lundi 6 mai 2013

Da Vinci Code.


Dan BROWN

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Denis Roche.

Un événement!  4 millions d’exemplaires vendus aux Etats-Unis.  Traduit dans 35 pays.
Droits cinéma cédés à la Columbia.

« Pour moi Dan Brown est aujourd’hui l’auteur à lire. Da Vinci Code est un livre envoûtant, idéal pour les passionnés d’histoire, les amateurs de conspirations, les mordus du mystère, pour tous ceux qui aiment les grands récits que l’on n’arrive pas à lâcher. J’ai adoré cet ouvrage. »  Harlan Coben


  Le début du roman : De passage à Paris, Robert Langdon, professeur à Havard et spécialiste de symbologie, est appelé d’urgence au Louvre, en pleine nuit. Jacques Saunière, le conservateur en chef a été retrouvé assassiné au milieu de la Grande Galerie. Au côté du cadavre, la police a trouvé un message codé. Langdon et Sophie Neveu, une brillante cryptographe membre de la police, tentent de le résoudre. Ils sont stupéfaits lorsque les premiers indices les conduisent à l’œuvre de Léonard de Vinci. Ils découvrent également que Saunière était membre du Prieuré de Sion, une société secrète dont avaient fait partie Nexton, Boticelli, Léonardo da Vinci, Victor Hugo, et qu’il protégeait un secret millénaire.  
  L’enquête de nos deux héros les entraînera à travers la France et le Royaume-Uni, non seulement pour chercher une vérité longtemps cachée concernant la Chrétienté, mais également pour échapper à ceux qui voudraient s’emparer du secret. Pour réussir, il leur faut résoudre de nombreuses énigmes, et vite, sinon le secret risque d’être perdu à tout jamais.

                                                    <span style="font-size:9pt;"><font face="Verdana">                       </font></span> <table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" width="120" height="150"><tr><td> <MAP NAME="boxmap6"><AREA SHAPE="RECT" COORDS="6,137,114,150" HREF="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm/privacy-policy.html?o=8" target=main alt="A propos de cet espace" ><AREA COORDS="0,0,10000,10000" HREF="http://www.amazon.fr/exec/obidos/redirect?tag=portailrennes-21&path=tg/browse/-/405320" target=main></MAP><img src="http://rcm-images.amazon.com/images/G/08/associates/amzn_recommends/xproduct-skyscrapper120x150.gif" width="120" height="150" border="0" usemap="#boxmap6"> </td></tr></table>

  L'auteur : Dan Brown Avant d’être un auteur reconnu, Dan Brown était professeur d’anglais et historien d’art. L’étude des codes secrets l’a toujours passionné. Il écrit pour plusieurs revues dont Newsweek et The New-Yorker. Il vit dans le New England. Da Vinci code est son quatrième roman (ses deux derniers ouvrages paraîtront chez Lattès en 2005).

                                                              
  Une autre société "discrète" agit dans l'ombre, la confrérie de la Sanch, moins connue, mais plus efficace!
  Nous avons pu établir des liens avec la fameuse "Compagnie du Saint-Sacrement".
  Tournage du film en Ariège pour la chaîne "History Channel"!
  Nouveau forum au sujet du "Da Vinci Code"!
  Ce mardi 5 octobre, dans l'émission "Le Droit de Savoir : faits divers" à 22.55, TF1 consacre un reportage sur le "Da Vinci Code : secrets et impostures d'un best-seller planétaire. Succès de librairie, le roman de l'Américain Dan Brown suscite également un engouement touristique pour Paris. Des milliers des fans viennent ainsi découvrir les monuments de la capitale où se déroule l'action du livre. Car l'auteur de «Da Vinci Code» entend dévoiler certains mystères de l'Eglise et certifie que «les documents et les rites secrets décrits sont bien réels.» (TF1)
  Extraits du livre (Format 15 x 23 cm, Nb de pages 571 p).
  Forum qui traite du Prieuré de Sion!
  Le journal suisse "Le Temps" présente le livre et s'interroge sur l'existence du Prieuré de Sion et sur son supposé Grand Maître, Pierre Plantard de Saint Clair!
  Le magazine "Lire" critique le livre.
  Le tournage du film a débuté en janvier 2004!



  Dan Brown a réussi un coup de maître avec ce thriller ésotérique haletant et captivant, au rythme soutenu tout au long des 571 pages grâce au découpage en courts chapitres qui entraînent le lecteur sur les traces des différents protagonistes : les aventuriers, les tueurs, la police…  Chaque chapitre se clôt sur une attente et le suivant enchaîne avec d’autres personnages comme dans les meilleures bandes dessinées !

  Dès la première page, Dan Brown énonce des faits; le Prieuré de Sion, les Dossiers Secrets, l’Opus Dei, Leonardo Da Vinci, Victor Hugo sont les paramètres de son œuvre qu’il débute au Louvre par l’assassinat du conservateur en chef, Jacques Saunière, tué par un albinos, Silas.  Le commissaire, Bézu Fache, demande l’avis d’un professeur de symbolique religieuse d’Harvard, Robert Langdon, car Saunière a mis en scène sa mort : nu, bras et jambes écartés, un pentacle dessiné sur le ventre,… dans la position de « L’Homme de Vitruve » de De Vinci.
  Sophie Neveu, petite-fille de Saunière et cryptographe à la police criminelle, prêtera assistance à Langdon.  Très vite, ils se transformeront en aventuriers à la recherche du Graal.
  Dès lors, le roman prend sa vitesse de croisière, des lieux et des objets nourrissent les réflexions des héros.  Que peuvent apporter un stylo de lumière noire, un mouchard GPS, le nombre PHI, un cryptex?  Quel est le rôle de Mgr Manuel Aringarosa, prélat de l’Opus Dei?  Que manigance-t-il à Castel Gandolfo?  Qui est le « Maître » qui tire les ficelles en coulisse?
En quoi le concile de Nicée, l’empereur Constantin et la Banque Zurichoise de Dépôt de Paris sont-ils liés?
  L’action se déroule également dans deux pays, la France et l’Angleterre…, l’ombre du Prieuré de Sion guide les pas de Sophie et Robert à travers le Louvre, l’église Saint Sulpice, Temple Church, l’abbaye de Westminster, la Rosslyn Chapel!
  Les amateurs d’énigmes et de cryptogrammes se réjouiront : anagrammes, code de Leonardo Fibonacci, analyses de « La Joconde », de la « Vierge aux Rochers », références historiques, etc.  interpellent le lecteur qui se mue en chercheur et se surprend à essayer de décoder certains cryptex et … y arrive parfois.
  Dan Brown a rédigé un roman tout public; amateur de romans policiers, d’énigmes, férus d’ésotérisme ou d’histoire des religions, chacun y trouvera son bonheur. 

  Vu sa spécificité, la Gazette va critiquer le roman par rapport à l’affaire de Rennes-le-Château. 
  Le conservateur du Louvre, Jacques Saunière, réputé pour ses recherches sur les codes cachés dans les tableaux de Poussin et Teniers, nous rappelle bien évidemment l’abbé Bérenger Saunière qui aurait acheté les copies d’œuvres de ses deux peintres lors de son passage au musée du Louvre à Paris!

  Le méridien de Paris est omniprésent à Saint Sulpice, le gnomon le matérialise, la Rose Ligne et la Rosslyn Chapel y font référence. 
  Dans l’Aude, le méridien passe à quelques mètres du tombeau des Pontils.  Certains le suivent comme une voie sacrée.

  Les Dossiers Secrets révèlent les Grands Maîtres du Prieuré de Sion (Da Vinci, Victor Hugo, Isaac Newton, etc.); Dan Brown mentionne même la cote de la Bibliothèque Nationale!  Les familles Plantard et Saint-Clair sont citées aussi.  Les descendances mérovingienne et christique sont revendiquées. 
  Dans notre affaire, les dossiers sont identiques et connus sous le titre des dossiers Lobineau, les listes sont les mêmes (à l’exception de Jacques saunière !) ainsi que les motivations.

  Le rôle prépondérant des Templiers depuis leur création est avancé par l’auteur : création de l’Ordre, fouilles du temple de Salomon, découverte d’un trésor remettant en cause l’église catholique romaine, retour du trésor en France et surveillance du lieu par le Prieuré de Sion.
  Cette thèse rejoint celle de la descendance mérovingienne et du sang sacré développée par Pierre Plantard et Philippe de Cherisey à travers les écrits de Gérard de Sède.  Le Prieuré de Sion, toujours présent au 20ème siècle, est chargé de protéger ce secret.

  Marie-Madeleine, épouse de Jésus, ses enfants, sa tombe sont le véritable Graal du récit!
  Beaucoup d’écrivains anglo-saxons ont développé cette thèse et situent à divers endroits le tombeau du Christ.  Ils lui reconnaissent une descendance, donc une épouse.  Des forums francophones débattent également sur ce thème.

  En clin d’œil, enfin sans doute!, le prénom du commissaire Fache, Bezu, évoque le château des Templiers, proche de Rennes-le-Château; le nom de la sœur Sandrine Bieil qui veille sur le secret de Saint Sulpice, rappelle l’abbé Bieil de Saint Sulpice que Saunière aurait rencontré pour lui montrer ses parchemins.

  ETC.

  La rédaction constate donc que Dan Brown est très bien informé de l’affaire de Rennes-le-Château, même s’il ne cite pas le lieu.  Les nombreuses comparaisons le confirment.  Quant à la pertinence de ses sources, c’est une tout autre histoire!!!  Il puise abondamment dans le terreau des écrivains anglophones, « L’énigme Sacrée » et « Le Message » de Baigent, Leigh et Lincoln, « La Montagne Sacrée » de Andrews et Schellenberger, « Rex Deus » de Hopkins, Simmans et Wallace-Murphy.  Ces auteurs ont privilégié la piste des documents Lobineau, faux notoires, attestant une pseudo-descendance mérovingienne et le rôle du Prieuré de Sion qui, dans sa version actuelle, est une création de Pierre Plantard !

  Nonobstant la mise au point par rapport à Rennes-le-Château, vous éprouverez un réel plaisir à suivre Sophie et Robert dans leur quête du Graal…; l’essentiel n’étant-il pas de poursuivre la Quête?

 Johan©, 3 mars 2004
 Sources La Gazette de Rennes-le-Château.

Pommes bleues de Rennes-le-Château.

Pommes du 17 janvier 2005          Jean Brunelin ©

En ce lundi, le soleil était au rendez-vous! Les curieux, impatients, s'agglutinaient près de la moindre pomme, qu'elle soit bleue, jaune, rouge ou verte... Chacun souhaitait y trouver ce pour quoi il était venu : une quête spirituelle, une vérification de ses théories, une première vision,... En 2004, la rédaction avait assuré le reportage la veille, soleil oblige. Cette année, les photos ont été réalisées le 17! Elles sont le résultat d'une collaboration entre plusieurs webmasters (Alan, Philippe, Thierry et Johan) et d’internautes (Maurice et Pierre). Nous avons eu l’agréable surprise de recevoir également des photos de Jean Brunelin, photographe professionnel ! La rédaction les remercie tous !

Pommes du 17 janvier 2005          Jean Brunelin ©
 
Pour les néophytes, précisons que le phénomène est visible quelques jours avant et après le 17. A partir de 11.30, il touche les fonds baptismaux, longe le mur gauche de la nef, contourne la chaire et termine sa course dans le choeur deux heures trente plus tard! Il passe donc en dessous des statues de sainte Germaine de Pibrac et de saint Antoine l'Ermite, de même que sous les stations V à I du chemin de croix. Le vitrail qui génère le phénomène se trouve au-dessus de la statue de saint Roch.


Gros plan et vitrail au-dessus de saint Roch         Johan©

Des "Pommes bleues" énigmatiques!

Elles indiqueraient un chemin à suivre dans la campagne environnante. Le décryptage du grand parchemin que l'abbé Saunière aurait trouvé dans son église les mentionne : "BERGERE PAS DE TENTATION QUE POUSSIN TENIERS GARDENT LA CLEF PAX DCLXXXI PAR LA CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU J'ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN A MIDI POMMES BLEUES"
Si vous vous prêtez au jeu, n'oubliez pas de tenir compte des fluctuations de la déclinaison magnétique depuis plus d'un siècle pour établir vos théories!

Jean Brunelin ©
 
Jean Brunelin ©

Le 17 janvier, une date importante!

Des saints sont fêtés :
Sainte Germaine de Pibrac et saint Antoine l'Ermite : présents dans l'église, les pommes bleues les soulignent.
Saint Sulpice : la décoration de l'église voulue par Bérenger Saunière est de style saint sulpicien. Selon Pierre Plantard, Saunière serait aussi allé à Saint-Sulpice pour faire traduire les parchemins lors de son voyage supposé à Paris…
Sainte Roseline : dans le langage des oiseaux, le méridien de Paris est appelé "Rose Ligne". Il traverse l'église Saint-Sulpice et passe près de Rennes-le-Château à côté du tombeau des Pontils, cher à Nicolas Poussin.
Saint Genou : la statue d'Asmodée, soutenant le bénitier, a le genou droit découvert, cinq doigts posés au-dessus, "cinq genou"!


Des anniversaires :

1781 : Marie de Nègre d'Ables, marquise de Blanchefort, meurt. Sa stèle a fait l'objet de nombreux décodages et l'épitaphe a été effacée par l'abbé Saunière.

1872 : au cimetière de Rennes-les-Bains, l'épitaphe de Jean Vié attire l'attention, "Mort le 1er 7bre". En utilisant l'homophonie du nom et du prénom avec le mois, ainsi qu'en abrégeant la date erronée du décès, on nous rappelle la date !

1917 : Bérenger Saunière est victime d'une attaque cardiaque, il décède le 22.








Fonds baptismaux         Johan ©



Créé par Pierre Plantard en 1956, le Prieuré de Sion est indissociable du 17 janvier!

681 : Sigesbert IV, fils de Dagobert II, arrive à Rhedae, ancien nom de Rennes-le-Château. Il prendra le nom de Plant-Ard. Cela permet à Pierre Plantard de cautionner sa descendance mérovingienne.

1967 : date d'édition du "Serpent Rouge". Cet opuscule ésotérique est un apocryphe et traite de Rennes-le-Château sans le citer. Les 3 auteurs seraient décédés de mort violente...

1975 : l'archiduc Rodolphe de Habsbourg visite la "colline envoûtée". Il marche sur les traces de son cousin, Jean qui aurait fréquenté l'abbé.

1981 : Pierre Plantard aurait été élu Grand Maître du Prieuré de Sion au Convent de Blois.

Le phénomène lumineux et le 17 janvier paraissent inséparables. Mais quelle est la part du hasard, de Saunière et du Prieuré de Sion ?

D'autres églises sont aussi sujettes au même phénomène. Dans la région, Notre-dame de Marceille et, près de la frontière espagnole, Prats-de-Mollo.
Sous la cinquième station         Jean Brunelin ©

Si l'assistance était clairsemée dans l'église, le parking était copieusement rempli à la suite de l'heureuse initiative de Sylvie Clervoix, Jean-Claude Debrou et de la nouvelle association du "Cercle du 17 janvier". Sans eux, le village n'aurait connu le passage que d'une poignée de touristes!
La matinée s'est prolongée par le traditionnel repas des chercheurs à « L'Hostellerie » de Rennes-les-Bains. Lire le compte rendu du repas des chercheurs!

Lire le reportage "Pommes bleues 2004".
Pour compléter cet article, nous conseillons ces 3 pages consacrées au 17 janvier : photos et descriptions , l'historique et les théories et le lien éventuel avec le " Grand parchemin ".


8 février 2005, Johan ©

la fresque cathare de Montréal-de-Sos

La pierre de Coumesourde
Jean-Bernard Dall'AcquaJean-Bernard Dall'Acqua, auteur de "Axis Mundi ou le Graal Pyrénéen" est toulousain de naissance. Dessinateur en bureau d'étude, il a toujours baigné dans un milieu culturel favorisant sa curiosité et son grand intérêt pour l'histoire de sa région et ses mystères.
Il a contacté la rédaction de la Gazette de RLC pour mettre en ligne le chapitre de son livre sur la pierre de Coumesourde.
En voici sa présentation : "Ce paragraphe découle de ma recherche sur la fresque cathare de Montréal-de-Sos et qui m'a amené dans la région de RLC. Cette interprétation est supplémentaire à d'autres énigmes comme la dalle de Hautpoul, le Serpent Rouge...Elle est la première à faire une liaison entre ces deux grandes énigmes. Les Cathares acteurs du mystère du Razès!
Ma monographie, dont est tirée ce paragraphe, est une synthèse de mes premières recherches. Il comporte certaines données qui participent à la compréhension mais pas à l'interprétation, avec certains commentaires de l'auteur pour comprendre le fil conducteur de la piste suivie."
L'étude :

Version d'Ernest Cros"Cette pierre est dite de la Coume Sourde, eu égard au nom du lieu où elle a été découverte, dans une faille de la montagne. En l'examinant attentivement, on distingue une forme géométrique, dont deux des sommets sont surmontés de trois lettres, l'un SAE et l'autre SIS...ce qui invitait à tracer une ligne passant par ces croix...
La version d'Ernest Cros, découvreur de la pierre
Nombreux sont ceux qui ont essayé de placer cette figure sur la région de Rennes-le-château, mais j'ai préféré la région de Rennes-les-Bains, dans le secret espoir qu'elle indique la Soulané (point défini par la conclusion des recherches sur la fresque de Montréal-de-Sos). Il m'a fallu un certain temps pour que tous les points, les lignes et les lettres trouvent leur place. Malgré de multiples tentatives, je n'arrivais pas à donner une véritable signification à leur position.
Tout s'est mis en place lorsque j'ai eu connaissance de l'existence de peintures montrant deux croix superposées et une autre gravée dans un château situé sur la commune de Serres, jadis appelée Seris. Faisant la relation avec la figure géométrique de la pierre de C.sourde, j'ai supposé que le sommet SIS correspondait à l'abréviation de cet ancien nom, pris à l'envers (les deux dernières lettres et la première, ce qui donnait SI et S). Cette idée m'est venue après avoir lu plusieurs documents d'époque me donnant à penser que cette façon de procéder était courante, pour brouiller les pistes. Je m'explique : on retrouve IS (qui indique la possibilité d'inverser le sens d'écriture) dans plusieurs textes et symboles ou lettres inversées (souvent le N que l'on retrouve dans la signature d'un tableau de E. Signol ainsi que sur différentes croix de la région), invitant à renouveler plusieurs fois l'opération.
Version de Gérard de SèdeL'étape suivante a consisté à trouver une échelle correspondant à la carte IGN. Suivant le raisonnement développé ci-dessus, SAE peut très bien correspondre à Rennes-le-Château, appelé à la même époque Redae (capitale des Wisigoths). La première lettre remplacée par le S, pourrait signifier la Seigneurie, mais j'ai découvert que, plus récemment, elle s'est aussi appelée REDAS, ce qui, par le procédé qui nous a permis de trouver SIS, donne SAR. Si par une association, nous faisons un amalgame d'une partie des deux solutions, nous trouvons SA et AE qui, par contraction, donne SAE. Quelle n'a pas été ma satisfaction de constater que, malgré une certaine inclinaison, la figure se superposait parfaitement à la carte, les sommets correspondant aux croix gravées de la carte de Boudet.
Version de Gérard de Sède
Pour finir, il me restait à élucider les mots " PRAE-CUM" et l'abréviation" PS" des deux derniers segments. On a souvent attribué les lettres PS à un prieuré de Sion (ordre plus ou moins officiel en fonction des époques et des dirigeants). Pour ma part, il me semble qu'elles ont un sens plus symbolique sur notre figure géométrique, qui pourrait être un Pic Sacré. On peut trouver à proximité du segment sur lequel est positionné un lieu bien connu s'appelant la Pique Dieu (Lavaldieu est le nom du hameau : Le-Val-Dieu. On doit avec la même contraction en déduire la Pique-Dieu car le sommet s'appelle simplement La Pique) et que l'on retrouve sur un tableau de Poussin "Les Bergers d'Arcadie". J'associais l'idée d'une recherche que j'avais effectuée sur ce tableau représentant une tombe avec, selon la légende, la solution de l'énigme. En regardant l'ombre des bergers et la position en arrière-plan de la Pique Dieu, j'en déduisis que le tombeau se situait à l'opposé des points cardinaux. Plus clairement, si vous regardez un arbre situé devant vous, planté devant un panorama de montagne à l'Est, l'arbre n'est pas dans les Pyrénées mais au lieu où vous êtes et donc par rapport à la rose des vents à l'Ouest de votre panorama. Ce qui correspondrait pour vous à la Pique Dieu à l'Est pour PS et la Soulané à l'Ouest pour PRAE-CUM. (La Soulané est mon premier point de référence pour le positionnement de la figure. Dans mon livre, je détaille dans la première partie du paragraphe la gravure de la pierre. De plus, j'explique par la suite mon choix en interprétant différents éléments : tableau, position géographique. Forme du texte : solution - développement).
Pierre de Coumesourde sur une carte IGNPRAE-CUM peut-être interprété comme un endroit devant lequel on priait (du latin prae-prier et cum-avec ou face à lui). On peut prier devant un autel ou devant la tombe d'un proche ou d'une personne que l'on estime pour se recueillir; d'autres prient des personnages ou des objets anciens auxquels on prête différentes actions ou vertus.
Tracé de la pierre de Coumesourde sur une carte IGN - © Jean-Bernard Dall'Acqua
Cliquer sur la carte pour l'agrandir !
En traçant une droite passant par les deux croix, on obtient un quatrième point qui, détail étonnant, se situe à l'intersection de la ligne appelée "Méridienne" de Paris. Avec ce nouveau point, la phrase en latin de la pierre révélait tout son sens : La grande ligne M (la Méridienne) coupe la petite ligne Y en un point Z (voir la carte).
Je n'avais pu donner une quelconque signification aux inscriptions gravées au dos de la pierre: CIEL BIEL MCCXCII mais, lorsque j'ai prolongé la ligne Y, je me suis aperçu qu'elle passait d'une part sur un point appelé Roc de Beille et, à l'opposé, près d'un lieu appelé Notre Dame de Marceille. La date romaine 1292 indique sans nul doute l'époque qui nous aiguille dans la traduction de SIS et SAE.
La chance semblait ne pas vouloir me quitter... Les recherches sur Montréal-de-Sos m'ont permis de placer la forme géométrique correspondante sur...
© Jean-Bernard Dall'Acqua, 16 novembre 2005
L'étude peut être complétée par l'interview de Jean-Bernard Dall'Acqua (19 décembre 2003) et par la page du Portail de RLC consacrée à la pierre de Coumesourde
Sources La Gazette de Rennes-le-Château.

les documents de Philippe de Chérisey

17 janvier 2013

Si le Prieuré de Sion a alimenté les conversations en 2006, ce sont les documents de Philippe de Chérisey qui ont pris le relais. Mais, n'est-ce point la même chose ?
Valérien Aries présente des documents inédits de Philippe de Chérisey !
Daniel Dugès nous livre une analyse intéressante sur les parchemins attribués à Philippe de Chérisey.
La publication de "Pierre et Papier" de Philippe de Cherisey n'a pas permis de clore ce chapitre qui aurait dû résoudre l'énigme de Rennes-le-Château... Que du contraire !
La rédaction présente "Rennes-le-Château - Gisors - Le Testament du Prieuré de Sion - Le Crépuscule d'une Ténébreuse Affaire" de Jean-Luc Chaumeil. "Pierre et Papier" est également décortiqué...
La rédaction a poursuivi son enquête sur le PS. Après les propos de Gino Sandri, nous abordons sa création officielle et... son absence dans la genèse médiatique des années 50 et 60 ! Les documents et les livres sont analysés, les témoins interrogés.
Une piste différente a mené un des collaborateurs de la Gazette à enquêter sur les "Skull & Bones" d'Yale !
D'autres recherches sont également menées !
  • Lors de nos pérégrinations, nous avons visité l'église de Cubières sur Cinoble récemment restaurée. Quelle ne fut pas notre surprise de découvrir, dès l'entrée de l'église, une publicité lapidaire d'Elie Bot !
  • AlSufi présente 'un reportage sur "Carcassonne - Sacrée Ville ! ou Ville Sacrée ?" en deux parties : les singularités de la ville et un étrange monument aux morts... qui est un calque de celui de Couiza !
  • Aetius nous livre son étude sur le tombeau de Roland proche du Pas de la Roque à Lavaldieu !
  • AlSufi s'intéresse au nom et à la localisation de Sarek dans le roman très noir "L'Ile aux trente cercueils". Il établit des liens entre Sarek et Gisors.
  • Enfin Roger-René Dagobert propose son livre "Le Roi Dagobert. Histoire d'une famille et d'une chanson" en téléchargement gratuit !
L'aventure continue !
Johan Netchacovitch, webmaster
Sources La Gazette de Rennes-le-Château.

Le château des Templiers de Montfort (Var)


Le château des Templiers de Montfort (Var)

6 Mai 2013 , Rédigé par Kris Darquis
Montfort-sur-Argens fait partie des haut-lieux templiers auréolés de légendes trésoraires. Le village se situe à quinze kilomètres de Brignoles, au coeur de la Provence verte. Le château qui surplombe un réseau de ruelles étroites lui confère un aspect médiéval, typique des villages varois. Derrière l'église Notre Dame de la Purification (située près de la Mairie), on peut remarquer un curieux monument au morts, en forme de pyramide moderne.
Le château et les terres environnantes appartenaient primitivement au Comte de Provence, Alphonse II qui les céda à l'Ordre du Temple, en 1207. Le bâtiment fut converti en commanderie et en centre d'entraînement puis reconstruit en maison du Commandeur lorsque l'Ordre de l'Hôpital en prit charge . Le château restera propriété de l'Ordre de Malte jusqu'à 1793. Il est à noter que Charles II d'Anjou, Comte de Provence, se montra plus que réticent à pourchasser les Templiers au grand dam de Philippe le Bel. Un certain nombre de dignitaires templiers provençaux purent ainsi échapper à la vindicte du roi de France.
Plusieurs légendes référantes à ce lieu sont rapportées : les oiseaux qui auraient le malheur de pénétrer dans le château y perdraient leur sens de l'orientation et finiraient par se fracasser contre les murs. Les avions auraient instruction de ne pas le survoler. De là, à penser qu'il émanerait de ce lieu de puissantes énergies telluriques, il n'y a qu'un pas que le regretté et célèbre écrivain de science-fiction, Jimmy Guieu, a franchi avec un roman qui a remporté le grand prix du roman ésotérique en 1969 (couverture en fin d'article). Dans l'Ordre Vert, ce passionné d'ufologie et d'ésotérisme entraine son héros récurrent, le journaliste Gilles Nowak, dans la crypte sinistre de la commanderie de Montfort d'où se dégagent des vibrations étranges et un bourdonnement pénible et qui renferme un caisson de métal à la faculté de lévitation. Plus loin dans le récit, il mentionne que Montfort fut un haut-lieu templier mais nullement sur le plan de ses activités visibles. Il évoque un certain Roncelin de Fos qui aurait franchi tous les degrés de l'initiation pour devenir le grand maître occulte du Temple. Selon les registres templiers, un certain Roncelin de Fos a bien été répertorié en qualité de Maître du Temple en Provence, en 1265.
Des témoignages pourraient corroborer la possibilité d'un "trésor" enfoui dans les sous-sols du château. Des Allemands ont occupé l'ancienne commanderie pendant la guerre et auraient fait procéder à des fouilles souterraines - fouilles effectués dans un premier temps par des maçons du village qui auraient refusé de continuer pour des raisons inconnues puis par des prisonniers .
Propriété privée, le château ne peut pas être visité. Sur la pancarte située à l'entrée, il est spécifié que le bâtiment central est encadré de deux tours carrées, qu'il comporte trois étages dont deux sont habitables avec à l'intérieur, un superbe escalier à vis et une salle capitulaire. L'ensemble repose sur des sous-sols voûtés formant plusieurs salles, seuls vestiges de l'époque templière.
Pour compléter la visite de ce lieu templier - une auberge incontournable - le Mas des Templiers (voir suite article).




Kris Darquis © L'ancienne commanderie templière se trouve au numéro 13 de la rue du Château. Comme toutes les possessions templières de la région, elle dépendait de la commanderie du Ruou dont il ne subsiste que quelques ruines. Au-dessus de la porte centrale, une magnifique croix hospitalière témoigne de la dévolution du bâtiment aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem- en 1315 - après la dissolution de l'Ordre du Temple. En 1319, un Hospitalier provençal - Hélion de Villeneuve, frère cadet de Sainte Roseline de Villeneuve (Arcs-sur-Argens) - deviendra grand-maître de l'Ordre.
Kris Darquis © L'auberge se situe à la sortie du village, en direction de Cotignac, lieu de pélerinage renommé, qui reçut la visite, en 1660, de la Régente Anne d'Autriche et du tout jeune Louis XIV, en action de grâces pour la naissance du Dauphin après plus de vingt ans de mariage stérile. Ce dernier demandera à son médecin personnel, Antoine Vallot, de se rendre aux Arcs pour examiner la dépouille de Roseline de Villeneuve qui était en parfait état de conservation, depuis son décès en 1329. Le docteur perça un des yeux de la sainte et du liquide s'en écoula.
Kris Darquis © Une hospitalité toute templière est assurée par Christelle, originaire des Landes, qui a eu un coup de coeur pour le village et son histoire. Cet ancien gîte rural a été transformé en auberge après trois ans de dur labeur mais le résultat mérite le détour. La cuisine est délicieusement concoctée à base de produits frais et faits maison. Le trésor des Templiers se trouverait-il dans les profondeurs du puit restauré qui est visible dans la salle ?
Kris Darquis © Le chevalier Raymond de Montfort se fait un plaisir de conter les légendes et les mystères des Templiers à ceux qui sont passionnés par le sujet.
Préface de Jimmy Guieu : A mon ami Gérard COUETTE (propriétaire du château, aujourd'hui décédé). En toute communion d’esprit et en souvenir de notre fascinante quête du paranormal en la Commanderie Templière de Montfort-sur-Argens. .

The templars.

Templiers en La Alberca. Salamanca. L'Espagne.

(suite) La fin des templiers par Rudy Cambier.

Yves fait part de son diagnostic au philosophe et lui expose que quelqu'un doit mettre Éliabel au courant de son état. Le Philosophe refuse catégoriquement et Yves se charge de la difficile mission. Éliabel sait maintenant ce qui l'attend. Yves tente de la consoler en lui parlant religion : échec. Désespoir d'Éliabel, puis elle s'en prend à Dieu, puis elle agresse verbalement le père Yves. Et elle parvient à l'acculer, lui : il finit par lâcher son secret : c'est l'histoire de la bataille des Éperons d’or, de la fin des Templiers et de la mise en sécurité du trésor de l'Ordre du Temple. Que faire pour diminuer la désespérance sinon placer son espoir dans l'impossible ? On n'a pas tout essayé ! C'est pourquoi Yves propose à Éliabel de rencontrer Paulus le Sage. La rencontre d'Yves et de Paulus commence par une courte comédie volontairement grinçante et volontairement placée en porte à faux dans un climat général de drame. Paulus le Sage ne se montre pas plus costaud qu'Yves pour dire l'inéluctable à la jeune fille. Ils vont tenter un truc fou. Aujourd'hui, en 1328, c'est sûr, personne ne peut guérir la phtisie, mais ils sont persuadés que la médecine va faire de grands progrès. Trouver le remède est une question d'années, disons au pire une décennie. Ou deux si les chercheurs ont de la malchance. Yves incite Paulus à utiliser son philtre transtemporel expérimental. Discussion entre Yves et Paulus : le philtre a-t-il déjà fait ses preuves ? Non. A-t-il fait l'objet d'expériences sur l'animal ? Oui. Peut-on garantir qu'il est inoffensif ? Certainement pas et même loin de là : le cobaye a de bonnes chances d'en trépasser. Peut-on viser juste le moment opportun ? On ne peut même pas y songer : il faudrait non seulement pouvoir régler la longueur du saut mais aussi connaître l'avenir. Tout sera une question de chance. Cependant les deux compères tombent d'accord pour tenter le déraisonnable car, foin de la soi-disant éthique médicale, même si les chances sont très très minces, il vaut mieux qu'Éliabel meure maintenant mais ses derniers moments éclairés par la lueur de l'espoir, plutôt que vivre un peu plus mais dans la noirceur du désespoir. L'insupportable n'est pas seulement la mort, c'est aussi l'attente de la mort certaine. Seconde comédie. Qui va partir pour le grand voyage ? Les jeunes ne peuvent y aller seuls, ils ont besoin d'un soutien. Julien demande à Yves : il est trop vieux. À Paulus : il lui reste tant de choses à faire. À Trimard : mais on ne l'a pas regardé : vêtu de haillons, hirsute et laid, loin de les aider, il leur nuirait plus qu'autre chose. Au Philosophe : on lui a fait trop de mal, il est usé, or partir avec eux c'est se recréer un espoir et il ne se sent plus la force d'espérer à nouveau. Reste Frère Sidoine qui s'y résout en grognant. Paulus expédie donc le frère lai et les deux jeunes quelque part dans le futur. Après leur avoir remis un antidote qui doit théoriquement leur assurer le retour. Le trio du 14ème siècle se pointe au 16ème siècle, hiatus qui nous offre un fabuleux prétexte à quiproquo et anachronismes. Tout à fait par hasard ils tombent sur Nostradamus qui séjourne à Cambron car, s'ils ont changé de moment, ils n'ont pas changé de place. Frère Sidoine va entreprendre la démolition systématique du mythe du Grand Prophète en montrant qui est Michel Nostredame. Cette comédie est un match de catch entre un Provençal vantard et un paysan picard madré, mais contrairement à ce que le public attendra, en finale, Nostradamus n’en sortira pas totalement détruit : Frère Sidoine vainqueur aux points. Tout le rôle de Nostradamus sera construit sur La Ronde des Jurons de Georges Brassens, scandée comme en écho par le "oufti !" de Frère Sidoine. Et tant que nous y sommes, pourquoi ne pas faire voisiner Brassens avec du "comique troupier" ? Le diagnostic du maître suivra presque pas à pas, sans les longueurs outrancières, le premier couplet de la chanson d’Ouvrard Je n’suis pas bien portant (J’ai la rate qui s’dilate, j’ai le foie etc. …). Reprenons le fil de l'histoire : Quand Frère Sidoine se manifeste, Nostradamus vient de mettre la main sur le manuscrit des Centuries, le poème énigmatique d'Yves de Lessines qui raconte la fin de l'Ordre du Temple. Il déchiffre difficultueusement le texte auquel il ne comprend rien, mais parce que les verbes sont employés au futur il est persuadé d'avoir mis la main sur des prophéties et il a résolu d'en faire de l'argent. Frère Sidoine questionne ce drôle de personnage et apprend qu'il est médecin. Est-il bon médecin ? Nostradamus revendique le titre de meilleur médecin du monde. Il prétend même connaître tout ce que les médecins ne découvriront que dans des centaines d'années. Pourrait-il soigner Éliabel ? À coup sûr ! Non seulement la soigner mais la guérir promptement, pourvu qu'on le paye grassement. Et là, il révèle son vrai talent de médecin : il se trompe dans son diagnostic et sa thérapeutique n'est autre chose qu'une babelutte. Démasqué comme charlatan, Nostradamus quitte Cambron, non sans emporter son précieux butin : le manuscrit des Centuries qu'il publiera comme si c'étaient ses prophéties à lui. Le voyage dans le temps, qui avait pour but la guérison d'Éliabel, se solde par un échec. Le fait de naître en un lieu donné à un moment précis nous grève d'une destinée, c'est-à-dire d'une vie que nous sommes tenus d'accomplir dans son entièreté et toute tentative de fuite – dans l'espace ou dans le temps – est un refus d'accomplir son devoir. Que faire ? S'asseoir ici et attendre Dieu sait quoi sinon la mort ? Éliabel souhaite retourner mourir dans la maison paternelle : la mort est moins rude quand elle vient nous prendre dans le lieu qui nous a vus naître. On décide d'avaler les antidotes préparés par Paulus le Sage. (à suivre).