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jeudi 25 octobre 2012
L'archéologie et la géobiologie sacrée de la Crypte de la collégiale Saint-Pierre et Saint-Guidon à Anderlecht.
Sources Pierre P.
Pour ceux qui s'intéressent à l'Architecture et à la Géobiologie sacrée de la Crypte de la Collégiale Saint-Pierre et Saint-Guidon à Anderlecht :
Voici l'extrait du livre de Paul de Saint-Hilaire « Bruxelles mystérieux ».
Pour rappel, j'essaierai d'organiser une visite le samedi 24 novembre en fin de matinée ± 11:30 dans la crypte afin de voir l'un des phénomènes solaires (non décrit par Paul de Saint-Hilaire).
Cette proposition est soumise à 2 conditions : l'inoccupation des lieux de culte (messe funèbre) et la présence du soleil (météo)…
Bien cordialement.
Pierre P.
La légende du Cid.
En Espagne, l'épopée médiévale la plus connue a de tout temps été celle du Cid. Cette légende s'inspire du personnage historique, Rodrigo Diaz de Vivar qui vivait au XIe siècle. L’histoire qui relate ses exploits n'existe que dans un seul et unique manuscrit du XIVe siècle, bien que l'histoire soit plus ancienne.
Le titre du « Cid » vient du mot arabe "Sayyidi", qui signifie "seigneur, maître", et, dans la réalité, le Cid a, à une époque, servi le souverain maure de Saragosse. Néanmoins, ce récit a pour contexte le conflit qui oppose le suzerain chrétien du Cid, le roi Alphonse VI de Castille, aux Maures de l'Espagne du Sud. Comme dans l'histoire de Roland, les aventures du Cid servent principalement le thème de l'honneur. Le Cid y est le vassal idéal, condamné parce qu'il n'est pas gouverné par un « bon suzerain ». Comme Charlemagne, Alphonse VI prend de mauvaises décisions qui confirment ses piètres qualités de roi.
Sources Mystica.fr
mercredi 24 octobre 2012
Les Nazaréens français.
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Les Nazaréens français. Théorie et pratique de la peinture religieuse au XIXe siècle
Auteur : Michel Caffort
Depuis longtemps, Michel Caffort défend une thèse qu’il a exposée déjà dans de nombreux articles et à laquelle il consacre aujourd’hui un livre tout entier. Il y aurait eu, en France, dans la première moitié du XIXe siècle, un mouvement artistique qu’il appelle « nazaréen français » et qui serait basé tout entier sur le modèle des nazaréens allemands.
Ces derniers, réunis autour d’Overbeck à Rome, formaient effectivement, dans la deuxième décennie du siècle, un groupe, presque une secte. Leur mot d’ordre était le retour au Moyen Age (allant en réalité jusqu’au début du Cinquecento). Foi exacerbée, vie en commun, les peintres nazaréens affectaient même de ressembler au Christ, en portant la barbe et les cheveux longs et en s’habillant d’une longue tunique.
Cette confrérie de Saint-Luc (Lukasbruder) comme ils appelaient eux-mêmes leur société ne dura qu’une dizaine d’années, la plupart d’entre eux, à l’exception d’Overbeck, quittant Rome dans les années 1820 pour mener ensuite une carrière chacun de leur côté.
On voit donc à quel point le terme « nazaréen » recouvre une réalité qui n’est pas qu’artistique mais aussi philosophique, religieuse, quasiment mystique. Cela signifie-t-il que l’on peut isoler en France une « tribu de nazaréens » pour reprendre le mot utilisé par l’élève lyonnais d’Ingres Claudius Lavergne, que cite Michel Caffort ? Rien n’est moins sûr. Peut-on vraiment qualifier ainsi des peintres aussi divers que des élèves d’Ingres comme Amaury-Duval et Claudius Lavergne, des élèves de Gros comme Orsel ou Périn ou encore de François-Edouard Picot comme Emile Signol et Jean-Louis Bezard ? Ce dernier, pour ne citer que lui que nous avons justement étudié1, n’avait pas une foi particulièrement développée. Il prouva même, par sa participation à la grande entreprise de décor du Panthéon avec Paul Chenavard, que sa religion s’il en avait une n’avait rien d’orthodoxe. Au XIXe siècle encore plus qu’aux précédents, on pouvait peindre des tableaux religieux sans être croyant.
Qu’il soit lauréat du prix de Rome ou non, presque aucun peintre ne manquait de voyager en Italie. Sans doute virent-ils, pour certains d’entre eux, les décors laissés par les allemands à la Casa Bartholdy et au Casino Massimo. Mais ces œuvres eurent-elles véritablement une influence sur eux ? Peut-être, mais ce constat mériterait d’être approfondi et étayé, ce qui n’est pas le cas dans cet ouvrage. Les peintres français visitaient abondamment tous les lieux décorés par les maîtres anciens. Ont-ils peints dans un style primitivisant grâce à cette connaissance directe ou par l’intermédiaire des œuvres des nazaréens allemands ? Les deux sont possibles, mais la première hypothèse semble largement plus crédible. Certains peintres italiens, dont parle d’ailleurs Michel Caffort, tels que Tommaso Mainardi ou Luigi Mussini pratiquaient également ce style qu’on qualifie alors de « puriste ».
C’est ainsi que de nombreux artistes, parmi lesquels on retient les noms déjà cités, et d’autres comme Gabriel Tyr, Savinien Petit, Pierre-Auguste Pichon, connus ou méconnus, peignirent parfois dans un style qui n’était pas un pastiche mais une réinterprétation de l’art du trecento et du quattrocento.
Ce livre manque d’une mise en perspective plus générale. Son sous-titre, « Théorie et pratique de la peinture religieuse au XIXe siècle », pourrait laisser entendre le contraire. Or il n’est question ici que de quelques peintres, ceux que Michel Caffort inclut dans ce groupe des « nazaréens français » quand en réalité, répétons-le, ils n’avaient parfois rien en commun, sinon le style de certains de leurs tableaux. La peinture religieuse du XIXe siècle en France ne se résume pas à une opposition entre « nazaréens » et davidiens comme on pourrait le croire à la lecture de cet ouvrage. Au moins aurait-il fallu replacer ces artistes dans le contexte de la peinture religieuse de l’époque et expliquer pourquoi certains, qui ont également réalisé des peintures fortement inspirées des primitifs italiens ne font pas partie de cette « tribu » de nazaréens. Le critère qualitatif n’est d’ailleurs pas retenu pour les sélectionner. A côté de peintres religieux importants tels que Victor Orsel, Alphonse Périn ou même Adolphe Roger, Jean-Louis Bezard ou Emile Signol, on trouve citées et largement reproduites les œuvres d’artistes sans grande envergure tels que le comte de Galembert, Denis-François-Xavier Bourges ou Louis-Paul-Joseph Chifflet. Or, les Allemands autour d’Overbeck, s’ils recherchaient délibérément une certaine naïveté dans leurs compositions – un critère fondamental caractérisant la peinture nazaréenne – étaient d’authentiques peintres. On ne peut confondre naïveté assumée et incapacité à peindre correctement. Chifflet ou Bourges ne sont pas naïfs, ils sont juste médiocres. Quant aux autres, ils ne sont jamais naïfs au sens des nazaréens allemands, ce qui les en différencie encore davantage.
1. Henri Lehmann (1814-1882)
Sainte Catherine d’Alexandrie portée au tombeau
Huile sur toile - 152 x 262 cm
Montpellier, Musée Fabre
Photo : D. R.
Si ces artistes avaient formé une réelle communauté, ce parti-pris aurait pu être admis, mais ce n’est pas le cas. Beaucoup d’excellents peintres sont ignorés sans qu’on nous dise jamais pourquoi ils ne sont pas « nazaréens ». Le premier d’entre eux est Hippolyte Flandrin qui, à l’église Saint-Martin d’Ainay à Lyon ou dans le chœur de Saint-Paul de Nîmes (Christ Pantocrator, Couronnement de la Vierge et Ravissement de saint Paul), a laissé de nombreux décors sur fond d’or. On pourrait citer aussi Henri Lehmann avec un tableau comme Sainte Catherine d’Alexandrie portée au tombeau du Musée Fabre de Montpellier (ill. 1), pas si éloigné de l’art d’Amaury-Duval, François-Edouard Picot avec le décor de l’abside de Saint-Vincent-de-Paul à Paris ou encore Dominique Papety (Saint Joseph et l’Enfant Jésus à Saint-Victor de Marseille), Sébastien Cornu (Anges provenant de la chapelle de l’Elysée, déposés au Louvre), Romain Cazes (Couronnement de la Vierge au Louvre ou décor de l’église de Bagnères-de-Luchon dont une esquisse se trouve à Toulouse) ou encore Louis Janmot avec notamment son triptyque de la primatiale Saint-Jean de Lyon (ill. 2).
2. Louis Janmot (1814-1892)
Triptyque du Mois de Marie, 1850
Huile sur bois
Panneau central : 106 x 51 cm
Volets latéraux : 122 x 35 cm
Lyon, primatiale Saint-Jean
Photo : Didier Rykner
3. Eugène-Emmanuel Amaury-Duval (1808-1885)
La Naissance de Vénus, 1862
Huile sur toile - 197 x 109 cm
Lille, Palais des Beaux-Arts
Photo : Didier Rykner
Le livre de Michel Caffort n’est pas pour autant sans mérites. Il est incontestable que si l’existence des nazaréens français est douteuse, il y a dans la peinture religieuse française de la première moitié du XIXe siècle (et parfois même au delà) un courant stylistique que l’on peut, faute de mieux et la naïveté en moins, qualifier ainsi. Il est difficile de parler de peintres nazaréens français mais il existe des tableaux français nazaréens qui cherchent à réinterpréter la peinture italienne des anciens maîtres. Amaury-Duval en a peint beaucoup, mais ses tableaux profanes comme la Vénus sortant du bain du Salon de 1863 (ill. 3) n’ont évidemment pas grand chose à faire avec l’art d’Overbeck. Lehmann n’en a réalisé que très peu, mais sa Sainte Catherine d’Alexandrie déjà citée pourrait être incluse dans le lot ou son Autoportrait en moine. Comme toutes les classifications, celle de « nazaréenne » pourrait être admise à condition qu’elle ne s’applique pas aux peintres, mais aux œuvres.
On relativisera donc nos critiques sur la thèse de Michel Caffort. Il a le mérite de proposer une lecture d’une partie de l’art religieux français du XIXe siècle, un domaine longtemps sous-estimé et que les historiens de l’art cherchent encore à théoriser. Sans doute d’ailleurs l’auteur connaît-il trop bien la littérature religieuse du XIXe. Il a étudié et fait l’exégèse de tous les auteurs catholiques du siècle, pas uniquement des plus connus tels que Rio, Lamennais ou Lacordaire. Cependant, cette érudition n’était probablement pas celle de la majorité des artistes de l’époque. Il y a ainsi un risque de surinterprétation des œuvres picturales à penser qu’elles sont inspirées par la lecture de certains traités religieux obscurs que la plupart ne connaissaient probablement pas (un point essentiel de la démonstration de Michel Caffort) quand elles sont surtout redevable de l’exemple des peintres contemporains ou de ceux du passé. Si l’on apprend qu’il y a bien eu, en France, certaines confréries religieuses laïques regroupant quelques artistes, rares furent ceux à en faire partie et encore plus rares les peintres d’envergure. Claudius Lavergne fut prieur de la communauté de saint Jean-l’Evangéliste à laquelle appartenait aussi Louis Hallez, peintre et dessinateur sans réel talent ; le comte de Galembert fonda à Tours une Société de Saint-Grégoire... On est en réalité bien loin de la confrérie de saint Luc d’Overbeck.
Retenons aussi un autre aspect passionnant du livre de Michel Caffort : sa riche iconographie, et la prise en compte pour la première fois (hors ses articles précédents) de décors jamais ou rarement étudiés. Le lecteur pourra ainsi découvrir des œuvres peu connues du XIXe siècle français. Ce goût de l’inédit, ces recherches qui s’orientent délibérément vers certains des aspects les moins étudiés de l’art français sont une des principales qualité de cet ouvrage que l’on conseillera2 à tous ceux qui souhaitent sortir des sentiers battus.
Michel Caffort, Les Nazaréens français. Théories et pratiques de la peinture religieuse au XIXe siècle, 2009, Presses Universitaires de Rennes, 257 p., 22 €. ISBN : 978-2-7535-0891-0.
Didier Rykner, dimanche 22 août 2010
Notes
1. Didier Rykner, « Jean-Louis Bezard (1799-1881). Catalogue de l’œuvre », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, année 2001, 2002
2. Signalons tout de même que la multiplication des notes, des italiques, des citations et le style parfois très alambiqué en rendent la lecture difficile.
Le château de Puisserquier.
Danielle Chaix
Photo
le château de Puisserguier (partie 1) en
2011
le Château de Puisserguier.
A.R.E.S.P. par "Eric Cathare Phoenix" · Château de Puisserguier Giraud de Pépieux, un des seigneurs qui venaient de prêter serment à Montfort, assiège et investit le château de Puisserguier. Les défenseurs, deux chevaliers et cinquante sergents, se rendent contre la promesse d'avoir la vie sauve. Comme Montfort appr...Afficher la suite
Par : A.R.E.S.P. par "Eric Cathare Phoenix"
Se marier dans un château.
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Suzanne Tadic-Bialucha.
Le château de Bézu.
Templier III, Eric Cathare.
Le Château de Bézu (Aude)
LE BÉZU
France, département de l'Aude(11), à 7 km à l'est de Quillan
A 823 mètres d'altitude, le château du Bézu, appelé aussi Albezu, Albezus ou d'Albedun, dresse ses ruines parmi lesquelles on peut encore distinguer une grande enceinte polygonale et le donjon.
Les Seigneurs d'Albedun occupèrent le château entre le 11ème et le 13ème siècle. Cette seigneurie faisait partie du Comté du Razes, appartenant aux puissants Comtes de Carcassonne.
Vers 1060, ses premiers seigneurs étaient Pierre 1er et Bernard 1er d'Albedun. Pendant les 12ème et 13ème siècles, quelques autres noms ont été enregistrés dans les chartes de la région :
Pierre II, Bernard Sermon 1er, Bernard II, Bertrand et Bernard Sermon II. Tous ces personnages ont été seigneurs d'Albedun.
Ce qui rend leur histoire intéressante, c'est que plusieurs d'entre eux ont été en relation avec les Templiers voisins de Campagne-sur-Aude et de Rennes-le-Château.
En 1151, Bernard Sermon 1er d'Albedun donne son âme et son corps aux Templiers, faisant en même temps une belle donation d'argent à l'Ordre. Au cours des cinquante années suivantes, sa famille continuera à faire plusieurs donantions importantes à l'Ordre.
Bernard Sermon 1er gagnera tellement bien la confiance de ses frères chevaliers que l'Ordre lui donnera le village entier d'Esperaza et ses environs à administrer. C'était un privilège rare et presque inouï.
En 1209, toute la région fut témoin des tourments de la croisade albigeoise.
La famille des seigneurs d'Albedun adoptèrent la foi cathare et, en 1210, Bernard Sermon II abandonna son château à Simon de Montfort. Pour un motif bien intriguant, il fut cependant autorisé à rester dans son château.
A partir de cet instant, le seigneur d'Aldebun adopta une position plus forte. En 1229, il décida de cacher un important évêque cathare, Guilhabert de Castres, ainsi qu'un Parfait, Guillaume Bernard Hunaud, sur ses terres.
En conséquence en 1231, le Roi de France donna le château d'Albedun à Pierre de Voisins, un croisé français.
Toutefois Bernard Sermon ne fut jamais accusé ouvertement d'hérésie. Il fut même autorisé à garder quelques terres dans la région et continua à y vivre avec sa famille.
Ce fait est très surprenant, sachant que tous les autres seigneurs cathares de la région furent persécutés ou durent quitter le pays. En 1244, Bernard Sermon vint même à Montségur pour recevoir la bénédiction de l'évêque cathare Guilhabert.
Un autre élément surprenant concernant les seigneurs d'Aldebun était leur fortune.
Ils n'ont jamais du emprunter de l'argent et ils avaient d'immenses réserves financières. Plusieurs fois même, ils prêtèrent de l'argent aux Comtes de Carcassonne et firent des dons aux Templiers.
Pour terminer, quelques informations supplémentaires :
Entre 1292 et 1307, le chateau aurait momentanément été la propriété des Templiers.
En 1307, Othon d'Aure, vassal du Comte, vivait dans le château d'Aldebun et fut accusé de fabrication de fausse monnaie.
En 1344, la famille de Voisins est de retour dans le château, mais Brunissende, la femme de Jacques de Vosins, Guillaume de Cathala (Beau-fils de Brunissende et neveu du pape Benoit XII) et un couple d'autres nobles furent aussi accusés des même faits.
Vraiment beaucoup d'évènements intriguants se sont déroulés dans ce château d'Aldebun : La grande fortune de ses seigneurs, leur immunité au cours de la croisade albigeoise, les nombreux changement de propriétaire du château et pour finir les histoires de fausse monnaie...
Le château du Bézu a fait couler beaucoup d'encre car il a été présenté comme une commanderie templière par l'abbé Mazières, qui consacra un livre à cette hypothèse controversée.
Il aurait été transformé vers 1290 par des Templiers venus du Mas-Deu, commanderie catalane, suite à une donnation de Pierre de Voisins, seigneur de Rennes-le-Château. Jean Markale, dans son livre «Rennes-le-Château et l'énigme de l'or maudit» (éditions Pygmalion, 1989), indique que les Templiers du Bézu n'auraient pas été arrêtés le 13 Octobre 1307, à la différence de tous les Templiers du royaume de France
. Ils auraient alors été sous l'autorité du comte de Barcelone.
La carte I.G.N. (série bleue, 1:25 000, Quillan, 2347 ouest) indique bien le château comme étant le château des Templiers.
Selon une légende, le puits situé dans les ruines de la métairie des Baruteaux habriterait une cloche d'argent. Elle sonnerait le glas chaque nuit du 12 au 13 Octobre (les Templiers furent arrêtés dans le royaume de France le Vendredi 13 Octobre 1307 ...). Une file de fantômes quitterait alors le cimetière pour se diriger vers le château ...
La lance de Longinus.
Daniel Lavoie.
- LA LANCE DE LONGINUS -
LE SOMBRE PASSÉ D'UNE ARME À DOUBLE TRANCHANT
L'histoire de la lance de Longinus
Selon la bible, alors que Jésus et les deux voleurs étaient crucifiés sur leurs croix, les chefs juifs demandèrent à Pilate de casser les jambes des condamnés pour accélérer leur décès. Les soldats romains cassèrent les jambes des deux voleurs, mais Jésus, semble t'il, lui semblait mort. Voulant s'en assurer, un centurion romain nommé Gaius Cassius, transperça le flanc de Jésus avec sa lance.
Que le soldat en ait été conscient ou pas, il venait de réalisé une prophétie. Dans l'ancien testament, il était écrit que le messie n'aurait pas d'os cassé, mais que son sang coulerait. Cet acte fut connu comme étant une preuve de plus que Jésus de Nazareth était réellement le messie annoncé par l'ancien testament, le fils de Dieu.
La crucifixion
On estime que la crucifixion a commencée à être utilisée environ un siècle avant la naissance de Jésus. C'était une méthode d'exécution perçue comme étant des plus humiliante, à un point tel qu'un citoyen romain, quelque soit son crime, ne pouvait être crucifier. Ce supplice n'était réservé qu'aux esclaves et pour les castes inférieurs.
Cette méthode de mise à mort est très lente, et très souffrante. Les accusés pouvaient agonir plusieurs jours si ils n'avaient pas les jambes cassées. Car en effet, ils devaient garder une certaine pression, en soutenant leur poids avec leurs jambes, pour arriver à respirer correctement.
Ayant été torturé toute la nuit, il est probable que Jésus, plus faible que les deux voleurs à ses cotés, ait succombé en premier. La lance de Longinus, qui lui perfora le flanc, devint une relique religieuse et fut considérée comme le symbole de la mort de Jésus.
La lance aurait été conservée par Hélène, ainsi que les clous et la croix ayant qui servirent à la crucifixion. Elle fut plus tard enterrée à Antioche pour évitée sa capture par la Saracens.
Ainsi se termine la première partie de l'histoire.
Lance de longinus
La lance sainte présenté dans une église d'Antioche
Sur les traces de la lance de Longinus
Nous perdons totalement la trace de la lance jusqu'en l'an 570, date à laquelle un pèlerin du nom de Antoninus de Piancenza, visite les endroits saints de Jérusalem et affirme avoir vu, dans une basilique, « la couronne d'épine avec laquelle Jésus fut couronné ainsi que la lance avec laquelle il a été frappé dans le coté ».
Un autre fragment de preuve se trouve dans une bibliothèque de Florence, dans laquelle un manuscrit, un fragment du célèbre manuscrit de Syriac, rapporte une image d'un centurion perçant le flanc de Jésus avec une lance. Le document date de l'an 586 et on trouve écrit, en caractères grecs, « Loginos » au dessus de la tête du soldat qui assena un coup fatal au messie.
En 615, Jérusalem a été capturé par un lieutenant du Roi persan Chosroes. Les reliques sacrées sont tombées entre les mains des païens, et, selon le « Chronicon Paschale », la pointe de la lance a été donnée par même année à Nicetas, qui l'a pris à Constantinople et l'a déposé dans l'église de la rue Sophia. À ce point, la lance de longinus a été maintenant placée dans un coffret spécial ( Nous sommes en 1244) et été présentée par Baldwin à St Louis, France, la pointe de la lance ainsi que la sainte couronne d'épine furent placé dans le Sainte Chapelle. Pendant la révolution française, ces reliques ont été enlevées et, bien que la couronne ait été retrouvée, la pointe de la lance de Longinus a maintenant disparue.
Hitler et la lance de Longinus
C'est en 1909, dans le musée Hofburg de Vienne, un jeune homme maigre, pâle, aux vêtements râpés, examine les trésors de la maison des Habsbourg. Partout alentour de lui, des couronnes de diamants étincellent sur leur support. Mais un objet particulier hypnotise le visiteur: un bout de lance émoussé, rendu noir par le temps. Le visiteur peu avenant, c'est Adolf Hitler. L'objet qu'il vénère: la lance de Longinus.
La lance de longinus est censée être celle qui perça la poitrine du Christ crucifié. Hitler découvre qu'il existe trois autres lances « sacrées » en Europe à l'époque. L'une est au Vatican. Une deuxième fut rapportée à Paris, à l'époque des croisades. Une troisième se trouve dans une église de Cracovie, en Pologne. Mais la lance de Longinus, appelée ainsi du nom du centurion romain qui la possédait, a une particuliarité: à sa poignée est attaché un clou qui aurait été utilisé pour la crucifixion.
Lance de longinus
Comme le saint Graal, une intéressante légende est rattachée à la lance de Longinus (en bas à droite)
La lance passe pour avoir servi de talisman puissant pour Constantin le Grand, le premier empereur chrétien de Rome, pour Charles Martel qui repoussa les Arabes en France au VIIIe siècle, pour Charlemagne et pour le saint empereur romain Frédéric Barberousse. Selon la tradition, tous ceux qui l'ont possédée ont connu la victoire. Ces qualités mystiques de la lance de Longinus fascinent Hitler.
Hitler et son obsession pour l'occulte
L'homme qui révéla l'obsession d'Hitler pour la lance de Longinus est un savant autrichien, le Dr Walter Stein. Il devient son ami avant 1914, et le connaît intimement.
Selon Stein, la croyance d'Hitler dans les pouvoirs surnaturels de la lance le mène dans les régions obscures de la magie et de l'occulte. Il croit être une réincarnation de Landuf II de Capoue, un tyran sicilien terrifiant du IXe siècle, qui passait pour avoir possédé la lance. Stein croit que la monté d'Hitler au pouvoir fut aidé par la magie noire et la lance de Longinus.
« Le führer pénétra dans la salle du trésor avec Himmler tandis que Kaltenbrunner, Von Sievers et Walter Buch attendaient à l'extérieur. Peu de temps après, Himmler les rejoignit laissant Hitler seul en face du talisman qui était devenu maintenant sa propriété. On ignore ce qui se passa alors dans la tête du führer. Mais cet instant là peut être considéré comme l'un des plus décisifs du XXè siècle. »
RAVENSCROFT Trévor , La lance du Destin - Albin Michel 1973
Quand Hitler annexera l'Autriche au troisième Reich en 1938, une des premières choses qu'il fera c'est d'aller chercher la « lance du destin ». Il la fait transporter à Nuremberg par un train spécial, sous la surveillance d'une garde armée. Là, il la fait placer dans une église, transformée sous son ordre en temple nazi. Quand les alliés bombardent la ville, Hitler ordonne que la lance soit cachée dans un coffre-fort spécial dissimulé dans les fondations.
Finalement, le 30 avril 1945, des troupes américaines, qui ont réussis à atteindre Nuremberg malgré une résistance farouche, pénètrent dans son coffre-fort et trouvent la lance. Hitler, qui est alors isolé dans son bunker de Berlin, ne sait pas ce qui s'est passé. Mais il se suicidera seulement quelques heures plus tard.
Aujourd'hui cette lance, relique au triste passé, a retrouvée sa place au musée Hofburg.
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Extrait du livre: Facts and fallacies, Reader's Digest, 1988
Texte ajouté par Sehrus
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