Il a contacté la rédaction de la Gazette de RLC pour mettre en ligne le chapitre de son livre sur la pierre de Coumesourde.
En voici sa présentation
: "Ce paragraphe découle de ma recherche sur la fresque cathare de
Montréal-de-Sos et qui m'a amené dans la région de RLC. Cette
interprétation est supplémentaire à d'autres énigmes comme la dalle de
Hautpoul, le Serpent Rouge...Elle est la première à faire une liaison
entre ces deux grandes énigmes. Les Cathares acteurs du mystère du
Razès!
Ma monographie, dont est tirée ce paragraphe, est une synthèse de mes premières recherches. Il comporte certaines données qui participent à la compréhension mais pas à l'interprétation, avec certains commentaires de l'auteur pour comprendre le fil conducteur de la piste suivie."
Ma monographie, dont est tirée ce paragraphe, est une synthèse de mes premières recherches. Il comporte certaines données qui participent à la compréhension mais pas à l'interprétation, avec certains commentaires de l'auteur pour comprendre le fil conducteur de la piste suivie."
L'étude :
"Cette
pierre est dite de la Coume Sourde, eu égard au nom du lieu où elle a
été découverte, dans une faille de la montagne. En l'examinant
attentivement, on distingue une forme géométrique, dont deux des sommets
sont surmontés de trois lettres, l'un SAE et l'autre SIS...ce qui
invitait à tracer une ligne passant par ces croix...
La version d'Ernest Cros, découvreur de la pierre
Nombreux sont ceux qui ont essayé de
placer cette figure sur la région de Rennes-le-château, mais j'ai
préféré la région de Rennes-les-Bains, dans le secret espoir qu'elle
indique la Soulané (point défini par la conclusion des recherches sur la
fresque de Montréal-de-Sos). Il m'a fallu un certain temps pour que
tous les points, les lignes et les lettres trouvent leur place. Malgré
de multiples tentatives, je n'arrivais pas à donner une véritable
signification à leur position.
Tout s'est mis en place lorsque j'ai eu
connaissance de l'existence de peintures montrant deux croix superposées
et une autre gravée dans un château situé sur la commune de Serres,
jadis appelée Seris. Faisant la relation avec la figure géométrique de
la pierre de C.sourde, j'ai supposé que le sommet SIS correspondait à
l'abréviation de cet ancien nom, pris à l'envers (les deux dernières
lettres et la première, ce qui donnait SI et S). Cette idée m'est venue
après avoir lu plusieurs documents d'époque me donnant à penser que
cette façon de procéder était courante, pour brouiller les pistes. Je
m'explique : on retrouve IS (qui indique la possibilité d'inverser le
sens d'écriture) dans plusieurs textes et symboles ou lettres inversées
(souvent le N que l'on retrouve dans la signature d'un tableau de E.
Signol ainsi que sur différentes croix de la région), invitant à
renouveler plusieurs fois l'opération.
Version de Gérard de Sède
Pour finir, il me restait à élucider les
mots " PRAE-CUM" et l'abréviation" PS" des deux derniers segments. On a
souvent attribué les lettres PS à un prieuré de Sion (ordre plus ou
moins officiel en fonction des époques et des dirigeants). Pour ma part,
il me semble qu'elles ont un sens plus symbolique sur notre figure
géométrique, qui pourrait être un Pic Sacré. On peut trouver à proximité
du segment sur lequel est positionné un lieu bien connu s'appelant la
Pique Dieu (Lavaldieu est le nom du hameau : Le-Val-Dieu. On doit avec
la même contraction en déduire la Pique-Dieu car le sommet s'appelle
simplement La Pique) et que l'on retrouve sur un tableau de Poussin "Les
Bergers d'Arcadie". J'associais l'idée d'une recherche que j'avais
effectuée sur ce tableau représentant une tombe avec, selon la légende,
la solution de l'énigme. En regardant l'ombre des bergers et la position
en arrière-plan de la Pique Dieu, j'en déduisis que le tombeau se
situait à l'opposé des points cardinaux. Plus clairement, si vous
regardez un arbre situé devant vous, planté devant un panorama de
montagne à l'Est, l'arbre n'est pas dans les Pyrénées mais au lieu où
vous êtes et donc par rapport à la rose des vents à l'Ouest de votre
panorama. Ce qui correspondrait pour vous à la Pique Dieu à l'Est pour
PS et la Soulané à l'Ouest pour PRAE-CUM. (La Soulané est mon premier
point de référence pour le positionnement de la figure. Dans mon livre,
je détaille dans la première partie du paragraphe la gravure de la
pierre. De plus, j'explique par la suite mon choix en interprétant
différents éléments : tableau, position géographique. Forme du texte :
solution - développement).
Tracé de la pierre de Coumesourde sur une carte IGN - © Jean-Bernard Dall'Acqua
Cliquer sur la carte pour l'agrandir !
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En traçant une droite
passant par les deux croix, on obtient un quatrième point qui, détail
étonnant, se situe à l'intersection de la ligne appelée "Méridienne" de
Paris. Avec ce nouveau point, la phrase en latin de la pierre révélait
tout son sens : La grande ligne M (la Méridienne) coupe la petite ligne Y
en un point Z (voir la carte).
Je n'avais pu donner une quelconque signification aux inscriptions gravées au dos de la pierre: CIEL BIEL MCCXCII mais, lorsque j'ai prolongé la ligne Y, je me suis aperçu qu'elle passait d'une part sur un point appelé Roc de Beille et, à l'opposé, près d'un lieu appelé Notre Dame de Marceille. La date romaine 1292 indique sans nul doute l'époque qui nous aiguille dans la traduction de SIS et SAE.
Je n'avais pu donner une quelconque signification aux inscriptions gravées au dos de la pierre: CIEL BIEL MCCXCII mais, lorsque j'ai prolongé la ligne Y, je me suis aperçu qu'elle passait d'une part sur un point appelé Roc de Beille et, à l'opposé, près d'un lieu appelé Notre Dame de Marceille. La date romaine 1292 indique sans nul doute l'époque qui nous aiguille dans la traduction de SIS et SAE.
La chance semblait ne pas vouloir me
quitter... Les recherches sur Montréal-de-Sos m'ont permis de placer la
forme géométrique correspondante sur...
© Jean-Bernard Dall'Acqua, 16 novembre 2005
L'étude peut être complétée par l'interview de Jean-Bernard Dall'Acqua (19 décembre 2003) et par la page du Portail de RLC consacrée à la pierre de Coumesourde.
Sources La Gazette de Rennes-le-Château.
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