Pépin - le bref (v. 715 - v. 768)
Parents / Familles :
Père :
Charles de Herstal - Martel (v. 685 - 01/10/0741)
Mère :
Rotrude de Trèves (v. 695 - v. 724)
Famille :
Pépinides (ou pippinides)
Titre(s) :
Roi des Francs (v. 751 - v. 768)
Pépin III, dit
Pépin le Bref, doit
son surnom à sa petite taille. Il est né vers 715 à Jupille (près de
Liège en Belgique, lieu de résidence privilégié d'une bonne partie des
souverains de la dynastie des Mérovingiens et des premiers
Carolingiens), il est mort le 24 septembre 768 à Saint-Denis (au nord de
Paris). Fils cadet de Charles Martel et de Rotrude de Tréves, il fut :
- Maire du palais de Neustrie, (741-751), avec la Bourgogne et la Provence.
- Maire du palais d'Austrasie, (747-751).
- Roi des Francs, (751-768).
À la mort de son pére Charles Martel, en 741, la charge de maire du
palais est partagée entre ses deux fils : Carloman devient maire du
palais d'Austrasie, et Pépin maire de celui de Neustrie.
Nous sommes à la fin de la période de décadence de la dynastie mérovingienne, quand les souverains, appelés par la suite
rois fainéants,
n'ont plus aucune autorité, et que les maires du palais sont les réels
dirigeants de l'État. Carloman et Pépin se partagent alors le pouvoir du
royaume franc, et vont diriger le pays à deux. Ils luttent tout d'abord
pour ramener la stabilité aux frontières du royaume. Ils entament
ensuite une réforme de l'Église, avec l'aide de l'évêque Boniface ; deux
conciles sont organisés, le premier en Austrasie par Carloman, en
742-743 ; le second par Pépin, en 744 à Soissons (Neustrie), où sont
reprises les décisions adoptées lors du concile d'Austrasie. Cette
réforme met en place une hiérarchie au sein du clergé franc, à la tête
de laquelle on trouve Boniface, l'évangélisateur de la Germanie, comme
dirigeant des différents évêques répartis dans différentes villes du
royaume.
En 743, Pépin et Carloman sortent Childéric III, le dernier roi
mérovingien du monastère où il avait été enfermé par Charles Martel et
lui permettent d'occuper le trône duquel leur père l'avait évincé. Son
retour est motivé par la coalition formée entre autres par le duc Odilon
de Bavière et Hunald, celui d'Aquitaine. Ces derniers réagissent mal à
l'élimination politique de Grifon (demi-frère de Pépin et Carloman). En
rétablissant Childéric III, Pépin et Carloman trouvent ainsi un moyen de
les calmer pendant un moment.
Vers 744, Pépin épouse Bertrade de Laon, dite
Berthe au Grand Pied,
fille de Caribert, comte de Laon — son surnom serait dû au fait qu'elle
avait un pied plus grand que l'autre — et obtient des héritiers dont le
futur empereur Charlemagne.
En 747, son frère Carloman choisit la vie monastique, et céde la
mairie d'Austrasie à son frère cadet. Pépin devient alors le seul
dirigeant effectif de tout le royaume franc. Dès lors, il va tout faire
pour se débarrasser de Childéric III, le souverain mérovingien dont il
dépend officiellement. D'ailleurs, son père, pour prouver l'inutilité
des rois mérovingiens, n'avait-il pas laissé vacant le trône après la
mort de Thierry IV en 737 ? Pendant les 7 années qui suivirent, tous les
documents officiels furent datés de 737.
En 750, Pépin envoie une délégation franque auprès du pape Zacharie,
pour lui demander l'autorisation de mettre fin au règne décadent des
Mérovingiens, et donc de prendre la couronne à la place de Childéric
III. Le pape accepte la requête de Pépin en déclarant que « Devait être
roi celui qui exerçait la réalité du pouvoir ».
En novembre 751, Pépin dépose Childéric III, puis se fait élire roi
des Francs, au champ de mai à Soissons. En se faisant acclamer par une
assemblée d'évêques, de nobles et de leudes (grands du royaume), Pépin
devient donc le premier représentant de la dynastie carolingienne. Cette
élection se passe, pour une fois, sans effusion de sang. Après avoir
été déposé, Childéric III est tonsuré (il perd les cheveux longs, signe
de pouvoir chez les Francs) et va finir ses jours, enfermé au monastère
de Saint-Bertin, près de Saint-Omer. Mais si Pépin gagne le titre de roi
des Francs par son pouvoir, il n'en a pas la légitimité, et cette
rupture de la dynastie mérovingienne en appelle une nouvelle qui devra
remplacer la succession naturelle de père en fils. Cette continuité sera
assurée par le sacre royal, continuité de l'onction symbolisant le
baptême de Clovis Ier, premier roi franc mérovingien, et l'alliance
particulière entre l'Église et le roi des Francs. C'est là, à Soissons,
que l'évêque Boniface, son conseiller diplomatique, le sacre au nom de
la Sainte Église Catholique en lui donnant la sainte onction en marquant
son front avec de l'huile sainte, le Saint-Chrême, pour lui transmetre
l'Esprit Saint — comme cela se faisait déjà lors d'une cérémonie chez
les rois Wisigoths de Tolède. Par cette onction, le roi des Francs, est
désormais investi par Dieu d'une mission de protection de l'Église. De
plus, en détenant la force morale du droit divin, il a la charge de
« diriger les peuples que Dieu lui confie » selon le dogme catholique,
au nom de l'Église et sous la direction du pape. Mais cette légitimité a
un coût politique, celui de la fidélité à l'Église et à celui qui la
dirige, le pape Zacharie, qui de Rome, a donné son assentiment au
changement de dynastie. Pépin se fera sacrer une deuxième fois, en
décembre de la même année, à Mayence pour l'Austrasie, toujours par
Boniface.
Durant son règne, Pépin remet de l'ordre dans son royaume :
- Avec les grands seigneurs, il étend les rapports vassaliques par des serments de fidélité.
- Il travaille à chasser définitivement les arabes de la
Septimanie, province au sud du royaume franc, tâche qu'il achèvera en
759, avec la prise de Narbonne.
- Il reprend l'Aquitaine après une longue série de campagnes contre le duc d'Aquitaine Waïfre (Gaifier), de 761 à 768.
Il lutte continuellement pour asseoir son autorité aux frontières,
notamment en Germanie, où depuis l'abdication de son frère Carloman en
747, il est confronté à l'opposition de son demi-frère, Grifon, fils
naturel de Charles Martel qui s'était fait reconnaître duc de Bavière.
Vaincu, ce dernier est fait duc du Maine par Pépin qui lui confie la
marche de Bretagne spécialement créée pour lui. C'est une manière de
l'éloigner des Bavarois et ainsi de le dissuader de se révolter. Mais la
mauvaise volonté de Grifon vont le conduire à chercher à s'allier aux
Lombards, et c'est alors qu'il allait franchir les Alpes qu'il se fait
tuer par des hommes de Pépin.
En 754-755, il lance également une réforme monétaire, aboutissant à
l'adoption du denier d'argent en (755), et à l'instauration de la dîme
en 756. L'édit de Ver, (Oise) fut une première tentative d'uniformiser
le poids et l'aspect du denier d'argent franc, mais la marque de
l'autorité royale ne figura systématiquement sur la monnaie qu'avec
Charlemagne à partir de 793.
Il meurt le 24 septembre 768 à l'abbaye de Saint-Denis, après avoir
partagé le royaume, toujours suivant la vieille coutume franque, entre
ses deux fils, Charles (futur Charlemagne) et Carloman I
er
Sources Généalogie des rois de France.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Si la légende de Béatrice est exacte, une vierge de XIVe siècle a été amenée - je passe évidemment la légende du sacristain changé en sel - d'Anvers à Bruxelles.
Et cette Vierge est devenue l'emblème de l'église.
N'oublions pas que à partir du XIe siècle, la vierge devient un élément centrale du christianisme.
Au départ, IIIe - IVe siècle, il n'y avait que la trinité dans l'église catholique.
Plus tard, les martyrs deviennent des saints. Et dans de nombreuses églises romanes, des statues de saints ornent les murs. Mais point encore de Vierge.
Basculement du millénaire, nous voyons apparaître nombre d'églises dédicacées à la Vierge ou Notre Dame.
Il suffit de constater que les grande cathédrale de France, d'Allemagne ou d'Italie sont dédicacées à la Vierge.
Dans les livres d'histoire, aucune chapelle avant le XIe siècle n'est consacrée à la Vierge Marie.
Mais est-ce Marie, mère de Jésus...
Ou est-ce Marie-Madelene, et l'enfant de Jésus ??? L'enfant ressuscité.
La Vierge est apparue lorsque les croisades ont commencées. Est-ce le contact avec le monde oriental et ses légendes religieuses - principalement babyloniennes et égyptiennes ? La déesse MAÂT - la mère du monde pour les Egyptiens, ou ISIS, l'épouse d'OSIRIS premier roi symbolique de l'Egypte; ISIS, mère "vierge" d'HORUS premier roi avec THOT des deux royaumes. Et pour les Babyloniens, les différents dieux.
Tu vois que le mystère peut s'éclairer de la connaissance.
Donc, il reste à savoir si la représentation des "Vierges" dans la barque fait référence à la légende de Béatrice ou à Isis ?
Continuons nos recherches.
NB : je te conseille d'aller voir sur Wikipédia des noms comme Gérard de Sède ou Pierre Plantard. Très instructif même si pas complet.
Serge.