où, les couches géologiques supérieures seraient plus anciennes que les couches inférieures. Ce phénomène de «montagne inversée», qui se serait produit lors de la poussée des Pyrénées à l'époque de l'ère tertiaire, aurait pour conséquence une inversion des pôles magnétiques et l'on raconte que les avions seraient interdits de survol en raison de cette «anomalie géologique». Les géologues ont beau marteler qu'il ne s'agit que d'un anticlinal, à savoir «un pli dont le centre est occupé par les couches géologiques les plus anciennes» et que de telles montagnes, en France, se comptent par dizaines, rien n'y fait. La rumeur galope toujours alimentée par l'irrationnel. Loin de cette agitation, les habitants conservent les pieds sur terre et, s'ils ne s'expliquent toujours pas ce délire collectif, sont plutôt satisfaits qu'on parle du village et entendent bien, tout au moins pour certains, en retirer quelques bénéfices. Chronique de Bugarach le regard de l'historien «Le monde n'en finit pas de finir» Les récits sur la fin du monde sont universels et remontent aussi loin que la mémoire humaine, écrivez-vous. à quel besoin répondent-ils ? Le premier texte de fiction que l'on connaisse parle déjà d'une fin du monde : c'est le déluge dans Gilgamesh, poème écrit 2000 ans avant notre ère. Depuis, le monde n'en finit pas de finir, il y a eu des fins du monde à toutes les époques et cela nous renseigne aussi sur l'état d'esprit d'une civilisation, la façon dont elle se voit et dont elle envisage sa propre fin. Mais il est difficile de faire une généralité pour dire à quel besoin cela répond car il varie selon le temps, les cultures. Au Moyen Âge, par exemple, la fin du monde répond clairement à un besoin de réparation. L'Apocalypse de Jean est ainsi un moyen de punir les méchants et de récompenser les gentils. Et aujourd'hui ? Cela répond, me semble-t-il, à l'envie de voir changer un monde qui nous déplaît. On se dit qu'il y a des choses qui ne peuvent plus durer. économie, écologie : on attend la catastrophe qui nous montrera qu'il faut tout changer. La différence, cependant, entre nos sociétés et celles du passé, c'est qu'aujourd'hui, l'homme peut détruire lui-même la planète. Autrefois, les dieux punissaient les hommes en provoquant la fin du monde. Mais depuis Hiroshima, précisément, on trouve beaucoup de récits, notamment dans la bande dessinée, où nous sommes la cause directe de l'apocalypse, soit par la guerre atomique, soit par notre inconséquence écologique et ces représentations sont plus angoissantes, car elles reposent sur des peurs rationnelles. La grande différence avec le haut Moyen âge chrétien, lorsque l'espérance de vie était d'à peine 30 ans et les conditions de vie terribles pour la majorité, c'est qu'à cette époque, la fin du monde était une source d'espoir avec la résurrection. Alors qu'aujourd'hui, si on lit La Route de McCarthy, il n'y a plus d'espoir. Quel regard portez-vous sur le phénomène Bugarach ? J'évoque les Mayas dans mon livre, mais dans mes recherches, je n'ai jamais trouvé trace de Bugarach. Cependant, régulièrement, on trouve un endroit qui va être épargné par l'apocalypse. Là, c'est Bugarach. Mes parents sont dans le Gers, et je me souviens qu'il y a quelques années, une autre prédiction disait que seul le Gers serait épargné par la destruction du monde... Les Fins du Monde de l'Antiquité à nos Jours, de Jean-Noël Lafargue, 45€, François Bourin éditeur. Que nous disent les représentations picturales, cinématographiques et scientifiques de la fin du monde ? De la Mésopotamie à Fukushima, Jean-Noël Lafargue interroge à travers elles les religions, la fiction, la cosmologie pour dresser un panorama des peurs de disparition qui hantent l'humanité depuis la nuit des temps. La Dépêche à Bugarach A compter de mardi, et jusqu'à la «Fin du Monde», le 21 décembre prochain, La Dépêche du Midi va publier, chaque jour, une page spéciale sur Bugarach. Sur place, notre envoyé spécial racontera la vie du village et le quotidien de ses habitants, évoquera les bouleversements de ce paisible village de 200 âmes confronté notamment au déferlement médiatique. De même nous suivrons l'événement vu du Mexique avec notre orrespondante Barbette Stern. Outre ces chroniques, La Dépêche du Midi a cherché à comprendre comment était né ce phénomène irrationnel et, pour tenter de le décrypter, a sollicité plusieurs scientifiques. Nous publierons des interviews d'Hubert Reeves, le célèbre astrophysicien, d'Odon Vallet, spécialiste des religions, de l'essayiste et humaniste Albert Jacquart, ou du poète Serge Pey. Lettre du Mexique El Tortuguero, la stèle de tous les fantasmes Encore cinq k'in (jours) et le 13e Bak'tun s'achèvera. Tout se jouera le 4 Ahau 3 Kank'in exactement - soit le 21 décembre 2012 de notre calendrier grégorien. Cette date fatidique figure sur une stèle remontant à 669 après Jésus-Christ, et découverte en 1958 sur le site archéologique de Tortuguero, dans le sud-est du Mexique (Etat de Tabasco). Quelques hiéroglyphes gravés à la fin du long récit de la vie du gouvernant de la cité, Balam Ajaw, le seigneur Jaguar. Nulle allusion à une quelconque fin du monde. Nulle prophétie. Juste un fait. Les descendants des Mayas multiplient les «purifications» Selon la cosmogonie maya, c'est le 4 Ahau 8 Kumk'u (14 août 3114 avant J-C) que les dieux ont mis pour la première fois de l'ordre dans l'univers. La date mythique de la création du monde, en quelque sorte. Et le point de départ de la «cuenta larga» - le compte long -, divisé en périodes de durées différentes: 360 jours (tun), 7200 jours (ka'tun), 144.000 jours (Bak'tun). Les Mayas ont une vision cyclique du temps qu'ils mesurent en jours. Ainsi, tous les 400 ans environ, un Bak'tun se termine, un autre commence. Au cours de cérémonies rituelles, les prêtres implorent la clémence des dieux pour cette nouvelle étape. Le 21 décembre, 1 872 000 jours (13 Bak'tun) se seront écoulés depuis l'année zéro des Mayas. La fin d'une ère de 5 125 ans que les quelque 5 millions de descendants de cette civilisation (dont l'apogée se situe entre 250 et 900 après J-C), présents du sud-est du Mexique au Guatemala en passant par le Belize et un petit bout du Honduras et du Salvador, ont commencé à célébrer en multipliant les «purifications» à l'encens. Lors de la découverte de la stèle de Tortuguero, personne ne prêta attention à cette date, simple anticipation du déroulement de la «cuenta larga». Ce n'est que dans les années 1980 et l'émergence aux Etats-Unis du mouvement spirituel «New Age», patchwork de croyances revisitées et hétéroclites, qu'elle embrasa l'esprit de quelques adeptes de cette mouvance millénariste, donnant naissance à des interprétations apocalyptiques, ancrées dans la tradition judéo-chrétienne qui veut que le monde ait un commencement et une fin. Cette vision ésotérique, alimentée par nos propres peurs, mêlant prophéties et pseudo-calculs scientifiques de convergences galactiques, a provoqué un sursaut d'intérêt international pour la culture maya que les prestataires de service mexicains de tous poils ont vite mis à profit! Une immense horloge numérique Au Mexique, la presse s'est emparée du sujet sur un ton sérieux ou pour moquer la prétendue fin du monde. Les caricatures et les petites blagues se multiplient à l'approche de la date fatidique. Le sujet envahit les ondes. Le catastrophisme se vend bien. La fin du 13e Bak'tun approche! A Tapachula (Chiapas), à la frontière du Mexique et du Guatemala, une immense horloge numérique égraine les heures, les minutes et les secondes qui restent avant… Avant quoi? Seuls les Indiens mayas dorment tranquilles. Ce pays où la vérité est ailleurs... Bugarach, c'est au bout de la route qui monte longtemps. Une «marche» en pays cathare, comme on disait autrefois des territoires frontaliers du royaume - lorsque, de l'autre côté de la montagne dominant ce village des Corbières aux confins de l'Aude, régnait encore le roi d'Aragon. Bien avant l'invention de l'exode rural qui fit enfin rentrer Bugarach dans la liste de ces lieux où il ne se passe habituellement rien. Mais pendant longtemps. Comme disent les citadins. «Grâce à quoi, ici, on a fait l'Europe en attirant des Allemands, des Hollandais, des Finlandais, des Irlandais, des Espagnols et des Anglais en quête de calme», rappelle, pince-sans-rire, Jean-Pierre Delord, maire de la commune depuis 36 ans, et dessinateur industriel de formation. Il a fait partie des premiers à ressusciter le village, au tout début des années soixante-dix, en venant s'y installer comme éleveur «parce qu'ici, les terres n'étaient pas chères». Twin Peaks Depuis ? Le touriste a appris à visiter les vaches aussi. Et les migrations saisonnières de randonneurs ont donc entraîné la création d'une centaine de lits pour héberger ceux qui viennent gravir les 1 231 mètres du fameux Pech de Bugarach, aujourd'hui déguisé en «Twin Peaks» brumeux - du nom de cette ville imaginaire d'un feuilleton américain où il se passe bien des choses bizarres. Façon sans doute de faire frissonner d'invisibles curieux. .. Ainsi que le note, dépité, un Alpin isolé venu voir ce qu'il croyait être les frontières du réel et qui repart, déçu de n'avoir croisé que le vent. Preuve qu'à Bugarach, la vérité est ailleurs. Dans la salle du conseil municipal, pour commencer. Voyage dans le temps en soi, sous le regard de son étonnante Marianne peinte, «qui porte les traits de l'impératrice Eugénie», pointe le maire. Et là ? Ah, là… «C'est la carte du réseau des grottes sous le Pech. J'en avais tellement marre d'entendre n'importe quoi sur la soi-disant base extra-terrestre souterraine que j'ai visité les six kilomètres de galeries avec les spéléos de l'Aude», poursuit Jean-Pierre Delord. Se mordant encore la langue d'avoir rapporté il y a deux ans au conseil municipal qu'un délire était en cours sur Internet concernant Bugarach érigé en «arche de Noé» pour cette officielle 183e fin du monde du 21 décembre 2012. «Il y a eu une fuite et ça a fait la une de la presse, puis Internet n'a fait qu'amplifier ce qui autrefois serait resté confiné entre quelques illuminés». Eschatologie : discours sur la fin des temps. Millénarisme : croyance en l'avènement d'un nouveau royaume… Depuis, Bugarach s'est familiarisé avec le vocabulaire des gens compliqués. Et les réservations hors saison. «Nous avons vacances», prévient ainsi l'ardoise sur la porte de l'ancien presbytère où le propriétaire hollandais achève les travaux pour pouvoir accueillir les journalistes. Tandis qu'un Mirage cercle dans le ciel. «Car même pour l'Armée de l'Air, le Pech est devenu une curiosité» lâche le maire. Et les autorités préfectorales veillent au grain. Cette semaine, elles contrôleront les abords du site. «Allo ? La station Mir ?» Le téléphone sonne. Jean-Pierre Delord décroche. «Allo ? La station Mir ?», dit la voix à l'autre bout. Rien de grave : un copain qui se moque.... «Bonjour, c'est NBC News…», commence l'appel suivant… «Pfff», lâche le maire en raccrochant. «Car moi, j'aimerais bien qu'on parle de ce qui est vraiment important, ici, où on a réussi à maintenir l'école maternelle et 10 exploitations pour une commune de 198 habitants et où l'on protège nos terres agricoles, car il faudra peut-être un jour renourrir les gens avec la production locale.» La faim d'un monde qui produit et se nourrit mal : le vrai sujet pour l'élu paysan. LA DEPÊCHE DU MIDI

Aujourd'hui fête de tous les dieux et déesses celtiques.

C'est aujourd'hui que la veille de la fête de Epona, les plus vénérés de tous les dieux celtiques et les déesses. Salutations de Eponalian être à vous !

Cela s'est passé un 17 décembre 1600.

Louis XX ‎17 décembre 1600 - 17 décembre 2012 : anniversaire du mariage du roi Henri IV et Marie de Médicis. Le protocole n'autorisant pas un roi de France à aller chercher sa promise, c'est par procuration que Marie de Médicis va épouser Henri IV, le 5 octobre 1600 dans la cathédrale de Florence. L'oncle de la mariée, le Grand Duc de Toscane, Ferdinand Ier pris la place du roi de France et c'est lui qui, sur le tableau, glisse une bague au doigt de sa nièce.

Où se trouve le Paradis terrestre ?

Paradis terrestre : traqué par les voyageurs et géographes Jusqu’à la Renaissance, nombre de voyageurs, géographes, savants de tous horizons, ont tenté de déterminer l’emplacement du Paradis terrestre, le situant qui sur la Lune, qui en Afrique, qui en Babylonie ou encore dans le nord de la France, et rivalisant d’imagination pour étayer leur raisonnement, invoquant une série d’étymologies pittoresques... > La suite sur http://bit.ly/YdK7Hl