mercredi 1 avril 2020

Le chemin de la lumière

Dès que l’on revalorise la notion d’Esprit, on se rend compte que les anciens possédaient un savoir que nous avons perdu. Ce savoir n’était accessible qu’aux initiés. Les religions ont confisqués ce savoir qui ne s’est entretenu que dans différents cercles élitistes et se perdure hors des institutions religieuses à travers les courants ésotériques. La science a rejeté ce savoir comme étant des superstitions. Alors que le mental considéré seul agit comme un programme à peine conscient, le troisième centre du moi que constitue l’émotionnel inférieur agit directement sur la conscience, de façon vibratoire, en lui transférant des émotions qui peuvent être négatives se sont les peurs, les angoisses, les colères, ou positives tels la satisfaction, l’affection… Il n’y aurait donc aucun transfert d’information entre présent et futur dans l’espace temps, mais seulement la présence d’informations hors espace temps. A tout instant chacun de nous existe en trois dimensions : Celui du concret, du tangible – le plan du corps selon la technologie proposée par Augustin d’Hyppone, Grand initié – Celui des émotions, de l’affectivité, mais aussi des relations avec tout ce qui nous entoure et en nous y compris le Divin – le plan de l’Ame. – Celui de l’Esprit, du mental, de l’intellect, de l’imagination. Ces éléments de la Structure profonde conduisent à un constat : l’Etre humain est imparfait car il est enfermé dans un espace limité aussi vaste que celui-ci puisse-t-il être. Le contenu et la configuration de cet espace sont personnels et à tout instant variables dans le temps. C’est ainsi que chacun de nous dispose de sa propre Manifestation, de son propre champ de conscience. Cette approche à partir des enseignements issus de la tradition polaire permet de jeter un pont entre deux grands domaines de l’activité humaine qui sont la science et la religion. Ce pont n’est–il pas l’être humain lui-même ? Dès lors, que ces deux activités sont produites par l’Homme à l’aide des moyens dont il dispose de par sa structure profonde. Un chercheur de vérité ne cherche pas la confirmation de ce qu’il croit avoir trouvé, il préfère se libérer de tout ce qui paraît dans les idées reçues et familières. Il n’accepte plus les hypothèses et conceptions trompeuses sur la nature du monde sensible et du monde des idées. Le voyage commence par la connaissance de soi. Périodiquement, tous les 26000 ans, la Force, la Radiation du royaume originel se font plus pressante. La lumière divine essaie d’éveiller le cœur de l’homme tombé. Il n’y a pas de revivification du microcosme que lorsque le champ magnétique qui entoure le système vital humain peut capter et assimiler de toute autres forces que celles qui entretiennent la vie ordinaire. Un ardent désir de reconstruire le temple intérieur est donc rayonné sur l’humanité. Ce rayonnement se traduit par des phénomènes modifiant l’atmosphère de notre planète auxquels tout homme réagit. Ses réaction s’exacerbent, l’homme est poussé à l’action et il y réagit de façon positive ou négative selon son type, son passé et son sang, c'est-à-dire selon ce qu’il est réellement. S’il réagit de façon négative, il restera dans sa prison, dans cette matrice artificielle, s’il agit positivement, s’il comprend qu’aune entreprise basée sur la conscience égocentrique ne le libèrera alors il se tourne vers la source originelle, dans un revirement fondamental en disant : « non pas ma volonté, O père, mais la tienne ». L’homme ne peut se libérer que s’il ouvre lui-même le chemin de la lumière. Alors s’ouvre le chemin qui mène à la conscience nouvelle. (Sources Roses Croix d’Or).

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