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dimanche 14 juillet 2013
Peinture de Lumière pour une guérison de l’Âme
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Peinture de Lumière pour une guérison de l’Âme
Marie Claude Deyts nous offre la beauté de sa peinture Énergie...
Robots humanoïdes dans les souterrains du site de Gizeh
Mercredi 3 juillet 2013
Publié par Elishean
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gizeh2Il y a quelque chose à l’intérieur de la pyramide qui » n’est pas de ce monde «
D’énormes secrets, non révélés, sous Gizeh… ! Un archéologue égyptien admet que les pyramides contiennent de la technologie extraterrestre…
Le 28 novembre 2010, dans une déclaration choc, le chef du Département Archéologique de l’Université du Caire, le Dr Ala Shaheen dit à un auditoire : « Il pourrait y avoir une théorie comme quoi les extraterrestre ont aidé les anciens Égyptiens à construire la plus ancienne des pyramides d’Égypte, comme celle de Gizeh. »
Interrogé par M. Marek Novak, un délégué de la Pologne lui a posé la question est ce que la pyramide pourrait contenir de la technologie extraterrestre, ou même un OVNI ?
Le Dr Shaheen, restant vague a répondu : « -Je ne peux pas confirmer ou nier, mais il y a quelque chose à l’intérieur de la pyramide qui « n’est pas de ce monde ».
Les délégués à la conférence sur l’architecture égyptienne antique ont été choqués, mais le Dr Shaheen a refusé de commenter ou d’apporter des précisions sur l’ovni ou les extraterrestre. Or, fait étrange, il y a plusieurs années, en 1961, les russes avaient lancés un projet, le projet Isis, afin de récupérer les connaissances cachées dans la grande pyramide. Ces connaissances auraient été stockées dans une bibliothèque appelée la chambre des connaissances.
Finalement les équipes russes auraient récupéré des documents ainsi que le corps d’un extraterrestre.
On sait aussi, mais beaucoup moins, qu’il existe également sous les pyramides un vaste complexe, et des vestiges gênants d’une science très avancée, comme le prouve le magazine Nexus n° 33.
Extrait :
Dans son étude célèbre, Des Mystères, en particulier ceux d’Egypte, de Chaldée et d’Assyrie, Jamblique, un Syrien du quatrième siècle très représentatif de l’Ecole d’Alexandrie dans les matières mystique et philosophique, rapporta cette observation au sujet de l’entrée de la Grande Pyramide par le corps du Sphinx.
Cette entrée, aujourd’hui obturée par le sable et les décombres, peut être retrouvée entre les pattes avant du colosse accroupi. Elle était autrefois fermée par une grille de bronze dont seuls les Mages pouvaient actionner le mécanisme caché. Elle était protégée par la vénération publique, et une sorte de terreur sacrée maintenait son inviolabilité mieux que ne l’aurait fait une protection armée.
Dans le ventre du Sphinx étaient creusées des galeries menant à la partie souterraine de la Grande Pyramide. Ces galeries s’entrecroisaient le long du parcours vers la Pyramide avec un tel art que, quiconque s’y engageant sans guide retournait inévitablement à son point de départ.
Les antiques cylindres scellés des Sumériens racontent que la demeure secrète des Anunnakis était “un lieu souterrain… où l’on pénètre par un tunnel dont l’entrée est cachée par le sable ainsi que par ce qu’ils nommaient Huwana… dont les dents sont semblables à celles d’un dragon, et la face, à celle d’un lion”.
Ce texte ancien remarquable, dont il ne reste malheureusement que des fragments, ajoutait que “Il (Huwana) ne peut ni avancer, ni reculer”, mais qu’en grimpant sur lui par l’arrière, le passage vers “la demeure secrète des Anunnakis” n’était plus bloqué.
Les notes sumériennes fournissent une description probable du Sphinx de Gizeh, et si cette grande créature était construite pour garder ou obturer d’anciens escaliers et des passages inférieurs menant aux parties souterraines au-dessous et alentour, alors, ce symbolisme était parfaitement opportun.
Ces quelques dernières années un séismographe sophistiqué et un équipement radar pénétrant le sol (GPR) établirent l’exactitude de ces plans. L’Égypte utilise aussi avec succès des satellites de pointe afin de repérer les cités enfouies sous la surface du sol à Gizeh et ailleurs. Le nouveau système de repérage fut lancé début 1998 et permit de déterminer avec précision l’emplacement de 27 sites non encore fouillés sur 5 secteurs. Neuf de ces sites sont situés sur la rive Est de Louxor, les autres à Gizeh, Abou Rawash, Sakkarah, et Dashour.
Les clichés du secteur de Gizeh montrent une masse presque incompréhensible constituée d’un entrelacs de tunnels et de salles en réseau, se recoupant et s’entortillant réciproquement comme un treillis s’étendant à travers tout le plateau. Avec cet important travail d’étude depuis l’espace, les égyptologues sont capables de déterminer l’emplacement d’un site majeur, son entrée probable et la taille des salles avant de commencer les fouilles.
L’attention est attirée sur trois lieux secrets : un endroit dans le désert à quelques centaines de mètres en direction de l’ouest/sud-ouest de l’emplacement originel de la Pyramide Noire, autour de laquelle on construit actuellement un ensemble d’enceintes de béton, haute de sept mètres et couvrant huit kilomètres carrés ; l’ancienne grande route qui reliait le temple de Louxor à Carnac; et le “Chemin d’Horus” à travers le nord Sinaï.
Sous les pyramides, les vestiges gênant d’une science avancée
Il n’est nul doute, que dans les pyramides, et sous ces pyramides, existent bel et bien des secrets cachés par les autorités, nous vivons dans un monde de mensonges constants, la vérité de notre monde, sur Terre, sous terre, et dans l’espace, est falsifiée et mensongère…
Le Sphinx et les Pyramides ne sont que la partie visible d’un fabuleux iceberg.
De nombreux témoignages historiques ou contemporains permettent d’être convaincus de la présence, sous le plateau de Gizeh et l’ancienne cité du Caire, d’un savant enchevêtrement de passages, conduits, salles, cavernes naturelles, de lacs, et d’une grande cité, renfermant des artefacts sophistiqués révélant un très haut niveau de technicité. L’information relayée par les médias jusqu’ en 1935 est depuis soustraite au public par les autorités archéologiques.
L’histoire oubliée des pyramides…
Pour bien saisir les connaissances secrètes de la Bible, il est important de prendre conscience de l’ampleur du système de galeries souterraines et celle des équipements des salles qui en dépendent, sous la surface du plateau des Pyramides. Car c’est là que se développèrent les éléments majeurs des enseignements de l’Ecole de Mystères. Ce qui s’est déroulé sous les sables il y a des milliers d’années n’est pas repris par les manuels d’histoire actuels, même si les découvertes effectuées ces 80 dernières années le confirment.
Le district de l’Oasis Fayoum, situé à seulement quelques kilomètres au-delà des limites du Nome de Memphis, présente un site d’un intérêt exceptionnel. C’est dans cette riche vallée fertile que les Pharaons, se nommant eux-mêmes les “maîtres des chasses royales”, pêchaient et chassaient au boomerang.
Le Lac Moeris avoisinait autrefois l’Oasis Fayoum et sur ses rives se trouvait le célèbre Labyrinthe, décrit par Hérodote comme “une infinie merveille”. Celui-ci comprenait 1.500 pièces et autant de salles souterraines supplémentaires que l’historien grec ne fut pas autorisé à explorer. Selon les prêtres du Labyrinthe, “les passages étaient déroutants et complexes”, destinés à sécuriser les nombreux manuscrits qu’ils affirmaient cachés dans les salles souterraines.
Ce complexe massif impressionna particulièrement Hérodote qui le citait avec une crainte révérentielle :
-Je vis douze palais régulièrement disposés, communiquant entre eux, émaillés de terrasses et répartis autour de douze grandes cours. Il est difficile de croire qu’ils étaient l’oeuvre d’hommes. Les murs étaient recouverts de portraits sculptés, et chaque cour, construite en marbre blanc de façon exquise, etait entourée d’une colonnade. Près de l’angle où se termine le labyrinthe, s’élevait à 80 mètres une pyramide ornée de grands portraits sculptés d’ animaux dont l’entrée s’effectuait par un souterrain. J’appris de source très sûre que les salles et les passages souterrains la reliaient aux pyramides de Memphis. Ces dernières étaient celles de Gizeh qui, en effet, s’appelait Memphis à l’origine “Gizeh anciennement Memphis”, sur la carte de Nordan extraite de Voyages en Egypte et en Nubie, 1757, page 152.
Beaucoup d’auteurs antiques confirment la description par Hérodote des passages souterrains reliant les pyramides les plus importantes, et l’évidence de leur existence jette un doute sur la vraisemblance de l’histoire de l’Egypte présentée traditionnellement. Crantor (300 av. J.C.) déclarait que certains piliers souterrains en Egypte offraient un récit de la préhistoire gravé dans la pierre et relataient les voies reliant les pyramides.
La tradition locale arabe du 19ème siècle affirmait qu’il existait des salles souterraines sous le Sphinx, renfermant des trésors ou des objets magiques. Cette croyance fut étayée par les écrits de l’historien romain du premier siècle, Pline l’ancien, selon lesquels, profondément en-dessous du Sphinx, est dissimulée la “tombe d’un dirigeant appelé Harmakhis qui contient un grand trésor” et, de façon assez étrange, le Sphinx lui-même fut appelé autrefois “Le Grand Sphinx Harmakhis qui montait la garde depuis le temps des Descendants d’Horus”. Ammianus Marcellinus, autre historien latin du quatrième siècle fit des découvertes supplémentaires au sujet de l’existence de caveaux souterrains qui semblaient mener à l’intérieur de la Grande Pyramide.
Des inscriptions, dont les Anciens soutenaient l’existence, étaient gravées sur les murs de certaines galeries souterraines et des passages furent construits dans l’obscure profondeur pour empêcher la sagesse ancienne d’être perdue dans les inondations.
Un manuscrit, rédigé par l’écrivain arabe du nom Altelemsani et conservé au British Museum, relate l’existence d’un long passage souterrain, de section carrée, entre la Grande Pyramide et le Nil et cite une “étrange chose” bloquant l’entrée, côté fleuve.
Il rapporte l’épisode suivant :
A l’époque d’Ahmed Ben Touloun, un groupe entra dans la Grande Pyramide par le tunnel et découvrit dans une salle latérale une coupe de couleur et de texture rares. En s’en allant, ils semèrent un membre du groupe et, comme ils retournaient le chercher, celui-ci vint à eux nu et disait en riant : “Ne me suivez pas et ne me cherchez pas”, avant de se précipiter à nouveau dans la Pyramide. Ses amis comprirent qu’il avait été ensorcelé.
Apprenant que d’étranges événements se déroulaient sous la Pyramide, Ahmed Ben Touloun exprima le désir de voir la coupe de verre. Pendant l’examen, elle fut remplie d’eau et pesée, puis vidée et pesée de nouveau. L’historien écrivit : “elle avait le même poids à vide ou remplie d’eau”.
Si l’histoire est exacte, ce manque de poids supplémentaire prouve de manière indirecte l’existence à Gizeh d’une science extraordinaire.
Selon Massoudy, au 10ème siècle, des statues mécaniques, dotées de propriétés stupéfiantes, gardaient les souterrains situés sous la Grande Pyramide. Anciennes de mille ans, on peut comparer leur description à celle des robots informatiques que l’on voit de nos jours dans les films du genre “La Guerre des Etoiles”.
Massoudy raconte que les automates étaient programmés pour être sensibles à l’intolérance, parce qu’ils détruisaient tout “sauf ceux dont la conduite leur valaient d’être admis”. Massoudy prétendait que “les manuscrits des Sages et les acquis dans divers arts et sciences étaient profondément cachés, qu’ils pouvaient ainsi constituer une mémoire réservé aux intérêts futurs de ceux qui pourraient un jour les comprendre”.
C’est une information phénoménale, dans la mesure où il est possible que, depuis l’époque de Massoudy, des personnes “dignes” aient vu les mystérieuses salles souterraines. Massoudy avoua : “J’ai vu des choses impossibles à décrire de crainte que l’on ne se mette à douter de ma santé mentale… mais cependant je les ai vues”.
Autre auteur du même siècle, Mouterdy décrit un étrange incident qui survint dans un passage étroit sous la terre de Gizeh.
Un groupe de personnes fut horrifié de voir un de ses membres mourir écrasé par une porte de pierre qui, d’elle-même, bascula soudain à l’entrée du passage et ferma le couloir devant eux.
Hérodote affirme que les prêtres égyptiens lui racontèrent leur antique tradition de “l’organisation de salles souterraines” par les créateurs originels de Memphis. Les plus anciennes inscriptions suggèrent aussi qu’il existait une sorte de complexe de très grandes salles sous la surface des terrains entourant le Sphinx et les pyramides. Ces anciens récits furent confirmés par la découverte d’une large cavité lors d’une surveillance sismique sur le site en 1993.
La nouvelle fut annoncée publiquement dans un documentaire intitulé “Le Mystère du Sphinx”, vu par 30 millions de téléspectateurs sur NBC fin 2003. L’existence de salles en dessous du Sphinx est bien connue. Les autorités égyptiennes rendirent compte d’une autre découverte en 1994, sa révélation fut annoncée dans un article de journal sous le titre : « Mystérieux Tunnel dans le Sphinx «
Des ouvriers réparant le Sphinx ailé ont découvert un ancien passage menant profondément dans le corps du monument mystérieux. Le Directeur des Antiquités de Gizeh, M. Zahi Hawass, établit que, sans doute possible, le tunnel était très ancien. Toutefois, ceci est inexplicable : qui construisit le passage ? Pourquoi ? Et où mène-t-il…? M. Hawass dit qu’il n’avait pas l’ intention d’enlever les pierres empêchant le passage. Le tunnel secret se creuse un chemin dans la face nord du Sphinx, à peu près à mi-chemin entre les pattes étendues du Sphinx et sa queue.
L’hypothèse courante que le Sphinx est le vrai portail de la Grande Pyramide a survécu avec une surprenante ténacité. Cette croyance fut alimentée par des plans vieux de 100 ans élaborés par les initiés Francs-Maçons et Rosicruciens, montrant que le Sphinx était l’ornement surmontant un espace qui communiquait avec toutes les Pyramides par des passages souterrains en étoile.
Ces plans furent dressés à partir d’informations découvertes à l’origine par le fondateur présumé de l’Ordre de la Rose-Croix, Christian Rosenkreuz, qui, à ce que l’on prétend, s’introduisit dans “une salle secrète au-dessous du sol” et y trouva une bibliothèque d’ouvrages regorgeant de connaissances secrètes. Les croquis furent tirés de l’information détenue par les archivistes de l’Ecole des Mystères avant le début du désensablement en 1925. Ils révélèrent des ouvertures secrètes menant à des salles de réception oubliées depuis fort longtemps, de petits temples et autres enceintes. (Ces plans sont inclus dans la section “Le Plan Principal” à la fin du livre.)
En 1935, la connaissance des Ecoles des Mystères fut renforcée par une série de découvertes remarquables qui fournirent la preuve de souterrains et de salles supplémentaires s’entrelaçant dans l’espace sous-pyramidal.
Le complexe de Gizeh présentait les éléments majeurs d’une construction intentionnelle, d’une structure unitaire avec le Sphinx, la Grande Pyramide et le Temple des hommes du Soleil reliés directement les uns aux autres, en surface et en sous-sol.
De gros titres d actualités…
Chez les mystiques ou les membres des écoles de mystères Egyptiens, la tradition enseignait que la Grande Pyramide était importante à plusieurs titres. En dépit du fait que l’on n’y pénétra pas avant l’an 820, les écoles secrètes de l’Egypte pré-chrétienne maintenaient qu’elles en connaissaient bien le tracé intérieur.
Elles n’avaient de cesse de prétendre que ce n’était en aucun cas un tombeau ou une chambre funéraire, à l’exception d’une pièce pour l’inhumation symbolique faisant partie du rituel initiatique.
Selon les traditions mystiques, on pénétrait progressivement à l’intérieur à des niveaux variés grâce à des passages souterrains. On dit qu’il y avait différentes pièces à la fin de chaque phase de l’avancée, avec le niveau d’initiation le plus élevé représenté par ce que nous appelons maintenant la Chambre du Roi. Peu à peu, les découvertes archéologiques vérifièrent les traditions des Écoles des Mystères, et il fut établi en 1935 qu’il existait une connexion souterraine entre le Sphinx et la Grande Pyramide, et entre le Sphinx et l’ancien temple situé sur sa face sud (aujourd’hui nommé le Temple du Sphinx).
En 1935, au moment de l’aboutissement de très importants travaux de déblaiement de sable et de coquillages dirigés par Emile Baraize, qui durèrent onze ans, des histoires remarquables commencèrent à naître au sujet des découvertes réalisées.
Un article de presse, écrit et publié alors par Hamilton M. Wright, traita d’une découverte extraordinaire sous les sables de Gizeh, que l’on refuse aujourd’hui d’admettre. L’article était accompagné de photographies d’origine venant du Dr Selim Hassan, le directeur de l’équipe de recherches scientifiques de l’Université du Caire qui fit la découverte. Il déclarait : « Nous avons découvert un passage souterrain utilisé il y a 5.000 ans par les anciens Egyptiens. Il passe en-dessous de la chaussée menant entre la deuxième Pyramide et le Sphinx. Il permet de traverser la chaussée qui mène de la Pyramide de Chéops à celle de Khephren. A partir de ce souterrain, nous avons déterré une série de puits donnant accès, 125 pieds en contrebas, et de petites pièces et salles latérales.«
A peu près au même moment, les médias internationaux publiaient davantage de détails concernant la découverte. Le complexe de connexions souterraines fut construit à l’origine entre la Grande Pyramide et le Temple des hommes-Solaires, car la Pyramide de Khephren fut une structure plus tardive et superficielle.
Le souterrain et ses salles adjacentes furent excavés dans le substratum rocheux ; une prouesse véritablement extraordinaire, si l’on réalise qu’il fut construit il y a des milliers d’années…
Il y a davantage à ajouter à l’histoire des salles souterraines de Gizeh, car les bulletins de presse décrivirent la découverte d’un passage souterrain entre le Temple des hommes-du-Soleil sur le plateau et le Temple du Sphinx dans la vallée. Le passage avait été dégagé quelques années avant l’autorisation de publier cet article particulier.
Les découvertes conduisirent le Dr Selim Hassan et d’autres à croire et à affirmer publiquement que, bien que l’âge du Sphinx ait fait partie des énigmes du passé, il avait pu appartenir au grand projet architectural qui fut organisé et exécuté à dessein en même temps que l’érection de la Grande Pyramide.
Des archéologues firent au même moment une autre découverte majeure
A peu près à mi-chemin entre le Sphinx et la Pyramide de Khephren on découvrit quatre énormes puits verticaux, chacun d’environ 3 m2 conduisant tout droit au fond du calcaire massif. Ces puits portent le nom de “Tombeau de Campbell”, sur les cartes maçonniques et rosicruciennes, et “ce complexe”, dit le Dr Selim Hassan, “se terminait par une cour close, au centre de laquelle une autre cheminée descendait vers une salle flanquée de sept chambres.” Certaines d’entre elles contenaient d’immenses sarcophages de basalte et granit, scellés, de 6 mètres de haut.
La découverte avançait et, dans l’une des sept chambre, une troisième cheminée verticale menait profondément à une chambre beaucoup plus basse. Au moment de cette révélation, elle était inondée, l’eau recouvrant en partie un unique sarcophage blanc. Elle fut appelée “Tombeau d’Osiris” et présentée par un montage documentaire télévisé de Mars 1999 comme étant “ouverte pour la première fois”.
Explorant ce site en 1935, le Dr Selim Hassan déclara : « Nous espérons trouver quelques monuments importants après avoir évacué cette eau. La profondeur totale de cette série de puits est de plus de 40 mètres soit plus de 125 pieds…«
Lors du déblaiement de la partie sud du souterrain, on a trouvé une très fine tête de statue, dont chaque détail rend le visage très expressif.
Selon un autre article de l’époque, la statue était un admirable buste sculpté de la Reine Néfertiti, décrite comme “un bel exemple d’un style artistique rare apparu sous le règne d’Amenhotep.”
Aujourd’hui personne ne sait où se trouve cette statue. L’article décrit aussi d’autres salles et chambres souterraines, toutes reliées par des passages secrets très décorés.
Le Dr Selim Hassan révéla non seulement avoir vu des cours intérieures ou extérieures, mais aussi une pièce, qu’il baptisa “Chapelle de l’Offrande”, creusée dans un énorme affleurement rocheux entre le Tombeau de Campbell et la Grande Pyramide.
Au centre de la chapelle, trois piliers verticaux décorés forment un triangle. Ces piliers sont des points d’une haute importance dans cette étude car la Bible signale leur existence. On peut en conclure qu’Ezra, l’auteur originel de la Torah (397 av. JC), connaissait le tracé souterrain des passages et des salles de Gizeh…
Ce modèle souterrain inspira sans-doute le schéma triangulaire autour de l’autel central des loges maçonniques.
Dans Antiquité des Juifs, Josèphe, au premier siècle, écrivit qu’Enoch, figure de l’Ancien Testament, construisit un temple souterrain constitué de neuf salles. Dans un profond caveau à l’intérieur d’une des salles avec trois colonnes verticales, il plaça un lingot d’or de forme triangulaire portant l’inscription du nom absolu de la Divinité (Dieu).
La description des salles d’Enoch était identique à la celle de la Chapelle de l’Offrande sous le sable, juste à l’est de la Grande Pyramide. Une antichambre ressemblant beaucoup à une chambre funéraire, mais “sans l’ombre d’un doute une pièce d’initiation et de réception” fut découverte plus haut sur le plateau, plus près de la Grande Pyramide, à l’extrémité supérieure d’un passage en pente, taillé profondément dans le roc sur la face nord-ouest de la Chambre de l’Offrande (entre la Chambre de l’Offrande et la Grande Pyramide).
Au centre de la salle se trouve un sarcophage de 12 pieds de long en calcaire blanc de Turah et une accumulation de récipients délicats en albâtre. Les murs sont admirablement sculptés avec des tableaux, des inscriptions et des emblèmes reprenant surtout la fleur de lotus. Les descriptions de récipients d’albâtre et de la fleur de lotus emblématique offrent un parallèle remarquable avec ce que trouva Sir William Petrie en 1904 dans l’atelier du temple au sommet du Mont Sinaï (Horeb).
On découvrit d’autres pièces souterraines, des salles, des temples et des couloirs, certains avec des colonnes de soutènement rondes et d’autres ornées de sculptures murales, portraits délicats de déesses magnifiquement vêtues.
Le rapport du Dr Selim Hassan décrivait d’autres portraits magnifiquement gravés et de nombreuses frises aux splendides couleurs. On prit des photos et un auteur et chercheur qui les vit, le rosicrucien H. Spencer Lewis se souvint qu’il fut “profondément impressionné” par les images. On ne sait pas où sont aujourd’hui ces rares spécimens d’art et ces vestiges, mais selon la rumeur, des collectionneurs privés les passèrent en fraude hors d’Egypte.
Ces détails ne représentent qu’une petite partie du rapport complet du Dr Selim Hassan qui fut publié en 1944 par la Presse Gouvernementale, au Caire, sous le titre Fouilles à Gizeh (en 10 volumes). Cependant, il ne représente qu’un fragment des édifices présents sous le terrain des Pyramides.
Pendant la dernière année du désensablement, des ouvriers mirent à jour la plus surprenante découverte qui fut relatée par les médias internationaux. Les archéologues responsables de la découverte furent “déroutés” par ce qu’ils avaient sorti de terre : Une cité la plus merveilleusement organisée qu’ils eussent jamais vue. Elle est remplie de temples, de scènes pastorales peintes au pastel, d’ateliers, d’étables et autres bâtiments y compris un palais.
Pourvu de voies navigables hydrauliques souterraines, son parfait système de drainage rivalise avec d’autres équipements modernes.
L’intrigante question qui en découle est : où est aujourd’hui cette cité ?
Son emplacement secret fut récemment révélé à un petit groupe de personnes qui obtint la permission d’explorer et de filmer la cité. Elle est située au coeur d’un immense réseau de cavernes naturelles du plateau de Gizeh s’étendant loin en direction de l’est sous le Caire. Son accès principal s’effectue par des escaliers taillés dans la roche à l’intérieur du Sphinx descendant jusqu’à la caverne sous le lit du Nil.
L’expédition fit descendre des groupes électrogènes et des radeaux pneumatiques et circula le long d’une rivière souterraine qui menait à un lac d’un kilomètre de large. La cité, blottie sur les rives du lac, est en permanence éclairée par de larges sphères de cristal présentes aux murs et au plafond de la caverne.
On découvrit une seconde entrée de la cité au niveau de l’escalier qui mène aux fondations de l’Eglise Copte du vieux Caire.
D’après les récits d’habitants “vivant sous Terre”, relatés par les livres de la Genèse, d’Asher et d’Enoch, il est possible que cette cité se soit anciennement nommée Gigal.
On fit un court métrage de l’expédition, et un documentaire appelé Chambers of the Deep (Salles des Profondeurs) qui fut par la suite visionné de façon confidentielle. Au départ, il était prévu de présenter les séquences au grand public, mais, pour certains motifs, cela fut différé…
Un objet sphérique en cristal, à plusieurs facettes, de la taille d’une balle de base-ball, fut rapporté de la cité, et son caractère surnaturel fut prouvé lors d’une conférence récente en Australie. Profondément à l’intérieur de l’objet solide, divers hiéroglyphes tournent lentement comme les pages d’un livre quand celui qui tient l’objet en mains en fait mentalement la demande.
Cet objet remarquable révéla une forme inconnue de technologie et fut récemment envoyé à la NASA aux USA à des fins d’analyse…
Des recherches historiques du 20ème siècle relatent que de stupéfiantes découvertes eurent lieu à Gizeh et dans le Sinaï, dont on ne parle plus aujourd’hui, et des rumeurs égyptiennes abondent au sujet de la découverte d’une autre cité souterraine dans un rayon de 45 km autour de la Grande Pyramide.
En 1964, on découvrit plus de 30 énormes cités souterraines dans l’ancien royaume turc de Cappadoce.
Une seule de ces cités contenait d’immenses cavernes, des salles et des couloirs que les archéologues estiment avoir appartenus à 2.000 propriétaires, offrant des conditions d’existence à 8.000 ou 10.000 personnes. Leur existence même prouve de façon évidente que beaucoup de mondes souterrains attendent d’être découverts sous la croûte terrestre.
Les fouilles de Gizeh ont révélé des passages souterrains, des temples, des sarcophages et une cité souterraine qui leur est reliée, et la preuve que les passages souterrains reliaient le Sphinx aux Pyramides est une autre étape vers la confirmation que le complexe a été soigneusement et spécifiquement conçu dans sa totalité.
Démentis officiels…
Grâce aux fouilles du Dr Selim Hassan et aux techniques modernes de surveillance spatiale, les récits et traditions des anciennes écoles de Mystères d’Egypte qui prétendaient conserver la connaissance secrète du Plateau de Gizeh atteignirent tous le plus haut degré de vraisemblance. Toutefois, l’aspect le plus énigmatique de la découverte des installations souterrainnes de Gizeh est le démenti répété de leur existence par les autorités égyptiennes et les institutions universitaires. Celui-ci fut si obstiné que les affirmations des Ecoles de Mystères furent mises en doute par le public et suspectées d’avoir été créées de toutes pièces aux fins de mystifier les touristes.
Le comportement formaliste est caractérisé dans une déclaration publique de l’Université de Harvard en 1972 :
‘’ Personne ne doit prêter la moindre attention aux revendications saugrenues concernant l’intérieur de la Grande Pyramide ou les corridors supposés ainsi que les temples, les salles sous le sable entourant la Pyramide, faites par ceux qui s’associent aux soi-disant cultes secrets ou sociétés occultes d’Egypte et d’Orient. Ces choses existent seulement dans l’esprit de ceux qui cherchent à attirer les amateurs d’énigmes, et plus nous démentons l’existence de ces éléments, plus le public est conduit à supposer que nous cherchons à cacher volontairement ce qui constitue un des grands secrets de l’Egypte. Mieux vaut ignorer toutes ces prétentions plutôt que de simplement les démentir. Toutes nos fouilles dans le secteur de la Pyramide ont échoué quant à la révélation de quelques passages ou salles souterraines, temples, grottes, ou autres choses du genre que ce soit, à l’exception du seul temple jouxtant le Sphinx.’’
Cette ligne stratégique aurait pu suffir à contenir l’opinion intellectuelle mais des déclarations officielles démentant formellement l’existence de temples jouxtant le Sphinx avait déjà été émises les années passées.
L’affirmation que chaque pouce de terrain autour du Sphinx et des pyramides avait été exploré en profondeur fut contredite quand le temple proche du Sphinx fut découvert dans le sable et finalement ouvert au public. Sur des sujets échappant à la politique officielle, il devint évident qu’un haut niveau élevé de censure était appliqué de façon à protéger les religions et conceptions historiques tant occidentales qu’orientales.
Lampes perpétuelles…
En dépit de découvertes sensationnelles, l’absolue vérité de l’histoire primitive Égyptienne demeure méconnue dans une large mesure, d’où un territoire non cartographié. Il est dès lors impossible de préciser le nombre de kilomètres de passages souterrains et de salles sous le Plateau de Gizeh qui furent éclairés, mais une chose est sûre : à moins que les anciens aient eu la faculté de voir dans l’obscurité, ces vastes espaces le furent forcément. La même question s’applique à l’intérieur de la Grande Pyramide, et les égyptologues s’accordent sur le fait que l’on n’utilisa pas de torches ardentes car les plafonds ne sont pas noircis.
D’après ce que l’on sait aujourd’hui, il est possible d’estimer à au moins cinq kilomètres de passages sur 10 à 12 étages. Le Livre des Morts et les Textes des Pyramides font tous deux des allusions frappantes aux “Constructeurs de Lumière”, et cette extraordinaire description peut s’appliquer à un corps de métier responsable de l’éclairage des zones souterraines de leurs complexes.
Jamblique rend compte d’un fascinant récit tiré d’un très ancien papyrus égyptien issu d’une mosquée du Caire. Il s’agit d’un extrait, par un auteur inconnu du 1er siècle de notre ère, comptant l’exploration d’un groupe de personnes qui parvint à l’entrée d’une des salles souterraines autour de Gizeh.
Ils décrivirent leur expérience :
‘’ Nous arrivâmes à une salle. Quand nous entrâmes, elle s’éclaira de manière automatique grâce à la lumière d’un tube de la hauteur d’une main d’homme étendue (environ 15 cm), situé à la verticale dans un angle. Comme nous approchions du tube, il brillait davantage… les esclaves furent effrayés et s’enfuirent en courant dans la direction d’où nous étions venus ! Quand nous le touchâmes, il s’éteignit. Nous fîmes notre possible pour que le tube brilla de nouveau, mais il ne donnait plus de lumière. Dans quelques salles les tubes lumineux fonctionnaient, dans d’autres, non. Nous brisâmes l’un d’entre eux qui laissa s’écouler des perles d’un liquide argenté qui roulaient rapidement sur le sol jusqu’à disparaître dans les fentes (du mercure ?). Au fil du temps, les tubes lumineux commençèrent progressivement à s’éteindre et les prêtres les enlevèrent pour les entreposer dans un caveau souterrain spécialement conçu à cet effet au sud-est du plateau. Ils attribuaient la création de ces tubes lumineux à leur Imhotep bien-aimé, pensant qu’il reviendrait un jour les rallumer.’’
Une pratique courante des Egyptiens de l’antiquité consistait à sceller des lampes allumées dans les sépultures de leurs défunts comme offrandes à leur divinité ou pour accompagner les décédés sur la voie les menant à “l’autre rive”.
Parmi les tombes proches de Memphis (ainsi que dans les temples de l’Inde brahmanique) , on découvrit des lampes en fonctionnement dans des salles ou des récipients hermétiquement scellés, que la soudaine exposition à l’air libre éteignit ou provoqua l’évaporation du combustible.
Plus tard les Grecs et les Romains maintenirent cette tradition et même la consacrèrent; non seulement avec de réelles lampes, mais aussi par des reproductions miniaturisées de terre cuite, ensevelies avec les morts. Quelques lampes furent protégées dans des récipients cylindriques, et il existe des exemples pour lesquels l’huile d’origine fut retrouvée parfaitement conservée après plus de 2.000 ans…
Il existe des preuves évidentes, confirmées par témoins oculaires, que les lampes éclairaient tant que les sépultures étaient scellées, d’autres rapportant qu’elles brûlaient encore quand les caveaux furent ouverts des centaines d’années plus tard. La capacité à composer un combustible qui se renouvelait de lui-même aussi rapidement qu’il était consumé fut source d’un différend considérable parmi les auteurs médiévaux, et de nombreux documents existent, avec des ébauches d’arguments.
Après avoir dûment constaté l’évidence même, il semble bien que les anciens prêtres-chimistes égyptiens possédaient, dans l’éventail de leurs compétences, celle de manufacturer de leurs mains des lampes qui brûlaient indéfiniment ou du moins pendant des périodes considérables. De nombreuses autorités ont écrit sur le thème des lampes perpétuelles, et W. Wynn Wescott estime le nombre d’auteurs ayant pris ce sujet en considération à plus de 150 et H. P. Blavatsky à 173.
Bien que les différents auteurs parviennent à des conclusions variées, une majorité admet l’existence des lampes prodigieuses. Seuls quelques uns soutenaient que les lampes brûlaient éternellement, mais beaucoup voulaient bien admettre qu’elles pouvaient rester allumées plusieurs siècles, sans renouvellement du combustible. On pensait généralement que les mèches de ces lampes perpétuelles étaient faites d’asbeste tressée ou enroulée, que les premiers alchimistes appelaient ” laine de salamandre”.
Il sembla que le combustible fût un produit de la recherche alchimique, peut-être fabriqué dans le temple du Mont Sinaï.
Plusieurs formules de préparation de ce combustible pour les lampes furent sauvegardées. Dans l’œuvre profonde d’H.P. Blavatsky, Isis Dévoilée, l’auteur recopie deux formules compliquées, empruntées aux auteurs primitifs, d’un combustible qui “une fois fabriqué et allumé, brûlera d’une flamme perpétuelle en tout lieu de votre choix”.
Certains croient que les prétendues lampes perpétuelles des temples étaient des dispositifs mécaniques truqués, et l’on colporta des explications bien peu sérieuses. Il existe en Egypte d’importants gisements souterrains d’asphalte et de pétrole et certains en concluent que les prêtres reliaient les mèches d’asbeste à un gisement pétrolifère par un conduit secret qui reliait une ou plusieurs lampes. D’autres pensent que la croyance selon laquelle les lampes brûlaient indéfiniment dans les tombes s’explique par certains cas de vapeurs ressemblant à de la fumée qui se déversaient à l’entrée des caveaux nouvellement dégagés. Des groupes qui y sont entrés par la suite, ayant découvert des lampes répandues au sol, assurèrent qu’elles étaient la source des vapeurs.
Il y eut quelques histoires bien documentées au sujet de la découverte des lampes perpétuelles non seulement en Egypte mais aussi en d’autres parties du monde.
Montfaucon de Villars fit ce récit fascinant de l’ouverture du caveau de Christian Rosenkreuz. Quand les Frères entrèrent dans le tombeau de leur illustre fondateur 120 ans après son décès, ils trouvèrent une lampe perpétuelle éclairant brillamment dans une suspension au plafond. “Une statue en armure (un robot ?) détruisit la source de lumière quand on ouvrait la salle.”
Cela se rapproche étrangement des récits des historiens arabes qui affirmaient que des automates gardaient les galeries sous la Grande Pyramide.
Un récit du 17ème siècle donne une autre version de ce robot.
Dans le centre de l’Angleterre, on découvrit un tombeau étrange contenant un automate qui bougeait quand un intrus marchait sur certaines dalles du sol du caveau. A cette époque, le différend Rosicrucien était à son apogée, aussi décida-t-on que le tombeau était celui d’un initié Rose-Croix.
« Un campagnard découvrit le tombeau et trouva l’intérieur brillamment éclairé par une lampe suspendue au plafond. Comme il marchait vers la lumière, son poids fit glisser les pierres du sol et, instantanément, une silhouette assise dans une lourde armure commença à bouger. Elle se dressa de façon mécanique et frappa la lampe avec une baguette de fer, la détruisant et empêchant ainsi la découverte de la substance secrète entretenant la flamme.
On ignore combien de temps la lampe avait brûlé, mais le compte-rendu fait état d’un nombre d’années considérable…
Un mur autour des pyramides …
En 2002, de manière presque inaperçue par le public mondial, un vaste mur de béton, surmonté d’une grille, a été érigé autour du terrain de Gizeh. Dès le début, Armin Risi a observé la construction. Voici son premier rapport de la situation.
En mars 2002, j’ai entendu pour la première fois parler qu’un mur serait construit autour du plateau des pyramides et le terrain environnant. Des amis de retour d’Egypte, avaient vu les fondations ainsi que les premières parties du mur. Quand le petit groupe privé de touristes voulait suivre la ligne des fondations qui conduit jusqu’au désert, il en a été empêché par des gardiens armés. On leur a interdit de faire d’autres photos, ce qui nous a tous rendus encore plus curieux. Qu’est-ce qui se passait ici ?
Un mur mystérieux, une cadence élevée de travail…
Apparemment, tout d’abord ce sont les fondations qui ont été érigées environ ½ mètre dans le sol, entremêlées d’une suite d’une double rangée de tiges en acier (avec tous les 10 cm deux des tiges en face). Pourquoi ce mur en béton doit-il être tellement renforcé ? Et pourquoi sur une longueur de plusieurs kilomètres ? Et pourquoi les premières parties du mur, ont-elles été érigées à des angles très éloignés du plateau ou ni des touristes ni même les gens du pays se rendent ? Est-ce que l’on voulait cacher le plus longtemps possible ce que l’on recherche par ici ?
La visite suivante en juillet 2002 montrait que le mur grandissait à une cadence alarmante. Ici, on travaillait 24 heures par jour ! Et au sommet du mur d’une hauteur d’environ 4 mètres, se dressaient des tiges en fer de 3 mètres.
Lors des visites en décembre 2002 et février 2003, on pouvait constater ce que cette construction signifiait: entre-temps le mur avait atteint le plateau des pyramides et sur les tiges en fer des grilles avaient été fixées.
En avril 2002 j’avais informé le chercheur bien connu, le professeur Jim Hurtak, de cette construction. A cette époque, il n’en avait pas encore entendu parler, mais il envoya un collaborateur qui confirma la chose et ramena de nombreuses photos. Sur son site web, le professeur Hurtak publia l’estimation que le terrain emmuré aurait une superficie d’environ 8 km2.
De plus, il relata que « l’installation du mur est tellement gigantesque que dans ce but quelques bâtiments et logements de village ont certainement dû être démolis et enlevés. De ce fait, il faut supposer que ce n’est pas seulement l’intérêt des touristes qui est en jeu.
Ce que nous avons ici est un plan plus grand, bien réfléchi qui inclut également les sites environnants et doit sécuriser probablement des tombes souterraines, tunnels et couloirs…etc. Le financement de ce mur viendrait des USA, il est question, entre autre, de „Stanford University“
Quelles sont les motivations ? On sait que pendant les dernières années, de nombreuses fouilles ont eu lieu sur le plateau de Gizeh. Ainsi, le sol a été « radiographié » par sonde acoustique et les pyramides étaient plusieurs fois fermées quelques mois. En février 2003, les trois pyramides étaient fermées aux touristes. Pour des travaux de rénovation !
Serait-on en train de faire des recherches à l’intérieur ? Ou les rumeurs concernant des souterrains et espaces sous le plateau sont-elles fondées ? Des fouilles sont-elles programmées dont le public ne doit rien savoir ?
Ce ne sont que des spéculations, mais en tout cas cela vaut la peine de garder sous surveillance cette région dans un proche avenir surtout par des chercheurs indépendants.
Armin Risi
Il paraitrait, selon plusieurs témoins, que depuis la construction de ce mur, les excavations en sous-sol vont bon train sur le site fermé et isolé des curieux, des bruits de grosses machineries sont également entendu, mais nul ne sait de quoi il s’agit réellement !
Une zone ou personne n’avait accès jusqu’à présent, a été découverte également, les États-Unis exercent une surveillance accrue sur une structure interne de la pyramide.
La chose la plus étonnante est que dans cette salle découverte il y avait une signature thermique importante, de la chaleur …
Et on mentionne la présence d’une «entité».
Des forces spéciales ont été déployées aux alentours, et aux environ des 22, 23 avril cette entité inconnue est apparut, très grande, et étant vêtue d’or, portant une coiffe d’oiseaux. En consultant nos amis de la Geomatrix Gizeh, il semblerait que ce soit Thoth !
La prophétie d’Edgar Cayce
Edgar Cayce, né en 1877 et mort en 1945, son oeuvre est considérable. Elle se compose d’environ 14 256 lectures, c’est à dire, de consultations et d’analyses données au cours d’une sorte de sommeil très spécial, apparenté à une transe médiumnique.
« Bientôt viendra le temps des grands changements ; et dans trois endroits différents, on exhumera les archives atlantes. Le Temple de l’Atlantide surgira à nouveau. C’est alors qu’on mettra à jour le temple, ou plutôt la salle des archives en Egypte, ainsi que les archives qui avaient été cachées au coeur du pays atlante: elles pourront y être retrouvées (…) Ces archives forment un tout »
A propos de la découverte de cette salle des Archives en Egypte à Gizeh, Cayce dit encore :
»En ce qui concerne les archives (géo)physiques, il sera nécessaire d’attendre que s’accomplisse le temps de la désintégration de ce qui a été fait par les volontés égoïstes du monde. Car rappelez-vous que ces archives ont été réunies dans l’optique des changements mondiaux ».
Un autre homme, Giordano Bruno, fut lui aussi l’un des premiers à oser dire que l’univers était infini et qu’il existait d’innombrables mondes habités … Giordano Bruno est le premier à postuler, contre la doctrine de l’Église de l’époque, résultat : Il fut brulé par l’église !!
A la lecture de sa condamnation au bûcher, Bruno commente : « Vous éprouvez sans doute plus de crainte à rendre cette sentence que moi à la recevoir. ». Le 17 février 1600, il est mis nu, la langue entravée par un mors de bois l’empêchant de parler et de crier, sur le Campo Dei Fiori et supplicié sur le bûcher devant la foule des pèlerins venus pour le Jubilé.
Tout semble lié au final, et tous les mystères et secrets qui nous entourent, aussi bien sur terre que sous terre, et même dans l’espace, seraient tous reliés par un fil mystèrieux…
(http://veritesavoirconscience.blogspot.fr)
Une statuette Egyptienne effraie les conservateurs d’un musée de Manchester en se retournant toute seule…
statue égypteMarc Bildermann pour WikiStrike
Une ancienne statue égyptienne effraie les conservateurs du musée de Manchester. Pourquoi ? Parce que la relique exposée dans le musée britannique depuis 80 ans et datant de 1 800 avant JC se met mystérieusement à tourner en rond.
En effet, au cours des dernières semaines, les responsables retrouvent la statuette à l’envers. Ainsi, ils ont décidé de surveiller la chambre en time-lapse (ci-dessous la vidéo). Résultat: la relique se tourne effectivement à 180° d’une manière lente pendant la journée ! Pourtant, personne n’a pu s’approcher d’elle.
Maintenant, les scientifiques tentent d’expliquer le phénomène, parmi eux, Brian Cox.
Certains experts ont une explication rationnelle, ainsi, les vibrations causées par les pas des visiteurs pourraient en être la cause, mais si cette théorie est favorisée, d’autres sont loin d’en être convaincus. Brian Cox fait parti de ceux-là. Il se demande pourquoi la statuette n’a jamais tournée sur elle auparavant, et surtout, comment cela se fait-il qu’elle se retourne en dessinant un cercle parfait…
Les hiéroglyphes sur le dos de la statuette montrent qu’elle demande « du pain, de la bière et du bœuf ».
Dans l’Egypte ancienne, une croyance contait que si la momie venait à disparaître, alors, la statuette pouvait agir comme un navire de remplacement à l’esprit. Et étrangement, la relique a été retrouvée dans une tombe vide.
Beaucoup des archéologues qui ont exploré les tombeaux égyptiens dans les années 1920 parlent d’une «malédiction des pharaons», l’étrangeté du phénomène à Manchester en rajoute certainement une couche.
Dossier réalisé à partir de plusieurs sources.
Si vous partagez ce texte, merci de citer le site : http://www.elishean.fr/
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jeudi 11 juillet 2013
(suite) La fin des Templiers par Rudy Cambier.
Scène 10
***
Défilé de moines qui chantent litanies. Bon dernier, Sidoine suit à plusieurs pas, marche sur son lacet, se baisse et le renoue. Du coin de l'œil il aperçoit le Trimard et les deux jeunes qui arrivent. Il se redresse et fait semblant de prier profondément, yeux fermés, "abîmé dans la prière". Et n’oublions pas qu’Éliabel tousse de temps en temps.
Le Trimard
Frère Sidoine.
Le Trimard
Frère Sidoine.
Sidoine ne bouge pas, joue la statue, l'autre tourne autour en répétant :
Frère Sidoine, Frère Sidoine !
Hoho !
Mais qu'est-ce qu'il a ? Mais qu'est-ce qu'il a ? Jésusmariejoseph ! Mais qu'est-ce qu'il a attrapé là ? Y est comme mort debout. Y est en euhh, en calarepsie, en capaserie, … ah ! je connaissais le mot du temps que je ne buvais pas… en catapsie, c'est ça, y est en catapsie …
Sidoine laisse tomber d'une voix forte
Mais non, je ne suis pas en catalepsie. Je suis en oraison !
Le Trimard saisi
Aaaaah !
Sidoine
En oraison, parfaitement.
Le Trimard
En oraison ? On aurait pourtant dit que tu étais en … en … tu étais tout drôle.
Bon ! Je voulais seulement te …
Sidoine le coupe
Mais tu as bafoué le commandement.
Le Trimard
Bafoué le commandement ? Moi ? Bafoué quel commandement ?
Sidoine
Le moine orant ne disturberas.
Le Trimard
Hein ? Le moine en rang ne distribueras. Jésusmariejoseph ! … mais tu n'es pas en rang : on ne sait pas être en rang tout seul.
Sidoine
En rang ! Trimard, l'alcool ravage tout cerveau qu'il touche. Pas en rang, ignorant : orant, c'est-à-dire priant, comme orémus.
Le Trimard
Ah bon ! Et qu'est-ce qu'il distribuera le moine priant ?
Sidoine
Pas distribueras, ignorant. Le moine orant ne disturberas. C'est le futur de disturber.
Le Trimard
Ah bon ! Et qu'est-ce que ça veut dire disturber ?
Sidoine
Ben … je ne sais pas de trop. Y a pas assez longtemps que j’ai entendu le mot.
Mais c'est un commandement.
Le Trimard
Ah bon. Un commandement ! … C'est-y un commandement de Dieu ou de l'Église ?
Sidoine, avec un immense clin d'œil et un bon rire
C'est tout nouveau, c'est un commandement sidoinien.
Le Trimard
Jésusmariejoseph ! Quel bougre ! Il m’a encore eu.
Sidoine
Dis-moi ce que tu veux, en plus du pain.
Le Trimard
C'est pour les deux jeunes là.
Sidoine
Ah tiens ! On ne les laisse pas se marier ?
Le Trimard
Tu es déjà au courant !
Sidoine
Pas du tout. Mais à ton avis, Trimard, pourquoi un jeune homme et une jeune fille viendraient ensemble buquer au portail d'une abbaye ? Pour se faire moine et nonnette dans le même dortoir peut-être ? Approchez jeunes gens à problèmes.
ÀÉliabel puis à Julien
Ah, vous on vous connaît. Mais vous, vous êtes qui ?
Le Trimard
C'est le fils d'un homme important, Albert d'Athensis.
Sidoine
Ouioui, je vois. Un fils d'Albert et de Marie-Gertrude.
Ainsi vous voulez vous marier ?
Julien
Oui, frère.
Sidoine
Et qui s'y oppose ?
Julien
Tout le monde.
Sidoine
Oufti ! (en mettant bien l’accent tonique sur le ouf)
Ça fait beaucoup de gens.
Et du coup vous voulez encore plus vous marier.
Julien
Bien sûr.
Sidoine
Où est-ce que vous allez habiter ?
Julien
Ben, justement, on s'était dit que …
Sidoine le laisse un peu mariner, puis :
On s'est dit que, une fois qu'on sera mariés, … ils seront bien forcés d'accepter le fait accompli.
Le Trimard
Ces deux-ci ne seraient pas les premiers à avoir forcé la main.
Sidoine
À Trimard : Sûr que non ! Aux jeunes : Et vous vous êtes dit : "Marions-nous tout de suite, allons nous cacher à l'abbaye et avec le temps qui passe, à force d'être attablé devant le fromage fait, les parents finiront bien par le manger, même s'y n’lui trouvent pas bon goût", hein ?
Julien convaincu
C'est ça ! C'est exactement ça !
Sidoine
C'est pas une mauvaise idée.
À condition d'être sûr que la fureur retombera sans trop tarder.
Julien
Ben …
Sidoine
C'est que, voyez-vous, nous on ne peut pas vous garder indéfiniment. Donc, si vous n'avez ni maison ni métier, vous devrez errer de lieu en lieu et, croyez-moi, les pèlerinages c'est pas bon pour les femmes enceintes et encore moins pour les petits mioches.
Les deux jeunes sont désappointés
Sidoine reprend
Vot' problème n'est pas celui que vous croyez. Le problème n'est pas de vous marier. N'importe quel vicaire fera ça contre une pincée de monnaie et quatre pintes de bière. C'est tout à fait canonique, ça ne coûte pas cher et c'est indissoluble. La loi laïque exige que les pères disent oui, mais l'Église n'a jamais demandé le consentement des parents : il est même interdit au prêtre de leur poser la question. Les problèmes, ils commencent après le mariage à la sauvette. Vous regardez comme la grande affaire de votre vie de vous tenir chaud légalement en grimpant à deux dans le même lit, mais la grande affaire, c'est pas ça : la grande affaire, c'est d'échapper à la vindicte des familles, de trouver un toit et de manger presque à sa faim.
Sidoine à Julien
C'est vot' père qui ne veut pas ?
Julien
Il a insulté Éliabel.
Sidoine
Faut pas faire attention à ça : c'est qu'un coup de chaleur sans plus. Ça passera aussi vite qu’un été de la Saint-Martin. Et Madame vot' Mère ? C'est pas une facile, hein …
Julien
Son opposition est farouche.
Sidoine
Est farouche ! Voyez-vous ça ! Est farouche !
Évidemment, y aurait mieux valu l'inverse. L'homme est moins constant que la femme dans les haines familiales. L'homme est colérique mais la femme est assassine. L'homme oublie, la femme attend.
Il se tourne vers Éliabel
Faudra jamais accepter d’aller habiter chez ses parents, hein.
Éliabel
Vu la chaleur de l'accueil, c'est bien peu probable.
Sidoine
Oui, mais même si les choses s'arrangeaient et qu'on crierait mon cœur et mes amours, faut pas y aller. C'est que, voyez-vous, dans le combat de la belle-mère et de la belle-fille, c'est souvent la vieille qui gagne. C'est normal vu que la méchanceté est comme le mauvais vin : plus ça prend de l'âge et plus ça devient poison.
Bon ! C'est pas tout ça, mais y faut que j'aille vous chercher le père abbé.
Les trois ensemble (Le Trimard est présent !)
Merci Frère Sidoine.
Sidoine
Il lance un coup de cul dans la porte qui s'ouvre sur Yves de Lessines. L'abbé est là comme la statue du Commandeur, mais pieds nus, coiffé d'un bonnet de nuit et dans une main levée à hauteur d'entre hanche et épaule il tient une paire de chaussettes d'enfant vertes, d'un vert bien cru. On doit le voir dominer la scène, il doit donc y avoir derrière la porte une sorte d'escalier (rappel du fameux escalier de Cambron : "le plus bel escalier d'Europe") sur lequel Yves se tient.
Sidoine fait ici un numéro de clown, un peu à la manière de Bourvil dans La Bonne Planque. Toujours tourné vers le public, fier de son gag (ouvrir la porte d'un coup de cul) il se tord de rire, lève le pouce, etc. Les trois autres sont pétrifiés. Sidoine essaie de les dérider, sans succès. Puis Le Trimard essaye par signes d'avertir Sidoine qu'il y a quelque chose derrière son dos. Signes que Sidoine ne comprend pas et le quiproquo repart sur l'échange de signes. Le Trimard parle à la muette et Sidoine répond de même. Puis, littéralement plié en deux de rire, il se retourne et son regard tombe sur les pieds d'Yves de Lessines. Il reste cloué. Au lieu de monter, son regard descend et fuit. Toujours plié en deux, il regarde les spectateurs, recule en bafouillant.
Ha ! Ha ! Ah, aaaaahhhh, ohohohohohoh, euuuuhhhhh, Monsieueuh, Monseigneueu, ... Monsieur l'Abbé Se redresse en regardant ailleurs Je veux dire Mon Père.
Yves entre en scène, fixe Sidoine qui se tient raide.
Yves
J'ai trop honte pour t'appeler mon fils.
Il tourne autour de Sidoine, tenant toujours les chaussettes.
Yves désignant les chaussettes
Qu'est-ce que c'est ?
Sidoine
Quoi ?
Yves
Ça.
Sidoine
Ça ?
Yves
Oui, ça. Qu'est-ce que c'est ?
Sidoine
Ben, des chaussettes, … évidemment.
Yves
Évidemment ! Et que j'ai trouvées où ?
Sidoine
Est-ce que je sais moi ?
Yves
Sur ma chaise. Ce matin. Pour que je les enfile.
Sidoine
Ben évidemment ! Si elles étaient sur votre chaise c’est pas pour que le portier les mette.
Yves
Ce ne sont pas mes chaussettes.
Sidoine
Siii !
Yves stupéfait
Comment ça, si ?
Sidoine
Si elles étaient sur votre chaise, c'est que je les y ai mises et si je les y ai mises, c’est que c’est les vôtres !
Yves avec bonne foi
Mais ce ne sont pas mes chaussettes.
Sidoine avec une incroyable mauvaise foi dans la voix
À qui ça serait ?
Yves
À un gamin quelconque, mais pas à moi.
Sidoine
Mais si !
Yves
Mais non ! De toute ma vie, je n'ai jamais eu de chaussettes de cette couleur. Ça fait plus de 80 ans que je n’ai que des chaussettes noires.
Sidoine
Ben c'est qu'elles ont déteint.
Yves
Le noir noir ne déteint pas en vert d'Irlande tout de même !
Sidoine
Ça peut arriver.
Yves
Mais bougre de roi des cons, elles sont beaucoup trop petites !
Sidoine
Ça s'étend quand on les met.
Yves
Pas à ce point-là !
Sidoine
Mais si !
Yves
Si ?
Sidoine
Sûr ça !
Yves
Sûr ? ah oui ! Mets-toi à quatre pattes.
Sidoine
Mais ….
Yves
Mets-toi à quatre pattes.
Sidoine
Maiaiaiais … pourquoi…
Yves criant
À quatre pattes je te dis.
Sidoine s'exécute, tourné vers le public, puis regardant Yves
Mon père, j'irai à confesse. Je vous promets que j'irai à confesse.
Yves
Mais bougre d'idiot …
Sidoine
Je le jure ! J'irai.
Yves
Ça ne te fera pas de tort.
Sidoine
Et même que je ferai la pénitence. Sans tricher. Je le jure !
Yves saisit sa jambe gauche à deux mains et la pose sur le dos de Sidoine en disant :
Comment veux-tu qu'avec mes rhumatismes, j'enfile une chaussette si je n'ai pas une chaise où poser le pied ?
Il enfile la chaussette qui lui reste sur le bout du pied. Il va mettre son pied chaussetté sous le nez de Sidoine. Yves :
Et alors, c'est à moi ?
Sidoine se redresse et regarde candidement le père Yves
Mais à qui ça serait alors ?
…
Et maintenant que vous avez votre chaussette au pied, vous devriez ôter votre bonnet de nuit vous savez.
Yves se pétrifie ; jeu d'acteur, il prend son bonnet, le regarde puis le jette avec rage sur Sidoine qui hausse les épaules et empoche l'objet. Yves montre qu'il est excédé, il se retourne pour partir et il aperçoit enfin les autres.
Yves à Éliabel, et toujours avec la chaussette où elle est.
Tiens, tu es là toi ? Et pas toute seule.
Je me doutais que j'allais vous voir apparaître au premier jour.
Éliabel
Vous êtes au courant ?
Yves
J'ai été soldat et je suis homme d'Église : je sais donc deux fois l'importance d'un bon service de renseignements.
Sidoine
Ils sont venus demander asile, aide et protection.
Yves
Vous êtes les bienvenus. Si nous pouvons rendre service à quelqu'un, que le Seigneur en soit loué !
Sidoine pendant que le Philosophe approche
D’accord pour que nous louions le Seigneur, mais à bon prix, à bon prix. Faut assurer les rentrées.
Tiens ! v'la le Philosophe.
Salut fermier.
Le Philosophe
Salut sous-sous-sous-sous-abbé.
À Yves
Bonjour monsieur l'abbé. Fixant la chaussette :
Qu'est-ce que vous avez là au pied ? Vous êtes blessé ?
Yves regarde, se tourne vers Sidoine et avec colère :
Tu vois maintenant, j'ai l'air de quoi à cause de ta sottise !
Il fixe Sidoine d'un œil de feu et du doigt montre son pied.Lentement Sidoine s'agenouille, retire la chaussette et la glisse dans sa poche. Par la suite, il se mouchera plusieurs fois dans la chaussette, il la considère, ne sait qu'en faire, hausse les épaules et la remet en poche. À la deux ou troisième fois, il la lance avec rage vers le public. Plus tard il faudra le faire se moucher dans le bonnet de nuit, recommencer le même cirque puis le lui refaire jeter dans le public.
Yves à Sidoine
Va me chercher mes sandales et des chaussettes convenables. Et sans traîner !
Puis au philosophe pendant que Sidoine sort par l’escalier
Philosophe, je préférais quand tu me tutoyais.
Le Philosophe
Alors vous étiez un simple frère, aujourd'hui vous êtes un monseigneur.
Yves
Ce n'est pas une raison pour changer. À propos, il paraît que ta descendance à des problèmes.
Le Philosophe
À cause de l’ascendance d'un autre.
Yves
Avec Marie-Gertrude c’était couru d’avance.
Le Philosophe
Elle se prend vraiment pour la reine de France.
Yves
Chez les nobles aussi on peut péter plus haut que son cul.
Sidoine revenu
Mais elle, elle est tellement vaniteuse qu’elle pète en visant les étoiles.
Il s’agenouille et passe les chaussettes et les sandales pendant que la conversation continue.
Yves
On ne doit pas s’attendre à une noce tranquille.
Le Philosophe
Non, mais c’est pas ça qui m’inquiète le plus.
Yves
Non ?
Le Philosophe
Il y a deux choses qui me donnent du souci.
Yves
Lesquelles ?
Le Philosophe
La première c’est comment va tourner ce ménage ?
Yves
Ça, seul Dieu le sait. Et l’autre souci, c’est quoi ?
Le Philosophe
Ben si Marie-Gertrude l’asticote trop, le châtelain risque de me chercher noise pour avoir la paix chez lui. Et un fonctionnaire qui en veut à quelqu’un peut lui détruire sa vie.
Yves
Eh oui, mon ami. Et contre les impôts, y a personne pour te protéger.
Yves à Éliabel
Il y longtemps que tu tousses ?
Éliabel
Oui.
Yves
Combien de temps ?
Éliabel
Ooooh Fffff…
Yves sort une loque de sa poche.
Crache un peu là-dedans.
Il jette un très bref coup d'œil et enfouit le linge dans sa poche en disant :
Mmmmm. Je vois … C'est pas trop grave.
Tu dors bien la nuit ?
Éliabel
Non.
Yves
Tu as des fièvres nocturnes ?
Éliabel
Je ne sais pas.
Yves
Il arrive que tu te réveilles en sueur ?
Éliabel
Oui.
Yves
Souvent ?
Éliabel
Toutes les nuits.
Yves
Plusieurs fois ?
Éliabel
Entre vigiles et laudes, je ruisselle de sueur et je grelotte. Après, ça passe.
Faire intervenir ici Albert d’Athensis a pour but de créer sur la scène un mouvement qui isolera naturellement Yves et le Philosophe et leur permettra de tenir leur aparté sans devoir utiliser une grosse ficelle quelconque qui a toujours couleur de maladroit artifice. Albert approche.
Sidoine
Tiens ! on a de la visite. Lee Châââtelain.
Julien
Mon père !
Sidoine
Qu'est-ce qu'il vient foutre ici ?
Éliabel ferme simplement les yeux. Le Philosophe se tait.
Yves va à la rencontre d’Albert pendant que celui-ci est encore dans un coin du plateau et l'isole des cinq autres.
Albert
Monsieur l'Abbé, permettez-moi de vous présenter mes respects.
Yves
Bonjour Monsieur le Châtelain. Qu'est-ce qui me vaut le plaisir de …
Albert
Excusez ma venue sans doute importune, mais je dois parler à Monsieur Labrique et on m'a fait comprendre que je le trouverais ici. Avec votre permission …
Yves fait un signe au Philosophe qui s’approche et lui-même fait un pas pour s'écarter.
Albert à Yves en même temps que d’un geste il l’invite à rester
Je vous en prie Monsieur l’Abbé.
L’abbé reste donc
Le Philosophe
Mes respects Monsieur le Châtelain.
Albert
Bonjour Philosophe. Je voulais …
Le Philosophe le coupe
Monsieur d'Athensis, je connais la raison de votre démarche.
Albert
Ce qui nous facilitera les choses.
Le Philosophe
D'autant plus que j'en sais même les dessous.
Albert
Ah oui ?
Le Philosophe
Le personnel clabaude n'est-ce pas ? Le mien bien sûr, ce que vous trouvez fort commode pour savoir ce qui se passe chez moi, mais le vôtre aussi.
Albert sec
Labrique, vous devriez vous cantonner dans vos affaires.
Le Philosophe pas impressionné du tout
Je devine donc qu'on vous envoie. Vous n'êtes pas ici de votre chef.
Albert excédé
Allons au fait…
Le Philosophe
Tenez votre poulette, je tiendrai mon coquelet, c'est ce que vous êtes venu me dire.
Albert
Pas dans ces termes-là, mais en quelque sorte, oui.
Le Philosophe
Attendez-vous une réponse ?
Albert
Évidemment !
Le Philosophe
Puis-je vous demander de transmettre à Madame d'Athensis l'expression de mon très révérencieux respect bien que je sache qu'elle ne consentira pas à considérer que ma fille vaut son fils et c'est sans importance. Je sais qu'elle ne pourra jamais oublier que je ne suis qu’un jacques, un paysan, un rustre, un cultivateur mais sa mésestime est sans importance. Le mieux, mais je n'ose pas l'espérer, serait qu’elle oublie mon existence, celle de ma fille et celle de son fils.
Albert tout de même un peu éberlué
C'est tout ?
Le Philosophe
En faut-il plus ?
Albert
Après tout, dans cette affaire je ne suis qu’un porteur d’ordres et de répliques et je tiens à le rester. Je ferai la commission, mot pour mot. Au revoir, Labrique.
Le Philosophe
J'ai été très honoré, Monsieur d'Athensis.
Albert à Yves
Je vous sais gré de votre bonne obligeance, Monsieur l’Abbé, et je vous réitère mes respects.
Yves
Au revoir, Monsieur le Châtelain.
Albert part, le Philosophe et Yves restent où ils sont
Le Philosophe
Et alors ? Pour Éliabel ?
Yves
C'est grave.
Le Philosophe
Très grave ?
Yves opine
(Mot prétentieux pour signifier hoche la tête, mais comme il est inconvenant de dire d'un grand personnage qu'il fait le baudet, on dit qu'il opine).
Le Philosophe
C'est sans pardon ?
Yves opine.
C'est la tuberculose.
Le Philosophe
J'en avais peur. Je m’en doutais mais je refusais de savoir.
Aucun espoir ?
Yves
Elle crache déjà du sang.
Le Philosophe
Même pas un miracle ?
Yves
Mimique appropriée
Le Philosophe
Combien de temps ?
Yves
Pas beaucoup.
Le Philosophe
C'est une question de mois ?
Yves
Mimique appropriée
Le Philosophe
De semaines ?
Yves
Ça peut aller vite.
Le Philosophe
Très vite ?
Yves
À ce stade-là et à son âge, oui, très vite. Une hémorragie peut avoir raison d'elle en quelques heures. Mais ça peut aussi traîner.
Le Philosophe
C’est déjà si loin ?
Vois-tu, il ne peut rien arriver de pire à un homme qu'être obligé de survivre à son enfant. Non, il n'y a rien de pire que survivre à son enfant.
Yves
Courage, mon camarade. Il va te falloir beaucoup de courage.
Le Philosophe
Du courage ! fffh ! Pour faire quoi ? Qu'est-ce qu'on peut bien foutre avec le courage quand on est anéanti ? Du courage ! Le sort de ma fille, je le connais de savoir sûr depuis trois minutes et déjà tout en moi n'est que douleur, déchirures, brûlures et convulsions. Et plus tard, quand à force de tourments mon âme se paralysera, le calme qui viendra ne sera que froid, silence et ténèbre (sic).
Je ne pourrai même pas m'empêcher d'insulter Dieu.
Yves
Nul être qui a des entrailles ne peut subir épreuve pareille à la tienne sans insulter Dieu. Mais n'ajoute pas la culpabilité à ton chagrin, Notre Père du Ciel est là pour ça, pour que nous l’injuriions quand notre souffrance dépasse le supportable.
Qui va le lui dire ?
Le Philosophe
Qui va dire quoi à qui ?
Yves
Qui va parler à Éliabel ?
Le Philosophe
Comment ça, parler à Éliabel ? Personne ne va parler à Éliabel !
Yves
Il le faut pourtant.
Le Philosophe
Il ne faut justement rien du tout !
Yves
Crois-moi. Il vaut mieux …
Le Philosophe
Rien du tout, et je te défends bien de t'en mêler.
Yves
Écoute-moi…
Le Philosophe
Non !
Yves
Écoute-moi…
Le Philosophe
Yves, va te faire foutre.
Yves
Écoute-moi Philosophe…
Le Philosophe
Monsieur l'Abbé de Cambron, occupez-vous de vos oignons.
Yves
Écoute-moi Philosophe…
Le Philosophe
L’abbé tu m’emmerdes
Yves
Écoute-moi Philosophe…
Le Philosophe
Non ! Je ne t’écouterai pas !
Yves
Écoute-moi Philosophe… écoute-moi … allez, écoute-moi.
Le Philosophe
C'est bon… Je t'écoute. Mais ça ne changera rien.
Yves
Avant, je pensais comme toi qu'il faut cacher la vérité au mourant. Jusqu'à la mort de mon père. C'est la mort de mon père qui m'a ouvert les yeux. Mon père était un homme courageux, un héros, mais il avait une peur panique de la mort. Toute sa vie, il a étouffé le questionnement sur sa dernière heure. Bien entendu, de temps en temps, une pensée fugace, fuligineuse, sourde, venait soulever le lourd couvercle de sa peur, lui rappelait qu'il était mortel et le laissait tremblant, pantelant et glacé, déjà en Enfer. Il ne tolérait pas qu'on frôle même le sujet. J'ai essayé deux fois et tout ce que j'ai récolté, ce furent des tombereaux de haine sauvage. De sorte que je n'ai plus osé lui parler de l'inéluctable et que dans les longs mois de déclin qui le menèrent à sa fin, il fut obligé d'affronter tout seul la plus grande peur qui soit, la terrible peur de la mort. J'ai compris trop tard. Nous avons le devoir d'éclairer ceux que nous savons en partance. Nous devons leur offrir le dialogue. Nos mots, nos pauvres mots peuvent leur apporter un peu de soulagement et les mots qu'ils disent eux, ces pauvres mots à eux, leur apportent un peu de paix. Nul partant n'est obligé d'accepter nos mots, mais nous, les restants, nous sommes obligés de les offrir.
Le Philosophe
Et ça avance à quoi ?
Yves
À leur donner le courage de parler. Ils n’y a pas d’autre soulagement à la peur de la mort que d'en parler.
Le Philosophe
Pour dire quoi ?
Yves
Pour qu'ils rappellent aux restants tout ce qu’ils estiment être important, et pour qu'ils puissent avouer enfin ces choses que nul n’ose dire avant d’être sûr de vivre sa dernière heure.
Le Philosophe se tait, hoche la tête, médite, puis
Je ne vois pas comment je pourrais…
Yves
Ce n'est pas ton rôle. Je suis là pour ça.
Le Philosophe
Tu vas lui parler ?
Yves opine.
Le Philosophe
Quand ?
Yves
Maintenant.
Il faudrait me laisser seul avec elle.
Le Philosophe
D'accord. Je vais éloigner les trois autres.
Yves
Faisons comme ça.
Ils reviennent vers le groupe.
Le Philosophe s'adresse aux trois hommes
Dites donc, Albert est encore venu m’enquiquiner. Je dois vous demander de me donner un coup de main.
Tous
Oui, bien sûr. De quoi s'agit-il ?
Le Philosophe
Venez, je vais vous montrer.
(à suivre)
° ° ° ° °
mercredi 10 juillet 2013
Inferno Dan Brown.
Commentaire public :
« Florence (Firenze) sert
de décor de base à la nouvelle intrigue de Dan Brown, puis il nous
balade, dans tous les sens du terme, à travers Venise, puis… Il respecte
le style auquel il nous a habitués depuis la parution française du ‘’Code Da Vinci’’ avec un découpage chapitral qui semble, à première vue, aléatoire… Au premier degré, cette intrigue est dans les cordes
du symboliste Robert Langdon, mais au 2e ou 3e degré de compréhension,
l'auteur cherche à nous faire prendre conscience à travers ses
personnages, responsable OMS, biologiste émérite,…, de quelques clés
importantes, très actuelles :
. Vouloir changer le monde à soi tout seul est illusoire.
. On ne peut changer des faits, mais on peut en changer notre interprétation.
. Comprendre les actions des vrais dirigeants ou certains événements majeurs ne peut se faire sans une vision globale à très long terme…
Mais, chuuutttt… Vous en dire plus dévoilerait l'intrigue… ».
Bien cordialement.
Pierre P.
Pierre P.
lundi 8 juillet 2013
dimanche 7 juillet 2013
La torture au moyen age
La torture au moyen age :
Le bourreau lui lie les mains, lui coupe les cheveux et la place sur
l'échelle. Il lui jette de l'alcool sur la tête et y met le feu pour
brûler la chevelure jusqu'aux racines.
Il lui place des morceaux de soufre sous les bras et autour du cou, et les enflamme.
Il lui lie les mains derrière le dos et l'élève jusqu'au plafond.
Là, il la laisse suspendue pendant trois ou quatre heures jusqu'au petit déjeuner.
A son retour, il lui asperge le dos d'alcool et y met le feu.
Il lui attache de très lourds poids au corps et l'élève à nouveau.
Après cela, il lui place le dos contre une planche hérissée de pointes
acérées et la remonte une fois de plus jusqu'au plafond.
Il lui
comprime alors les pouces et les gros orteils dans les vis et lui frappe
les bras avec un bâton. Il la laisse ainsi suspendue pendant un quart
d'heure jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse.
Puis il lui presse les mollets et les jambes à la vis.
Il la fouette ensuite avec un fouet conditionné pour la faire saigner.
A nouveau, il lui place pouce et gros orteils dans les vis, de six à
treize heures, pendant qu'il va manger un peu avec les officiels de la
cour.
Le lendemain, ils reprirent mais sans pousser les choses aussi loin que le jour précédent ...
Extrait tiré du Dictionnaire du Diable de Roland Villeneuve...
Le bourreau lui lie les mains, lui coupe les cheveux et la place sur l'échelle. Il lui jette de l'alcool sur la tête et y met le feu pour brûler la chevelure jusqu'aux racines.
Il lui place des morceaux de soufre sous les bras et autour du cou, et les enflamme.
Il lui lie les mains derrière le dos et l'élève jusqu'au plafond.
Là, il la laisse suspendue pendant trois ou quatre heures jusqu'au petit déjeuner.
A son retour, il lui asperge le dos d'alcool et y met le feu.
Il lui attache de très lourds poids au corps et l'élève à nouveau. Après cela, il lui place le dos contre une planche hérissée de pointes acérées et la remonte une fois de plus jusqu'au plafond.
Il lui comprime alors les pouces et les gros orteils dans les vis et lui frappe les bras avec un bâton. Il la laisse ainsi suspendue pendant un quart d'heure jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse.
Puis il lui presse les mollets et les jambes à la vis.
Il la fouette ensuite avec un fouet conditionné pour la faire saigner.
A nouveau, il lui place pouce et gros orteils dans les vis, de six à treize heures, pendant qu'il va manger un peu avec les officiels de la cour.
Le lendemain, ils reprirent mais sans pousser les choses aussi loin que le jour précédent ...
Extrait tiré du Dictionnaire du Diable de Roland Villeneuve...
Pieusse.
Pieusse
Mis à jour : samedi
Pieusse
appartenait à l'Archevêque de Narbonne et formait une baronnie avec
Alaigne et Routier. Le fait historique le plus important de l'histoire
de Pieusse est qu'un important concile cathare s’y est tenu en 1226. Au
cours de l’assemblée, réunie autour de Guilhabert de Castres, l’Evêché
du Razès vit le jour et Benoît de Terme nommé Évêque.
Le château a été bâti aux environs de 1140 à 1145, sous le règne du roi Louis VII le jeune par les Comtes
de Foix. En 1225, il abrite le concile Cathares, rassemblant une centaines de parfaits présidé par Guilhabert de
Castres, évêque de Toulouse, lors d'une réunion au château, ils décident de créer l'évêché du Razes. Benoît de
Termes y est ordonné évêque de ce nouveau diocèse. En 1229 Bernard Roger, fils du Comte de Foix, cède son
fief au roi Louis IX qui le réunit à l’évêché de Narbonne. De 1764 à 1790, le château dépend de Monseigneur
Dillon, dernier président des États généraux du Languedoc et Archevêque de Narbonne.
Seuls quelques bâtiments sont visibles depuis le village de Pieusse. Plusieurs parties ont été réaménagées en
lieux d'habitation, la muraille du Nord est encore visible ainsi qu'un donjon massif et allongé. Au premier étage
de ce donjon, on retrouve 2 élégantes fenêtres en cintres géminés avec des chapiteaux sculptés, à l’intérieur
des sièges en pierre très conservés, taillés, permettaient aux dames de voir arriver leur seigneur de loin, cette
fenêtre dominait toute la vallée de l’Aude et le Razès. Une autre fenêtre géminée, mais plus simple, se trouve
au deuxième étage. Le donjon, placé à l’avant est debout jusqu’au premier étage. On y voit même une belle voûte
cintrée. La cour possède un puits permettant d'alimenter le village lors d'un siège, c'est dans ce puits que fut fait des
recherches pour retrouver un possible trésor laissé par Monseigneur Dillon durant la Révolution.
Pieusse se trouve au sud-est de Carcassonne et au nord-est de Limoux à environ trois kilomètres en direction de Saint-Hilaire et domine l'Aude qui forme la limite d'une partie de son territoire.
Elle est située sur une butte qui domine la vallée du Razès au nord. Cet endroit privilégié a permis d'y implanter un château pour surveiller l'accès vers le sud. Vers l'est, les collines sont couvertes de vignes qui produisent la blanquette de Limoux.
La commune est desservie par la route départementale 118 qui mène à Limoux et à Carcassonne, la RD 504 qui conduit à Pomas et la RD 104 qui relie Limoux à Saint-Hilaire.
Le nom du village a évolué progressivement. Les formes varient : la plus ancienne connue est castrum Puncianum (1119), puis on rencontre Punciano, Pinciano, Piussano, Piussan (1552) et Pieussan Château d'Ainay le Vieil
. Castrum Puncianum proviendrait du nom de la personne Pincius ayant créé le domaine. Ainsi, le Castrum Puncianus de l'époque gallo-romaine serait la ville de Pincius ou la place forte de Pincius.
L'histoire du village de Pieusse remonte à l'époque gallo-romaine. Son nom était alors Castrum Puncianum.
Sa situation stratégique sur la colline permettait de défendre l'accès à la haute vallée de l'Aude. Au viie siècle, le village est démoli par les Sarrasins et le château fort de Pieusse est brûlé.
En 1119, une bulle du pape Calixte II cite le castrum Puncianum et ecclesiam. En 1221, la place forte de Pieusse est prise par Raymond-Roger, comte de Foix, alors que le domaine était sous la suzeraineté de Roger II, vicomte de Carcassonne. Entre 1222 et 12253, à Pieusse, le concile cathare créé l’évêché cathare du Razès.
Jusqu'à la Révolution, l'archevêque de Narbonne était le seigneur d'un baronnie comprenant Pieusse, Routier et Alaigne.
En 1574, durant les guerres de religion, une troupe armée de protestants occupe le moulin de Pieusse. Les habitants incendient alors le moulin pour les faire fuir. Sources Eric Cathares Phoenix
Le château a été bâti aux environs de 1140 à 1145, sous le règne du roi Louis VII le jeune par les Comtes
de Foix. En 1225, il abrite le concile Cathares, rassemblant une centaines de parfaits présidé par Guilhabert de
Castres, évêque de Toulouse, lors d'une réunion au château, ils décident de créer l'évêché du Razes. Benoît de
Termes y est ordonné évêque de ce nouveau diocèse. En 1229 Bernard Roger, fils du Comte de Foix, cède son
fief au roi Louis IX qui le réunit à l’évêché de Narbonne. De 1764 à 1790, le château dépend de Monseigneur
Dillon, dernier président des États généraux du Languedoc et Archevêque de Narbonne.
Seuls quelques bâtiments sont visibles depuis le village de Pieusse. Plusieurs parties ont été réaménagées en
lieux d'habitation, la muraille du Nord est encore visible ainsi qu'un donjon massif et allongé. Au premier étage
de ce donjon, on retrouve 2 élégantes fenêtres en cintres géminés avec des chapiteaux sculptés, à l’intérieur
des sièges en pierre très conservés, taillés, permettaient aux dames de voir arriver leur seigneur de loin, cette
fenêtre dominait toute la vallée de l’Aude et le Razès. Une autre fenêtre géminée, mais plus simple, se trouve
au deuxième étage. Le donjon, placé à l’avant est debout jusqu’au premier étage. On y voit même une belle voûte
cintrée. La cour possède un puits permettant d'alimenter le village lors d'un siège, c'est dans ce puits que fut fait des
recherches pour retrouver un possible trésor laissé par Monseigneur Dillon durant la Révolution.
Pieusse se trouve au sud-est de Carcassonne et au nord-est de Limoux à environ trois kilomètres en direction de Saint-Hilaire et domine l'Aude qui forme la limite d'une partie de son territoire.
Elle est située sur une butte qui domine la vallée du Razès au nord. Cet endroit privilégié a permis d'y implanter un château pour surveiller l'accès vers le sud. Vers l'est, les collines sont couvertes de vignes qui produisent la blanquette de Limoux.
La commune est desservie par la route départementale 118 qui mène à Limoux et à Carcassonne, la RD 504 qui conduit à Pomas et la RD 104 qui relie Limoux à Saint-Hilaire.
Le nom du village a évolué progressivement. Les formes varient : la plus ancienne connue est castrum Puncianum (1119), puis on rencontre Punciano, Pinciano, Piussano, Piussan (1552) et Pieussan Château d'Ainay le Vieil
. Castrum Puncianum proviendrait du nom de la personne Pincius ayant créé le domaine. Ainsi, le Castrum Puncianus de l'époque gallo-romaine serait la ville de Pincius ou la place forte de Pincius.
L'histoire du village de Pieusse remonte à l'époque gallo-romaine. Son nom était alors Castrum Puncianum.
Sa situation stratégique sur la colline permettait de défendre l'accès à la haute vallée de l'Aude. Au viie siècle, le village est démoli par les Sarrasins et le château fort de Pieusse est brûlé.
En 1119, une bulle du pape Calixte II cite le castrum Puncianum et ecclesiam. En 1221, la place forte de Pieusse est prise par Raymond-Roger, comte de Foix, alors que le domaine était sous la suzeraineté de Roger II, vicomte de Carcassonne. Entre 1222 et 12253, à Pieusse, le concile cathare créé l’évêché cathare du Razès.
Jusqu'à la Révolution, l'archevêque de Narbonne était le seigneur d'un baronnie comprenant Pieusse, Routier et Alaigne.
En 1574, durant les guerres de religion, une troupe armée de protestants occupe le moulin de Pieusse. Les habitants incendient alors le moulin pour les faire fuir. Sources Eric Cathares Phoenix
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