Société
L'histoire de Raymond le Cathare.
Raymond-le-Cathare est de retour à Toulouse. Des travaux de
rénovation menés dans un hôtel classé de la ville rose ont permis de mettre au jour la dépouille présumée du comte Raymond VI. Un noble plutôt bien conservé pour son âge. Raymond avait trouvé la mort en 1222, peu après une excommunication décidée par le pape pour sanctionner le soutien apporté à ses voisins cathares.
Afin d'éviter aux nobles os du comte les affres de la fosse commune, son corps avait été inhumé dans l'hôtel des Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, ordre dont il était proche. Des travaux de rénovation entrepris récemment dans le bâtiment classé ont permis de mettre au jour deux magnifiques sarcophages. L'un d'entre eux, déjà fouillé, ne contenait plus que quelques os, dont un sacrum et une vertèbre. Mais le deuxième conservait les squelettes en bon état de «deux ou trois» individus issus de l'élite toulousaine, «remarquable-ment bien conservés», selon Eric Crubézy, professeur d'anthropologie.
A leurs côtés, les restes, très rares, de tissus du début du XIIIe siècle. Raymond VI sera soumis à des tests ADN, pour déterminer d'éventuelles relations de parenté avec les cadavres trouvés gisant à ses côtés.
rénovation menés dans un hôtel classé de la ville rose ont permis de mettre au jour la dépouille présumée du comte Raymond VI. Un noble plutôt bien conservé pour son âge. Raymond avait trouvé la mort en 1222, peu après une excommunication décidée par le pape pour sanctionner le soutien apporté à ses voisins cathares.
Afin d'éviter aux nobles os du comte les affres de la fosse commune, son corps avait été inhumé dans l'hôtel des Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, ordre dont il était proche. Des travaux de rénovation entrepris récemment dans le bâtiment classé ont permis de mettre au jour deux magnifiques sarcophages. L'un d'entre eux, déjà fouillé, ne contenait plus que quelques os, dont un sacrum et une vertèbre. Mais le deuxième conservait les squelettes en bon état de «deux ou trois» individus issus de l'élite toulousaine, «remarquable-ment bien conservés», selon Eric Crubézy, professeur d'anthropologie.
A leurs côtés, les restes, très rares, de tissus du début du XIIIe siècle. Raymond VI sera soumis à des tests ADN, pour déterminer d'éventuelles relations de parenté avec les cadavres trouvés gisant à ses côtés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire