mercredi 9 janvier 2013

Lieux sacrés : L'église Saint-Laurent de Chatel-de Neuve


L'église Saint-Laurent de Châtel-de-Neuvre

Ch_tel_de_Neuvre__24_aL' église romane de Châtel-de-Neuvre surplombe les méandres de la rivière Allier.
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Ch_tel_de_Neuvre__18_aLa paroisse de Châtel-de-Neuvre appartenait au diocèse de Clermont. L'église Saint-Laurent, située au sommet d'une butte dominant la vallée de l'Allier, occupe l'une des positions les plus spéctaculaires du département.









Ch_tel_de_Neuvre__20_aL'église comporte une nef très étroite, l'une des plus anciennes de l'Allier. Celle-ci est éclairée directement et contrebutée de bas-côtés voûtés en quart de cercle.
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Ch_tel_de_Neuvre__1_a Le transept peu saillant fut modifié au nord à l'époque gothique. Les absidioles, asymétriques, sont légèrement plus tardives que la nef. Le clocher, dont la souche remonte également à l'époque romane, a été amputé de sa flèche.
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Ch_tel_de_Neuvre__22_aA mi-hauteur de la façade ouest, de chaque côté, on remarque deux stèles funéraires gallo-romaines très usées, qui confirment, comme certains éléments sculptés remployés dans le parement du côté sud-ouest du transept, la présence d'un ancien établissement antique sur ce site.

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Posté par madame_dula

Lieux Sacrés : La pierre clouée d'Andonville.

La Pierre-clouée d'Andonville

Dolmen_de_la_pierre_clou_e_1Andonville est une commune française, située dans le département du Loiret (45). Son église, bâtie au XIVème siècle, sous le vocable de Saint-Pierre et de Saint-Loup, était à l'origine une chapelle castrale. Elle était comprise dans l'enceinte fortifiée. Une sorte de crypte ou caveau, dans les souterrains, contient les tombes des seigneurs du lieu. On retrouve encore des restes de fondations du château, détruit au XIXème siècle, et de l'enceinte. L'ancien pélerinage de Saint-Loup est encore fréquenté. Proche du village, on retrouve les sources de la Juine, de Fontaine et de Saint-Jacques.



Dolmen_de_la_pierre_clou_e__18Un peu plus loin, route d'Annemont, à 600 mètres au sud du bourg, se dresse la Pierre-clouée, ou Clouet, dite aussi Pierre Koraïre. C'est un dolmen daté du néolithique, classé monument historique depuis 1992. Il a plus de 6 000 ans.
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Dolmen_de_la_pierre_clou_e__12Au beau milieu des champs de blé, il était, selon la légende, le lieu de rendez-vous des chefs gaulois du coin.
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Dolmen_de_la_pierre_clou_e__3Formé de plusieurs blocs de grès, il présente sur l'un de ses côtés, des rainures de polissoir. Sa dalle de couverture fut brisée en trois morceaux.
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Dolmen_de_la_pierre_clou_e__10Sur l'une des dalles de support, plusieurs cupules ont été creusées. La plus profonde en haut, puis une série d'autres plus petites communiquant entre-elles. En bas de la dalle Est, on peut voir un trou. A quel rituel cette pierre servit-elle ?
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Posté par madame_dulac

Lieux Sacrés : L'abbaye Saint-Victor de Marseille.

Histoire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille


Abbaye_Saint_Victor_Marseille_22Le site de Marseille fut occupé depuis longtemps par les hommes ( entre 27 000 et 19 000 avant notre ère ). Des fouilles récentes ont mis au jour des vestiges d'une implantation néolithique dans la ville qui remonte à 6 000 avant notre ère. Marseille fut fondée en - 600 par des grecs de Phocée, aujourd'hui Foça en Turquie, et s'appelle à l'origine Massalia. Romaine, son nom devint Massilia. Le Vieux-Port est un port naturel : il porte le nom grec de Lacydon.











Abbaye_Saint_Victor_Marseille_15Erigée dans un secteur de cimetières antiques, l'abbaye de Saint-Victor domine la rive sud du Lacydon, faisant face à la cité établie sur la rive opposée. Une ancienne carrière est devenue le réceptacle d'un culte funéraire dont les origines, martyriales ou épiscopales, sont mal connues.







Abbaye_Saint_Victor_Marseille_10La basilique paléochrétienne construite par un évêque de Marseille, Proculus ou Procule (380-430), était composée d'un bâtiment constitué par l'actuelle chapelle Notre-Dame de la Confession et de l'Atrium. Au Vème siècle, des récits peu à peu amplifiés attirent les pèlerins et favorisent les inhumations "ad sanctos", auprès des corps saints. Un véritable parcours de dévotion est aménagé.







Abbaye_Saint_Victor_Marseille_11Jean-Baptiste Grosson écrivit, en 1770, dans son Almanach : « L'origine de cette Église est due à la piété des premiers Fidèles. Elle n'a d'abord été qu'une grotte ou caverne qui étant pour lors éloignée de la Ville, & dans l'emplacement des anciens Champs Elisées, ou ossuarium des Marseillois, servoit de retraite aux premiers Chrétiens, pour y aller célébrer les saints Mystères, & ensevelir les corps des Martyrs. Il y a auprès de cette grotte, qui est aujourd'hui renfermée dans l'église inférieure, une chapelle dédiée à Notre-Dame de Confession, dont l'Autel fut construit sous l'empereur Antonin qui vivoit l'an 140. Victor, Officier des troupes Marseilloises, ayant souffert le Martyre sous Dioclétien, l'an 303, le 21 juillet, les Fidèles ensevelirent son corps dans cette grotte. »
Abbaye_Saint_Victor_Marseille_14La dévotion qui s'installe sur le site de Saint-Victor dans le courant du Vème siècle entraîne la création d'un lieu de culte rupestre. En 440, l'église est consacrée memoria martyrum. Conçu en deux parties, un espace basilical et un espace à plan centré, ce monument paléochrétien vient s'enchâsser dans le rocher recreusé à partir des anciens fronts de taille.

Abbaye_Saint_Victor_Marseille_13Dès lors, le parcours du pèlerin s'organise vers la partie la plus monumentale du sanctuaire. L'espace basilical consiste en une nef centrale et deux collatéraux voûtés d'arêtes. L'axe général de cette construction est nord-sud, donc perpendiculaire à l'orientation est-ouest de l'église supérieure actuelle.








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Deux tombes rupestres réunies côte à côte dans un caveau, premier aménagement funéraire de cet édifice nouvellement construit, sont établies au centre même de la nef. Elles renferment les dépouilles de deux hommes qui, à la suite des fouilles de 1963, ont été considérés comme des martyrs, exécutés sous le règne de Dèce, vers 250, peut-être celles de Volusianus et Fortunatus. Ils ont à l'origine de tout l'ensemble cultuel. Cinq autres tombes rupestres sont réparties tout autour.






Abbaye_Saint_Victor_Marseille_23Pour ce premier monument, les Vème et VIème siècles sont les périodes essentielles d'activités architecturales et funéraires. Le culte du martyr Victor est attesté à la fin du VIème siècle. L'histoire de Victor, officier chrétien qui aurait été exécuté à Marseille en 290, comporte une part majeure de flou et de légende. Il aurait été officier chrétien, probablement dans une légion thébaine aux ordres de Maurice, légion composée entièrement de chrétiens, qui fut entièrement massacrée par l'empereur Maximien.C'est Euchère, archevêque de Lyon de 435 à 450 qui relate pour la première fois ce martyre de 6666 hommes, qu'il date de 302 .



Abbaye_Saint_Victor_Marseille_12Le site est alors une basilica, lieu de pèlerinage qui devient un monastère aux abords de l'époque carolingienne, vers 790. Clercs, pèlerins et moines cohabitent sous le contrôle de l'évêque.



Abbaye_Saint_Victor_Marseille_24Durant la période qui suit, époque obscure traversée d'invasions et de troubles politiques, le monastère se replie sur lui-même. Il aurait été entièrement ruiné vers la fin du IXème ou au début du Xème siècle.Ce n'est qu'en en 948 que la vie monastique renait, sous l'impulsion de l'évêque Honorat II, parent du premier Vicomte de Marseille, qui introduit la règle bénédictine.




Abbaye_Saint_Victor_Marseille_25En 977, le nouvel évêque de la ville, Pons Ier, parent de Honorat II, continue l'oeuvre de ce dernier. Peu après, en 1005, le monastère gagne son autonomie : Pons Ier « émancipa l'abbaye de toute autorité étrangère, voulant qu'il vécut de sa vie propre et indépendante, sous la règle de Saint Benoît et à la direction de ses abbés, comme les autres monastères réguliers, sans être assujetti à quelque personne que ce pût être, si ce n'est à titre de défenseur ». Le moine Guifred ou Wilfred (Wifredus), originaire de l'abbaye de Psalmody (Gard), devint le premier abbé de Saint Victor et entreprit de grands travaux, suite à la dévastation de l'abbaye par les Sarrasins. 




Abbaye_Saint_Victor_Marseille_20Une première réorganisation architecturale médiévale, liée à la volonté de l'abbé Isarn, moine catalan du XIème siècle, a laissé peu de traces tangibles. Ce dernier est très lié avec Odilon, abbé de Cluny : « Ces deux lumières du monde ne formaient qu'un seul cœur, une seule âme ». Une dédicace en 1040 consacre une nouvelle église. C'est alors seulement qu'est attribué à Jean Cassien, moine du Vème siècle, la fondation du monastère de Saint-Victor, afin de le rattacher à une grande tradition monastique.


Abbaye_Saint_Victor_Marseille_Saint_Jean_Cassien"Au début du Vème siècle, arrive à Marseille un moine originaire de l’actuelle Roumanie, Jean Cassien. Il avait séjourné à Bethléem, Constantinople, et en Egypte. C’est peut-être Lazare, évêque d’Aix, qui l’avait amené avec lui en revenant du concile de Diospolis. Jean Cassien est très probablement l’auteur du règlement de Saint-Victor, les "Instructions cénobitiques" (entre 419 et 425). Cette règle fait de lui le législateur du monachisme occidental."






Abbaye_Saint_Victor_Marseille_21L'abbaye gagne en prestige et en richesses, permettant au XIIème siècle l'achèvement de l'ensemble de l'église supérieure et la construction des bâtiments conventuels. Durant la première moitié du Xlllème siècle, Hugues de Glazinis, (†1250), sacristain de Saint-Victor, entreprend la reconstruction et l'agrandissement de l'église (nefs actuelles). Au siècle suivant, sous l'impulsion de Guillaume de Grimoard, ancien abbé de Saint-Victor qui devint le pape d'Avignon Urbain V, interviennent la reconstruction de l'abside de l'église et la fortification de l'ensemble.



Abbaye_Saint_Victor_Marseille_33Ces travaux de grande ampleur ont peu à peu modifié les anciens bâtiments paléochrétiens et les ont transformés en crypte. Le plan basilical fut modifié et réorienté. Un autel fut placé dans l'espace central. A l'ouest, en remplacement des trois arcades et du mur latéral, une grande ouverture fut aménagée sous deux arcs successifs. L'agrandissement de la carrière dans cette direction créa une nouvelle nef qui correspondit à la nouvelle orientation de la petite basilique.




Abbaye_Saint_Victor_Marseille_8Le cloître et les bâtiments à l'usage des moines sont détruits durant la période révolutionnaire. L'église devient un dépot de fourrage et des forçats sont emprisonnés dans les cryptes. Elle est rendue au culte en 1804, mais entre-temps, les cryptes ont été dépouillées de nombreux sarcophages et de colonnes. L'aménagement du bassin de carénage en 1832 rompt la relation de Saint-Victor avec le rivage tandis que l'urbanisation dessine de nouvelles rues autour de l'église, seul vestige conservé de l'ensemble monastique.

Abbaye_Saint_Victor_Marseille_19Malgré plusieurs campagnes de fouilles entreprises par fernand Benoit dès juillet 1943, puis entre 1963 et 1965, poursuivies entre 1970 et 1978 sous la direction de Gabrielle Démians d'Archimbaud, certaines parties du site restent inexplorées.






Abbaye_Saint_Victor_Marseille_111Sources pour tout le reportage sur Saint-Victor :
"Saint-Victor de Marseille" de Michel Fixot et Jean-pierre Pelletier, d'où sont tirés les textes et les reproductions des panneaux à l'intérieur de l'abbaye




Abbaye_Saint_Victor_Marseille_9http://www.marseilles.com/musee/monument.html#victor (photo st victor 2)
http://www.chez.com/saintvictor/victor_h.htm#top
http://perso.pacwan.fr/saint-victor/index1.htm
http://newadvent.org/cathen/
http://www.archerjulienchampagne.com/article-23443126.html
http://www.camoin.com/tarot/Marseille-Abbaye-Saint-Victor.html
http://www.encyclopedie-universelle.com/abbaye%20Saint-Victor-de-Marseille.html

Lieux sacrés : le Val de Tourne.

Le Val de Tourne

Bourg_Saint_And_ol__3_aJe vous propose de découvrir un petit site bien bien charmant, le Val de Tourne. Lieu paisible, énergies apaisantes.  Et pourtant, dédié à Mithra, cet endroit doit prendre des énergies bien plus combatives quand il le faut.














Bourg_Saint_And_ol__9_Deux sources appelées "Grand et Petit Goul" ou "Goul du pont" (d'une profondeur de 140 m) et "Goul de la Tannerie" (d'une profondeur de 115 m), dont on disait au moyen-âge qu'elles guérissaient la lèpre, sont d'origine vauclusiennes. Elles alimentent, quand il pleut sur le plateau du Laoul, dans le Gard, le ruisseau de la Tourne, et passent par le lavoir.
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Bourg_Saint_And_ol__16_a"Ces deux sources sont alimentées par les eaux de pluie du plateau qui s’infiltrent dans la roche. D’apparence simple, elles cachent un grand labyrinthe de galerie descendant très profondément et dont on ne connaît pas la fin."
Ces galeries aiment garder leur secret, et se défendent des intrusions, si l'on en croit les accidents de plongée... (voir ici et )
Ce vallon a inspiré de nombreux poètes, notamment Mistral, qui lui a consacré un chapitre de son poème le Rhône.
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Bourg_Saint_And_ol__11_aLe bas-relief dédié à Mithra est sculpté dans la partie médiane d'une falaise d'une dizaine de mètres. Aux extrémités de la barre rocheuse, des cavités abritent du nord au sud les sources. Le site sacré est enchâssé dans un milieu rupestre et aquatique. Non loin de là, plus à l'ouest selon la tradition orale pourrait se trouver un lieu de culte indigène appelé baoume di fadas (voir : beaume des fées).
Du mithraeum, on ne connaît que le relief taillé dans le calcaire aujourd'hui à l'air libre. Aucune investigation archéologique poussée ne permet de définir le bâtiment qui l'abritait. Cependant les traces d'un toit à double pente sont visibles sur le rocher. L'édifice limité à l'Est par la Tourne devait présenter le plan longitudinal classique d'un mithreum.
Bourg_Saint_And_ol__8_aLe relief dédié à Mithra de Bourg-Saint-Andéol est l'un des plus importants de la Gaule. L'érosion et le vandalisme ont estompé certains détails mais on peut encore définir l'iconographie. Placé à plus de deux mètres au dessus du niveau du sol, le relief mesure 2,50 m x 1,85m m. Sa composition est conforme au type méditerranéen des représentations de Mithra tauroctone. L'égorgement du taureau a lieu dans une grotte dont les parois sont trouées d'anfractuosités. A l'intérieur, le dieu apparaît de face, sous la silhouette d'un jeune homme dont le vent soulève le manteau ; sa tunique ainsi que son bonnet phrygien ont été endommagés.


Bourg_Saint_And_ol__7_aMithra, dans une attitude glorieuse, chevauche le taureau ; de sa main gauche, il saisit l'animal au naseau, alors que son poignard, dont on devine le fourreau attaché à la ceinture, est plongé dans le cou de la victime. L'animal vaincu plie le jarret droit. Sa mort a une valeur fécondante et engendre une vie nouvelle comme le prouve le serpent qui se glisse sous le taureau, symbole de la terre qui aspire à être fertilisée et imprégnée de cette régénération. Sous la queue relevée de l'animal, siège des vertus magiques, jaillissent des épis de blé. Le sang s'écoule de la blessure qu'un chien bondissant vient lécher. Un scorpion fixe ses pinces sur les testicules de l'animal, sources de la fécondité dont il cherche à son tour à en absorber la semence. A l'extérieur de la grotte, les figures de Sol et de Luna participent à la liturgie et donnent une dimension cosmique au sacrifice. Au-dessus de l'épaule droite de Mithra, un corbeau, messager solaire, est perché sur le bord de la grotte ; c'est lui qui transmet au dieu l'ordre de tuer le taureau et c'est également vers lui que Mithra tourne son regard.
mithraEn bas du tableau se trouve une dédicace de trois lignes (30 cm x 95 cm) faite par Aurelius dédiée au dieu tauroctone ainsi qu'aux Numina impériaux. Des feuilles d'eau encadrent la mention du gentilice sur la troisième ligne.
N V M [--] I B A V (-] VST
D E V M I N V I C T V M
T * A V R * // [---] / / [-] D S P F
"Numini Mithroe, Maximo Soli, Deum invictum, Titus Furius Sabinus libens merito de sua précunia fecit"
"A la divinité de Mitra, au soleil très grand, Titus Furius Sabinus a fait faire et dédié cette image du Dieu invincible, de ses deniers"
Aux IIème et IIIème siècles, le culte de Mithra, d'origine iranienne, est très répandu dans le monde romain. Il faillit même supplanter le christianisme
source :www.ardecol.ac-grenoble.fr/

Nicolas Fouquet.


Fouquet (Nicolas), surintendant des Finances faisant de l’ombre au Roi-Soleil ?

Maître des requêtes à 20 ans, procureur général au parlement de Paris à 35, Nicolas Fouquet est investi en 1653 de la fonction de surintendant des Finances, à un moment où le désordre de celles-ci, occasionné notamment par de longues guerres, exige des mains habiles. Empruntant sur sa signature et pour l’Etat des sommes considérables, faisant l’acquisition de somptueuses propriétés et donnant une fête mémorable au point que le Roi-Soleil en prend ombrage, il attire bientôt tous les soupçons, avant d’être arrêté par d’Artagnan et de faire l’objet d’un procès qui lui vaudra une complète disgrâce...

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