jeudi 6 juin 2013

Deux croix disparues et une tombe isolée - nouvelle mise en évidence d'un triangle sacré 345.

Postée le 06/06/2013 à 00h01
Croix portées disparues et triangle sacré 345
Dans le secteur des deux Rennes, de trop nombreuses croix sont portées disparues. Peut-être jugées dérangeantes par quelques uns, ou simplement victimes de l'ignorance et de la bêtise de tristes individus, beaucoup de ces croix "s'envolèrent" ... ne subsistent désormais ni fragments, ni socle !
Fort heureusement de précieux documents sont parvenus jusqu'à nous ... Sans les cadastres napoléoniens bon nombre de ces réalisations seraient tombées dans l'oubli et "la volonté" de ceux qui les ont installées aurait été réduite à néant.(th espalion)
Deux croix disparues et une tombe isolée - nouvelle mise en évidence d'un triangle sacré 345.

les familles de Nouailhan

Le Marquis d'Hautpoul

Postée le 06/06/2013 à 10h59
Le Marquis d'Hautpoul
Blason d'Hautpoul (DR)"[...] Descendant de Pierre François d’Hautpoul, Marquis d’Hautpoul (1726-1797) dont un des aïeux était François Pierre D’Hautpoul Baron de Rennes-le-Château en 1644, le marquis tragiquement disparu dans cette catastrophe faisait partie de l’élite légitimiste de la ville rose et était totalement impliqué dans ce mouvement au même titre que le comte de Villèle, Adrien de Rességuier, les familles de Nouailhan, de Limairac et d’autres. Il est dit qu’ils tenaient salon dans le quartier aristocratique de la ville, autour de la Cathédrale Saint-Etienne, les Carmes, voire rue Fermat. Il fut également conseiller municipal de Toulouse." (Michel Azens)
Lire le fait divers.
Sources La gazette de Rennes-le-Château.

La Massenie du Saint Graal.

Templar *** a partagé une photo de La Massenie du Saint Graal.
Photo

mardi 4 juin 2013

le château de Menthon Saint-Bernard en Haute Savoie.

En France, le château de Menthon Saint-Bernard en Haute Savoie.
C'est une ancienne maison forte du Xème, remanié à plusieurs reprise et restauré au XIXème dans un style néogothique. Le château domine, depuis un rocher de 200 m de haut, le lac d'Annecy et la réserve protégée du Roc de Chère. À partir de l'an 1180, il fut occupé par la famille de Menthon qui l'habite toujours. Dès son installation, elle fait construire les trois grandes tours carrées. À la Renaissance la forteresse médiévale est transformée en somptueuse résidence, siège de la baronnie de Menthon. Des appartements prennent la place des chemins de ronde, et la famille acquière un mobilier important. Au XVIIIème, un ensemble de pièces spacieuses et lumineuses sont ajoutées sur la façade donnant sur le lac, la salle à manger et le grand salon de 100 m2 permettant d'admirer le lac de ses quatre fenêtres. Au XIXème, entre 1860 et 1890, le château est remanié par le comte René de Menthon qui était un fervent disciple de Viollet-le-Duc : consolidation, élévation des murs, ajout des tourelles, création de la galerie à colombages de la cour intérieure.
En France, le château de Menthon Saint-Bernard en Haute Savoie.
C'est une ancienne maison forte du Xème, remanié à plusieurs reprise et restauré au XIXème dans un style néogothique. Le château domine, depuis un rocher de 200 m de haut, le lac d'Annecy et la réserve protégée du Roc de Chère. À partir de l'an 1180, il fut occupé par la famille de Menthon qui l'habite toujours. Dès son installation, elle fait construire les trois grandes tours carrées. À la Renaissance la forteresse médiévale est transformée en somptueuse résidence, siège de la baronnie de Menthon. Des appartements prennent la place des chemins de ronde, et la famille acquière un mobilier important. Au XVIIIème, un ensemble de pièces spacieuses et lumineuses sont ajoutées sur la façade donnant sur le lac, la salle à manger et le grand salon de 100 m2 permettant d'admirer le lac de ses quatre fenêtres. Au XIXème, entre 1860 et 1890, le château est remanié par le comte René de Menthon qui était un fervent disciple de Viollet-le-Duc : consolidation, élévation des murs, ajout des tourelles, création de la galerie à colombages de la cour intérieure.

Raymond-le-Cathare est de retour à Toulouse.


Société

L'histoire de Raymond le Cathare.



Raymond-le-Cathare est de retour à Toulouse. Des travaux de
rénovation menés dans un hôtel classé de la ville rose ont permis de mettre au jour la dépouille présumée du comte Raymond VI. Un noble plutôt bien conservé pour son âge. Raymond avait trouvé la mort en 1222, peu après une excommunication décidée par le pape pour sanctionner le soutien apporté à ses voisins cathares.
Afin d'éviter aux nobles os du comte les affres de la fosse commune, son corps avait été inhumé dans l'hôtel des Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, ordre dont il était proche. Des travaux de rénovation entrepris récemment dans le bâtiment classé ont permis de mettre au jour deux magnifiques sarcophages. L'un d'entre eux, déjà fouillé, ne contenait plus que quelques os, dont un sacrum et une vertèbre. Mais le deuxième conservait les squelettes en bon état de «deux ou trois» individus issus de l'élite toulousaine, «remarquable-ment bien conservés», selon Eric Crubézy, professeur d'anthropologie.
A leurs côtés, les restes, très rares, de tissus du début du XIIIe siècle. Raymond VI sera soumis à des tests ADN, pour déterminer d'éventuelles relations de parenté avec les cadavres trouvés gisant à ses côtés.

Les globes de Cornelli.

Chronologie des globes de Coronelli (Redirigé depuis Chronologie générale des globes de Coronelli) Aller à : Navigation, rechercher Les Globes de Coronelli, présentés au Grand Palais, en 2005 Les Globes de Coronelli ou Globes de Marly sont une paire de globes (terrestre et céleste), réalisée à la fin du XVIIe siècle par le cartographe italien Vincenzo Coronelli. De grande dimension (4 mètres de diamètre environ), et pesant environ 2 tonnes chacun, ces deux globes constituent une source d'information précieuse sur les connaissances scientifiques à la fin du XVIIe siècle en géographie et astronomie. Le globe terrestre présente l'état des connaissances géographiques alors connues et les savoirs des Européens, arrêtés à la décennie 1670-1680, sur les civilisations indigènes des trois continents Asie, Afrique, Amérique, tandis que le globe céleste figure l'état du ciel à la naissance de Louis XIV. Leur réalisation a été financée par le cardinal d'Estrées, qui les a offerts à Louis XIV. S'ils ont toujours appartenu aux collections de la Bibliothèque nationale de France, c'est depuis peu que les deux globes dépendent du département des cartes et plans et qu'à l'occasion de leur présentation permanente au public en 2006, ils sont référencés sous les numéros Ge A 499 et Ge A 500. Chronologie 1680 : Vincenzo Coronelli arrive à Paris à l’initiative du cardinal César d'Estrées pour réaliser une paire de globes (terrestre et céleste). Il est hébergé dans l’hôtel d’Estrées, rue Barbette. 1683 : Achèvement des deux globes qui sont offerts à Louis XIV, ils sont installés hôtel de Lionne, près de la rue de Richelieu. 1690 : Projet d’installation des globes de Coronelli à Versailles 1703 : Aménagement des deux « sixièmes pavillons » du château de Marly par Hardouin-Mansart pour recevoir les globes de Coronelli, construction des colonnes et des piètements 1704 : Transport des globes de Paris à Marly, Philippe de La Hire publie une description (BNF, V 20 754) 1710 : Rédaction par le gardien du globe terrestre, François Le Large, de deux recueils restés manuscrits, l’un sur les inscriptions, l’autre sur les figures (BNF, Fr 13 665 et Fr 13 666) 1715 : Louis XIV envoie les globes en pièces détachées à Paris pour qu’ils soient placés au Louvre 1717 : Projet d’installation des globes à la Bibliothèque royale (rue de Richelieu) 1722 : Déplacement des globes du Louvre à la Bibliothèque royale 1731 : Construction par Robert de Cotte du salon des globes au rez-de-chaussée de l'aile de Cotte 1777 : Projet du remontage des globes dans le salon conçu par Robert de Cotte 1782 : Inauguration du salon des globes accessibles aux lecteurs de la Bibliothèque 1849 : Le Comité consultatif de la Bibliothèque nationale demande le transport des globes à Versailles 1875 : Exposition sur l’histoire de la géographie à la Bibliothèque qui est accessible à un public plus large que celui des lecteurs de la Bibliothèque nationale, les globes de Coronelli sont la pièce maîtresse de cette manifestation 1900 : Mise en caisses des globes et des piètements ; disparition du salon des globes dont l’espace doit être pris dans le périmètre de la future salle de lecture publique (la salle ovale) puis envoi temporaire au Dépôt des marbres (rue de l’université) 1910 : Retour des globes rue de Richelieu 1914 (janvier) : Projet d’installation des globes dans l’aile gauche du château de Versailles 1915 (janvier - avril) : À la suite d’un accord entre Homolle, administrateur de la BNF et de Nolhac, conservateur de Versailles, les sphères sont démontées, séparées en deux et mises en caisses. Les globes sont entreposées à l’Orangerie de Versailles en attendant d’être présentés aux visiteurs dans l’aile gauche 1921 : Abandon du projet Versailles, aménagement de bureau dans l’aile qui devait les abriter 1964 : R. Perchet, directeur général de l’Architecture, propose de placer les globes de Coronelli dans la nef de la grande écurie de Versailles 1967 : Edmond Pognon, conservateur en chef du département des cartes et plans, propose une exposition mettant en valeur les globes dans la grande écurie à l’occasion du Congrès international d’histoire des sciences (non réalisé par manque de crédits) 1968 : Projet d’exposition au salon des Antiquaires qui se tient au Grand Palais à Paris 1970 : E. Pognon propose à M. Lebelle, conseiller technique au ministère des Affaires culturelles deux lieux d’exposition, soit le manège des Grandes écuries, soit les deux « sixièmes pavillons » de Marly 1974 : Nouveau projet d’installation, mais cette fois-ci à l’Observatoire de Paris (rotondes est et ouest) 1980 (mars - septembre) : Présentation des globes entiers et sur leurs piètements durant sept mois dans le cadre de l’exposition « Cartes et figures de la terre » au Centre Georges Pompidou 1982 (mars) : Installation des globes à la Villette d’abord dans la halle aux moutons puis dans la quatrième travée de la Cité des sciences et de l’industrie 1994 : Projet d’installation des globes au rez de jardin de la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand 1995 : Projet d’implantation au musée de Marly 1998 : Réalisation d’une campagne photographique par la BNF et d’un film par Arte (film de Joubert) 1999 : Édition par la BNF du Cdrom « Les globes de Louis XIV » 2004 : Nouveau projet d’installer les globes sans les piètements dans un des halls du site François-Mitterrand (BNF) 2 septembre 2005 : Transfert des globes sans les piètements de la Villette au Grand Palais pour célébrer l’achèvement de sa rénovation et sa réouverture au public ; les globes ont été visibles du 17 septembre au 2 octobre 4 octobre 2005 : Transfert des globes dans le hall ouest de la BNF du site François-Mitterrand, lesquels reçoivent chacun une cote permettant de les référencer : Ge A 499 et Ge A 500 2005 (Automne) : début des opérations de restauration des globes terrestre et céleste, installation des colonnes, des piètements, de la table d’horizon et éléments en bronze dans la réserve foncière du site François-Mitterrand 2006 (Printemps) : ouverture de l’espace permanent mettant en valeur les globes de Coronelli. 21-22 mars 2007 : Colloque Coronelli, sous la direction d’Hélène Richard, directeur du département des cartes et plans de la BNF. 8 février 2008 : sortie de la planche de timbres « Globes de Louis XIV », premier jour d'émission.

Journal d'une Toulousaine.

Versailles


Je suis toujours un peu hésitante lorsqu'il s'agit d'aller voir un film à thèse, un de ces films que l'on dit "engagés", et que bien souvent je ne suis pas capable d'apprécier, faute de savoir distinctement faire la part des choses entre l'explicatif et le subjectif. J'éprouvais une crainte un peu semblable en allant voir "Versailles", premier film de Pierre Schoeller. Une histoire de marginaux vivant dans les bois qui entourent le parc de Versailles, ça me paraissait un peu tiré par les cheveux. En tout cas, je ne sentais pas le sujet, pas du tout même. Et puis, du monde des vrais marginaux, je ne connais rien. Juste les clichés habituels. Qui sans doute sont une manière facile de mettre dans le même sac des individus aux histoires singulières.

Pourtant, dès le début du film, mes craintes se sont envolées. Pas de misérabilisme ou de bons sentiments larmoyants; pas de caractères grossièrement dessinés pour faire passer le message de l'auteur, aucune de ces facilités qui plombent souvent les scénarios. Au contraire. Tout dans ce film est travaillé avec finesse et, me semble-t-il, beaucoup de justesse. Et principalement le caractère et le parcours des deux héros, totalement différents. Bien sûr, la vie à la rue déclenche chez eux les même réflexes de défense et d'endurcissement, les mêmes colères face à la paperasserie et à l'administration, la même rage face à l'incompréhension. Mais les convergences s'arrêtent là. Alors que Nina, la très jeune mère d'Enzo met toute son énergie à sortir de la galère, Damien rejette fondamentalement la société, ou plus exactement la méprise. Et l'attachement du petit garçon, si fort soit-il, ne parviendra pas à l'arracher à son mode de vie solitaire et marginal (même s'il ne s'agit en l'espèce que d'une solitude mineure, dans une micro société reconstruite à son image, juste à la lisière de la ville).

Parce que finalement Damien est un drôle de marginal: un homme qui semble avoir eu une enfance structurée, qui connaît les codes et les règles de la vie en société mais en refuse les exigences. Toute idée d'obligation lui pèse comme un asservissement dont il n'a de cesse de se libérer. Un psy irait sans doute chercher très loin dans l'enfance les causes de cette vie en zig-zag, de cette incapacité à supporter les contraintes (qu'il impose finalement aux autres, sans aucun état d'âme). A ce stade, je dois avouer que ce type d'attitude me rend viscéralement allergique. Je n'ai pas beaucoup de certitudes dans la vie, mais ma conception du respect de la liberté d'autrui, me conduit à penser que chacun a le droit de vivre comme il l'entend, même celui de ne pas travailler ("j'me casse; on n'est pas des bêtes" dit Damien après quelques jours de travail dans une entreprise de bâtiment) et de vomir sur la société. Chacun en a le droit. En contrepartie, il me paraîtrait cohérent de ne pas appeler systématiquement à l'aide le "système" (social ou familial) que l'on a si ardemment dénigré. Question de logique, mais pas si évidente que ça, finalement. En tous cas, pas pour Damien. Et c'est peut-être ce côté calculateur qui me le rend franchement antipathique.


Nina, c'est tout le contraire. Elle erre, seule avec son fils dans la ville, dort dans des cartons, s'autorise une toilette de chat entre deux voitures en stationnement. Pas de boulot, pas de logement, un jeune enfant qu'elle aime, mais dont elle perçoit confusément qu'il constitue un obstacle entre elle et son insertion dans le monde du travail. Parce qu'elle veut travailler Nina, se former, se couler dans le moule. Elle a des rêves tout simples, et une incapacité à ouvrir la bonne porte.
Lentement l'histoire se met en place. Une rencontre improbable, dans les bois qui entourent le château de Versailles, une opportunité formidable de modifier le cours d'une vie qui n'est plus qu'une survie. Nina abandonne son fils à Damien le temps de se construire ailleurs. Dès lors Nina et Damien vont vivre des jours différents. Tandis que l'une échappe à un destin trop vite scellé, l'autre découvre la force d'un sentiment bien proche de l'amour paternel. Pour Enzo, il fera quelques entorses à ses principes de vie, renouant même en apparence un ersatz de dialogue avec son père, auquel il confiera de facto la garde du petit garçon.

En regardant le film, je me demandais comment un enfant ballotté comme Enzo pourrait, dans sa vie d'adulte, accorder sa confiance. Marchant des heures toute la journée à coté de sa mère, dormant avec elle sur des cartons, ne parlant qu'avec elle, il n'a pas d'autre attache que Nina. A cet âge où la personnalité d'un enfant se structure, elle est son seul point fixe. Et voilà qu'elle l'abandonne. A un inconnu. La détresse du regard de l'enfant (merveilleux petit acteur) donne la mesure de la douleur de l'abandon. Alors Enzo s'accroche à Damien avec toute la force de son amour, cette fidélité silencieuse et absolue qui oppresse le spectateur qui imagine, hélas, la suite de l'histoire. Damien l'abandonne à son tour, repart dans sa vie marginale. L'enfant reste là, immobile dans le jardin des parents de Damien, sonné. Ma fibre maternelle a été bien malmenée au cours de cette séquence...
Le regard de Pierre Schoeller sur l'enfance a quelque chose de très émouvant. Et de souvent très juste. Il y a en particulier dans le film une scène absolument sublime et qui en même temps appelle le sourire des grands adultes que nous sommes. C'est celle dans laquelle le petit Enzo, que Damien secoué par une violente pneumopathie envoie chercher du secours, se met à courir vers le château, en grimpe l'escalier central aussi vite que ses petites jambes le lui permettent, traverse les salles en enfilade jusqu'à la chambre royale et appelle à l'aide celui qu'il prend pour le Valet du Roi (et dont un jour Damien, racontant une histoire, lui avait expliqué qu'il pouvait résoudre tous les problèmes). Merveilleux petit bonhomme!
Quelques critiques ont comparé Enzo au Kid de Chaplin. C'est vrai qu'il y a une certaine filiation, si je peux dire, entre les deux personnages, cette petite main qui veut serrer celle de l'adulte, cet attachement sans limite ni calcul, et surtout ce regard confiant de l'enfance. Il faut dire que le film de Schoeller est servi par le choix d'acteurs exceptionnels dans leur rôle: Guillaume Depardieu qui donne le sentiment de vivre le film plutôt que le jouer, visage émacié, chevelure poisseuse, démarche chaotique, et Max Baissette de Malglaive dont le regard traduit à la nuance près tous les sentiments qui l'habitent. Extraordinaire!
Je me rends compte que je suis bien bavarde, que je m'attarde peut-être trop longuement sur ma perception de ce film. Mais il est à mon avis une réelle réussite (porté par des acteurs inspirés), un de ces rares films à plusieurs entrées qui autorisent des lectures multiples et qui cheminent en nous longtemps après que les lumières se soient éteintes...
versailles2