Créé pour vous présenter mon dernier livre,je vous présente 4500 articles sur le thème de mon livre :les Templiers,des sujets ésotériques,des textes rosicrusiens,les mérovingiens, saint-Graal,Nostradamus,Mary Magdalene.Le Baphomet et le Tau, Château de Saumur,la femme dans l'histoire templière. Trésor templier.Histoires, légendes de Belgique,de France et d'Europe et Celtiques. La spiritualité. Développement personnel.
dimanche 27 janvier 2013
Prière du templier.
PRIERE DU TEMPLIER
« Je les imagine et je les revois encore agenouillés, devant cet
horrible bûcher, priant ensemble, attendant que la ‘Grande Lumière’
dispensatrice s’oppose aux ténèbres par toute sa puissance et les invite
à s’identifier à Elle…
Mes Frères, vous qui avez quitté les ténèbres de notre monde pour entrer dans le royaume du Père Bon et Tout-Puissant…
Vous qui avez laissé sur cette terre, vos membres atrocement mutilés et
vos cœurs emplis d’une intense douleur, veuillez bien poser un regard
sur vos serviteurs, qui fuyant comme des lâches l’Inquisition, ne
peuvent être à l’égal de votre humble image…
Vous qui nous avez
enseigné l’humilité comme une qualité essentielle de notre engagement
dans la foi. Par cette quête dans laquelle nous sommes voués à jamais,
je vous demande de veiller sur nous et de nous indiquer la voie à suivre
dans cette mission que nous nous devons d’accomplir pour le salut et le
respect de toutes les âmes. Merci au Père Eternel de Lumière, et aussi à
vous mes Frères…
Que cette douce lumière nous apporte la paix
de l’esprit, car nous serons comme l’eau qui jaillit de la source,
descend de la montagne et donne la vie…Et nous serons comme la pierre
qui s’élève sur son socle et supporte le Temple d’Esprit et de Lumière,
et nous offre la vie… Alors nous viendrons dans la Lumière, dans une
communion divine sur la Roche Sacrée ! »
PRIERE DU TEMPLIER
« Je les imagine et je les revois encore agenouillés, devant cet horrible bûcher, priant ensemble, attendant que la ‘Grande Lumière’ dispensatrice s’oppose aux ténèbres par toute sa puissance et les invite à s’identifier à Elle…
Mes Frères, vous qui avez quitté les ténèbres de notre monde pour entrer dans le royaume du Père Bon et Tout-Puissant…
Vous qui avez laissé sur cette terre, vos membres atrocement mutilés et vos cœurs emplis d’une intense douleur, veuillez bien poser un regard sur vos serviteurs, qui fuyant comme des lâches l’Inquisition, ne peuvent être à l’égal de votre humble image…
Vous qui nous avez enseigné l’humilité comme une qualité essentielle de notre engagement dans la foi. Par cette quête dans laquelle nous sommes voués à jamais, je vous demande de veiller sur nous et de nous indiquer la voie à suivre dans cette mission que nous nous devons d’accomplir pour le salut et le respect de toutes les âmes. Merci au Père Eternel de Lumière, et aussi à vous mes Frères…
Que cette douce lumière nous apporte la paix de l’esprit, car nous serons comme l’eau qui jaillit de la source, descend de la montagne et donne la vie…Et nous serons comme la pierre qui s’élève sur son socle et supporte le Temple d’Esprit et de Lumière, et nous offre la vie… Alors nous viendrons dans la Lumière, dans une communion divine sur la Roche Sacrée ! »
« Je les imagine et je les revois encore agenouillés, devant cet horrible bûcher, priant ensemble, attendant que la ‘Grande Lumière’ dispensatrice s’oppose aux ténèbres par toute sa puissance et les invite à s’identifier à Elle…
Mes Frères, vous qui avez quitté les ténèbres de notre monde pour entrer dans le royaume du Père Bon et Tout-Puissant…
Vous qui avez laissé sur cette terre, vos membres atrocement mutilés et vos cœurs emplis d’une intense douleur, veuillez bien poser un regard sur vos serviteurs, qui fuyant comme des lâches l’Inquisition, ne peuvent être à l’égal de votre humble image…
Vous qui nous avez enseigné l’humilité comme une qualité essentielle de notre engagement dans la foi. Par cette quête dans laquelle nous sommes voués à jamais, je vous demande de veiller sur nous et de nous indiquer la voie à suivre dans cette mission que nous nous devons d’accomplir pour le salut et le respect de toutes les âmes. Merci au Père Eternel de Lumière, et aussi à vous mes Frères…
Que cette douce lumière nous apporte la paix de l’esprit, car nous serons comme l’eau qui jaillit de la source, descend de la montagne et donne la vie…Et nous serons comme la pierre qui s’élève sur son socle et supporte le Temple d’Esprit et de Lumière, et nous offre la vie… Alors nous viendrons dans la Lumière, dans une communion divine sur la Roche Sacrée ! »
La prophétie d'Orval.
Portrait de l'Empereur (inachevé)
par David, 1808
LA PROPHETIE D’ORVAL
L’abbaye Notre-Dame d’Orval, située
dans l’extrême sud de la province de Luxembourg en Belgique, est réputée -
presque mondialement - pour sa bière, et - plus localement - pour ses
fromages. Elle a été fondée au XIème
siècle par des moines bénédictions, et reprise par des moines cisterciens vers
1132. Détruite à la Révolution française, elle sera reconstruite dès 1926 et la
vie monastique y reprendra grâce à un groupe de moines du monastère de
Sept-Fons (département de l'Allier, en France).
Ses visiteurs prennent connaissance,
inévitablement presque, de la légende de l’anneau perdu dans une source par la
comtesse Mathilde, anneau qui lui fut rendu par une truite… Cette histoire
deviendra en somme le « logo » de l’abbaye, qui en marquera même sa bière.
Mais ce que les visiteurs connaissent
moins est la curieuse prophétie que l'abbaye conservait dans ses archives,
connue depuis sous le nom de "prophétie d'Orval", originellement
titrée "Les Prévisions d'un Solitaire", dont je vous restitue le
texte ci-dessous.
La prophétie d’Orval, copiée à
plusieurs reprises au cours de la dernière décennie du XVIIIème siècle –
pendant la Révolution française donc -, aurait été imprimée en 1544. Quelques
auteurs, et Napoléon Ier lui-même, affirment que son rédacteur n’était autre
que Nostradamus, qui aurait d'ailleurs séjourné à Orval dès 1539. Cette «
tradition » est quelque peu contestée, mais il est vrai cependant que le «
style » de cette prophétie fait fort penser au « style » des Centuries.
D'autres auteurs encore l'attribuent à un moine d'Orval nommé Philippe
Olivarius.
Le texte de la prophétie évoque une
histoire qui peut être comprise comme étant celle des « débuts » de Napoléon
Bonaparte ; de la Révolution française ; des campagnes de Bonaparte en Italie
et en Egypte ; de la prise de pouvoir par Bonaparte et son accession à la
dignité impériale ; du triste sort de la Grande Armée en Russie ; de la
Restauration ; etc.
Il semblerait bien que l’histoire
évoquée par la prophétie se limite aux événements de l’épopée napoléonienne.
Cependant, sur base d’un comput lunaire constamment présent dans le texte,
certains auteurs ont cru pouvoir déceler des « projections prophétiques » qui
dépassent cette brève période. Inutile de préciser que chaque auteur propose sa
propre interprétation, et que toutes ces interprétations sont rarement
concordantes…
Quoi qu’il en soit, et pour en rester
à la période napoléonienne, les allusions voilées aux événements historiques
sont, de fait, assez facilement reconnaissables. Et par ailleurs, quelques
termes laissent rêveurs : « les fils de
Brutus », assimilables aux « fils de la République » (on se souviendra que
Brutus, républicain convaincu, combattit jusqu’au meurtre les tendances
impérialistes de son père adoptif, Jules César) ; « le vieux sang de la Cape »,
qui désigne la lignée royale des Capétiens ; « la fleur blanche », qui serait
bien la fleur de lys, emblème de la royauté en France ; etc.
L’auteur de cette prophétie d’Orval
a-t-il donc réellement prédit l’épopée napoléonienne ?
On
notera enfin qu'il existe une autre
version de la prophétie d'Orval, connue quant à elle sous le nom de
"Livre des Prophéties", supposément rédigée en 1542 par un homonyme
de Philippe Olivarius, un certain... Philippe-Dieudonné-Noël Olivarius.
La
trame de cette version est identique à celle de la prophétie d'Orval,
mais
comporte des précisions supplémentaires vraiment étonnantes. Cette
version fut
publiée en 1827, dans les "Mémoires historiques et secrets de
l'impératrice Joséphine" de Melle Lenormand (pages 470 à 473 de
l'édition
de 1827, tome II). Lesdites précisions sont telles d'ailleurs qu'on
serait aisément amené à croire qu'elles ont été ajoutées après la chute
de Napoléon Ier, et
qu'il s'agit donc d'un remaniement post-événementiel de la prophétie
d'Orval,
effectué à des fins politiques. On en trouvera également copie
ci-dessous.
En conclusion... On ne peut cependant pas écarter l'idée que la prophétie d'Orval soit elle-même un "montage politique" post-événementiel; elle n'est connue que par des copies, et le texte imprimé en 1544 n'a jamais été retrouvé. Est-ce un faux suivi d'un contre-faux ? Est-ce une véritable prophétie ? Cela reste un mystère.
En conclusion... On ne peut cependant pas écarter l'idée que la prophétie d'Orval soit elle-même un "montage politique" post-événementiel; elle n'est connue que par des copies, et le texte imprimé en 1544 n'a jamais été retrouvé. Est-ce un faux suivi d'un contre-faux ? Est-ce une véritable prophétie ? Cela reste un mystère.
Charles Saint-André
*
PROPHETIE D’ORVAL
"Les Prévisions d'un Solitaire"
"Les Prévisions d'un Solitaire"
Philippe Olivarius ?
Nostradamus ?
1. "En ce temps-là, un jeune
homme, est venu d'outre-mer dans le pays du Celte Gaulois, se manifestera par
conseils de force. Mais les grands ombragés l'enverront guerroyer dans l'île de
la captivité. La victoire le ramènera au pays premier. Les fils de Brutus
seront bien stupides à son approche, car il les dominera et prendra le nom
d'Empereur."
2. "Beaucoup de hauts et
puissants rois seront en crainte vraie, car son aigle enlèvera bien des
sceptres et bien des couronnes. Fantassins et cavaliers, portant aigles
sanglantes, avec lui courront, autant que moucherons dans les airs ; et toute
l'Europe sera bien ébahie et bien sanglante. Car il sera tellement fort, que
Dieu sera cru guerroyer avec lui."
3. "L'Eglise de Dieu bien désolée
se consolera quelque peu en voyant de nouveau ouvrir ses temples à ses brebis
égarées en si grand nombre, et Dieu est béni. Mais c'est fait, les heures sont
passées. Le vieillard de Sion élèvera vers Dieu les cris de son coeur fort
endolori par peine cuisante, et voilà que le puissant sera aveuglé à cause de
ses péchés et de ses crimes."
4. "Il quittera la grande ville
avec une armée comme jamais on n'en vit de pareille ; mais aucun guerrier ne
tiendra bon devant la force du temps, et voilà que le tiers de son armée et
encore le tiers périra par le froid du Seigneur tout-Puissant. Alors deux
lustres seront passés depuis le siècle de désolation comme j'ai dit en son
lieu. De toutes leurs forces crieront vers Dieu les veuves et les orphelins ;
et Dieu ne sera plus sourd."
5. "Les hauts abaissés
reprendront force et se ligueront pour abattre l'homme tant redouté. Voici
venir avec eux le vieux sang des siècles qui reprend place et lieu dans la
grande ville, pendant que cet homme tombé si bas, s'en ira au pays d'outremer
d'où il était venu."
6. "Dieu seul est grand ! La
onzième lune n'a pas lui encore, et le fouet sanguinolent du Seigneur reviendra
en la grande ville, et le vieux sang quittera la grande ville."
7. "Dieu seul est grand ! Il aime
son peuple et a le sang en haine, la cinquième lune reluira sur maints et
maints guerroyers d'Orient ; la Gaule est couverte d'hommes et de machines de
guerre ; c'en est fait de l'homme de mer."
8. "Voici encore venir le vieux
sang de la Cape. Dieu veut la paix et que son saint nom soit béni. Or, une paix
grande et florissante sera au pays du Celte Gaulois. La fleur blanche sera en
bien grand honneur ; et les maisons de Dieu entendront bien des saints
cantiques."
9. "Cependant les fils de Brutus
voient avec colère la fleur blanche, et obtiennent règlement puissant dont Dieu
est de nouveau irrité, à cause de ses élus, et aussi parce que le saint jour
continue à être profané. Cependant il veut bien tenter le retour vers lui
pendant dix-huit fois douze lunes."
10. "Dieu seul est grand ! Il
purge son peuple par maintes tribulations, mais toujours les mauvais auront
fin. Cependant une grande conspiration contre la fleur blanche cheminera dans
l'ombre, par les mains de compagnies maudites et le pauvre vieux sang de la
Cape quittera encore la grande ville et grande sera la joie des fils de Brutus.
Voyez comme les serviteurs de Dieu crient bien fort vers Dieu, et que Dieu
reste sourd cette fois par le bruit de ses flèches qu'il retrempera en sa
colère pour les mettre au sein des mauvais. Malheur au Celte Gaulois ! Le coq
effacera la fleur blanche et un grand s'appellera le roi du peuple. Grande
commotion se fera par les mains d'ouvriers qui auront guerroyé dans la grande
ville."
11. "Dieu seul est grand ! Le
règne des mauvais sera vu croître ; mais qu'ils se hâtent ! Voilà que les
pensées du Celte-Gaulois se choquent et que grande division est dans les
esprits."
12. "Le roi du peuple aussi se
verra d'abord bien faible et pourtant il ira contre bien des mauvais. Mais il
n'est pas bien assis et voilà que Dieu le jette à bas."
13. "Hurlez, fils de Brutus,
appelez sur vous les bêtes qui vont vous dévorer ! Grand Dieu ! Quel bruit
d'armes ! Il n'y a pas encore un nombre plein de lunes et voici venir maintes
guerres."
14. "C'est fait ! La montagne de
Dieu a crié vers lui dans sa désolation ; les fils de Juda ont crié vers Dieu
de la terre étrangère, et voilà que Dieu n'est plus sourd. Quel feu va avec ses
flèches ! Dix fois six lunes et pas encore six fois dix lunes ont nourri sa
colère."
15. "Malheur à toi, grande Ville
! Voici des rois armés par le Seigneur ; mais déjà le feu t'a égalée à la
terre. Et pourtant les justes ne périront pas. Dieu les a écoutés. La place du
crime est purgée par le feu ; le grand ruisseau a éconduit toutes rouges de
sang ses eaux à la mer. Et la Gaule vue comme délabrée va se rejoindre."
16. "Dieu aime la paix ! Venez,
jeune prince, quittez l'île de la captivité : joignez le lion à la fleur
blanche, venez ! Ce qui est prévu, Dieu le veut. Le vieux sang des siècles
terminera encore de longues divisions. Alors un seul pasteur des peuples sera
vu dans la Celte-Gaule. L'homme puissant par Dieu s'assiéra bien ; beaucoup de
sages règlements appelleront la paix. Dieu sera cru guerroyer avec lui, tant
prudent et sage sera le rejeton de la Cape."
17. "Grâce au Père de la
miséricorde, la Sainte Sion chante de nouveau dans ses temples un seul Dieu
grand. Une foule de brebis égarées s'en viendront boire au ruisseau vif."
18. "Trois princes mettront bas
le manteau de l'erreur et verront clair en la foi de Dieu. En ce temps-là un
grand peuple de la mer reprendra la vraie croyance en deux tierces parts. Dieu
est encore béni pendant quatorze fois six lunes et six fois treize lunes. Dieu
est las d'avoir prodigué ses miséricordes, et cependant il veut, en vue des
bons, prolonger la paix encore pendant dix fois douze lunes."
19. "Dieu seul est grand ! Les
biens sont faits, les saints vont souffrir."
20. "L'homme du mal, arrivé de
deux rangs, prend croissance. La fleur blanche s'obscurcit pendant dix fois six
lunes et six fois vingt lunes, et disparaît pour ne plus reparaître."
21. "Beaucoup de mal, guère de
bien, en ce temps-là ; beaucoup de villes périront par le feu. Alors enfin
Israël viendra au Christ-Dieu tout de bon. Les sectes maudites et le peuple
fidèle seront en deux parts bien marquées. Mais c'est fait : alors Dieu seul
sera cru et la tierce par de la Gaule et encore la tierce part et demie n'aura
plus de croyance, comme aussi les autres gens. Et voilà déjà six fois trois
lunes et quatre fois cinq lunes que tout se sépare, et le siècle de fin a
commencé. Après un nombre non plein de lune, Dieu combat par ces deux justes et
l'homme de mal a le dessus. Mais c'est fait. Le Dieu Très-Haut met un mur de
feu qui obscurcit mon entendement et je n'y vois plus. Qu'il soit béni à jamais
! Amen."
*
LIVRE DES PROPHETIES
de Philippe-Dieudonné-Noël Olivarius
(Extrait de "L'oracle pour 1840 et les années suivantes" par Henri
Dujardin, édité en mars 1840, et copié des "Mémoires historiques et
secrets de l'impératrice Joséphine" de Melle Lenormand)
Le vocabulaire de la danse
Voici tous les mots utilisés dans la Danse Classique
A
- Adage : l'adage est une succession de mouvements lents permettant de contrôler son corps et son équilibre en exécutant des mouvements comme des arabesques.
- Arabesque : l'arabesque est une pose (inspirée de motifs orientaux) dans laquelle le danseur ou la danseuse lève une jambe tendue à l'arrière, un bras vers l'avant prolongeant la ligne de la jambe levée. Le deuxième bras est le plus souvent perpendiculaire au premier (de côté) sauf en quatrième arabesque où il peut être placé vers l'arrière, en prolongement du premier . Selon la position des bras en corrélation avec celle des jambes, on parle de première, deuxième, troisième ou quatrième arabesque.
- Assemblé : l'assemblé est un saut qui part d'un pied et arrive sur deux. On part de la cinquième position, on effectue un dégagé (en avant, de côté ou en arrière) et on saute. Pendant le saut les deux jambes se rejoignent à la verticale. On termine le saut sur un plié en cinquième.
- Assemblé soutenu : à partir de la cinquième, dégager, piquer, ramener l'autre pied dessus et tourner, puis refermer en cinquième.
- Attitude : l'attitude est une position où le danseur a une jambe plié en l'air assez haut. L'attitude peut être devant, à la seconde (de côté) ou en arrière. On passe de l'attitude derrière à l'arabesque en tendant la jambe qui est en l'air.
B
- Balancé : changement de jambe d'appui par le balancement du corps de gauche à droite (ou de droite à gauche) ou d'avant en arrière (ou d'arrière en avant).
- Ballonné : saut qui part de coupé derrière, on pose le pied de derrière en sautant tandis que la jambe de devant se tend puis revient en coupé lorsqu'on touche à nouveau le sol
- Ballotté : saut sur place d'un pied sur l'autre et d'avant en arrière, composé de battements alternativement développés.
- Basque (pas de) : pas qui peut se faire en avant ou en arrière et qui permet de se déplacer. Il part de la cinquième. On dégage le pied de devant ou de derrière (par expemple le pied droit) sur plié pour faire un demi-rond de jambe. On change alors le poids du corps pour passer sur le pied qui était dégagé (droit) en changeant de direction. Puis on effectue un temps lié en passant par la première. On termine en fermant en cinquième.
- Basque (saut de) : saut de la famille des jetés, déplacé et rotatif.
- Battement : on part de la cinquième position et on lance la jambe à l'avant, sur le côté ou à l'arrière. Le battement se termine par la cinquième position des jambes. À la différence du grand battement, le battement simple ou petit battement est plus léger, il ne monte pas aussi haut que le grand battement.
- Battement (grand) : un battement peux s'effectuer en croix ; un grand battement consiste à lancer la jambe tendue à 90 degrès ou davantage. Un grand battement se termine par une cinquième position des jambes.
- Batterie : on appelle batterie les mouvements des jambes qui s'entrechoquent une ou plusieurs fois pendant que l'on est en l'air lors de sauts.
- Biche (pas de) : le pas de biche consiste à faire comme un pas chassé, mais de face et avec de l'élan.
- Bourrée (pas de) : pas en trois temps qui consiste en un changement de pied simple.
- Bourrée bateau (pas de) : pas partant sur une jambe pliée, l'autre dégagée derrière, puis avancer vers l'avant en faisant un pas de bourrée en avant, terminer dégagé devant sur fondu.
- Brisé : le brisé consiste à lancer une jambe à 15 cm du sol (ex. : jambe droite) et à sauter avec l'autre jambe en croisant les 2 jambes en l'air (d'abord droite devant puis gauche devant en l'air) et en retombant en cinquième position comme au départ (droite derrière).
C
- Cabriole : on parle de cabriole dès lors qu'un temps levé est battu. Une jambe part en l'air, la deuxième la rejoint et la frappe avant de se reposer au sol.
- Changement de pied : saut de la famille des soubresauts, qui part des 2 pieds et arrive sur 2. Pendant le saut on change le pied de devant.
- Chassé (pas) : un pas chassé (ou simplement « chassé ») est souvent utilisé dans la danse classique ou moderne. C'est un pas simple qui peut aussi servir à prendre de l'élan (par exemple pour un grand jeté). On effectue un pas chassé (après un dégagé par exemple) en « chassant » le pied de devant grâce à l'autre pied, tout en avançant. Un pas chassé s'effectue en général en quatrième (c'est-à-dire vers l'avant) ou à la seconde.
- Cheval (pas de) : le pas de cheval est un saut qui se déplace. On se place en attitudedevant (jambe droite par exemple) et on saute en changeant de jambe. La jambe qui était au sol (gauche dans l'exemple) va alors en attitude devant. Et ainsi de suite.
- Contretemps : il part en cinquième. Le pied de derrière coupe, la jambe de devant est la jambe de terre pour l'équilibre qui s'ensuit, la jambe montée en équilibre glisse le long de la cuisse, et pose en seconde et devient la jambe de terre pour le deuxième équilibre. La jambe montée en équilibre ferme en cinquième devant.
- Coupé : le coupé est l'action, à partir de la cinquième, de plier les deux jambes, levant légèrement celle de derrière pour tendre la pointe derrière la cheville de la jambe de terre.
D
- Déboulé : enchaînement de tours rapides passant par la seconde ou la cinquième position sur demi-pointe.
- Dégagé : un dégagé est l'action de tendre une jambe en pointant le pied.
- Demi-contretemps : commence par un retiré à petite hauteur suivi d'un glissé en avant, comme dans un contretemps normal. La différence est qu'on ne change pas de jambe mais on utilise celle déjà devant (ou derrière si on fait un demi-contretemps en arrière) pour réaliser le contretemps.
- Demi-plié : un demi-plié peut s'exécuter dans toute les positions ; il consiste à plier les jambes sans soulever les talons (le grand-plié consiste à descendre plus bas et à décoller les talons)
- Détourné : rotation sur 2 pieds, en cinquième position, du côté de la jambe arrière.
- Développé : mouvement consistant à tendre une jambe en partant d'un retiré et en passant par une attitude. Un développé peut se finir en arabesque (lorsque la jambe levée est derrière), en seconde position (lorsque celle-ci est sur le côté) ou en quatrième (quand elle est devant).
E
- Écart (grand) : le grand écart part d'un fendu puis on tend la jambe de devant pour arriver à une ligne droite au sol formée par les jambes (le grand écart peut être facial ou latéral c'est-à-dire en quatrième ou à la seconde).
- Échappé : saut qui s'effectue en deux temps. Départ en cinquième position, on saute en gardant les jambes serrées (comme un soubresaut) puis en redescandant on les ouvre à la seconde ou en quatrième. Pour refermer il suffit de faire la démarche à l'envers et de changer le pied à l'arrivée. On peut l'utiliser comme un changement de pieds.
- Échappé battu : on commence en cinquième position devant puis en deuxième, en cinquième devant puis en cinquième derrière (échappé + royal).
- Emboîté : emboîter est une manière de dire que les deux pointes sont tendues et serrées l'une contre l'autre.
- En-dedans : se dit d'un tour.
- En-dehors : se dit d'un tour. Le tour parti en quatrième, la jambe de devant devient la jambe de terre.
- Entrechat : soubresaut ou changement de pied battu.
- Entrechat quatre : saut pendant lequel le pied de derrière exécute un rapide devant-derrière et repose comme il était parti en cinquième.
- Enveloppé :
- Étoile : premier échelon dans la hiérarchie du Ballet de l'Opéra de Paris.
F
- Flic-flac : le flic-flac est un pas issu de la danse folklorique et de caractère, qui part d'un dégagé à la seconde, on ferme en cinquième (devant ou derrière) puis coupé, fermé en cinquième, jeté à la seconde, fermé en cinquième(devant si on avait fermé derrière la première fois, derrière dans l'autre cas), puis coupé. Si on ferme devant en premier le flic-flac est en-dehors, sinon il est en-dedans.
- Fondu : action de « fondre » ses pas, de les plier.
- Fouetté : il y a différentes sortes de fouettés :
- les fouettés en-dedans et en-dehors
- les fouettés sautés
- les fouettés sur pointes ou demi-pointes :
- on pique sur la jambe droite (par exemple), on lève la jambe gauche devant et on tourne sur la pointe (demi-pointe) en laissant la jambe gauche tendue en l'air ; on finit donc en arabesque sur pointe (ou demi-pointe)
- sous forme de pirouette : on fait une pirouette puis on développe la jambe droite (ou gauche) devant et on plie la jambe de terre. La jambe en l'air fait un rond de jambe jusque de côté puis replie et refait une pirouette, et ainsi de suite
- On peut faire des fouettés doubles, c'est-à-dire avec deux pirouettes entre le rond de jambe.
G
- Gargouillade : c'est un saut de chat où l'on part du côté du pied de devant et où l'on change de pied. Au XVIIIe siècle, la Camargo était réputée pour ses « gargouillades ».
- Glissade : au départ de la cinquième position, elle consiste en un dégagé, qui pose en secondeet qui referme en cinquième. Le dégagé peut se faire en partant de devant ou de derrière, en fermant devant ou derrière. Il existe des glissages « dessus-dessus », « dessous-dessus », « dessous-dessous » et « dessus-dessous »
J
- Jeté : le jeté est un saut commencé sur une jambe et fini sur l'autre (contrairement à la « sissonne » commencée sur deux pieds et finie sur un, ou à l'« assemblé » commencé sur un pied et fini sur les deux). Il existe différentes formes de jetés.
- Jeté (grand) : le grand jeté est un saut vers l'avant en faisant le grand écart. En prenant de l'élan (quelques pas chassés) on fait le grand écart, mais au milieu du saut.
- Jeté (pas de bourré) : il part de la cinquième position. On dégage derrière, on détourne, on chasse en quatrième, le pied de derrière passe en fouetté devant, et prend la place du pied de terre en sautant. Le pas finit en arabesque, qui pose, et la couronne des bras descend en un cambré.
M
- Manège : le manège consiste à faire une succession de pas autour d'un cercle. Les pas peuvent être des tours piquésglissade - grand jeté). Les manèges peuvent se faire seul ou à plusieurs. mais aussi des enchaînements de grands sauts et pas de liaisons (par exemple
- Menée : une menée est un enchaînement de pas effectués sur pointes. À partir de la cinquième positionsur pointes, on avance du côté de la jambe de devant en pliant et tendant rapidement les jambes. C'est la jambe de derrière qui fait avancer en « poussant » celle de devant, ce qui donne cette impression de légèreté comme si on effleurait seulement le sol.
P
- Piqué : déplacement qui part d'une position pieds à plat pour arriver à une position sur pointes.
- Pirouette : la pirouette consiste en un tour relevé qui, à partir d’une position sur les deux pieds, se fait sur un seul pied élevé sur demi-pointe ou sur pointes. On parle de pirouette lorsque la rotation est rapide.
- Plié : mouvement d'échauffement qui s'effectue en pliant les jambes en-dehors.
- Port de bras : le port de bras est, comme l'indique son nom, un porté, c'est-à-dire qu'on soutient l'action des bras et qu'on reste dans la position où on est pour les déplacer harmonieusement.
- Porté poisson : la danseuse portée a la jambe de devant en retiré et la jambe de derrière en arabesque.
- Position : placements des pieds des danseurs (première, seconde, troisième, quatrième, cinquième)
R
- Retiré : placement du pied au genou ou à la cheville avec la jambe pliée en-dehors.
- Relevé : montée sur demi-pointes ou pointes. Il existe des relevés sur 2 pieds ou sur 1 pied.
- Révérence : dégagé plié devant ou sur le côté avec port de bras à la seconde. Pas de salut. Il existe bien d'autres révérences.
- Rond de jambe : le rond de jambe (ou rond-de-jambe) à terre part d'une position fixe, les 2 pieds au sol, puis il suffit de pointer devant soi et de « dessiner » un demi-cercle vers l'extérieur en passant bien par une seconde en arrière. En l'air, soit on fait pareil qu'au sol en levant la jambe, soit on développe la seconde puis on fait des cercles (plutôt aplatis) avec la jambe, dans un sens ou dans l'autre.
- Royal : un « royal » est un saut. Il commence en cinquième devant et se croise en avant pour atterrir en cinquième derrière.
S
- Saut de basque : saut de la famille des jetés, déplacé et rotatif.
- Saut de biche : saut comme le grand jeté, sauf que la jambe avant est pliée et ramenée sous la cuisse.
- Saut de chat : le saut de chat consiste en un saut sur le côté, en levant les genoux à hauteur de la poitrine, les deux jambes pliées, et qui se termine en quatrième ou cinquième position.
- Saut de l'ange : soubresaut déplacé.
- Sissonne : le sissonne est un saut : 2 pieds propulsent et 1 pied réceptionne. On distingue notamment :
- sissonne retiré : plier, sauter avec les jambes serrées, réceptionner sur une jambe l'autre étant « coupé ».
- sissonne arabesque : plier, sauter en avançant en position d'« arabesque », réceptionner en arabesque, puis fermer
- Soubresaut : saut vertical qui part de 2 pieds pour arriver sur 2.
- Surrection : action courte consistant à marquer le temps en se mettant sur la pointe des pieds.
T
- Temps de flèche : changement de poids d'une jambe sur l'autre.
- Temps levé : saut qui part d'un pied pour arriver sur le même.
- Temps lié : c'est un dégagé plié de la cinquième à la quatrième où le poids du corps change de jambe.
- Tour : rotation en appui sur un seul pied.
- Tour en l'air : il s'agit d'un pas le plus souvent effectué par les hommes. c'est un soubresaut ou un changement de pied qui tourne en l'air.
- Tour piqué : le tour piqué se fait en principe en manègeou en diagonale. C'est un tour « en-dedans », car on tourne vers la jambe d'appui, mais il existe aussi des tours piqués « en-dehors ».
V
- Valse (pas de) : s'effectue en trois temps comme la valse.
- Sources Anne Besson.
Un artiste : Ponce Jacquio (v. 1515 - 1570)
Dans la deuxième moitié du XVIe
siècle, un fondeur s'est installé sur une parcelle située au nord de la
rue du Saulger. Son officine comprenait un four construit en tuiles
plates où le métal était fondu dans des creusets en terre réfractaire.
On y produisait des cloches comme l'indique la mise au jour de fragments
de moules.
Ensemble provenant de l'atelier de fondeur, vers 1580.
© UASD / J. Mangin.
© UASD / J. Mangin.
Four de bronzier en cours de fouille. © UASD / J. Mangin.
L'artisan semble également avoir été impliqué dans
les commandes de monuments funéraires pour l'église abbatiale. En effet,
dans le comblement du four, on a recueilli les éléments de moules en
plâtre destinés à réaliser de petits modèles de statues en terre cuite.
Main
tenant entre le pouce et l'index un diamant ; détail de la Force, l'une
des quatre Vertus cardinales du tombeau d'Henri II et de Catherine de
Médicis par Germain Pilon. © Cl. Sauvageot.
Planche de l'Histoire de Dom Michel Félibien montrant une vue intérieure du mausolée des Valois avec le tombeau d'Henri II et de Catherine de Médicis par A. Le Blond, 1706.
Main du fragment de statue en terre cuite provenant de l'atelier de fondeur.
© UASD / J. Mangin.
© UASD / J. Mangin.
L'analyse stylistique de ces fragments de sculpture
révèle des analogies frappantes avec l'œuvre de Ponce Jacquio, un
sculpteur français qui, entre 1563 et 1570, collabora avec Germain Pilon
au tombeau d'Henri II et de Catherine de Médicis.
En 1563, l'artiste est payé 450 livres pour avoir préparé les modèles
en terre ou en plâtre de ce tombeau.
au tombeau d'Henri II et de Catherine de Médicis.
En 1563, l'artiste est payé 450 livres pour avoir préparé les modèles
en terre ou en plâtre de ce tombeau.
L'analyse du magnétisme thermo-rémanent
du four situe le moment de sa dernière mise à feu vers 1580, soit dix ans après le décès de Ponce. Il faut donc imaginer que le bronzier avait gardé dans son magasin les moules et quelques modèles qu'il avait réalisés
pour le célèbre sculpteur.
Sources Saint-Denis, la ville et l'abbaye.
Pierre, Eudes et Raoul de Montreuil Morts en 1267, en 1287, vers 1318
Relevé de la dalle funéraire de maître Guérin, inhumé au XIIIe siècle en l'église Saint-Marcel à Saint-Denis,
par François de Guilhermy, en 1875.
par François de Guilhermy, en 1875.
Le chantier de reconstruction de l'église abbatiale
mobilise une main-d'œuvre nombreuse et souvent très diversifiée. D'après
les comptes de la commanderie de l'abbaye, la pierre et le bois,
les deux principaux matériaux de construction, sont confiés à des maîtres maçons et des maîtres charpentiers.
Pour le chantier de leur abbatiale, les moines de Saint-Denis font appel à une dynastie de maître d'œuvre réputés : Pierre, Eudes et Raoul de Montreuil. Ces derniers s'acquittent de leur fonction en assumant tout à la fois le rôle d'architecte et de coordinateur des travaux. Au regard de la complexité technique des constructions gothiques, on comprend aisément que le savoir théorique de ces maîtres repose essentiellement sur une connaissance approfondie des lois de la géométrie et de l'arithmétique.
Les charpentiers travaillant à la basilique, d'après La vie de monseigneur saint Denis du moine Yves, vers 1317 (BNF, ms. fr. 2091, f° 75v°). © BNF.
Pour le chantier de leur abbatiale, les moines de Saint-Denis font appel à une dynastie de maître d'œuvre réputés : Pierre, Eudes et Raoul de Montreuil. Ces derniers s'acquittent de leur fonction en assumant tout à la fois le rôle d'architecte et de coordinateur des travaux. Au regard de la complexité technique des constructions gothiques, on comprend aisément que le savoir théorique de ces maîtres repose essentiellement sur une connaissance approfondie des lois de la géométrie et de l'arithmétique.
Pourtant, dans la pratique,
les bâtisseurs se servent de moyens relativement restreints comme ceux
qui figurent sur la pierre tombale du maître Guérin inhumé en l'église
Saint-Marcel : fil à plomb, règle, truelle et marteau taillant. Il
convient d'y ajouter le cordeau, le compas, l'équerre et les gabarits
destinés à la taille des pierres en atelier.
Pour monter les matériaux sur l'édifice en cours de construction, l'extrait de compte de 1290-1291 cite un engin de levage sur les voûtes de l'église qui a pu correspondre à un cabestan ou une "cage d'écureuil" actionnée par des hommes placés à l'intérieur. Sources Saint-Denis, la vie et l'abbaye.
Le moine Hunus.
Le moine Hunus
Mort entre 838 et 845
Costume de moines bénédictins au XIe siècle d'après une représentation que Mabillon a vue en 1704 sur la porte nord de la façade ouest de la basilique. © BNF.
Deux inscriptions relatives au moine Hunus, entre 838 et 845. Dessin M. W. ; doc. UASD.
Un sarcophage du vestibule de l'église funéraire Saint-Barthélemy abritait deux corps superposés.
Sur les parois internes de la cuve en plâtre étaient gravées deux inscriptions. La première rapporte que "le moine inhumé en second s'appelait Hunus et qu'il était dans sa seizième année" (qui secundus fuit sepultus Hunus nomit monacus et etate in an XVI). La seconde précise que le "jeune religieux était d'origine noble" (qui superior est Hunus iuvenis nobilis monacus).
Ce même Hunus figure dans les obituaires
et les listes de confraternité qui, à différents moments de la vie du monastère, indiquent au jour de leur mort les noms des abbés et frères de la communauté. En recoupant ces témoignages on peut déterminer la date du décès d'Hunus : il serait mort un 20 décembre entre 838 et 845.
Sur les parois internes de la cuve en plâtre étaient gravées deux inscriptions. La première rapporte que "le moine inhumé en second s'appelait Hunus et qu'il était dans sa seizième année" (qui secundus fuit sepultus Hunus nomit monacus et etate in an XVI). La seconde précise que le "jeune religieux était d'origine noble" (qui superior est Hunus iuvenis nobilis monacus).
Ce même Hunus figure dans les obituaires
et les listes de confraternité qui, à différents moments de la vie du monastère, indiquent au jour de leur mort les noms des abbés et frères de la communauté. En recoupant ces témoignages on peut déterminer la date du décès d'Hunus : il serait mort un 20 décembre entre 838 et 845.
Sarcophages du vestibule de l'église Saint-Barthélemy.
La deuxième cuve, en commençant par le bas de l'image, renferme le corps du moine Hunus.
© UASD / O. Meyer.
La deuxième cuve, en commençant par le bas de l'image, renferme le corps du moine Hunus.
© UASD / O. Meyer.
Localisation de l'une des deux inscriptions dans le sarcophage en plâtre. © UASD / M. Wyss.
En effet, la réputation de l'école monastique n'était plus à faire depuis que Charles Martel y avait fait éduquer son fils Pépin. Mais à la différence de ce dernier, Hunus n'est pas "retourné dans le siècle".
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