Le château des Templiers de Montfort (Var)
Montfort-sur-Argens fait partie des haut-lieux templiers
auréolés de légendes trésoraires. Le village se situe à quinze
kilomètres de Brignoles, au coeur de la Provence verte. Le château qui
surplombe un réseau de ruelles étroites lui confère un aspect médiéval,
typique des villages varois. Derrière l'église Notre Dame de la
Purification (située près de la Mairie), on peut remarquer un curieux
monument au morts, en forme de pyramide moderne.
Le château et les terres environnantes appartenaient primitivement au Comte de Provence, Alphonse II qui les céda à l'Ordre du Temple, en 1207. Le bâtiment fut converti en commanderie et en centre d'entraînement puis reconstruit en maison du Commandeur lorsque l'Ordre de l'Hôpital en prit charge . Le château restera propriété de l'Ordre de Malte jusqu'à 1793. Il est à noter que Charles II d'Anjou, Comte de Provence, se montra plus que réticent à pourchasser les Templiers au grand dam de Philippe le Bel. Un certain nombre de dignitaires templiers provençaux purent ainsi échapper à la vindicte du roi de France.
Plusieurs légendes référantes à ce lieu sont rapportées : les oiseaux qui auraient le malheur de pénétrer dans le château y perdraient leur sens de l'orientation et finiraient par se fracasser contre les murs. Les avions auraient instruction de ne pas le survoler. De là, à penser qu'il émanerait de ce lieu de puissantes énergies telluriques, il n'y a qu'un pas que le regretté et célèbre écrivain de science-fiction, Jimmy Guieu, a franchi avec un roman qui a remporté le grand prix du roman ésotérique en 1969 (couverture en fin d'article). Dans l'Ordre Vert, ce passionné d'ufologie et d'ésotérisme entraine son héros récurrent, le journaliste Gilles Nowak, dans la crypte sinistre de la commanderie de Montfort d'où se dégagent des vibrations étranges et un bourdonnement pénible et qui renferme un caisson de métal à la faculté de lévitation. Plus loin dans le récit, il mentionne que Montfort fut un haut-lieu templier mais nullement sur le plan de ses activités visibles. Il évoque un certain Roncelin de Fos qui aurait franchi tous les degrés de l'initiation pour devenir le grand maître occulte du Temple. Selon les registres templiers, un certain Roncelin de Fos a bien été répertorié en qualité de Maître du Temple en Provence, en 1265.
Des témoignages pourraient corroborer la possibilité d'un "trésor" enfoui dans les sous-sols du château. Des Allemands ont occupé l'ancienne commanderie pendant la guerre et auraient fait procéder à des fouilles souterraines - fouilles effectués dans un premier temps par des maçons du village qui auraient refusé de continuer pour des raisons inconnues puis par des prisonniers .
Propriété privée, le château ne peut pas être visité. Sur la pancarte située à l'entrée, il est spécifié que le bâtiment central est encadré de deux tours carrées, qu'il comporte trois étages dont deux sont habitables avec à l'intérieur, un superbe escalier à vis et une salle capitulaire. L'ensemble repose sur des sous-sols voûtés formant plusieurs salles, seuls vestiges de l'époque templière.
Pour compléter la visite de ce lieu templier - une auberge incontournable - le Mas des Templiers (voir suite article).
Le château et les terres environnantes appartenaient primitivement au Comte de Provence, Alphonse II qui les céda à l'Ordre du Temple, en 1207. Le bâtiment fut converti en commanderie et en centre d'entraînement puis reconstruit en maison du Commandeur lorsque l'Ordre de l'Hôpital en prit charge . Le château restera propriété de l'Ordre de Malte jusqu'à 1793. Il est à noter que Charles II d'Anjou, Comte de Provence, se montra plus que réticent à pourchasser les Templiers au grand dam de Philippe le Bel. Un certain nombre de dignitaires templiers provençaux purent ainsi échapper à la vindicte du roi de France.
Plusieurs légendes référantes à ce lieu sont rapportées : les oiseaux qui auraient le malheur de pénétrer dans le château y perdraient leur sens de l'orientation et finiraient par se fracasser contre les murs. Les avions auraient instruction de ne pas le survoler. De là, à penser qu'il émanerait de ce lieu de puissantes énergies telluriques, il n'y a qu'un pas que le regretté et célèbre écrivain de science-fiction, Jimmy Guieu, a franchi avec un roman qui a remporté le grand prix du roman ésotérique en 1969 (couverture en fin d'article). Dans l'Ordre Vert, ce passionné d'ufologie et d'ésotérisme entraine son héros récurrent, le journaliste Gilles Nowak, dans la crypte sinistre de la commanderie de Montfort d'où se dégagent des vibrations étranges et un bourdonnement pénible et qui renferme un caisson de métal à la faculté de lévitation. Plus loin dans le récit, il mentionne que Montfort fut un haut-lieu templier mais nullement sur le plan de ses activités visibles. Il évoque un certain Roncelin de Fos qui aurait franchi tous les degrés de l'initiation pour devenir le grand maître occulte du Temple. Selon les registres templiers, un certain Roncelin de Fos a bien été répertorié en qualité de Maître du Temple en Provence, en 1265.
Des témoignages pourraient corroborer la possibilité d'un "trésor" enfoui dans les sous-sols du château. Des Allemands ont occupé l'ancienne commanderie pendant la guerre et auraient fait procéder à des fouilles souterraines - fouilles effectués dans un premier temps par des maçons du village qui auraient refusé de continuer pour des raisons inconnues puis par des prisonniers .
Propriété privée, le château ne peut pas être visité. Sur la pancarte située à l'entrée, il est spécifié que le bâtiment central est encadré de deux tours carrées, qu'il comporte trois étages dont deux sont habitables avec à l'intérieur, un superbe escalier à vis et une salle capitulaire. L'ensemble repose sur des sous-sols voûtés formant plusieurs salles, seuls vestiges de l'époque templière.
Pour compléter la visite de ce lieu templier - une auberge incontournable - le Mas des Templiers (voir suite article).
Kris
Darquis © L'ancienne commanderie templière se trouve au numéro 13 de
la rue du Château. Comme toutes les possessions templières de la région,
elle dépendait de la commanderie du Ruou dont il ne subsiste que
quelques ruines. Au-dessus de la porte centrale, une magnifique croix
hospitalière témoigne de la dévolution du bâtiment aux Hospitaliers de
Saint-Jean de Jérusalem- en 1315 - après la dissolution de l'Ordre du
Temple. En 1319, un Hospitalier provençal - Hélion de Villeneuve,
frère cadet de Sainte Roseline de Villeneuve (Arcs-sur-Argens) -
deviendra grand-maître de l'Ordre.
Kris
Darquis © L'auberge se situe à la sortie du village, en direction de
Cotignac, lieu de pélerinage renommé, qui reçut la visite, en 1660, de
la Régente Anne d'Autriche et du tout jeune Louis XIV, en action de
grâces pour la naissance du Dauphin après plus de vingt ans de mariage
stérile. Ce dernier demandera à son médecin personnel, Antoine Vallot,
de se rendre aux Arcs pour examiner la dépouille de Roseline de
Villeneuve qui était en parfait état de conservation, depuis son décès
en 1329. Le docteur perça un des yeux de la sainte et du liquide s'en
écoula.
Kris
Darquis © Une hospitalité toute templière est assurée par Christelle,
originaire des Landes, qui a eu un coup de coeur pour le village et son
histoire. Cet ancien gîte rural a été transformé en auberge après trois
ans de dur labeur mais le résultat mérite le détour. La cuisine est
délicieusement concoctée à base de produits frais et faits maison. Le
trésor des Templiers se trouverait-il dans les profondeurs du puit
restauré qui est visible dans la salle ?
Kris
Darquis © Le chevalier Raymond de Montfort se fait un plaisir de conter
les légendes et les mystères des Templiers à ceux qui sont passionnés
par le sujet.