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vendredi 7 juin 2013
jeudi 6 juin 2013
Cherisey n’a pas fabriqué le grand parchemin !
La preuve que de Cherisey n’a pas fabriqué le grand parchemin !
Daniel Dugès étudie Nicolas PoussinDaniel Dugès est un conférencier bien connu des chercheurs de Rennes-le-Château. La rédaction a d'ailleurs pu apprécier deux de ses conférences consacrées à Nicolas Poussin et à l'affaire de RLC. Ce professeur d'Art Plastique a rédigé en 2006 "Le secret de Nicolas Poussin et l'Affaire de Rennes-le-Château", présenté sur la page des conférences de juillet 2006 : "Depuis cinquante ans que l'affaire de Rennes-le-Château défraie la chronique, le nom de Nicolas Poussin est constamment cité avec une obsédante régularité. Peintre du XVIIe siècle, il a laissé à la postérité de nombreux chefs-d'oeuvre dont particulièrement "Les Bergers d'Arcadie", qui constitue l'un des fleurons de l'Art classique du Musée du Louvre.
Loin d'être une simple hypothèse de travail, l'éventualité que "Les Bergers d'Arcadie" soit un « passage obligé » vers la compréhension de l'énigme de Rennes-le-Château est désormais un fait acquis qui ne peut plus guère se contester. Mais Daniel Dugès va au-delà. Il prétend, démontre et prouve que certaines autres toiles de Nicolas Poussin complètent et précisent le message suggéré par le tableau du Louvre."
Lire la présentation.
Il nous livre dans l'étude ci-dessous une analyse inédite sur les parchemins attribués à Philippe de Chérisey et, plus exactement, sur le codage des parchemins. Il s'agit d'une nouvelle pièce portée à la sagacité des curieux. Nous remercions Daniel Dugès de partager le fruit de ses travaux avec la communauté virtuelle !
La rédaction
Dans son document « Pierres et Papier », Philippe de Cherisey s’évertue à essayer de nous faire croire qu’il est l’auteur du document appelé le « grand parchemin ». Je passe sur les commentaires périlleux qu’il fait pour arriver à ce résultat. Nous nous doutions qu’il mentait puisque dans le document « L’énigme de Rennes », daté du 27 juillet 1977, il se disait « nul en cryptographie. »
Cherisey nul en cryptographie
Or, pour réaliser ce cryptage, il fallait au contraire être un vrai spécialiste de cette discipline. En effet, voici qu’il nous explique comment décoder le parchemin, mais jamais il ne dit comment il a fait pour le coder. Car, malheureusement pour lui, le codage et le décodage ne sont pas symétriques. On ne peut donc employer la méthode qu’il donne pour coder le parchemin mais seulement pour le décoder !
Je vais d’abord m’attacher à expliquer le décodage qu’il indique dans son document.
Celui-ci se fait en trois étapes à partir du moment où l’on a retiré du parchemin les lettres inutiles, c’est-à-dire une lettre toutes les sept lettres.
Voici cette suite :
VCPSJQROVYMYYDLTPEFRBOXTODJLBKNJFQUEPAJYNPPBFEIELRGHIIRVBTTCVTGD
LUCCVMTEJHPNPGSVQJHGMLFTSVJLZQMTOXANPEMUPHKORPKHVJCMCATLVQXGGNDT
Soit deux séries de 64 lettres.
Pour simplifier la compréhension, nous allons travailler seulement sur les 64 premières. Mais il nous faut connaître le fonctionnement de deux systèmes de codage, le carré de Vigenère et la marche du cavalier.
Le carré de Vigenère :
Carré de Vigenère Carré de Vigenère
Décodage du "F" Décodage du "D"
Il s’agit d’un système d’alphabets décalés. Là aussi, pour être simple, je ne me servirai que d’une partie de ce carré.
Prenons un mot clef simple, le mot : BAC.
Supposons que nous avons à décoder les lettres suivantes : DZAC.
Nous procédons comme à la bataille navale en nous servant des lettres du mot code dans la 1ère ligne horizontale et des lettres codées dans le côté vertical.
Pour la première lettre, le B (de BAC) en haut se croise avec un D sur le côté vertical en F.
Le A horizontal croise le Z en A.
Le C horizontal croise le A en D.
Je reprends le mot code au début : le B horizontal croise le C en E.
Le mot codé était donc l’adjectif : FADE.
Ce mode de lecture du carré de Vigenère est la « lecture directe ».
Mais pour coder le mot FADE, j’ai utilisé un procédé différent, c’est la « lecture inverse ». À partir du B de BAC, je descends verticalement jusqu’au F de FADE et je lis la lettre codée horizontalement qui est un D.
Codage du "D"
La « marche du cavalier » :
C'est un deuxième système de codage appliqué par-dessus le carré de Vigenère. On place 64 lettres sur un échiquier et on les lit en suivant l’ordre de lecture donné par le parcours que peut faire un cavalier sur l’échiquier sans jamais passer deux fois sur la même case.
Voici le parcours à utiliser :
Saut du cavalier Echiquier Saut du cavalier inversé
Cavalier Numérotation normale Cavalier inverse
Voici comment calculer le cavalier inverse à partir du cavalier direct.
La case 1 du cavalier occupe la case 22 de la numérotation normale d’un échiquier. Je pose donc la case 22 à la première case de l’échiquier du cavalier inverse.
La case 2 est à la place de la case 37 dans la numérotation normale, donc le place la case 37 en deuxième position sur l’échiquier du cavalier inverse.
Je procéde ainsi jusqu’à remplir l’échiquier, ce qui donne la grille suivante, qui est le cavalier inverse du cavalier 3. La numérotation cavalier 1, cavalier 2, 3 ou 4 est donnée par moi tout à fait arbitrairement.
Connaissant maintenant les deux procédés nous pouvons revenir au grand parchemin.
Décodage du grand parchemin :
1ère étape :
Je code toutes les lettres extraites avec comme clef l’inverse du texte de la tombe de la marquise d’Hautpoul en ajoutant : PS PRAECUM.
NTESEPTANSDECEDEELEXVIIJANVIERMDCOLXXXIREQUIESCATINPACEPSPRAECUM
Soit : MUCEARPSPECAPNITACSEIUQERIXXXLOCDMREIVNAJIIVXELEEDECEDSNATPESETN
J’obtiens la suite :
JYSYKJIIMDPZORUOQHZXKKOZHMHJZXDMJENJZXYZYZZYDJUJQVLKNMLKCOKHPZBR
2ème étape :
Je recode cette suite de lettres avec le mot MORTEPEE comme « mot-clef » répété autant de fois qu’il le faut.
J’obtiens :
XNLSPANNASITTIATEHTRSBTEUCAEENIRXTHEENDELORSIALOELEFEDQRPEDCUSGX
3ème étape :
Je place ces lettres dans l’ordre de lecture sur les 64 cases d’un échiquier et j’applique la marche du cavalier. Cela donne :
BERGEREPASDETENTATIONQUEPOUSSINTENIERSGARDENTLACLEFPAXDCLXXXIPAR
Ceci est le codage proposé par de Cherisey, mais cela est un décodage. Avec cette formule, on ne peut coder le parchemin ! Mettons-nous dans la peau de celui qui veut cacher cette dernière phrase. Il doit obtenir la suite bleue : XNLSPANNASITTIAT…
Il ne peut le faire qu’en remontant le processus et avec un codage inverse.
Codage du grand parchemin :
Appliquons les trois étapes sous leur forme inverse.
Phrase à coder :
BERGEREPASDETENTATIONQUEPOUSSINTENIERSGARDENTLACLEFPAXDCLXXXIPAR
Avec le cavalier inverse, on obtient :
XNLSPANNASITTIATEHTRSBTEUCAEENIRXTHEENDELORSIALOELEFEDQRPEDCUSGX
Le carré de Vigenère inverse avec la clef MORTEPEE nous donne :
JYSYKJIIMDPZORUOQHZXKKOZHMHJZXDMJENJZXYZYZZYDJUJQVLKNMLKCOKHPZBR
Le carré de Vigenère inverse avec la clef du texte de la tombe de la marquise à l’envers nous donne :
VCPSJQROVYMYYDLTPEFRBOXTODJLBKNJFQUEPAJYNPPBFEIELRGHIIRVBTTCVTGD
Les 64 premières lettres cachées dans le grand parchemin.
Vous pouvez vérifier que cela fonctionne en le faisant vous-mêmes et en faisant la seconde grille de 64 lettres. Mais, attention, le codeur n’a pas utilisé le même cavalier car il y a quatre cavaliers symétriques sur l’échiquier et donc quatre cavaliers inverses. Il suffit de faire un carré de Vigenère complet avec 25 lettres car, à la fin du XIXème siècle, on n'utilisait pas le W. Au passage, ceci aussi permet de dater approximativement le parchemin. Je vous donne donc ici la suite des lettres extraites de la deuxième partie du parchemin : LUCCVMTEJHPNPGSVQJHGMLFTSVJLZQMTOXANPEMUPHKORPKHVJCMCATLVQXGGNDT
Carré de Vigenère complet
Conclusion :
Nous pouvons déduire de cet exercice particulier que l’auteur de ce parchemin était un vrai spécialiste du cryptage et que, vu la difficulté du travail, il a été fait pour que ce document reste vraiment occulte. Que ce document a bien une valeur d’authenticité, c’est-à-dire qu’il a été fait pour transmettre quelque chose d’important qui devait rester secret. Enfin, qu’en aucun cas, ce ne peut être Philippe de Cherisey qui ne parle jamais du codage et qui n’est pas un spécialiste de la cryptographie. D’autant que je me suis laissé dire, de source rapprochée, que lorsque les gens du « Prieuré de Sion » ont découvert ces deux parchemins, ce n’était pas les seuls, il y avait d’autres documents. En particulier il y avait un texte expliquant comment décoder ce manuscrit. Sinon personne sans aucun doute n’eut trouvé la solution, à moins d’un travail colossal de décryptage qui eut nécessité une équipe pour arriver à « casser » le mot-clef « Mortépée » puis le texte-clef de la tombe. Car, assurément, personne n’aurait pu faire le rapprochement entre ce manuscrit et le texte gravé sur cette dernière.
En conclusion, de Cherisey, comme on le sait, a voulu discréditer le livre de Gérard de Sède et a donc imaginé une histoire rocambolesque pour prouver l’improuvable, mais le manuscrit suffit à se défendre lui-même.
Rien ne prouve que c’est un de ceux que Saunière a découvert, sinon qu’il fallait se servir de la tombe du cimetière de Rennes pour comprendre. Et qu’un jour, quelqu’un lui a demandé d’effacer le texte de la tombe, donc de faire disparaître les deux clefs qui y figuraient…
© Daniel Dugès, 14 janvier 2007
Liens internes :
Documents inédits de Philippe de Chérisey fournis par Valérien Ariès.
Le cas Chérisey : Perspectives et documents nouveaux. Analyse technique des données. Synthèse et recoupements.
Les cachotteries de P. de Chérisey : Philippe de Chérisey ignorait-il l'existence du codex de Bezae et était-il étranger à la famille du commentateur, Théodore de Bèze, qui donna son nom à ce codex ?
"Pierre et papier" : Présentation du livre de P. de Chérisey.
Tout sur le Prieuré de Sion : Pierre Plantard, Jean-Luc Chaumeil, Gérard de Sède, la véritable histoire du PS, le "Da Vinci Code", Skulls and Bones, etc.
Sources la gazette de Rennes le Château.
Le tombeau de Roland
Le tombeau de Roland
Aetius continue ses recherches sur Roland. Après les articles consacrés à "Roland et le vrai Roncevaux" et "L'expédition en Espagne de Roland", il nous livre son étude sur son tombeau proche du Pas de la Roque à Lavaldieu !
L'histoire officielle :
L'histoire officielle nous raconte que le valeureux comte Roland tué au combat à Roncevaux est enterré à Blayes (Girondes), en l'église Saint Romain de Blayes pour être plus précis. Cette église se situe non loin de la voie romaine qui va à Roncevaux. C'est donc « le chemin » de pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. Comme c'est pratique !
Le conte Olivier y serait enterré ainsi que l'archevêque Turpin. Tous les trois auraient été ramenés de Roncevaux par Charlemagne et mis dans des sarcophages de marbres blanc.
Pique de la ValdieuLa Pique de la Valdieu - Aetius ©
« Passent Nerbone par force et par vigur;
Vint a Burdeles, la cité de
Dessus l'alter seint Sevrin le baron
Met l'oliphan plein d'or e de manguns :
Li pelerin le veient ki la vunt.
Passet Girunde a mult granz nefs qu'i sunt;
Entresque a Blaive ad cunduit sun nevold
E Oliver, sun noble cumpaignun,
E l'arcevesque, ki fut sage e proz.
En blancs sarcous fait metre les seignurs :
A seint Romain, la gisent li baron;
Vivement et en vainqueurs ils passent par Narbonne.
Puis Charle sarrive à Bordeaux, la grande et belle ville.
C'est làque sur l'autel du baron Saint Severin
Charles dépose l'olifant, qu'il avait rempli d'or et de mangons;
Et c'est là que les pélerins peuvent encore le voir.
Sur de grandes nefs l'Empereur traverse la Gironde;
Il conduit jusqu'à Blaye le corps de son neveu,
Celui d'Olivier, le noble compagnon de Roland,
Celui de l'archeveque, qui fut si preux et si sage.
On dépose les trois seigneurs en des tombeaux de marbre blanc,
A Saint Romain, ou maintenant encore gisent les barons; »
(« La Chanson de Roland »)
Seulement il y a un hic ! Le comte Olivier n'a jamais existé, il n'a été créé de toutes pièces que comme caractère antinomique. Roland est preux, Olivier est sage.
De même que si Olivier n'existe pas, la belle Aude, fiancée de Roland et sour d'Olivier n'existe pas non plus. Elle aussi fut créée de toutes pièces pour adoucir une histoire un peu trop guerrière.
L'archevêque Turpin, le prêtre-soldat qui guerroie en priant, lui a bien existé. Il occupait à la fin du VIIIème siècle le siège de l'archevêché de Reims. Il est mort de sa belle mort dix ans après Roncevaux auquel il n'a jamais participé.
Quant à Roland, Francois Ier, curieux de voir les restes d'un si grand héros, fit ouvir son sarcophage. Stupeur ! En lieu et place d'un squelette de grande taille, il ne trouva qu'un tas d'osselets à peu près gros comme deux fois le poing. Curieux. non ?
Pique de LavaldieuLa Pique de la Valdieu - Aetius ©
Des documents probants :
- Dans la Karlamagnus Saga ou Saga de Charlemagne (recopiée et remaniée en Islande au XIIIème siècle), Charlemagne fait enterrer Roland et les douze pairs à Arles aux Alyscamps.
Le mot provençal « Alyscamps » signifie « Champs Elysées ». Il fait référence au passé antique de ce lieu. En effet, dans tout l'angle sud-est de la ville romaine d'Arles s'étendait, à l'extérieur des remparts une vaste nécropole qui, au Moyen Âge, eut un très grand rayonnement dans l'Occident chrétien.
Dans l'Antiquité, les cimetières étaient toujours extérieurs à l'enceinte des cités et souvent implantés le long des grands axes routiers. Dès le début de l'Empire, tombes à incinération, sarcophages et mausolées s'égrenèrent aux abords de la Via Aurelia, constituant une vaste nécropole.
« Le roi Charlemagne fit ensuite aménager de nombreuses et vastes tombes à l'endroit même où ils avaient trouvé la mort, et il fit ensuite enterrer les corps de ses hommes. Il y fit mener chacun d'eux, au plus près, en fonction de l'endroit où ils se trouvaient, hormis Roland et les douze pairs. La nuit suivante, les anges de DIEU dirent à Charlemagne en rêve que tous les hommes de sa troupe étaient sauvés.
Le roi fit ensuite fabriquer de grandes bières parfaitement parées et il y fit déposer les corps de Roland et des douze pairs et barons qui avaient trouvé la mort; et il fit mettre en bière les corps des douze hommes et partit en compagnie de sa troupe en grande pompe et avec les honneurs. Ils firent route jusqu'à ce qu'ils parviennent à la cité d'Arles, c'est la capitale du pays appelé Provence. » (Karlamagnus Saga)
Pech de la RoqueLe Pas de la Roque - Aetius ©
La Karlamagnus Saga puise ses sources dans des récits plus anciens que la « Chanson de Roland », sources sans doute perdues pour nous, hélas !
Ne dit-on pas que Taillefer, le bouffon de Guillaume le Conquérant, se serait avancé vers les rangs saxons en récitant les exploits du courageux paladin, avant de plonger sa lance dans le corps d'un saxon ce qui signa, d'une part, son arrêt de mort et, d'autre part, le « coup d'envoi » de la bataille d'Hastings. Ceci se passait en l'an de grâce 1066 .
Turold ne composa la « Chanson de Roland » que quelques années plus tard. Où Taillefer avait-il eu donc vent des exploits de Roland, sinon dans une version ancienne d'une Karlamagnus Saga.
La Karlamagnus Saga est en norrois, langue des Scandinaves, langue aussi des envahisseurs normands. Je rappelle que la langue norroise était en vigueur dans tout le duché de Normandie à cette époque (Rouen, Caen). Turold étant moine à Fécamps, il se peut qu'il ait recopié et arrangé une Saga de Charlemagne ancienne pour en faire la « Chanson de Roland ». Cela reste une hypothèse.
Nous disions donc que, dans cette Saga, Charlemagne fait enterrer Roland aux Alyscamps d'Arles. Une légende fait en effet état du tombeau de Roland et de ses compagnons d'armes à cet endroit. Il y a bien un Roland enterré aux Alyscamps d'Arles; oui, mais. ce n'est pas le nôtre !
- Jacques Chocheyras « Roland du Saint au Héros historique » (1993) :
Pas de la RoqueLe Pas de la Roque - Aetius ©
« Nous connaissons un Rotlandus historique, champion de la lutte contre les Sarrasins de surcroît. Il s'agit de l'Archevêque d'Arles qui, apprenant le débarquement de pirates païens dans un port de Camargue qui leur était familier, alla inconsidérément s'enfermer dans un fortin de terre hâtivement construit pour défendre sa riche abbaye de Saint Césaire. Plus de trois cents de ses hommes y périrent, et lui-même, capturé et emmené sur leurs bateaux pour être échangé contre une rançon, y mourut le 19 septembre 869. Son corps reposait au Moyen-Age dans la crypte de Saint Honorat aux Alyscamps. »
Il y a même une Tour de Roland. On crut enfin que la Tour de Roland rappelait le neveu de Charlemagne. En réalité, c'est à l'archevêque Rotland qu'elle doit son nom, à tort du reste, puisqu'elle est l'unique vestige des fortifications établies pendant l'occupation arabe par Abd al-Rhaman. L'archevêque Rotland restaura le monastère fondé par Saint Césaire autour de l'ancienne cathédrale puis ruiné lors de la guerre de 735, et défendit Arles et la Camargue contre les pillards arabes. Il fut fait prisonnier au cours d'un raid sarrasin sur Arles, et l'ennemi réclama, pour le rendre, une énorme rançon que les Arlésiens réussirent non sans mal à réunir. Quand leurs ambassadeurs atteignirent l'endroit convenu, l'archevêque les attendait, assis face au Rhône, hiératique, crossé, mitré, revêtu de tous ses ornements épiscopaux et raidi dans les plis somptueux de sa chape. Les Sarrasins encaissèrent l'argent et se retirèrent aussitôt. Les Arlésiens s'approchèrent alors respectueusement du captif qui les attendait toujours, droit, immobile et silencieux. Surpris, ils se hasardèrent à le toucher. Il s'affaissa entre leurs bras. On ne leur avait rendu que son cadavre.
Revenons à Blayes. Le sarcophage de Roland à Blaye devenait un passage obligé par lequel devait passer le pèlerin de Saint Jacques venu du nord ou de l'ouest de la France et de l'Europe. Ce tombeau légitimait l'itinéraire principal pour qui voulait se rendre à Compostelle via Roncevaux. A Blaye, les pèlerins s'embarquaient pour l'Espagne, le tombeau de Roland les invitait à se rendre à Roncevaux pour voir de leurs yeux l'endroit où était tombé le preux paladin et ses douze compagnons. Comme je le soulignais dans le deuxième volet de mon étude, en matière de marketing, nous n'avons rien inventé.
Revenons maintenant à notre beau Razès :
Lauzet - la Valdieu
- Lisons P. Jarnac : « Des historiens hollandais et anglais sont persuadés que Roland, défunt, fut transporté dans une abbaye située à LAVALDIEU, au sud de Rennes-le-Château, ancien lieu où se pratiquait le culte du dieu Baal. »
- Au sujet de ce lieu, voyons ce que le Dr Gourdon nous en dit : « Sur ce même plateau, vers l'ouest, est le hameau de Coume-Sourde et plus au sud celui de Laval-Dieu, à 1 kilomètre de distance et sur lequel il y a une légende.
On racontait qu'il existait autrefois, dans ce lieu appelé quelquefois par corruption Bal-Dieu, un temple érigé au dieu Baal, où les habitants de la contrée se réunissaient pour lui offrir des sacrifices; et l'on est porté à croire que ce temple aurait pu être fondé par les Phéniciens (?) qui ont jeté quelques colonies sur la côte d'Espagne la plus voisine. Il est évident que cette tradition n'a d'autre origine qu'une supposition faite sur le nom même du lieu, aucune trace d'un temple quelconque n'existant dans le hameau. » ("Stations thermales de l'Aude, Rennes-les-Bains", Toulouse 1874, p. 397)
Je dois ajouter qu'il y avait il y a encore deux ans les ruines (murs) d'une ancienne abbaye, ruines depuis détruites au lieu-dit Lavaldieu.
« Les vieux de Rennes se rappellent très bien qu'il existait aux alentours de cet endroit un monticule que l'on nommait « La butte de Roland ».
D'ailleurs un Audois aurait retrouvé une tombe basse sur laquelle le nom de ROLANDUS était encore visible. La sépulture étant envahie par la végétation est difficile à localiser précisément. Elle serait située du côté du ruisseau de Couleurs.
Des archéologues anglais auraient trouvé des traces d'un cimetière carolingien, précisément au même endroit. » ( P. Jarnac, "Les archives du trésor de Rennes-le-Château")
- Un carto-guide Shell des années 80 fait mention du tombeau de Roland à Lavaldieu :« Aux environs - Rennes-les-Bains (13 km à l'est) petite station tapie au creux du canyon de la Salz. Château de Blanchefort (10 km à l'Est); La Valdieu (6 km Sud-Est) lieu présumé du tombeau de Roland »
Pique de la Valdieu
Vue aérienne de la Pique de Lavaldieu
Conclusion provisoire :
La butte de Roland, le vrai Roncevaux au Pas de la Roque, le tombeau de Roland à Lavaldieu serait une légende transmise de génération en génération par les anciens. Et comme le dit un vieil adage, « il n'y a pas de fumée sans feu ».
Est-ce dans la crypte de cette abbaye que Roland, tombé dans l'embuscade du Pas de la Rocque repose ?
On m'a signalé un endroit proche (que je ne citerai pas) où, pendant des travaux (1980), les ouvriers auraient mis à jour un cimetière carolingien. Le toponyme 'Carla' rappelle d'ailleurs le souvenir de Charlemagne et des Carolingiens.
Et si la phrase laconique inscrite par B. Saunière : « 21-9-1891- Lettre de Granès - découverte d'un tombeau - le soir pluie », était la découverte du tombeau de Roland ?
Il n'est pas interdit de rêver !
Cordialement, Aetius
Sources la gazette de Rennes le Château.
Raphaël, Vinci et les Vierges à deux Enfants.
Postée le 03/06/2013 à 16h19
Mise à jour images et corrigé en une seule page à propos du Graal.
Mise à jour de deux chapitres avant d´avancer nos recherches :
- Sur l´Ecole d´Athènes de Raphaël (deux autoportraits, trois Jésus et Jean Baptiste)
- Sur l´introduction des Bergers d´Arcadie (Tableau d´Andréa Mantegna)." (Adela)
Lire les études.
Sources la gazette de Rennes le Château.
L’énigme des quatre a : AAAA
Le secret de Saint Vincent de Paul et Fulcanelli (1)
Postée le 04/06/2013 à 10h46
C’est à Dax, dans les Landes, que Vincent Depaul passa une partie de son enfance et entreprit ses études grâce à son protecteur et ami M. De Cormet. Grâce à la générosité de cet homme de Loi, il put s’inscrire à l’université de Toulouse. Il faut souligner l’instruction exceptionnelle que reçut Vincent afin qu’il puisse changer la mentalité de son siècle, d’où son ordination à la sortie de l’adolescence. Ses connaissances théologiques et ses dons d’orateur (il les montrera en diverses occasions surtout lors de ses conférences du mardi où il formera le haut clergé) étaient celle d’un prince de l’Église.
Dax est tout au sud des Landes, jouxtant la frontière avec le département des Basses-Pyrénées qui devint Pyrénées-Atlantiques en 1969. Quand naquit Vincent les départements n’existaient pas, nous étions au sud de l’Aquitaine, dans la Gascogne, à deux pas du pays Basque. Ainsi Bayonne est à 53 Km et Hendaye à 70 km. C’est à Hendaye que se trouve le mystère de AAAA." (JK)
Lire l'étude.
Sources la gazette de Rennes le Château.
Tombe de Dujardin-Beaumetz - André Galaup
Henry-Charles-Etienne Dujardin-Beaumetz
Postée le 05/06/2013 à 11h22
Henri-Charles-Etienne Dujardin-Beaumetz décède au château de La Bezole, le 27 septembre 1913. Il repose auprès de son épouse décédée en 1893, dans le tombeau dont il avait lui-même conçu le modèle et confié l’exécution au sculpteur Colin. Le Sous-secrétariat d'état des Beaux Arts est mis en sommeil et sera reconstitué par le Président Charles de Gaule qui ouvrira un ministère de la culture." (André galaup)
Lire la biographie détaillée.
Sources la gazette de Rennes le Château.
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