Les documents d'archives
Deux factures de la Maison Noubel et un extrait du mobiler de la tour,
adressées l'une à l'abbé Saunière et l'autre à Marie Denarnaud.
Quelques
pages du carnet de notes de Bérenger Saunière qui nous décrivent les
travaux de la tour et les personnes employées sur le chantier en 1903.
______________________________
Limoux le 1 er octobre 1903 Monsieur le curé,J’ai
laissé samedi en partant du travail à M. Bousquet pour plus de quatre
jours. Il lui restait à faire 10 appareils de couronnement des créneaux
en pierre blanche et il devait continuer ceux en pierre de grés
commencés par M. Authier.Ces
derniers sont tirés du cordon taillé et il en faut 36. Je lui avait dit
de couper ce cordon à 0,54 de longueur et d’appareiller les bouts
restant, aussi à 0,54, moins le joint. Il serait bon que le retour des
18 appareils soit bouchardé comme le devant si possible. Il
y a aussi les 3 angles du couronnement des créneaux qui restent à
faire, mais pour cela il faudrait qu’il y ait quelqu’un pour lui aider à
terminer le sciage du bloc qu’ils avaient commencé samedi et qu’ils
n’ont pas pu terminer.S’il
trouve encore parmi les moellons de grés restant sur le chantier
quelque chose qui puisse faire quelqu’appareil de tourelle à 0,20
d’épaisseur qu’il le taille. Le bonjour à tout le monde au Presbytère et pour vous mes plus respectueuses salutations.
T.Caminade
_________________________________
En Mai 2009 Albert AGIOLI confirmait la présence d'un petit coffret en bois dans l'angle Nord de la tour Magdala.
Albert Fagioli et la pierre angulaire ou "Pierre de coin" de la tour
Que nous disent les Ecritures:
Jésus annonce à Pierre, qu'Il va construire son
Église. Jésus dit qu'un homme prudent bâti sa maison sur le roc ; et si
les pluies viennent à tomber, que les torrents viennent, que les vents
soufflent et se jettent contre sa maison, elle ne tombera pas; parce
qu'elle est fondé sur le roc, - Matthieu 7, 24.
Jésus, montre à
Pierre, que l'Église de Dieu, doit être bâti sur le roc ; que ce roc,
c'est le Christ, le Fils de Dieu ! Pierre venait de démontrer sa foi, en
confessant de sa bouche, que Jésus était le Christ, le Fils de Dieu.
ePierre déclara : "Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l'angle." - Actes 4, 11.
"Voici,
je mets en Sion, une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et celui
qui croit en elle, ne sera pas confus." - 1 Pierre 2, 6.
"La pierre angulaire d'un édifice, est la pierre de coin. C'est la
pierre qui réunie ensemble dans un coin, les deux murs qui se
rencontrent, et les maintient ensembles. Cette pierre est la plus
importante des pierres d'un édifice ; et toute pierre qui occupe cette
place de coin ; depuis la base jusqu'au haut de l'édifice, est une
pierre angulaire. C'est pour cela que Jésus fut présenté comme la pierre de l'angle ;
étant celui sur qui repose l'édification de l'Église de Dieu ! Et c'est
sur Lui que doivent s'appuyer tous ceux qui ont la foi. L'Église de
Dieu est construite avec des pierres précieuses ; des pierres vivantes ;
Le fondement c'est Jésus, et les pierres précieuses (tous les croyants)
doivent s'appuyer sur Lui parce qu'Il est la pierre angulaire".
Albert Fagioli est affirmatif: "On
a cherché dans tous les coins de la tour Magdala , que ce soit en
1970-198O et même en 2001, mais pas au bon endroit. La présence d'un
coffret, ce n'est pas une légende, mais la réalité".
______________________________________
Journal L'Indépendant de Perpignan du 3 décembre 1967... Pierre Sourbiés
Que peut-on retenir de l'article de Pïerre Sourbés :
" Les ouvriers parlent aussi. Lorsqu'ils creusaient les fondations
de la Tour Magdala, disent-ils, l'abbé Saunière est venu les rejoindre,
emportant dans son manteau, une caisse de bois de la "dimension d'un
bébé". De ses propres mains, il a enfoui la caisse dans une excavation,
et il a attendu que le ciment coulé par-dessus soit "pris".
_________________________________
Le Figaro Magazine, du 7 juillet 2001 .....Léopold Sanchez .
Rennes-le-Château.
Vrai ou faux ?
Le Trésor du Curé. Des scientifiques canadiens et américains ont
débarqué dans ce village de l'Aude à la recherche du mystérieux trésor
qui attire chaque année 100 000 curieux.
L'histoire
commence comme un film d'aventures dont le scénario aurait été imaginé
par Jacques Tati. Voilà un peu plus d'un an, Jean-François Lhuilier,
maire de Rennes-le-Château, un petit village de l'Aude où l'on recherche
depuis un siècle le trésor qui aurait permis à son pauvre curé de vivre
sur un grand pied, reçoit une lettre d'un certain Jean-Louis Genibrel,
citoyen américain résidant à Long Beach en Californie dont voici
l'essentiel:
« Je sais
qu'au début de la construction de la tour Magdala, à Rennes-le-Château)
(... le grand-père d'un cousin, (du côté de sa tante) était le chef de
chantier, et avait aidé l'abbé Bérenger Saunière à enterrer au moins une
boîte et d'autres objets sous la fondation de la tour, exactement sous la pierre de coin. »
M. Génibrel joint par téléphone a confirmé les dires de son cousin, et le nom de son grand père Louis BOUSQUET.
L'acte de décés de l'abbé SAUNIERE, apporte un complément d'information sur les activités de M.Louis Bousquet:
"Le
vingt-troisième jour de Janvier mil neuf cent dix-sept, à onze heures
du matin, sur la déclaration de Pierre Captier, cinquante-neuf ans,
agriculteur, domicilié dans cette commune, voisin de la victime, et de Louis Bousquet, quarante-cinq ans, tailleur de pierre, résidant dans cette commune,
ami du défunt, le certificat de décès ayant été lu au cours, puis tous
les deux signé avec moi, Victor Rivière, maire de Rennes-le-Château" Signé: Rivière, Captier, Bousquet
Nous pouvons dés lors reconstituer l'équipe ayant participé aux construction du domaine de l'abbé Saunière: Tiburce Caminade, architecte, Louis Bousquet , chef de chantier, Elie Bot entrepreneur de maçonnerie.
M
Pour monsieur Fagioli, aucun doute possible, Monsieur Génibrel a
bien répété ce que le grand père de son cousin, avait écrit sur un
document qui fut transmis aux descendants après sa mort. Il y a tout
lieu à penser que Saunière lui avait demandé de garder le secret, mais
une fois décédé, celui-ci pouvait être transmis sans qu'il ne craigne la
foudre de Dieu, ou la malédiction de Saunière. M. Génibrel n'a pas tout
dit à messieurs Eisenman, Baratolo, et Lhuillier, maire. Peut-être
n'a-t-il pas réussi à interpréter tous ses documents! Il demeure
toujours quelques zones d'ombre. Par contre, la profession de M. Louis
Bousquet, tailleur de pierre, ne peut qu'apporter un élément
d'importance aux déclarations d'Albert Fagioli.
_________________________________
Le seul carreau des 64 que compte le carrelage de la tour Magdala, qui possède un point rouge.
Un point qui n'a pas été peint, mais teinté dans la masse.
Photos et archives Copyright André Galaup
Sources La Gazette de Rennes-le-Château.
Créé pour vous présenter mon dernier livre,je vous présente 4500 articles sur le thème de mon livre :les Templiers,des sujets ésotériques,des textes rosicrusiens,les mérovingiens, saint-Graal,Nostradamus,Mary Magdalene.Le Baphomet et le Tau, Château de Saumur,la femme dans l'histoire templière. Trésor templier.Histoires, légendes de Belgique,de France et d'Europe et Celtiques. La spiritualité. Développement personnel.
jeudi 4 avril 2013
mercredi 3 avril 2013
mardi 2 avril 2013
Le combat des trente.
Augustin Debacker a partagé la photo de Augustin Debacker.
26 Mars 1351 : Le Combat des Trente, l'un des plus fameux épisodes de l'Histoire de Bretagne...
26 Mars 1351 : Le Combat des Trente, l'un des plus fameux épisodes de l'Histoire de Bretagne...
A découvrir sans modération ici : http://urls.fr/hlo
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lundi 1 avril 2013
Le noyou immortel du corps.
ß Le corps posse'de un noyau
qui est incommensurable,
impe¤rissable, immortel.
Il n’est soumis ni a' la naissance
ni a' la mort.
Vivant, il ne cessera jamais d ’exister.
Il n’a ni commencement ni fin.
Il ne meurt pas avec le corps.
Sources Roses-Croix d'Or.
qui est incommensurable,
impe¤rissable, immortel.
Il n’est soumis ni a' la naissance
ni a' la mort.
Vivant, il ne cessera jamais d ’exister.
Il n’a ni commencement ni fin.
Il ne meurt pas avec le corps.
Sources Roses-Croix d'Or.
La rose s'éveille.
Un processus de regeneration se
produit
La rose s ’eveille. Et cela transforme
l ’ homme. Il se trouve introduit dans un
processus de regeneration qui doit aboutir
a' la naissance d ’un corps spirituel. En
l ’occurrence, sa propre comprehension,
une purete¤ d ’aspiration et d ’ intention,
des efforts soutenus sont d ’une grande
importance. ß Le corps est seme¤ naturel,
il ressuscite spirituel Le corps spirituel
est l ’ homme Ame-Esprit qui passe les
frontie'res de la nature.
Nul ne peut accomplir cela a' la place
d ’un autre. Chacun doit travailler a' son
propre salut.Chacun doit avancer a' partir
de son propre centre qui est relie¤ a' celui de
l ’humanite¤ . C’est ainsi que toutes les
a“mes sont relie¤es entre elles. Elles constituent
ensemble une entite¤-a“me unique,
tandis que les porteurs d ’a“me, les ß egos
s ’en veulent a' mort, si souvent, les uns aux
autres. Personne ne peut se de¤tacher de
l ’humanite¤ ; tous appartiennent a' son
corps.
LaRose-Croix enseigne que la nature
terrestre est changeante et que l ’on n’ y
peut trouver de bonheur durable.
L’ homme passe sa vie a' chercher la sagesse
e¤ternelle qui est de¤pose¤e dans son
c ur comme une semence. Quand celleci
commence a' germer, l ’esprit se de¤ploie,
a' condition toutefois de ne pas se soustraire
au processus de croissance, en parcourant
le chemin.
ß Le Soi est au plus intime de mon
c ur
Lemacrocosme offre un champ de de¤-
veloppement planifie¤, harmonieux, aux
nombreuses a“mes qui sont enveloppe¤es et
traverse¤es par l ’Unique, l ’ Inconnaissable.
En Lui, lemicrocosme de l ’ homme
terrestre s ’e¤le've en spirale. Le divin est
pre¤sent en tout e“tre vivant et se re¤ve¤lera
en temps utile.
LesUpanishad sont des textes gnostiques
tre's profonds, ou' il est question d ’Atman
dans le c ur, qui ne fait qu’un avec la
substance divine originelle. ß Ceci est le
Soi au plus intime de mon c ur, plus petit
qu’un grain de riz, de se¤neve¤ ou d ’orge.
Ceci est le Soi au plus intime de mon
c ur, plus vaste que la terre, plus vaste
que les airs, plus vaste que ces mondes. Il
est toute re¤alite¤, il est parfum et de¤lectation,
omnipre¤sent, sans parole, insouciant :
tel est le Soi au plus intime de mon c ur.
Tel est Brahma.
(Extrait).
Sources Rose-Croix d'Or.
produit
La rose s ’eveille. Et cela transforme
l ’ homme. Il se trouve introduit dans un
processus de regeneration qui doit aboutir
a' la naissance d ’un corps spirituel. En
l ’occurrence, sa propre comprehension,
une purete¤ d ’aspiration et d ’ intention,
des efforts soutenus sont d ’une grande
importance. ß Le corps est seme¤ naturel,
il ressuscite spirituel Le corps spirituel
est l ’ homme Ame-Esprit qui passe les
frontie'res de la nature.
Nul ne peut accomplir cela a' la place
d ’un autre. Chacun doit travailler a' son
propre salut.Chacun doit avancer a' partir
de son propre centre qui est relie¤ a' celui de
l ’humanite¤ . C’est ainsi que toutes les
a“mes sont relie¤es entre elles. Elles constituent
ensemble une entite¤-a“me unique,
tandis que les porteurs d ’a“me, les ß egos
s ’en veulent a' mort, si souvent, les uns aux
autres. Personne ne peut se de¤tacher de
l ’humanite¤ ; tous appartiennent a' son
corps.
LaRose-Croix enseigne que la nature
terrestre est changeante et que l ’on n’ y
peut trouver de bonheur durable.
L’ homme passe sa vie a' chercher la sagesse
e¤ternelle qui est de¤pose¤e dans son
c ur comme une semence. Quand celleci
commence a' germer, l ’esprit se de¤ploie,
a' condition toutefois de ne pas se soustraire
au processus de croissance, en parcourant
le chemin.
ß Le Soi est au plus intime de mon
c ur
Lemacrocosme offre un champ de de¤-
veloppement planifie¤, harmonieux, aux
nombreuses a“mes qui sont enveloppe¤es et
traverse¤es par l ’Unique, l ’ Inconnaissable.
En Lui, lemicrocosme de l ’ homme
terrestre s ’e¤le've en spirale. Le divin est
pre¤sent en tout e“tre vivant et se re¤ve¤lera
en temps utile.
LesUpanishad sont des textes gnostiques
tre's profonds, ou' il est question d ’Atman
dans le c ur, qui ne fait qu’un avec la
substance divine originelle. ß Ceci est le
Soi au plus intime de mon c ur, plus petit
qu’un grain de riz, de se¤neve¤ ou d ’orge.
Ceci est le Soi au plus intime de mon
c ur, plus vaste que la terre, plus vaste
que les airs, plus vaste que ces mondes. Il
est toute re¤alite¤, il est parfum et de¤lectation,
omnipre¤sent, sans parole, insouciant :
tel est le Soi au plus intime de mon c ur.
Tel est Brahma.
(Extrait).
Sources Rose-Croix d'Or.
Son et silence dans la traditoin indienne.
Le rythme de l’eternite¤
Son et silence dans la tradition indienne
ß Il y a deux verite¤s cosmiques : le son et
l ’absence de son. Il en est ainsi que le son
interieur est revele par le son exterieur.
(Upanishad).
La musique joue un grand ro“le dans la
tradition indienne e¤tant donne¤ que lesme¤-
lodies et les rythmes, diffe¤rencie¤s a' l ’ infini,
sont une reproduction fide'le de la
cosmologie indienne, dans laquelle le
temps intervient de fac on spe¤cifique.Une
doctrine indienne traitant des diffe¤rents
e¤tats du temps parle de deux manifestations,
Vaishnava et Shaiva. Le premier est
le temps spatial, causal et ordonne¤, en relation
avec l ’e¤thique et l ’ ide¤e de progre's.
Les e¤ve¤nements surgissant dans cette
conception du temps sont assimile¤s et
classe¤s d ’apre's leur ordre de succession.
Vaishnava porte les e¤ve¤nements mondiaux,
il est lie¤ au dieuVishnu, soutien du
monde et a' son e¤pouseLakshmi, de¤esse de
la richesse.
Avec Shaiva, c ’est diffe¤rent. Ce
temps n’est pas e¤phe¤me're, ni causal, il
agit spontane¤ment. On se trouve devant
la compre¤hension profonde, la conscience
transcendant l ’espace et le temps. L’essence
de Shaiva est la cre¤ativite¤, la force
de cre¤ation, c ’est pourquoi Shaiva est lie¤
au dieu Shiva, le cre¤ateur et le destructeur
du monde.
Un culte est rendu a' Shiva comme
cre¤ateur de lamusique. Sa dansemystique
symbolise le mouvement rythmique de
l ’univers. Il incarne le Logos d ’ou' tout
prend naissance. En tant que Nataraja, le
roi de la danse, il cre¤e en battant son tambour
qu’ il tient de samain droite. Quand,
dans sa cre¤ation, des e¤le¤ments ne¤gatifs
menacent de prendre le dessus, Nataraja
arre“te de danser, de frapper sur son tambour
et cherche un nouveau rythme. A ce
moment-la', un univers meurt. Quand
Shiva recommence a' battre son tambour,
un nouveau cycle de cre¤ation, un nouvel
univers na|“t dans le rythme de l’e¤ternite¤ .
Dans le Shivasutra, ensemble d ’aphorismes
sur le dieu Shiva, quatre fases de cre¤ation
sont de¤crites :
la transcendance (para),
la conception (pasyani),
la formation et la transformation (madhyama),
l ’expression (vykhari).
Ces quatre fases s ’appliquent a' toute
cre¤ation, que ce soit une uvre musicale
ou un univers. Me“me les cre¤ations infe¤-
rieures re¤pondent a' ce processus quadruple.
Oui, chaque mot prononce¤ arrive a'
l ’expression selon ce principe. Car
parler a' quel niveau que ce soit est cre¤er.
Toute parole est une cre¤ation. De la plus
noble a' la plus triviale. L’artiste pur traverse
les quatre fases consciemment
orie«nte¤ sur un but e¤leve¤ . L’artiste, a'
l ’a“me corrompue par des de¤sirs infe¤-
rieurs, se trouve a' un niveau de vibration
plus bas et se laisse inconsciemment
mener par lui. Par conse¤quent sa cre¤ation
sera le reflet de ce niveau vibratoire.
Celui qui e¤coute avec l ’oreille de l ’a“me
vivante, saura discerner l ’art ve¤ritable de
l ’extravagant.
8
Vishnou repose
avec Laksmi.
Brahma est dans
le lotus
(Parahischool,
env.1760).
Sources La Rose-Croix d'Or.
Son et silence dans la tradition indienne
ß Il y a deux verite¤s cosmiques : le son et
l ’absence de son. Il en est ainsi que le son
interieur est revele par le son exterieur.
(Upanishad).
La musique joue un grand ro“le dans la
tradition indienne e¤tant donne¤ que lesme¤-
lodies et les rythmes, diffe¤rencie¤s a' l ’ infini,
sont une reproduction fide'le de la
cosmologie indienne, dans laquelle le
temps intervient de fac on spe¤cifique.Une
doctrine indienne traitant des diffe¤rents
e¤tats du temps parle de deux manifestations,
Vaishnava et Shaiva. Le premier est
le temps spatial, causal et ordonne¤, en relation
avec l ’e¤thique et l ’ ide¤e de progre's.
Les e¤ve¤nements surgissant dans cette
conception du temps sont assimile¤s et
classe¤s d ’apre's leur ordre de succession.
Vaishnava porte les e¤ve¤nements mondiaux,
il est lie¤ au dieuVishnu, soutien du
monde et a' son e¤pouseLakshmi, de¤esse de
la richesse.
Avec Shaiva, c ’est diffe¤rent. Ce
temps n’est pas e¤phe¤me're, ni causal, il
agit spontane¤ment. On se trouve devant
la compre¤hension profonde, la conscience
transcendant l ’espace et le temps. L’essence
de Shaiva est la cre¤ativite¤, la force
de cre¤ation, c ’est pourquoi Shaiva est lie¤
au dieu Shiva, le cre¤ateur et le destructeur
du monde.
Un culte est rendu a' Shiva comme
cre¤ateur de lamusique. Sa dansemystique
symbolise le mouvement rythmique de
l ’univers. Il incarne le Logos d ’ou' tout
prend naissance. En tant que Nataraja, le
roi de la danse, il cre¤e en battant son tambour
qu’ il tient de samain droite. Quand,
dans sa cre¤ation, des e¤le¤ments ne¤gatifs
menacent de prendre le dessus, Nataraja
arre“te de danser, de frapper sur son tambour
et cherche un nouveau rythme. A ce
moment-la', un univers meurt. Quand
Shiva recommence a' battre son tambour,
un nouveau cycle de cre¤ation, un nouvel
univers na|“t dans le rythme de l’e¤ternite¤ .
Dans le Shivasutra, ensemble d ’aphorismes
sur le dieu Shiva, quatre fases de cre¤ation
sont de¤crites :
la transcendance (para),
la conception (pasyani),
la formation et la transformation (madhyama),
l ’expression (vykhari).
Ces quatre fases s ’appliquent a' toute
cre¤ation, que ce soit une uvre musicale
ou un univers. Me“me les cre¤ations infe¤-
rieures re¤pondent a' ce processus quadruple.
Oui, chaque mot prononce¤ arrive a'
l ’expression selon ce principe. Car
parler a' quel niveau que ce soit est cre¤er.
Toute parole est une cre¤ation. De la plus
noble a' la plus triviale. L’artiste pur traverse
les quatre fases consciemment
orie«nte¤ sur un but e¤leve¤ . L’artiste, a'
l ’a“me corrompue par des de¤sirs infe¤-
rieurs, se trouve a' un niveau de vibration
plus bas et se laisse inconsciemment
mener par lui. Par conse¤quent sa cre¤ation
sera le reflet de ce niveau vibratoire.
Celui qui e¤coute avec l ’oreille de l ’a“me
vivante, saura discerner l ’art ve¤ritable de
l ’extravagant.
8
Vishnou repose
avec Laksmi.
Brahma est dans
le lotus
(Parahischool,
env.1760).
Sources La Rose-Croix d'Or.
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