jeudi 9 mai 2013

Les turcopoles, ou turcoples

Les turcopoles, ou turcoples, étaient des archers montant des chevaux arabes, équipés légèrement et habillés à la turque. En français, le mot apparaît au XIIe siècle.
L’étymologie semble indiquer que l'origine de ces troupes auxiliaires étaient constituées de combattants d’origine turque (polos = poulain, dans le sens d’enfant), des Seldjoukides christianisés. Mais ce corps reçut aussi des combattants d’ascendance mixte, de père croisé et de mère chrétienne d’Orient, arménienne, grecque ou syrienne, appelés « poulains », ou de père turc et de mère grecque. On pouvait y trouver, plus généralement encore, des combattants issus de la population chrétienne locale, de mœurs et de type orientaux donc, voire des musulmans christianisés (Syriens, Bédouins, etc., ou des soldats turcs capturés sur les champs de bataille préférant la conversion à la mort), ce pourquoi les Mamelouks les considéraient comme traîtres et renégats, ne montrant aucune pitié envers ceux qu’ils capturaient : après Hattin, en 1187, Saladin fit exécuter les turcopoles prisonniers comme apostats.
Ils étaient essentiellement au service des divers ordres militaires établis à Chypre, à Jérusalem, à Rhodes et autres lieux, et servaient à contrer la tactique turque de harcèlement s’appuyant sur des forces plus mobiles que les lourds chevaliers francs. Ils étaient commandés par un frère Sergent, appelé Turcopolier. Plus tard, l’Ordre teutonique appela sa propre cavalerie indigène Turkopolen.
Les turcopoles étaient des mercenaires que l’on pouvait louer le temps d’une campagne militaire. Plus typés que les combattants venant d’Occident, ils pouvaient facilement servir d’espions ou d’éclaireurs et infiltrer les terres ennemies. Outre les services qu’ils rendirent aux ordres religieux, ils furent aussi à la solde de Byzance qui, tout comme envers les Almogavres, ne leur montra pas toujours une grande reconnaissance. C’est pourquoi il leur arriva, au début du XIVe siècle, de s’allier à ces derniers lorsqu’ils se furent mortellement brouillés avec Andronic II Paléologue...
Les turcopoles, ou turcoples, étaient des archers montant des chevaux arabes, équipés légèrement et habillés à la turque. En français, le mot apparaît au XIIe siècle.
L’étymologie semble indiquer que l'origine de ces troupes auxiliaires étaient constituées de combattants d’origine turque (polos = poulain, dans le sens d’enfant), des Seldjoukides christianisés. Mais ce corps reçut aussi des combattants d’ascendance mixte, de père croisé et de mère chrétienne d’Orient, arménienne, grecque ou syrienne, appelés « poulains », ou de père turc et de mère grecque. On pouvait y trouver, plus généralement encore, des combattants issus de la population chrétienne locale, de mœurs et de type orientaux donc, voire des musulmans christianisés (Syriens, Bédouins, etc., ou des soldats turcs capturés sur les champs de bataille préférant la conversion à la mort), ce pourquoi les Mamelouks les considéraient comme traîtres et renégats, ne montrant aucune pitié envers ceux qu’ils capturaient : après Hattin, en 1187, Saladin fit exécuter les turcopoles prisonniers comme apostats.
Ils étaient essentiellement au service des divers ordres militaires établis à Chypre, à Jérusalem, à Rhodes et autres lieux, et servaient à contrer la tactique turque de harcèlement s’appuyant sur des forces plus mobiles que les lourds chevaliers francs. Ils étaient commandés par un frère Sergent, appelé Turcopolier. Plus tard, l’Ordre teutonique appela sa propre cavalerie indigène Turkopolen.
Les turcopoles étaient des mercenaires que l’on pouvait louer le temps d’une campagne militaire. Plus typés que les combattants venant d’Occident, ils pouvaient facilement servir d’espions ou d’éclaireurs et infiltrer les terres ennemies. Outre les services qu’ils rendirent aux ordres religieux, ils furent aussi à la solde de Byzance qui, tout comme envers les Almogavres, ne leur montra pas toujours une grande reconnaissance. C’est pourquoi il leur arriva, au début du XIVe siècle, de s’allier à ces derniers lorsqu’ils se furent mortellement brouillés avec Andronic II Paléologue...

Médaille de baptéme du chevalier Templier

Médaille de baptéme du chevalier Templier, symbolisant l'engagement du moine guerrier envers la croix ...

dans la bibliothèque du Mont Sinaï

Instant anecdotique :

Toujours dans "Lecture pour tous " , " Au pays de la Bible et de l'Evangile" avec une photo du plus ancien manuscrit de la bible qui était conservé dans la bibliothèque du Mont Sinaï en 1925 , au jour d'aujourd'hui je ne sais pas ...

le château de Langeais en Indre et Loire.

Une autre suggestion, en France, le château de Langeais en Indre et Loire.
Au départ, c'était une forteresse médiévale édifiée à la fin du Xème par Foulques Nerra, sur un promontoire rocheux surplombant le val de Loire. Sous la domination de la dynastie anglaise des Plantagenêts, le château est agrandi par Richard Cœur de Lion. Philippe Auguste le reconquiert en 1206, puis il est détruit par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans. Du bâtiment de cette époque subsiste une façade de la tour principale, appelée "donjon de Foulques Nerra".
En 1465, Louis XI ordonne la reconstruction du château, en contrebas des vestiges de l'ancien édifice. Les travaux seront menés sous la direction de Jean Bourré, trésorier de France et ami du roi. Le château de Langeais sera achevé en 1469.
Très bien conservé et peu remanié, il est un bel exemple d'architecture de la fin de la période médiévale. Il est caractérisé par son pont levis, ses hautes toitures, ses mâchicoulis, son chemin de ronde et ses cheminées monumentales finement sculptées . C'est une charnière entre Moyen Âge et Renaissance. Sa façade ouest, côté jardin, offrant un tout autre visage, marqué par des décorations de type renaissance.

Merci à Vanessa pour cette suggestion..
Une autre suggestion, en France, le château de Langeais en Indre et Loire. 
Au départ, c'était une forteresse médiévale édifiée à la fin du Xème par Foulques Nerra, sur un promontoire rocheux surplombant le val de Loire. Sous la domination de la dynastie anglaise des Plantagenêts, le château est agrandi par Richard Cœur de Lion. Philippe Auguste le reconquiert en 1206, puis il est détruit par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans. Du bâtiment de cette époque subsiste une façade de la tour principale, appelée "donjon de Foulques Nerra".
En 1465, Louis XI ordonne la reconstruction du château, en contrebas des vestiges de l'ancien édifice. Les travaux seront menés sous la direction de Jean Bourré, trésorier de France et ami du roi. Le château de Langeais sera achevé en 1469.
Très bien conservé et peu remanié, il est un bel exemple d'architecture de la fin de la période médiévale. Il est caractérisé par son pont levis, ses hautes toitures, ses mâchicoulis, son chemin de ronde et ses cheminées monumentales finement sculptées . C'est une charnière entre Moyen Âge et Renaissance. Sa façade ouest, côté jardin, offrant un tout autre visage, marqué par des décorations de type renaissance.

Merci à Vanessa pour cette suggestion..

La musique du soleil.


Les 3 cerveaux et comment les utiliser.