dimanche 30 décembre 2012

Reconstitution d'une commanderie en 3D (www.aube-templiers-2012.fr) - Vidéo Dailymotion

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Le secret de l'enclos du temple

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       LE SECRET DE L' ENCLOS DU TEMPLE; de Jean d' Aillon, aux éditions Flamarion.
Dans la série " les enquetes de Louis Fronsac ".
 
 
 
 
Couverture livre     1647. La France souffre, les cabales se multiplent, le pouvoir se fissure.
Poussé par la bourgeoisie, le parlement de Paris tente d' imposer à Mazarin une constitution limitant le pouvoir Royal.
Le Cardinal se cabre. Et le pays l' imite. Quand débute se qui va dégénérer en sanglante guerre civile, le Comte de Bussy fait une découverte étonante: sa maison de l' enclos du Temple cache un message chiffré écrit par le dernier grand maitre des Templiers, document qu' il porte à Louis Fronsac, réputé pour son habileté à résoudre les énigmes.
 
 
 
 
       Un roman passionnant dont nous recomandons la lecture.
 

Louis XVII, l'enfant du temple

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            Louis- Charles de France est né le 27 Mars 1785 au Chateau de Versailles.
Comme deuxième fils de Louis XVI, Louis - Charles n'est pas déstiné a sa naissance, à succéder à son père, mais la mort de tuberculeuse osseuse de son frère ainé Louis de France le 4 Juin 1789 en fait le Dauphin de France, puis le Prince Royal à partir de 1791.
 
            Il passe sa première enfance à Versailles, entouré d' une nombreuse Maison.
 
            Après la journée du 10 Aout 1792, Louis- Charles est emprisonné avec ses parents à la Prison du Temple.
Confié plus particulièrement à la garde de son père, celui- ci poursuit son éducation avant d' en etre séparé lorsque le Roi est exécuté, au matin du 21 Janvier 1793.
 
            En vertu du principe selon lequel la continuité dynastique est automatique en France, Louis Charles succède à son père le 21 Janvier 1793.
 
            Sous le nom de Louis XVII, il est reconnu comme tel par Monsieur, frère cadet de Louis XVI et futur Louis XVIII, alors émigré à Hamm, près de Dusseldorf, en Westphalie. L' impératrice Catherine II de Russie fit meme chasser de son Royaume tous les Francais ne reconnaissant pas la Légitimité du petit Roi. Les Vendéens et les Chouans, mais aussi de fidèles Royalistes dans d' autres provinces, se battirent et moururent en son nom. Leurs étandards portaient l' inscription :
" Vive Louis XVII ".
 
            Le jeune Roi est confié à sa mère, également emprisonnée au Temple, jusqu' au 3 Juillet 1793. Après cette date, il est enlevé à sa mère et mis sous la garde du cordonnier Antoine Simon et sa femme, qui résident au Temple. Le but est alors d' en faire un petit citoyen ordinaire et de lui faire oublier sa condition Royale.
 
L' enfant est alors impliqué dans le procès de sa mère, Marie-Antoinette. A force de privations, de mauvais traitements, de mauvaise nourriture et de manque de soins, on parvient à lui faire signer une déclaration de reconnaissance d' inceste, pour ajouter un chef d' accusation contre sa mère. Pièce qui sera produite lors du procès de la Reine.
 
            Simon est rappelé à ses fonctions municipales le 19 Janvier 1794. Le jeune Roi est alors enfermé au secret dans une chambre obscure, sans hygiène ni secours, pendant six mois, jusqu' au 18 Juillet 1794. Son état de santé se dégrade, il est rongé par la gale et surtout la tuberculose. Il vit accroupi. Sa nourriture lui est servie à travers un guichet et personne ne lui parle ni ne lui rend visite. Chez cet enfant de neuf ans, ces conditions de vie entrainent une rapide dégradation de sa santé.
 
            Le 28 Juillet 1794, les comités de salut- public et de sureté générale nomment Laurent, membre du comité révolutionnaire de la section du Temple, pour le garder, lui et sa soeur. Son sort s' amméliore légèrement, mais il demeure prisonnier dans la Tour du Temple.
 
            L' Enfant meurt dans sa prison, probablement d' une péritonite tuberculeuse, le 8 Juin 1795, à l' age de dix ans et après bientot trois ans de captivité.
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Le château de Gallerande

Sources Louis XX

LE CHATEAU DE GALLERANDE

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            Le Chateau de Gallerande repose sur des fondations médiévales. Il s' agissait d' une fortesesse défensive édifiée à partir du XI eme siècle.
 
            Le premier seigneur connu, en 1173, est Garin de Garalanda auquel ont succédés ( avant 1180 ) Hugo de Garalanda, puis en 1239, Hamelin de Garalanda dont la fille épousera son voisin, Robin II de Clermont, fondant ainsi la famille de Clermont- Gallerande qui conservera le chateau jusqu' à la Révolution.
 
            Guillaume Grugelin, qui avait la garde du chateau pendant la Guerre de Cent Ans, l' abandonne aux Anglais en 1421.
Le Chateau sera repris en 1427 par le Connétable de Richemont. A la Renaissance, Louis 1 er de Clermont- Gallerande, chambellan du Roi René d' Anjou, entame la reconstruction du chateau qui sera poursuivie par Louis II, son petit- fils.
La terre de Gallerande est érigée en marquisat en 1576 au profit de Georges 1 er de Clermont- Gallerande.
Pendant les Guerres de Religion, le chateau de Gallerande et occupé par les ligueurs.
 
            En 1822, le Chateau de Gallerande est vendu à la famille de Sarcé, dont la dernière hétitière,
Anne de la Planche de Ruillé ( Comtesse du Ruillé ), meurt en 1985 en léguant la propriété à l' Ordre de Malte, dont elle était membre.
Le musée du Louvre fait l' acquisition d' un tableau de Georges de la Tour ( Saint- Thomas à la pique ), conservé jusqu' alors au Chateau. L' ensemble du mobilier fut dispersé lors de ventes aux enchères et la propriété fut finalement vendue en 2004 à un riche Américain.
 
 
            Le Chateau de Gallerande est situé à proximité du bourg de Pringé ( commune de Luché- Pringé, Sarthe 72 ), au millieu d' un parc boisé au pied d' une colline qui descend vers le Loir. Il se compose d' un corp de logis principal et d' une aile en retour vers l' arrière, accompagné de quatre tours cylindriques et de deux tours quadrangulaires. Les parterres sont séparrés de la route par un long canal. Le domaine de Gallerande s' étend de l' autre coté de la route, avec la présence de deux anciens corps de dépendances du XVIII eme siècle pour loger les troupes du Marquis de Gallerande et d' un colombier percé d' ouvertures triangulaires.
 
            Aujouird' hui le Chateau de Gallerande est propriété privée et est malheureusement fermé à toute visite.
 
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La rue Neuve-Notre-Dame

Sources Louis XX

LA RUE NEUVE- NOTRE- DAME

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            La rue Neuve- Notre- Dame est une ancienne voie située sur l' ile de la Cité à Paris. Elle est désormais englobée dans le parvis de la cathédrale Notre- Dame de Paris et son emplacement historique est matérialisé par de gros pavés de couleur claire.
 
 
 
            En 1163, sous le règne de Louis le jeune, père et prédecesseur de Philippe- Auguste, l' éveque de Paris Maurice de Sully propose un ambitieux projet de rénovation du quartier le plus peuplé de l' ile de la Cité, constitué de ruelles étroites devant la cathédrale Saint- Etienne. il s' agit de remplacer la cathédrale par un édifice plus grand ( la future cathédrale
Notre- Dame de Paris ), d' aménager un parvis dégagé devant ce nouvel édifice et de détruire un paté de maisons existantes pour percer une rue large face au centre de sa facade. Cette rue doit etre assez large pour pouvoir apporter les matériaux nécessaire à la construction de la nouvelle cathédrale et ensuite à faciliter l' accès à une population nombreuse. On peut encore voir des restes des maisons détruites dans la crypte archéologique du parvis de Notre- Dame.
 
           La nouvelle rue s' appelle initialement simplement " rue Neuve ", puis au XIII eme siècle elle prend le nom de
" rue Neuve- Notre- Dame ". En 1793, durant la Révolution, elle sera nommée " rue de la Raison ".
 
            Dès le XIII eme siècle, de nombreux artisans du livre exercent dans le quartier. Rue Neuve- Notre- Dame, on trouve surtout des librairies ( la moitié des libraires de Paris y est instalée ), mais également des relieurs, des enlumineurs et quelques parcheminiers. A partir du XVI eme siècle, s' u ajoutent également des imprimeurs.
 
             Trois petites rues adjacentes joignaient la rue Neuve- Notre- Dame à la rue Saint- Christophe qui lui était parallèle:
 il s' agissait des rues de Coulon, de Venise et de la Huchette.
 
Rue Neuve-Notre-Dame sur plan de Turgot
 
 
 ( la rue Neuve- Notre- Dame sur le plan de Turgot )
 
 
            La rue, toute droite, d' une longueur de 76 mètres et
d' une largeur de six mètres, était perpendiculaire aux ponts sur la Seine. Elle débutait au parvis de la cathédrale, face au centre de la facade, pour finir rue de la Cité , et elle est séparée de la Seine par l' ancien hotel- Dieu.
 
            A l' époque Gallo- Romaine, la rue de la Cité était une artère faisant partie du Cardo Maximus de Lutèce, axe routier
nord- sud qui structure traditionnellement les cités romaines.
 
            Un hopital des enfants trouvés sera mis en service rue Neuve- Notre- Dame le 24 Févrie 1672, initialement sous le nom de " Maison de la Couche ".
 
            En 1750, l' architecte Germain Boffrand est chargé de construire un nouvel hospice des enfants- Trouvés, sur le coté nord de la rue. Il aggrandit un peu le parvis, et fait démolir les églises Sainte- Genevieve des Ardents ( en 1745,
Saint- Christophe et Saint- Jean le rond qui se trouvaient face à Notre Dame, pour pouvoir y construire le nouvel hospice qui sera à son tour détruit en 1877.
 
            En 1865, le Baron Haussmann entreprend d' agrandir le parvis et fait détruire les batiments entourant la rue Neuve- Notre- Dame, la faisant disparaitre. En 1970, on décidera de marquer au sol l' emplacement des anciens batiments à
l' aide de gros pavés de couleur plus claires que le revetement du sol du parvis.
 
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                                                                  ( La rue Neuve- Notre- Dame, 1826 )
 
 
 

L'ordre du Saint-Esprit

Sources Louis XX

L' ORDRE DU SAINT- ESPRIT

Armes de la Maison de France .
 
 
 
 
 
 
           L' Ordre du Saint- Esprit fut l' Ordre de chevalerie le plus prestigieux de la Monarchie Francaise.
 
           C' est le 31 Décembre 1578, en pleines guerres de religion, qu' Henri III fonda l' Ordre et Milice du Benoit Saint- Esprit.
Le Roi choisit le nom de Saint- Esprit, en référence à se propre naissance, à son couronnement sur le trone de Pologne et plus tard de celui de france, les trois événements étant survenus le jour de la Pentecote.
 
           Il s' agit du premier ordre de la Monarchie Francaise. Ses membres doivent etre Catholiques, d' une noblesse héréditaire remontant au moins à leur arrière- grand- père, et avoir au moins trente- cinq ans. Les fils de France le recevaient dès leur baptème.
 
           Tous les Chevaliers du Saint- Esprit étaient Chevaliers de l' Ordre de Saint- Michel avant leur réception et portaient de ce fait le titre de Chevaliers des Ordres du Roi. L' Ordre était réservé aux plus hauts dignitaires du Royaume.
 
           Supprimé en 1791 pendant la Révolution, l' Ordre du Saint- Esprit fut ensuite rétabli en 1814 pour etre défénitivement aboli par Louis- Philippe en 1830.
 
           Par la suite, l' Ordre du Saint- Esprit est devenu un ordre dynastique Francais. Suivant les règles de dévolution de
la Couronne de france, il est attribué aux Bourbons d' Espagne, descendant de Philippe de France ( 1683- 1746 ), petit- fils de Louis XIV.
 
           Plusieurs héritiers de la couronne de france ont porté l' Ordre du Saint- Esprit.
 
Charles de Bourbon ( 1847- 1909 ), " Duc de Madrid " Charles XI.
Jacques de Bourbon ( 1870- 1931 ), " Duc de Madrid et Duc d' Anjou " Jacques 1er.
Jacques- Henri de Bourbon ( 1908- 1975 ), " Duc de Ségovie et Duc d' Anjou " Henri VI.
Alphonse de Bourbon ( 1936- 1939 ), " Duc d' Anjou et Duc de Cadix ", Alphonse II.
Louis de Bourbon, " Duc d' Anjou " Louis XX qui le portait notamment le jour de son mariage et lors de l' audience privée accordée par le Pape Benoit XVI le 8 Novembre 2008.
 
           Philippe d' Orléans ( 1869- 1926 ), " Duc d' Orléans "  était également Chevalier du Saint- Esprit, comme son descendant, Henri d' Orléans, " Comte de Paris ".
 
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           LES INSIGNES ET HABITS DE CEREMONIE.
 
Les insignes de l' Ordre se composent :
 
 
   - d' une croix composée à partir de la forme de la croix de malte.
A quatre branches, terminées par huit pointes boiutonnées; elle est anglée de fleur de lys d' or, les branches émaillées de vert, bordé de blanc. La croix présente en son centre: à l' avers une colombe aux ailes déployées et à la tete dirigée vers le bas; au revers Saint- Michel.
La croix était portée habituellement par les chevaliers à un large ruban de couleur moirée bleu ciel porté en écharpe de l' épaule droite à la hanche gauche. Les commandeurs écclésiastiques portaient la croix en sautoir.
 
   - d' une plaque en broderie d' argent reprenant l' avers de l' insigne, portée au coté gauche.
 
   - d' un collier formé de fleurs de lys et de différents motifs, utilisé lors des cérémonies.
 
 
           Lors des cérémonies de l' Ordre, les chevaliers portent un grand manteau de velour noi garni d' un mantelet de toile d' argent.
 
 
 

L'hôtel de Soubise

Sources Louis XX

L' HOTEL DE SOUBISE

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 L' HOTEL DE CLISSON ET L' HOTEL DE GUISE
 
           En 1371, Olivier de Clisson, Connétable de France ( l' équivalent d' un
" ministre de la défense " sous Charles VI ), entreprend la construction d' un hotel particulier sur les terrains qu' il vient d' acquérir à l' exérieur des remparts de
Philippe Auguste. De de premier hotel n' est conservé aujourd' hui que la porte fortifiée avec ses tourelles.
 
           Entre 1420 et 1435, l' hotel est confisqué par les occupants anglais, et devient la résidence de Thomas de Lancastre ( 1388 - 1421 ), Duc de Clarence, puis de Jean de Lancastre ( 1389 - 1435 ), Duc de Bedford.
 
           En 1553, propriété de la famille d' Albret, l' hotel de Clisson est acquis par Francois de Lorraine, Duc de Guise et sa femme Anne d' Este, petite- fille de Louis XII. Ils font agrandir l' hotel en achetant les terrains avoisinants.
 
           Au XVIIeme siècle, l' hotel devient avec Marie de Guise une joyeuse place parisienne: des fetes royales y sont données.
Marie de Guise meurt en 1688, sans enfant, elle- meme étant la dernière héritière de la famille. La succession est épineuse, et l' héritage est attribué à deux proches parents, les filles de la princesse Palatine: la Princesse de Condé et la Duchesse de Hanovre.
 
 
L' HOTEL DE SOUBISE
 
           En 17OO, les deux princesses vendent l' hotel de Guise à Francois de Rohan- Soubise et Anne de Rohant- Chabot, sa femme, pour la somme de 326 000 livres. En 1705, Francois de Rohan- soubise et sa femme choisissent le jeune architecte Pierre- Alexis Delamair, pour rénover l' hotel.
 
           L' hotel de Soubise connait alors une période de splendeur. Le Prince Hercule Mériadec de Rohan- Soubise hérite en 1712 du Palais et l' occupe jusqu' à son décès en 1749. Son petit- fils, Charles de Rohan- Soubise, lui succède et jouit des lieux jusqu' en 1787. La seconde fille de Charles ( Armande- Victoire Joseph de Guéménée ) et son gendre
( Henri- Louis Marie, Prince de Guéménée ), occupent les lieux depuis 1761. L' hotel de Soubise est saisi à la Révolution après l' émigration de la Princesse de Guéménée.
Sous la Révolution, l' hotel de Soubise est détourné de ses usages princiers, et utilisé pour mille taches, qui le mettent dans un triste état. Les créanciers souhaitant éviter la confiscation du domaine par l' Etat, parviennent à faire radier la Princesse de Guéménée de la liste des émigrés le 16 prairial an VIII.
 
           En 1808, l' hotel de Soubise est acquis par l' Etat. Napoléon 1er affecte l' hotel aux Archives impériales. 
 
           De 1848 à 1866, l' Ecole des chartes s' y installe.
 
           Le musée des Archives nationales occupe les salles de l' hotel de Soubise depuis sa création, en 1867.
 
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                     Hotel de Soubise ( musée des Archives nationales ), 6O, rue des Francs- Bourgeois, Paris 3eme.