mardi 25 décembre 2012

Rêve de Noël.

Rêve de Noël : film de Georges Méliès en 1900 La scène s’ouvre sur un grand boudoir dont nous devinons qu’il appartient à un homme très aisé. Ses enfants, assistés par leur gouvernante, sont sur le point de se coucher. Changement de scène : répétition générale du spectacle qui doit être donné plus tard... > La suite sur http://bit.ly/tZ081t

Lieux sacrés : combat d'un chevalier contre l'aigle.

07 juillet 2010 La Rochepot, église Notre-Dame-de-la-Nativité La_Rochepot_croix_1Le site de La Rochepot, au croisement des deux grandes routes de l'Europe occidentale (la "voie de l'étain" et la "voie du sel"), fut habité depuis fort longtemps, dès le Néolithique. La_Rochepot_croix_4Il existe de nombreux dolmens, allées couvertes et autres menhirs alentours, comme ceux dits du "Cul-Blanc", l'ancien "Tonton Martel" aujourd'hui disparu, "La Pierre qui Vire", la "Pierre-Brûlée", la "Pierre Chaume", l'allée de "Chateillon" ou la "Pierrefite". La_Rochepot_croix_5 La_Rochepot_2L'église Notre-Dame-de-la-Nativité, autrefois prieurale Saint-Georges, fut édifiée dans le deuxième quart du XIIème siècle par les bénédictins de l'abbaye de Flavigny. La_Rochepot__glise_5 La_Rochepot__glise_6De cette époque elle a conservé la nef, des parties du transept, son abside et ses absidioles, ainsi que des décorations du portail ouest, et des chapiteaux. La_Rochepot__glise_2L'archivolte du portail possède une caractéristique bien étonnante... La_Rochepot__glise_4Les moulures du côté gauche représentent des signes particuliers, comme une sorte d'alphabet composé de signes lapidaires compagnoniques... La_Rochepot__glise_3La nef possède 4 travées flanquées de bas-cotés. La_Rochepot__glise_12 La_Rochepot__glise_1Le clocher, datant du XVème siècle, est surmonté d'une flèche construite en 1822, l'édifice fut remanié au XIXème siècle. La_Rochepot__glise_13
La_Rochepot__glise_8Les chapiteaux historiés (ânesse de Balaam, annonciation, combat d'un chevalier contre un aigle) La_Rochepot__glise_10 La_Rochepot__glise_9sont inspirés de ceux de Saint-Lazare d'Autun et de Saint-Andoche de Saulieu. La_Rochepot__glise_11

Le talisman celtique d'Hyerborée.

Iles d'Aran, Dun Aengus
Selon une ancienne légende irlandaise, la baie de Galway formait autrefois un lac, séparé de l’Océan par une barre de terre, jusqu’au jour où, par une tempête plus violente que les autres, les flots ont tout balayé: les trois îles d’Inis Oirr, Inis Meain et Arainn ( plus connues sous leurs noms anglais d’Inisheer, Inishmaan et Inishmore ) sont tout ce qui reste de ce bras de terre. aran3 Géologiquement, les trois îles prolongent les escarpements des Burren, dans le comté Clare, à quelques kilomètres de l’autre côté de la baie de Galway. La surface du sol, du calcaire ou du schiste, fracturée par des milliers de fissures parallèles plus ou moins larges, a été sculptée par l’érosion. 05_08_57__801x1200_ Le Gaélique est encore la première langue parlée sur l'île, et il y règne une ambiance spéciale de "vieille Irlande". Sur ces îles vous trouverez partout des vestiges de monastères Chrétiens, de fortifications et d'églises. Les vestiges de The House of Saint Edna, édifice religieux d'époque Médiévale le plus important sur Inishmore, peut être encore visité. On y trouve plusieurs forts de l’âge du fer : Dun Aengus (Dún Aonghasa), le fort noir (Dún Dúchathair) et Dún Eoghanachta tous les trois en bon état de conservation. Le site se compose d'une triple enceinte(voir plus bas la symbolique de la croix celtique) dont le mur interne entoure un espace de quatre hectares. En avant du mur extérieur, de très nombreuses pierres dressées forment des chevaux de frise dont le rôle défensif est d’empêcher les attaques d’assaillants. De forme semi-circulaire, il est délimité, à l’autre extrémité par une falaise d’une centaine de mètres de hauteur. Dans la partie centrale le mur s’élève par endroits à 4 mètres, et a 5 mètres d'épaisseur. aran5 Le début de la construction remonterait à la fin de l’âge du bronze (début du dernier millénaire avant JC) et le site aurait été occupé jusqu’au IVème siècle après JC. 05_08_58__1600x1086_ Selon la mythologie celtique, cette forteresse aurait été édifiée par le peuple légendaire des Fir Bolg réfugiés dans l'île après leur défaite, dans la guerre qui les opposa aux Tuatha Dé Danann. Le nom viendrait de leur chef qui se nommait Aengus ou Aonghus (à ne pas confondre avec le dieu Oengus) et le mot dun signifie « forteresse » en Gaélique.(Wikipédia) 05_08_56__1600x1078_ "Dun Aengus was named after the mythical hero Aonghas. Dun Aonghasa is thought to have been built around the time of the birth of Christ during the Celtic Iron Age. Although Dun Aonghasa has the appearance of a military fort, experts say it was used as a ceremonial theatre." We heard many other stories about what the fort could have been used for. Seeing that the fort is prehistoric, they really don't have record of what it was exactly used for." Comme ils disent.... Moi je reste persuadée que ce site est bien plus ancien, orienté vers l'océan Atlantique. Une vision m'a montré l'endroit comme un comptoir, relié à un peuple de navigateurs. Je n'oserai pas mettre le nom de l'Atlantide en avant (en plus je me ralie à l'hypothèse de l'Atlantide en Antartique), mais ça y ressemblait fort. Le ressenti que j'ai eu, allongée sur la pierre regardant la mer, reste unique. 05_08_55__1600x1070_05_08_54__1600x1059_ Il existe aussi les ruines d'un monastère datant du V ème siècle. Il abrita 7 ermites qui, selon la tradition, se construisirent chacun une chapelle. Tiens, 7, d'habitude c'est 12... aran7 Le cimetière, de pure tradition Celte, est vraiment d'une beauté surprenante. Non loin de là, sur le continent, beaucoup de mégalithes. P.S.: Je ne sais pas si vous avez remarqué, sur plusieurs de mes photos, il y a dans le ciel un truc bizarre... 05_08_59__806x1200_05_08_60__806x1200_ aran12 aran11 aran14 Rappel du symbolisme de la croix celtique, tiré du site Lux Sanctuary: La croix Celtique : croixceltique Le cercle central, le gwenved représente la lumière (le monde des Dieux)… le second cercle (à la jonction des Quatre branches) le premier le plus au centre est le cercle d’annoum, l’abysse le néant (Le monde souterrain) le second le plus à l’extérieur est le cercle d’abred le cercle de l’expérience humaine ( le monde terrestre) et enfin le tout derniers cercle qui entour la croix est le Keugant le cercle de l’Incréé de l’Univers, représentant la Source. La croix celtique est un symbole majeur car il représente ainsi l’expérience humaine et son évolution. La croix en elle-même est un symbole puissant. Elle rappelle la quadripolarité et la concrétisation physique de l’Un au travers la matière, la Quintessence. C’est ainsi l’expression des forces de l’univers primaires, élémentales. Le talisman d’Hyperborée : talisman_hyperboreeCe talisman très puissant est similaire à la croix celtique sauf que la branche du bas (nommée le socle ) est plus longue tout simplement … sinon pour plus de détail sur ce talisman il y d’autres éléments sur la croix : la croix en elle-même est souvent en argent et les cercle autour du centre en argent mais beaucoup plus brillant beaucoup plus clair. Au centre exacte de la croix il y a un petit cercle (le Gwenved) dans lequel se trouve un cristal de roche ou une améthyste en haut de la croix sur la branche « nord » se trouve un tribann doré et en bas sur la base du socle se trouve un triskèle bleu marine ou or. Ce talisman nous vient des hyperboréens et plus loin encore des atlantes dont les druides en sont des héritiers d’après la légende. Pour entrer plus en détail dans la symbolique les cercles représentent divers niveau du monde et de l’expérience humaine comme sur la croix celtique, ils représentent des liens vers la source une connections entre nous même et ce qu’il y a part delà, dans l’astral et ses plus hautes sphères. Le cristal central agis comme un condensateur projetant un fin rayon énergique qui nous connecte avec l’au-delà nous met en résonance avec les forces d’autres mondes, diffusant l’antiques sagesse et la mémoire des atlantes. Qui le porte dispose en outre d’une protection idéale et puissante. Plus encore pour qui médite dessus… http://time.mystiek.net/croix%20celtique.htm

Lieux sacrés : L'abbaye de Noirlac.

L'abbaye de Noirlac, historique Noirlac_pr_histoireBien avant l'apparition des cisterciens, bien avant même la venue des romains, la région a vu s'installer l’homme d’Heidelberg (apparenté à la famille des homo erectus). Les nombreuses prospections dans le lit du Cher ont donné lieu à la découverte d’industries très anciennes, dont il nous reste des outils, taillés dans les galets. Noirlac_cherBien avant encore, au début du Jurassique, la région est recouverte d’une mer chaude peu profonde en bordure du Massif Central. Une importante sédimentation génère des dépôts, qualifiés d’Hettangien selon la détermination d’Eugène Rénevier. Mais je m'égare. (http://drevant.free.fr/index.php?lng=fr) noirlac_053aL'Abbaye de Noirlac était appelée l'Abbaye de Maison Dieu (Momus dei). Elle est située au nord de Saint-Amand Montrond, sur la rive droite du Cher dans la commune de Bruère-Allichamps : centre géométrique de la France selon les calculs du géographe français Adolphe-Laurent Joanne. Il y fut retrouvé une borne remontant au règne d'Alexandre Sévère (180-235). C'est la seule borne connue qui atteste d'un trivium (carrefour de trois routes). Elle avait été creusée en sarcophage. noirlac_075aMaison-Dieu ? Le site eut cette dénomination jusqu'en 1276. Il faudrait y voir une de ces nombreuses maisons-Dieu, modestes fondations charitables à l'intention des pauvres voyageurs, ou bien d'un petit ermitage, témoin du spiritualisme de ce temps. Nombre de communautés cisterciennes reçurent l'hospitalité d'ermites, quand ils ne furent pas appelés pour reprendre les ermitages. Noirlac_036aC'est donc en 1136, dans ce site sauvage et inculte, au fond d'une vallée marécageuse, conformément à la tradition, que 12 moines issus de Clairvaux s'installèrent. Ils étaient sous la conduite de leur abbé, Robert de Châtillon, proche parent de Bernard de Clairvaux : "Plante là où coulent les eaux, c'est là qu'abonde la grâce" a dit Saint Bernard... qui fut lui même obligé d'intervenir en 1149 auprès du roi afin que la petite communauté dénuée de tout puisse survivre. Une donation eut lieu l'année suivante. Elle marqua la fondation matérielle de l'abbaye. Le seigneur du lieu, Ebbe V de Charenton, leur assura les moyens de survivre et accorda aux moines, qui vivaient jusqu'alors de cueillette et d'aumône, en 1150 leur première charte d'établissement. Il abandonnait tout droits seigneuriaux en cet endroit, pour bâtir une abbaye en l'honneur de Notre-Dame. Noirlac_048L'abbaye est un lieu triplement clos (tiens ? triple enceinte ?) : la première clôture est assurée par la topographie même, le bord de la rivière d'un côté, le versant de la colline de l'autre, en avant et en arrière des bois touffus aux sentiers à peine tracés. La seconde clôture renferme ce que l'on appelle la basse-cour. C'est là que sont reçus les visiteurs et que sont regroupés les bâtiments utilitaires. Elle fut d'abord de pieux et d'épines, avant de devenir mur en pierre. A l'orient de la cour s'élèvent les bâtiments conventuels, dont le quadrilatère forme la troisième enceinte. Noirlac_007aA la fin du XIIème siècle apparaissent les premiers revenus indirects : dîme, rentes en argent, produits seigneuriaux. L'abbaye s'enrichit progressivement pour atteindre son apogée vers 1250. Les grandes donations cessèrent à la fin du XIIIème siècle. C'est à cette période que Maison-Dieu devint Noirlac (première mention en 1322). La tradition rapporte que c'est à cette époque que le fils d'un seigneur se noya dans le Cher non loin de l'abbaye, au cours d'une chasse et que l'abbaye prit ce nom à cause de cet incident. Mais on peut remarquer que la carrière de pierre portait déjà le nom de Noirlac en 1261... noirlac_054aEn 1423, les moines reçurent l'autorisation de fortifier l'abbaye, après l'épisode de l'occupation des lieux par les soudards du capitaine anglais Robert Knolles entre 1359 et 1360. Ils élevèrent un donjon, dont l'accès était défendu par un pont-levis placé sur un fossé plein d'eau qui courait tout le long de la façade de l'église. Noirlac_044A la fin du XVème siècle l'abbaye traverse une crise morale profonde. Puis vint le système de la commende qui n'arrangea rien à l'affaire. Au XVIIème siècle, il restait 4 moines en les murs... En 1650, les bâtiments sont gravement endommagés dans les combats opposants partisans du Prince de Condé et troupes royales. En 1724, des travaux de reconstruction sont entrepris. Terminés en 1730, après l'obligation de vendre les bois, ils transforment complètement l’aile des moines qui ressemble maintenant à une façade classique de château. Les restes de fortifications sont rasés, le bief des pêcheries comblé. Noirlac_052aA la révolution, l'abbaye est prête à être vendue comme maison de campagne au titre des biens nationnaux. Elle fut rachetée par Amable-Jean Desjobert, homme de loi parisien. En 1822, la demeure est rachetée par des manufacturiers, Merlin de Failly et Hull. Il transformèrent les bâtiments en fabrique de porcelaine, alors que l'aile sud était réservée au directeur, l'ancien dortoir aux ouvriers. Dans l'église, les fours de séchage et l'atelier à émail dans le choeur... Noirlac_050aEn 1894, l'abbé Jules Pailler, curé de Saint Amand rachète le tout. Pour installer son orphelinat, il entreprend une première remise en état. Noirlac_091aPuis en 1909, après son acquisition par le département du Cher, Noirlac sert de colonie de vacances aux premiers petits chanteurs à la croix de bois. Noirlac_093aEn 1950, restauration sous la conduite des architectes Ranjard et Lebouteux qui prendra fin en 1980.

Les bienfaits du Chanpagne. Tout un programme.

Monika Mentalcoach A L'Aube du Nouvel An 2013 ... Le Champagne Céder a la Tentation !!!!!!! À la fin du XIXe siècle, le champagne a parfois été étiqueté «Clos de jouvence», «Champagne hygiénique» voire «Tisane des convalescents». Champagne : à votre très bonne santé... Par figaro iconMartine Betti-Cusso - le 24/12/2012 Seuls les initiés savent que le champagne, avant d'être un vin de fête, a été officiellement un vin thérapeutique ! Il n'était pas de meilleur remède pour bien digérer, éviter les humeurs et même prévenir le vieillissement.. Du champagne sur ordonnance! La thérapeutique peut sembler déroutante mais donnerait presque envie de tomber malade. Et pourtant, dès le Moyen Age, les vins d'Epernay et de Mailly, alors tranquilles - le champagne tel que nous le connaissons n'existait pas à l'époque - étaient recommandés par Hincmar, archevêque de Reims, à son ami Pardalus, évêque de Laon, comme une médecine naturelle. Peut-on rêver plus sainte prescription! Un remède contre les rhumatismes Il est vrai qu'en ce temps-là, les vins paraissaient breuvages plus salutaires que les eaux impures des puits et des citernes. Mais ce n'est que vers la fin du XVIIe siècle, lorsque ce nectar élaboré par le moine Pierre Pérignon se met à mousser, qu'il prend ses lettres de noblesse et sera officiellement reconnu comme bienfaisant pour la santé. Le roi des vins et vin des rois est alors paré de mille vertus: auxiliaire de la digestion, remède contre les rhumatismes, puissant antiseptique, souverain contre les idées noires et la prévention du vieillissement et seul vin, selon Madame de Pompadour, «à laisser une femme belle après boire»... Sa légèreté et ses qualités furent tant célébrées que les Bourguignons en prirent ombrage et déclenchèrent une guerre de plus de cent ans, qui opposa médecins partisans des vins de Beaune à ceux adeptes des vins de Champagne, chacun vantant les mérites thérapeutiques de son nectar. Une concurrence commerciale d'avant-garde, sur fond de vertus médicinales. Les bulles tourbillonnantes, voluptueuses du vin de Champagne ont leurs inconditionnels. Ainsi, Saint-Simon rapporte dans ses mémoires que Duchesne, médecin des fils de France, qui mourut à 91 ans (une belle performance pour l'époque), «conserva jusqu'au bout une santé parfaite et sa tête entière en soupant tous les soirs avec une salade et en ne buvant que du vin de Champagne». Jean Godinot, chanoine de Reims, dans son traité sur les vins de Champagne (1718), affirme que «de tous, il n'en est pas de meilleur pour la santé». Certes, l'homme prêche pour sa paroisse, mais il est soutenu dans sa foi par la faculté de médecine de Reims et par des savants étrangers. Car la réputation du champagne a franchi les frontières. Pour se remettre d'un accouchement Citons parmi eux un lord anglais, sir Edward Barry, qui souligne en 1775, dans Observations, Historical, Critical and Medical on the Wines, qu'ils sont «légers et généreux, ne donnent ni la goutte, ni la maladie de la pierre» (pathologie plus connue aujourd'hui sous le nom de calculs rénaux)... Ou le docteur Loebenstein-Loebel, professeur à la faculté de médecine d'Iéna (Allemagne), qui note dans son Traité sur l'usage et les effets des vins dans les maladies dangereuses (1817), qu'«au moyen de sa matière sucrée et de son gaz acide carbonique, le vin de Champagne produit un excellent effet de digestion... Il ramène le calme et la gaîté chez les malades tristes et hypocondres». Même diagnostic pour le Dr Joseph Roques, en 1821, dans sa Phytographie médicale, qui vante les vertus du champagne effervescent et de tous les vins chargés d'acide carbonique pour «réveiller l'action de l'estomac, exciter les facultés mentales, inspirer l'allégresse et une douce gaîté». Mais tous de s'accorder sur la nécessité de faire usage des meilleurs crus et de les consommer avec modération, l'excès leur faisant perdre toutes les propriétés bienfaisantes. À la fin du XIXe siècle, le vin aux bulles d'or a donc toute sa place dans la pharmacopée populaire. Au point d'être parfois étiqueté «Clos de jouvence», «Champagne hygiénique» voire «Tisane des convalescents». Et, consécration s'il en est, il entre dans les pharmacies des établissements de santé. «Lors de la Première Guerre mondiale, les grandes maisons tirent gloire et parti d'être les fournisseurs des hôpitaux civils et militaires», raconte le Dr Tran Ky, auteur d'un ouvrage sur Les Vertus thérapeutiques du champagne (éd. Artulen). Et il se dit que le breuvage a été de grand soutien pour maintenir le moral des troupes et réconforter les blessés. En effet, les vertus stimulantes et reconstituantes de ce remontant effervescent sont des plus reconnues. Le remède était régulièrement administré (à dose très modérée) aux opérés mais aussi aux femmes qui venaient d'accouche. Qui oserait prescrire pareil traitement aujourd'hui dans les cliniques et hôpitaux? Les bienfaits suractivés des polyphénols De fait, la médecine ancienne était empirique et relevait de l'observation. Qu'en est-il aujourd'hui à l'aune d'une médecine moderne, plus pointilleuse et plus circonspecte? Le champagne est un alcool et contient par conséquent de l'éthanol, toxique à haute dose. Ce principe étant posé, plusieurs recherches, faisant suite à la fameuse étude sur le «French paradox» du Pr Serge Renaud en 1991, ont toutefois démontré les propriétés protectrices d'une consommation modérée de vin contre les maladies cardio-vasculaires, mais également contre certains cancers et les maladies neurodégénératives. Et la biologie moléculaire a percé les secrets du vin. Les vignes et raisins recèlent des polyphénols aux qualités antioxydantes et bénéfiques. «Or, explique le Dr Tran Ky, le champagne contient 440 variétés de polyphénols, dont le fameux resvératrol, qui permet à la vigne de résister aux parasites. Le champagne est issu de trois cépages, deux noirs, le pinot noir et pinot Meunier, et un blanc, le chardonnay. Si les polyphénols sont en moindre quantité que dans certains vins rouges, leur effet est suractivé par la double fermentation qui caractérise la fabrication du champagne.» Récemment, en 2009, une étude menée par Jeremy Spencer, chef du département des Sciences de la nutrition et des aliments de l'Université de Reading (GB) et publié dans British Journal of Nutrition, affirme qu'un à deux verres de champagne par jour diminuent le risque de subir un accident vasculaire cérébral ou des problèmes cardiaques. Les polyphénols participent à l'amélioration du fonctionnement des vaisseaux sanguins en favorisant la circulation du sang, en diminuant la pression artérielle et la probabilité de formation de caillots. Pour ce scientifique, la consommation modérée de champagne a les mêmes effets bénéfiques que ceux observés avec le vin rouge. Une étude qui mériterait confirmation par les laboratoires français qui, pour le moment, s'intéressent plutôt à la dynamique de l'effervescence des vins champenois. Un phénomène qui a toutefois son importance, tant il participe à la magie de cet élixir si particulier. Les amateurs aiment à regarder les évanescentes bulles d'or jaillir par myriades des parois des coupes et flûtes, et à les entendre pétiller. Ce spectacle contribue aussi à son effet euphorisant en éveillant les sens et le plaisir de vivre.

Noël et chants de Noël au XVIe siècle.

Noël et chants de Noël au XVIe siècle : religieux, royal, politique badin ou villageois Le Moyen Age proprement dit ne nous fournit une moisson très abondante de Noëls, cependant qu’aux trois ou quatre siècles qui précédèrent la Renaissance, la fête de Noël était plus populaire que de nos jours. Sans doute parce que l’imprimerie n’était pas encore née et que nos plus anciens monuments littéraires étaient rédigés une multitude de patois. La Renaissance assiste à une profusion de chants populaires de Noël, tant des noëls patois que des noëls français qui exercent alors la verve poétique de nos ancêtres... > La suite sur http://bit.ly/tI9kvu

L'origine de la bûche de Noël.

Bûche de Noël (Origine et histoire de la) La bûche de Noël réunissait autrefois tous les habitants de la maison, tous les hôtes du logis, parents et domestiques, autour du foyer familial. La bénédiction de la bûche avec les cérémonies traditionnelles dont elle se parait n’était que la bénédiction du feu, au moment où les rigueurs de la saison le rendent plus utile que jamais... > La suite sur http://bit.ly/vS4B74