mardi 9 octobre 2012

Pistolet de cavalerie 1763

Texte et photo. Guy d'Abancourt Pistolet de cavalerie 1763

Le tympan de la basilique de Vézelay.

Texte et photo. Clément de Renneville Le tympan de la basilique de Vézelay (Bourgogne)

Le combat de David et Goliath.

Texte et photo Clément de Renneville Basilique de Vézelay (Bourgogne): le combat de David et Goliath

La crypte de Vézelay.

Texte et photo. Clément de Renneville La crypte de la basilique de Vézelay (Bourgogne)

Le comte d'Artois.

Texte et photo Bogusław Gocał-CzerwińskiTatsächliche Historische Geschichte,,,,Réels récit historiqu Charles X dit le Bien-Aimé2 (château de Versailles, 9 octobre 1757 – Görz, Empire d'Autriche, 6 novembre 1836), surtout connu sous le titre de comte d'Artois (1757-1824), fut roi de France et de Navarre de 1824 à 1830. Succédant à ses deux frères, Louis XVI et Louis XVIII, il est celui dont l'avènement à 66 ans et le décès à 79 ans ont eu lieu aux âges les plus avancés. Il était très attaché aux conceptions et aux valeurs de l'Ancien Régime qu'il tenta de faire revivre, après le passage révolutionnaire, tout en acceptant en majorité les valeurs de son temps. Sacré en 1825, il est renversé en 1830 par une nouvelle révolution qui l'oblige à s'exiler. La fuite de Charles X permet à son cousin le duc d'Orléans, fils de Philippe Égalité, qui avait voté la mort de Louis XVI, de se proclamer d'abord régent du royaume, ensuite d'évincer le duc de Bordeaux, puis de se faire reconnaître en 1830 roi des Français.
Notre dame à la Rose (extrait de la gardienne de la 9e porte). ... Simon se frottait les yeux, tant la fatigue l’envahissait. - Je ne sais plus où, j’en étais. - Tu disais que les religieuses aimaient bien Marie-Madeleine. - Ah, oui. Les religieuses vénéraient Marie-Madeleine - Maman raconte-moi une histoire ! Sabrina assise sur le lit de Simon réfléchit. Elle réfléchissait en se grattant la tête ce qui fit rire aux éclats son petit bout de chou. - Une histoire…. - S’il te plaît ! Simon avait sa moue coquine, celle qui faisait toujours craquer Sabrina et Steven. - Très bien. Voyons. pas digne de cette famille. Pour s’assurer une place au ciel, ses parents avaient décidé d’en faire une religieuse et, de la doter généreusement pour que leur place au ciel soit encore meilleure. Cela se passait à Lessines et, le couvent était un hôpital, l’hôpital notre Dame de la Rose. - Et la jeune-fille était d’accord ? - En ce temps-là, les jeune-filles n’avaient pas à choisir. - Et si elle voulait choisir malgré tout ? - Alors, leur destin était sombre, très sombre. - Continue maman. - La jeune-fille devint novice et puis religieuse, dans cet hôpital dont les religieuses avaient pour mission, de soigner les plus humbles. Les religieuses vivaient très simplement. Très vite la jeune-fille porta de l’intérêt aux manuscrits qui traitaient des plantes médicinales. La mère prieure lui confia le jardin et, en suivant les précieuses instructions des manuscrits, notre jeune-fille devint une experte. La jeune-fille avait tout planté et elle s’occupait de plus de 200 variétés de plantes et de 120 essences différentes. Avec ces précieuses plantes, elle fabriquait des remèdes. Le jardinet était attenant au bâtiment principal, celui que les religieuses occupaient. Quant aux malades, de leurs chambres, ils pouvaient voir ce petit bout de terre, de fleurs et de plantes, les petits bancs de pierre leur faisaient la nique et semblaient dire vous y seriez bien installés, mais les patients n’y avaient pas accès. Ce petit oasis n’était destiné qu’aux religieuses. L’histoire se passait au 13è siècle, à cette époque c’est Alix de Rosait, dame d’honneur de la reine Blanche de Castille qui l’avait fondé. Le bâtiment s’appelait l’hôtel-Dieu. Simon écoutait attentivement, mais il montrait quelques signes de fatigue. - Je continuerai demain. - Non, maman s’il te plaît encore un peu. - D’accord, encore un peu. - L’endroit était emprunt de beauté et de mystère. Les sols sentaient le savon noir et les parquets et les meubles humaient la bonne cire d’abeilles. Il était plutôt vaste avec ses vingt salles et ses nombreuses galeries qui couraient de l’une à l’autre. Tous les corridors s’ouvraient sur le jardin par de nombreuses fenêtres de vitraux, des vitraux travaillés avec soin et de toute beauté. Lorsque les religieuses relevaient le nez, elles étaient sous des voûtes qui semblaient être là pour les protéger. Les religieuses munies de leurs précieux manuscrits savaient mieux que quiconque soigner les corps. Elles disposaient également d’un matériel médical que, bien peu connaissait à cette époque. - Elles étaient médecins ? - Non, elles trouvaient tout ce qu’elles devaient savoir dans les manuscrits. - Et c’est juste en lisant les manuscrits qu’elles comprenaient tout. - C’est là, que les questions se posent. Ces manuscrits n’étaient compréhensibles qu’aux religieuses. - Où avaient-elles trouvé les manuscrits ? - Personne ne le sait. - Elles vénéraient Marie-Madeleine, plus exactement Mary Magdalene. - Qui est Marie-Madeleine, Mary de… - La femme de Jésus. Tu sais ton père te racontait son histoire. - Oui, j’aimais bien les histoires de papa, mais j’aime aussi les tiennes. Continue, maman, encore un peu, tu as promis. - Pourquoi maman ? - Parce qu’elle était gentille. Je suppose. Oui, j’en suis certaine. - Continue maman continue… - Les religieuses avaient apprit que, avant de soigner les corps, il fallait aussi soigner les âmes. Au moyen âge, on concevait la maladie, comme la conséquence des pêchés commis. Elle fronça les sourcils en le regardant. Elle tenait serrée dans sa longue main élégante et fine la petite main de son fils. Il était une fois, une jeune-fille, la plus jeune de la famille, celle que l’on ne trouvait - Et maintenant ? - La médecine se veut de plus en plus technique et, laisse peu de places à ce genre de considération. On sait pourtant que l’être humain est composé de quatre enveloppes....

Extrait de LA GARDIENNE DE LA 9e PORTE (5).

Extrait de LA GARDIENNE DE LA 9e PORTE ... Bernard aurait aimé l’accompagner dans ses démarches au funérarium, mais Jean-Pierre l’avait devancé et cela l’agaçait. Il était surtout l’ami de Steven, mais il s’était comporté avec Sabrina, comme un ami sincère et fidèle. Sabrina savait Bernard et Steven liés par des liens francs maçonniques et templiers. Sabrina n’admettait dans son esprit que ces mots qu’elles répétaient inlassablement, ces mots qui lui promettaient l’apaisement de sa douleur et la force de survivre en attendant cet apaisement : - Ce sera bientôt terminé et je pourrai rentrer chez moi. - … Et les cendres retourneront aux cendres, la poussière à la poussière…. La voix de l’abbé pénétra son engourdissement et Sabrina saisit ce qu’il disait. Non ! S’écria-t-elle en silence. Ce n’est pas la tombe de Steven, la fosse est trop grande. Il ne peut pas être mort, ce n’est pas possible ! Sabrina détourna la tête en un sursaut, niant le trou béant et le cercueil qu’on faisait descendre. Les coups de marteau avaient laissés de petits arcs de cercle dans le bois, autour des clous qui avaient refermés le couvercle sur le visage de l’être tant aimé. - Non ! Vous ne pouvez pas faire ça, il pleut, vous ne pouvez pas le mettre là, la pluie va couler sur lui. Il est tellement frileux. Je ne peux pas regarder, je ne peux pas le supporter. Steven m’aime, il aime Simon, il ne nous laisserait pas, il sait combien nous avons besoin de lui. Sabrina regarda les gens autour de la tombe, et une bouffée de colère la brûla soudain. Aucun d’eux ne l’aime comme moi, aucun d’eux n’a autant perdu que moi. Personne ne sait combien, je l’aime. Sabrina leva le menton, en serrant les dents pour retenir les sanglots qui lui nouaient la gorge. Ce sera bientôt terminé, je pourrai rentrer chez moi et tout redeviendra comme avant, Steven va rentrer. Bernard s’était chargé de prévenir les membres de l’ordre auxquels Steven et lui appartenaient, il avait lui-même prévenu la famille de Steven, Sabrina en aurait été incapable. Elle avait paru très surprise qu’aucun d’eux n’assiste à l’enterrement de l’homme qui comptait aussi fort à ses yeux. Pas même sa famille, pas même sa famille spirituelle, comment étais-ce possible ! Steven était grand maître au sein de l’ordre, un poste très important. Il était le fils unique de son père, son successeur ! Sabrina était incapable de penser, son chagrin lui vrillait les tempes, l’étouffait. - Tous sont très occupés et aucun ne pourra se libérer pour l’enterrement. Telle avait été la réponse de Bernard, lorsqu’il avait réalisé la stupéfaction de Sabrina. Je suis chargé personnellement de faire ici bas le nécessaire pour qu’il occupe la place qu’il lui revient en haut. Sabrina n’avait jamais assisté à l’enterrement d’un templier, mais elle savait que certains rites étaient particuliers, elle avait entendu Steven en parler. Comment lui le grand maître n’y avait-il pas droit ? Comment se pouvait-il que sa famille soit absente, tous trop occupés ! Sabrina avalait sa colère. ...