dimanche 30 septembre 2012

Le château de Roquemaure.

Photo Valerio Rossi. Texte Templier Veritas. LE CHATEAU DE ROQUEMAURE " royaume de Clément V ".... La plus ancienne mention que nous en ayons date de 1209. Or à cette époque, le Comte de Toulouse, Raymond VI était accusé par l’église de Rome de complaisance à l’égard de l’hérésie cathare qui se développait sur ses terres. En signe de soumission, il céda 9 châteaux à l’église, dont ceux de Morans, Oppède, Fourques, Montferran, Beaume et Roq uemaure. Mécontents, les habitants embrassèrent la religion cathare ce qui aura des conséquences pour l’histoire de la communauté. Ce château a été un des plus grands du Languedoc. Aujourd’hui, seule la tour, dite des carthaginois, se dresse sur son piédestal de roche, ainsi qu’une tour ronde (dite de la reine). Autrefois, le château de Roquemaure était entouré de 7 tours, les murailles avaient plus de 4.5 mètres d’épaisseur. St Louis fit construire une 3ème enceinte et une chapelle sur le modèle de la Ste Chapelle à Paris. Elu Pape français sous le nom de Clément V, Bertrand de Goth, originaire de Guyenne fut le 1er Pape français et le 1er Pape d’Avignon couronné à Lyon, il vint à Roquemaure accompagné du roi de France. St Louis séjourna au château avant de s’embarquer à Aigues-Mortes pour la Croisade. Il fit du château un magasin réserve pour les croisades. Clément V qui séjournait le plus souvent près de Carpentras se sentant bien malade décida de retourner dans sa Guyenne natale. Il arriva au château le 9 Avril 1314 et ajouta un codocycle à son testament léguant le plus clair de sa fortune à son neveu qui s’appelait comme lui Bertrand de Goth. Le 20 Avril, il décédera dans ce château. Ses serviteurs occupés à fouiller les bagages pour s’emparer de tout ce qu’ils pouvaient, ne prêtèrent aucune attention au catafalque sur lequel un cierge s’était renversé, et le corps du Pape se consuma de moitié. Cette anecdote servit de prétexte à Jean XXII pour contester l’héritage à Bertrand de Goth. Le droit canon de l’époque précisait que l’héritage devait aller à celui qui avait la dépouille mortelle. Ce qui donna lieu à de nombreux procès.

Le Baphomet

LE BAPHOMET ET LE TAU CHEZ LES TEMPLIERS Note de M. Uaynouard sur l'ouvrage de M. Hammer Intitulé Myslertum Bafomcll revelatum i, etc., etc. Depuis la proscription des chevaliers du Temple et l'abolition de l'Ordre 1 Cette dissertation remplit les cent pag- lu-fol. du premier cahier du tom. vi de l'oul'ordre, cinq cents ans étaient écoulés, lorsque les accusations,les témoignages, les jugements ont été soumis h la révision de l'histoire; la renommée de l'ordre et la mémoire des chevaliers sont aujourd'hui réhabilitées dans l'opinion des personnes impartiales. Un nouvel adversaire des templiers s'est présenté, et, laissant à l'écart les accusations que les persécuteurs contemporains avaient imaginées, il a supposé d'autres crimes. Malgré l'intervalle des temps, il s'est vanté de pouvoir produire des preuves matérielles : « Il n'est pas besoin de paroles, a dit M. Hammer, quand les pierres servent de témoins. » Quels sont ces monuments ignorés ou négligés par les personnes qui préparèrent et achevèrent l'infortune de l'ordre du Temple? Comment avaient-ils échappé aux perquisitions industrieuses de l'envie et de la haine, à la sagacité des inquisiteurs ? Pourquoi les divers apostats qui, par ambition ou par crainte, déposèrent contre l'ordre, n'indiquèrent-ils pas des monuments, qui alors auraient été et plus nombreux et plus frappants et dont l'existence aurait justifié leur honteuse désertion? Et quand les églises et les maisons des templiers furent occupées par des successeurs qui avaient tant d'intérêt à faire pardonner la rigueur de la spoliation, comment aucun de ces successeurs ne s'aperçut-il de ces preuves matérielles qui, selon M. Hammer, proclament encore aujourd'hui l'apostasie des templiers? L'ouvrage de ce savant est intitulé Le Mystèbe Du Bapomet Bévélé , ou les frères de la milice du Temple convaincus, par leurs propres monuments de partager l'apostasie, l'idolâtrie, l'impiété des gnostiques, et même des ophian\tes. Voici l'exposition, l'analyse et le résumé du système de M. Hammer i « On lit dans la procédure prise contre l'ordre du Temple que les chevaliers adoraient une idole en forme de Bafomet l, in figurant ba vrage périodique: Fcndgbxben Des Obients, etc. Mines de l'Orient, exploitées par une société d'amateurs, etc. Vienne, 1818. Dans cette note, l'extrais et j'analyse les deux articles du Journal des Savants (mars et avril 1819), où j'ai rendu compte de la dissertation de M. Hammer, et je me sers aussi des deux articles Insérés dans la Bibliothèque unlversellé, tom. x, pag. 327, et tom. pas. 3. 1 II s'en faut de beaucoup que les informations prises contre les templiers aient fourni la preuve ni morale ni légale de l'existence des figures bafométiques. L'arte d'accusation n'en parle point. Il n'en est pas question dans la grande procédure faite à Paris, ni dans les nombreuses dépositions des témoins que l'inquisiteur et les commissaires du pape interrogerent Seulement de six témoins entendus à Carcassonne qui declarerent qu'on leur présenta une Idole, deux la désignerent In Figubam Bafometi. L'un, Gaucerand de Montpesat, amené à Paris, rétracta tout aveu précédent; il ne resterait donc qu'un seul témoin. fometi. La décomposition de ce dernier mot fournit Bafo et MCTi; pctfri en grec signifie teinture, et, par extension, baptême, p-n-rso; signifie de l'esprit. Le Bafomet des templiers était donc le baptême de l'esprit, le baptême gnoslique, qui ne se faisait point par l'eau de la rédemption, mais qui était une luslration spirituelle par le feu. BaFomet signifie donc l'illumination de l'esprit. » Comme les gnostiques avaient fourni aux templiers les idées et les images bafométiques \ le mot Mete (métis) a dû être vénéré chez les templiers;aussi, ajoute M. Hammer, je fournirai des preuves de cette circonstance décisive. » Les gnostiques étaient accusés de vices infâmes. Le Métis était représenté sous des formes symboliques, principalement celles de serpent et d'une croix tronquée en forme de Tau J T, » Les gnostiques, continue M. Hammer, n'employaient pas toujours le mot MEte dans leurs monuments; ils se servaient aussi du mot Gnosis, qui est synonyme, et on le retrouve chez les templiers. » Développant son système d'accusation, M. Hammer soutient toujours qu'il est prouvé par la procédure faite contre les templiers qu'ils adoraient des figures bafométiques; il produit des médailles qni offrent ces prétendues figures bafométiques, et surtout quelques médailles où on lit : Mete avec une croix tronquée 1, et d'autres qui représentent un temple avec la légende : Sanctissima Quinosis, c'està-dire 6nosis. Il indique aussi des vases et des calices gnostiques, et, les attribuant aux templiers, il avance que le roman du Saint Gbaal, on sainte coupe, est un roman symbolique qui cache et prouve à la fois l'apostasie des chevaliers. Enfin il croit reconnaître dans les églisesqui ont jadis appartenuaux templiers ou qu'il prétend leur avoir appartenu, des figures bafométiques, des symboles gnostiques et ophitiques. . • - . , '• M. Hammer fait de très-grandes dépenses d'érudition pour indiquer les divers et nombreux systèmes qui ont précédé et ont amené la secte des gnostiques; il arrive enfin aux figures bafométiques; il en produit vingt-quatre qui lui ont paru réunir les caractères du bafomet. dont on ignore la conduite ultérieure et la fin. Il est prouvé que des quatre autres interrogés à Carcassonnc, Jean Cassaubas et Pierre de Mossl rétracterent leur premiere déposition, et que Jean Cassaubas fut brûlé dans cette ville. 1 M. Hammer regarde ce fait comme constant, mais il n'en fournit aucune preuve. 2 La prétendue croix tronquée que M/ Hammer a cru reconnaître sur des médailles qui d'ailleurs n'ont Jamais concerné les templiers, n'est que reflet de la superposition d'une main sur le haut d'une croix ordinaire; cette main, qui tient la croix par le baut, se trouve sur plusieurs médailles ou monnaies que M. Hammer lui-même n'oserait attribuer aux templiers. Elles sont chargées de signes astrologiques; plusieurs ont un serpent pour ceinture, et tiennent cette croix à anse qui fut appelée clef du Nil par lesÉgyptiens et qu'on a regardée comme le symbole de la fécondité ; elles portent des inscriptions dont les unes, en latin et en grec, ne désignent que des noms propres; et d'autres, en arabe, seraient inintelligibles, si on n'avait eu le moyen de les comparer à celles qui se trouvent sur des vases. Le principal de ces\ases offre une inscription arabe qui se rapporte au culte d'une divinité nommée M été ; en lui donne le titre de Teala, toute-puissante, et de Nasch, productrice. M. Hammer prétend que le Mete était le même que les Sophia, Achamot, des diverses sectes gnostiques. Mais rien n'offre de près ni de loin des rapports avec les templiers. C'est M.Kicolaï qui, dans un ouvage allemand intitulé: Essai sur le secret des templiers, avait le premier employé ce mot de Bafomet; il y avait attaché l'idée de l'image du Dieu suprême dans l'état de quiétude que lui attribuaient les gnostiques manichéens; c'est ce savant qui, le premier, a supposé que les templiers avaient une doctrine secrète et des initiations de plusieurs grades, et il prétendait que les Sarrasins leur avaient communiqué cette doctrine. Pour détruire tous ces systèmes, il suffirait de prouver qu'il est impossible que le mot Bafometi qui se trouve rapporté dans la procédure destempliers, signifie autre chose que Mahomet. M. le baron Silvestre de Sacy 1 avait déjà condamné cette explication de M. Hammer,et, quand ce dernier a persisté à ne pas reconnaître dansBafomet le nom de Mahomet, il a été facile de lui prouver que les auteurs du moyen âge ont souvent écrit Bafomet pour Mahomet; les autorités ne manquent pas2. Si le mot même de la secte bafométique ou gnostique n'existe pas, s'il n'a jamais existé, le système entier manque par la base. Mais, quand même on prouverait qu'il a existé une secte bafométique, quand on aurait des détails certains sur ses opinions, sur ses mystères, comment M. Hammer prouve-t-il que les templiers aient appartenu à cette secte? ^ M. Hammer a rassemblé et a fait graver jusqu'à cent médailles et divers autres monuments qu'il attribue aux templiers, parce qu'il croit y voir leMete , le Tau des gnostiques. Les médailles et les monuments qu'il cite ne sont pas même des 1 Voyez le Magasin encyclopédique, 1810, ton». vi. pag. 179. 2 Ralmundus de Agiles dit des mahométans: In ecclestls autan magnts Bafgmarias faciebanl Iiabebant monticulum ubl duceerant B\fum*ki«. ' -' Les troubadours emploient Bafomobia pour mosquie, et B*pom»t pour Mahomet. preuves de rexislence]d'ufle secte de gnostiques; et, quand cette existence serait démontrée, ces médailles et ces monuments étant entièrement étrangers aux templiers, pourquoi les leur appliquer? Pour donner une idée de la manière dont M. Hammer tâche de prouver par les médailles que les templiers étaient gnostiques, je citerai seulement celles où ce savant a cru lire le mot de Quinosis ou GNOSIS. Dans la monnaie'80e se-trouve, selon M. Hammer, le temple de Jérusalem avec quatre tours; l'inscription porte : f S. S". SimoonJùda; mais lisant à rebours, et commençant non par l'A final, mais par le D couché que M. Hammer a pris pour un Q, tandis que les autres savants qui ont cité cette médaille y ont vu un D, il lit Ssta QviNoomis, quoiqu'il n'y ait aucun T dans l'inscription; et, considérant l'M comme un sigma renversé, M. Hammer a trouvé Quinoosis ; ensuite , changeant Qui en G et ne faisant qu'un seul O des deux, il obtient Gnosis , ce qui, selon lui, révèle et prouve le secret destempliers gnostiques. M. Hammer non-seulement lit à rebours, maisencore commence laJectHre à la pénultième lettre, et il laisse l'A, après lequel est une + qui sépare le commencement dans l'inscription de sa fin ; il ajoute unT, et suppose une lettre grecque mêlée dans l'inscription latine; et enfin, après tous ces changements, il n'a pas encore le mot Gnosis. Et pourquoi a-t-il vu dans cette inscription ce qui n'y est pas, et n'a-t-il pas voulu voir ce qui y est, SS. Simon Juda? Dans la médaille 99e, on lit de même S. Simon Vel Juda; dans la 93e, S. Simon Juda, etc. Rien de plus commun dans le moyen âge que les monnaies qui d'un côté ont le nom d'un saint, tandis que de l'autre elles offrent le nom de la ville ou du prince. Deux des monnaies où, au lieu de saint Simon et de saint Jude , M. Hammer lit Sainte Gnostique, portent aussi le nom d'Orro ,d'OtTo Mabchio. Cette circonstance est embarrassante pour M. Hammer; il l'explique en disant que ce marquis Otton était un gnostique,! protecteur des templiers, initié à leur doctrine secrète. Seelander s n'a lu dans ces monnaies que saint Simon et saint Jnde; il a cru que cet Otton pouvait être Otton II, marquis de Brandebourg, qui a vécu vers l'an 1200. Si l'opinion de Seelander ne suffisait pas à M. Hammer pour adopter cette explication simple, naturelle, évidente, il aurait trouvé dans Otto Sperlingius%. 1 Nlcolaï SeelanderX Schriflen von Deutsplien jromzen Miltlerer Zeiten, etc. Hannover, I7«, ln-4°. , . 2 Oltonis Spcrllngii de Nummorum bracteaWrum et cavorum, etc. Lubeca?, iïto < ln-4°, paj.75. Texte Griffon d'Argent.

Les sabres portés par l'armée française.

Photo Guy d'Abancourt.

L'histoire du château de Roquemaure.

Photo German Order. enceinte du Château de Roquemaure. En 1310, Clément V confia le bénéfice de l’église Ste Marie (Notre Dame de la purification, construite dans l’enceinte du château de Roquemaure) à Bertrand de Poujet. Après le décès de Clément V le second pape fut Jean XXII plus ou moins parent de Bertrand de Poujet. Clément V décéda dans la maison de gauche ...

Chevalier templier.

Chevalier Templier. El Bierzo, León. L'Espagne.
Photo Marifé Miguel.

Enigma.

http://youtu.be/RxHV3GR2y7E

La légende du chevalier du Cygne.

La légende du Chevalier au Cygne. 28 août 1850 - Liszt dirige "Lohengrin" de Wagner Le compositeur hongrois Franz Liszt, donne la première représentation de "Lohengrin", la légende du Chevalier au Cygne, opéra romantique en trois actes du compositeur allemand Richard Wagner. Franz Fiszt, nommé directeur de l'orchestre du duché de Weimar en 1948, fera de cette ville un véritable foyer musical. [Gestorben war ich / Franz Liszt] gallica.bnf.fr Liszt, Franz (1811-1886). Compositeur - [Gestorben war ich / Franz Liszt] - 1845-1850 - partitions Texte Marie Béatrice Duchart Cario.