jeudi 5 septembre 2013

L'île Sacrée.

Catherine Pierdat – L’île Sacrée – Résumé/Commentaire

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Table des matières
Préface, introduction
Chapitre I : La vraie langue celtique
1- un livre singulier
2- la nature du secret : première approche
3- la piste du pain
Chapitre II Et in arcadia ego
1 – Constellations
Chapitre III Le mystère des deux Reines

1- Rennes-le-chateau
2- Le ciel est sur la terre
Chapitre IV Le secret du roi
1- La séparation des pouvoirs
2- Hermétisme et politique
Chapitre V Pommes bleues
1 – Le cheval de Dieu
2- A Midi Pommes bleues
3- PAX 681
4- L’entre-deux-mers
Chapitre VI Les Gardiens du Temple
1- Fulcanelli
2- Grasset d’Orcet
3- Rabelais
4- Nicolas Poussin
5- Le microcosme
Conclusion
Annexes

Chapitre I : La vraie langue celtique

p.9 : Pierre Plantard a fabriqué des documents de toute pièce pour créer et nourrir le mythe de RLC, mais certains éléments montrent qu’il possédait une connaissance ésotérique (comme le calendrier à 13 signes du Serpent Rouge). Il pointe sur Rennes-les-Bains et c’est la vraie clef du mystère.
p.17 : La Vraie Langue Celtique [VLC] de l’abbé Boudet (1886) est souvent erroné scientifiquement (suicide éditorial) et l’abbé le savait, il l’a écrit uniquement pour faire passer un message de façon codé.
p.23 : Maurice Leblanc, père d’Arsène Lupin, connaît parfaitement le livre de l’abbé et « l’affaire » de Rennes-le-Château. Il sèmera toute son oeuvre d’indices permettant de mieux saisir le secret des deux prêtres audois. Fulcanelli fera de même et livrera sous un voile de symboles alchimiques la clef de l’énigme.
p.27 : Boudet code par la répétition de mots, par les contradictions, par les digressions, et aussi par des chiffres (notamment le 11). Un mot répété est « Neimheid » la « tête », « le corps d’élite des Druides » (composé de Redones).
p.30 : « L’utilisation de l’anglais (la langue des Tectosages) n’est qu’un prétexte pour distiller des informations sur la nature du secret qu’il souhaite nous divulguer, sur le moyen de le découvrir et de le situer géographiquement« .
p.31-32 : CP (Catherine Pierdat) souligne que Boudet insiste sur l’idée de tombeau et de résurrection, et sur le fait que Boudet évoque les gaulois du christianisme primitif (« La doctrine des druides sur la rédemption de l’humanité par la sang, faussée par César…« )  tout cela pour pointer vers le Christ.
p.37 : Boudet fait descendre les gaulois de Noé, ce qui rappelle les idées de la Renaissance:
« En effet, c’est au XVe siècle que le mythe celte prend sa source chez Annius de Viterve.Le idées du dominicain italien seront ensuite véhiculées par Jean Lemaire de Belges (1473-1515), et enfin  reprises par Guillaume Postel (1510-1581) qui lancera avec ses disciples, tous érudits kabbalistes ou alchimistes, une véritable vogue de gallomanie qui submergera la France du XVIe au XVIIe siècle inclus. Boudet ne fait que restituer les thèses fantasmagoriques de Guillaume Postel : premièrement, les Français descendent en ligne directe de Noé; deuxièmement, les Gaulois sont monothéistes et leur religion préfigure le christianisme. »
p.41 : Comme Boudet dit que diverses régions des Gaules pourraient avoir des dénominations identiques, CP pense qu’il pourrait y avoir des doubles du cromlech de Rennes-les-bains.
C’est là qu’on se dirige vers l’Espagne, car Boudet y fait référence à propos dumythe d’Hercule dans le sous-chapitre « Afrique – Phuth – Numides et Maures ».
p.42 : Boudet dit qu’Hercule est « l’héroïque famille gauloise, qui après avoir inondé l’Europe, a atteint le coeur de l’Espagne. »
Boudet parle « des Ibères qui se dirigent vers l’Espagne en Bateau, puis des Basques, et enfin des Aquitains et de l’Occitanie« .
CP remarque que Boudet occulte (volontairement?) la Galice quand il énumère les régions celtes (Galli, Gaulois, Gaule).
p.45 : Boudet se sert des alignements de Carnac pour faire passer un message : « se former l’oeil et la main« .
CP compare la « main » de Boudet à l’extrémité ouest de la Galice.  (Doigts : Cap Finisterre, Bourgades de Muros, Santa Eugenia, Sanxenxo, Cangas).
p.47 : Boudet dit que les Redones (Neimhein) construisent des ponts, CP le transpose dans l’hypothèse géographique : ponts entre Armorique et l’embouchure du Rhône, pont entre Camargue et Galice, pont entre Marseille et Rennes-les-bains, et pont entre la Galice et Rennes-les-bains.
CP s’attend à trouver un « cromlech de rennes-les-bains bis » en Galice.
p.48 : CP découvre en Galice des lieux curieux:
un village Redonda=>Redones,
un village Arcos=>analogue d’Arques près de Rennes les bains,
un village Serres près de Muros => il y a aussi un Serres entre Couiza et Arques dans l’Aude,
un village Redondela , dans la région de Pontevedra (avec Ponte-Caldelas et Ponteareas, réf. aux « ponts » de Boudet)
De plus, le cap Finisterre de Galice s’appelait Arca Marmor.
p.49 : Boudet fait référence sur sa pierre tombale à une page dans son livre, qui mentionne le Cap dé l’Hommé.
Cap = tête.
En Galice, il y a devant Vigo un cap, CABO DE HOME…. c’est le cap dé l’hommé de Boudet.
« Redondela est bien le miroir de Rennes-les-Bains ou Les Bains de la Reine, son ancienne appellation. »
p.51 : CP compare le « cromlech de Rennes-les-bains » au « cromlech de Redondela »
Redondela : le centre est Coto Redondo (colline ronde),
Pontevedra est l’entrée. Entre Pontevedra et St Jacques de Compostelle, se trouve la vallée de la Salnès, avec le Rio Umia qui est rejoint par une petite rivière : à leur confluent : village de Portas, près d’Arca et Arcos.
Idem à Rennes-les-bains : il y a Arcques, et les rivières de la Rialsés et de la Sals.
p.53 : CP trouve que les pierres du Pla de la Coste à Rennes-les-bains ont la même forme que les îles sur la côte de Redondela : les iles Ciès, en face du Cabo de Home.
Boudet parle du « roc pointu », c’est le Mont Aigu de l’ile de Monteagudo.
p.55 : Boudet dit qu’il faut parfois « adoucir les mots ». C’est ce que fait CP, et elle revient sur « Oeil » en espagnol qui est oio, c’est le village de Poio. Depuis Poio, on voit deux îles : ONCETA ET ONS.
p.57 : Sur la carte de Boudet, Ons se situe sur le territoire de l’Homme Mort (Haum-moor), on voit sur la carte une tête de diable. Sur l’Ile d’Ons, au meme endroit, il y a un gouffre de 40 m nommé « la bouche de l’enfer ».
p.62 :  Boudet revient souvent sur les « pierres de trou », qu’il lie à « hache celtique », c’est-à-dire : « axe ».
A Ons, cet « axe » est l’ilot « Laxe do Crego », cimetière d’un monastère bénédictin de l’Ile d’Ons où se trouve un sarcophage anthropomorphe creusé dans le roc : une pierre de trou ?
Ile d’Ons est aussi « Isle Donze », encore une fois le 11
La page 11 de VLC parle de la pellicule du blé : c’est le SON, anagrame d’ONS.
Sous Pline, l’ile portait le nom d’AUNIOS, qu’on peut lire : AU NIOS, à (le) SION. Ons est la nouvelle Sion, la nouvelle Jérusalem.
p.66-67 : Comparaison des cartes de « Rennes Celtique » (Boudet) et de Redondela (sud-ouest de la Galice) et son littoral.

Chapitre II : Et in Arcadia Ego

p.72 : la source/fontaine des Redones : la Reine, lien avec le chapitre de Boudet : « La fontaine de Notre-Dame de Marceille« 
p.73 : A propos de la vierge noire, devenue Marie de Magdala. Artémis est « la déesse des marais », « l’Artémision d’Éphèse était bâti sur un ancien marais » : terrain de l’homme mort. Culte d’Artémis est passé par Marseille.
p.74 : la source de Notre-Dame de Marceille : guérit les maladies oculaires : lien avec le fenouil (bon pour la vue) de Marie Madeleine. Aussi Marie Madeleine est une pleureuse : pleurer éclaircit la vue.
p.77 :  Boudet insiste sur la « croix » qui mène à « l’Eternelle Vérité ». Lien avec la croix du Languedoc (qui se termine en pommes d’or). Lien avec une croix dans le village de Quillan.
p.79 : Insistance sur Hercule, père de Galates et donc de toute la nation celte.
p.80 : Boudet n’évoque que les 4ème et 11ème travaux d’Hercule. (4ème : sanglier d’Erymanthe en Arcadie et 11ème : pommes d’or).
Hercule lié au zodiaque, son anniversaire le 4ème jour de chaque mois, il apparait sur les cartes anciennes UN GENOU A TERRE. Sa position forme le QUATRE. (LE CHIFFRE 4 EST IMPORTANT).
p.81 : LES BERGERS D’ARCADIE de Poussin :
4 personnages, 3 bergers et une femme
4 personnages qui correspondent à des constellations.
La femme : Artémis (c’est-à-dire aussi Déméter, reine des blés). fille de Déméter. : VIERGE (qui tient l’Epi, étoile Spica)
Le personnage agenouillé : HERCULE
Le personnage qui pose le pied sur une pierre : le BOUVIER (gardien des bœufs, que mange Hercule)
Le berger de gauche : ORION : il est à l’extérieur du tombeau, en BLANC, ressuscité.
Le « R » est point sur le tableau : R = correspondance kabbalistique : la tête de l’homme
p.88 : Le terme « Kaïrolo » employé par Boudet : une petite maison qui renferme l’épi de blé, la clef.
C’est la maison astrologique qui contient l’Epi, ou Spica, l’étoile de la VIERGE.
p.90 : Boudet parle du vin des gaulois, on voit que Dionysos est aussi ORION.
Artémis tua Orion, qui ne put le ressusciter.
Logique de retrouver Orion et Artémis sur le même tableau de Poussin donc.
p.91 : Autre mythe d’Orion : né d’une outre d’eau placée dans le tombeau de sa mère.
Orion renait, ressuscite de sa mère; comme Bacchus/Dionysos né du corps en putréfaction de sa mère.
Orion : émanation masculine de la Déesse Terre.
p.92  : Le berger de gauche ressuscité dans Les Bergers d’Arcadie : Orion/Jésus/Adonis, le Verseau, 11ème signe du zodiaque. Le Christ porte une cruche d’eau (Luc 22,10)
p.95 :  Boudet rapproche Noel des festivités de l’Aguillouné, peu avant Noel.
Lien Aguillouné – aiguillonnée, la Gode => Marie Madeleine..
Marie Madeleine (la VIERGE), ne peut voir le Christ (ORION) qu’au printemps. Les deux constellations sont visibles seulement en mars.
A un jour précis, sont visibles la Vierge, Hercule, le Bouvier et Orion dans le ciel.
p.97 : CP relie les quatre constellations au chiffre 4, pivot du ciel relié à l’étoile polaire.
C’est aussi le QUATRE DE CHIFFRE.
Le quatre de chiffre inversé peut être dessiné entre l’étoile polaire en bas, Spica en haut, Hercule à droite, et le petit lion à gauche.
p.98 : constellation du petit lion difficile à voir dans le ciel. Lien avec Gérard de Nerval dans son sonnet Artémis « as-tu trouvé ta croix dans le désert des cieux » ? (11ème vers)
p.99 : « Bergère pas de tentation que Poussin Teniers gardent la clef » (Grand parchemin)
référence à « La tentation de Saint Antoine » de David Teniers dit le Jeune (1610-1690)
Sur ce tableau on peut tracer un QUATRE DE CHIFFRE inversé, en prenant pour un des points le TAU sur l’épaule du saint.
p.102 : Les bergers d’Arcadie sont le ciel, la tentation de saint Antoine : la terre.
L’abbé Saunière aurait rapporté trois reproductions de tableaux du Louvre : les Bergers d’Arcadie, la Tentation de St Antoine, et le portrait du pape Célestin V.
Gérard de Sède attire ici l’attention sur ce pape ermite dans une grotte et patron des tisserands.
« Célestin V symbolise le croisement de la chaîne et de la trame et l’idée de rassembler les deux premiers tableaux devient évidente. Les Bergers décrivent les constellations, la Tentation fait apparaître le quatre de chiffre. Lorsque nous fusionnons les deux, nous obtenons la carte du ciel avec sa clef.« 

Chapitre III : Le mystère des deux Reines

p.106 : L’église de Rennes-le-Château : c’est le 3ème haut lieu de France dédié à la sainte de Béthanie. (après Vézelay et Saint-Maximin-la-Sainte-Baume).
Marie Madeleine : son parcours : de Babylone à Sion (signification de « BS » sur le diable de RLC).
Le diable est l’homologue de Seth, meurtrier d’Osiris.Robert Graves (La déesse blanche) dit : « Asmodée est chassé par la magie du poisson de l’Immortalité » = le poisson est le Christ.
p.107 : CHIFFRE 17 est lié à Marie Madeleine
(chapitre 17 de l’apocalypse, arcane 17 du tarot (l’étoile)… stella maris, l’espoir)
QUATRE DE CHIFFRE inversé : il se trouve au-dessus du bénitier de l’église, formé par les quatre anges.
le 4 de chiffre représente l’union entre la terre et le ciel.
p.108 : L’agneau pascal du confessionnal de l’église.
H. Elie y voit le diable, mais ça serait peut etre Marie Madeleine, brebis égarée.
P.109 : Sur la fresque, Jésus dit « venez à moi .. » à 11 personnes = venez à Ons ?
« je vous soulagerai… » = je séparerai le SON du blé et le sac sera moins lourd.
Le blé = l’épi = la constellation de la Vierge
Le son est le pierre angulaire rejetée dans le monde terrestre mais qui dans le monde spirituel doit être gardée.
p.110 : les statues de la nef : Saint Roch, Sainte Germaine, Saint Antoine l’Ermite (natalice : 17 janvier), Sainte Marie-Madeleine (22 juillet).
==> Saint Antoine est relié à Saine Marie-Madeleine, le quatre de chiffre de Teniers est relié à l’Etoile.
p.111 : Quatorzième station du chemin de croix anormale : mise au tombeau de nuit, en pleine montagne, blessure mortelle. => invitation à retrouver le corps mystique du Christ
Derrière la statue de Saint Antoine de Padoue : un vitrail avec dessus marqué ONIS. Avec un trait horizontal dans le O comme pour un thêta. (tombe ou mort en grec)
ON et IS forment : SION
Au dessus de ONIS, il y a 17. 09. 84
p.113 : les deux jésus de chaque côté de l’autel : les deux natures de jésus, corporel et céleste.
p.114 : Marie de Magdala est la Vue. Elle voit le Verbe, c’est à dire le SON.
p.116 :  fresque de l’autel. La quatre de chiffre se dessine dans la fresque.
« Marie Madeleine se sert de la croix comme d’une mire exactement comme la Vierge de la constellation du même nom, et tout comme celle-ci, elle regarde au-delà »
p.117 : Saunière a construit la villa Béthanie et la Tour Magdala : deux Maries qui fusionnent en Une : sainte Marie-Madeleine : c’est le retour à l’unité.
p.118 : Le JM de la fresque rappelle Moustiers-Sainte-Marie, où est accrochée une étoile entre deux montagnes sur laquelle est marquée JM. En 1882, Jules Martin, architecte au Brésil, fit don de l’étoile à la commune.
p.119 : « Le site de la grotte-chapelle de la Madeleine semble être une réplique, en plus modeste, de la Sainte-Baume. Comme dans le Var, la grotte est percée à flanc de falaise et surplombe toute la vallée. »
p.121 : Il y a donc un lien entre :
Vézelay
La Sainte-Baume
Saint-Maximin
et Moustiers-Sainte-Marie
CP veut tracer entre ces lieux le 4 de chiffre.
p.122 : Boudet parle d’une seconde source, une seconde fontaine. C’est Moustiers-Sainte-Marie.
p.128 : Boudet parle de l’Observatoire de Paris, construit par le frère de Charles Perrault. C’est l’origine du méridien de Paris.
p.129 : CP transpose le QUATRE DE CHIFFRE sur la France, en le retournant. Elle dit que c’est l’explication du N inversé que l’on a un peu partout : le N est le nord, le N inversé signifie le renversement du 4 de chiffre.
Hercule correspond à Vézelay
la sainte baume correspond à l’épi de la vierge
la croix correspond à Toulouse
p. 131 : Que ce soit depuis la Sainte-Baume ou depuis Moustiers-Sainte-Marie, le triangle du 4 de chiffre (formé par Vézelay-Toulouse-Sainte-Baume ou Moustiers) rentre dans le cercle.
Pour rappel aussi le méridien de Paris a été fait par Jean-Dominique Cassini. Les Cassini sont géographes et astronomes des rois de France, membres de sociétés secrètes. Il passe à côté de Rennes-le-Château, mais aussi à Saint-Sulpice près de Bourges.
p.132 : A propos du Puy en Velay : trois pitons rocheux : le plus haut : mont Anis (vient d’Isis ou Anna/Annis déesse celte =Ste Anne)
CP fait un historique du Puy en Velay. Elle parle de la vierge noire rapportée d’Orient par dit-on Saint Louis.
p.133 : Statue étrange du rocher Corneille : statue colossale de Notre-Dame de France
On retrouve le chiffre 17 partout dans les mesures de la sculpture.
La configuration de la statue monte une volonté d’union du pouvoir temporel et spirituel.
Un inspirateur de la construction colossale, Théodore Combalot, avait comme amile Père Emmanuel d’Alzon, ultramontain, antimaçonnique et antisémite notoire,qui a créé la congrégation Les Augustins de l’Assomption, en 1845 à Nîmes. 

p.137 : CP dit que si on prolonge la ligne Moustiers-sainte-Marie => Toulouse => on arrive à Ons
de même si on prolonge Saint-Maximin-la Sainte-Baume => Toulouse => on arrive à La Corogne
(j’ai vérifié ces lignes, elles arrivent bien plus au nord que Ons et la Corogone…)
Quoiqu’il en soit CP y voit un géant mort :
« L’intervalle entre ces deux points délimite un corps de géant mort dont la tête serait au nord-ouest de la Galice et les pieds dans la région de Vigo. Par analogie, ce géant représente à la fois Orion, Adonis, le Christ, ou encore, nous allons le voir, Géryon. Il s’agit d’un Grand Mort ou de l’Homme Mort dont nous étudierons le symbolisme dans un prochain chapitre« .
« La Tour d’Hercule est sans doute le monument le plus célèbre de la Corogne puisqu’elle la porte dans ses armoiries, avec à sa base, un crâne, accompagné de sept coquilles Saint-Jacques en orle; »
D’ailleurs corogne=CRN/KRN=crâne.
p.138 : Boudet dit : « Les Ibères, en s’établissant dans le Sud-Ouest de l’Europe, ont choisi pour demeure les Pyrénées en souvenir de leur séjour dans les montagnes du Caucase. »
Cela me fait penser à deux articles lus récemment :
« Les nations celtiques comme Irlande et l’Ecosse sont plus proches des Portugais et Espagnols que des « Celtes » – le nom généralement utilisé pour un groupe de peuples de l’Europe alpine ancienne, disent les scientifiques. »
Cet article dit que les Irlandais/Écossais etc seraient venus du Portugal/Espagne à la fin de l’âge glaciaire (on remarque d’ailleurs que toute la côte atlantique est pleine de mégalithes : du Portugal en passant par la Bretagne).
Ensuite on a cet article qui dit que les écossais sont très anciens, et peuvent être retracés jusqu’à l’âge glaciaire il y a 10,000 ans. L’article confirme que les Écossais seraient venus de la côte Atlantique de l’Espagne et France. Idem ici :
« Selon le professeur Stephen Oppenheimer de l’Université d’Oxford, 81% des Gallois ont un lien génétique commun avec les ancêtres qui vinrent en Angleterre depuis le nord de l’Espagne il y a des milliers d’années.
En fait, de nombreux britanniques ont un génome qui peut être retracé aux Basques. Environ les trois quart des Gallois, Ecossais et Anglais peuvent être retracés à ceux qui arrivèrent au pays Basque il y a 7,500 à 15,000 ans.
« Nous concluons que ces deux populations reflètent l’Europe d’avant l’agriculture ».
Il y a des preuves structures de l’influence Basque sur les langues celtes et anglaises plus tardives. Les résultats montrent que les Gallois sont liés aux Basques du nord de l’Espagne et du sud de la France et aux Indiens d’Amérique.
En 2001, des scientifiques de l’Université de Londres dirigés par le professeur David Goldstein, ont découvert que les celtes gallois et irlandais étaient les « frères de sang génétique des Basques ».
Les historiens indiquent le lien entre les langues celtiques modernes et celles parlées au sud-ouest de l’Europe durant la période romaine. César a écrit que les Gaulois vivant au sud de la Seine s’appelaient eux-mêmes les Celtes et que cette région, en particulier la Normandie, a le plus grand nombre de lieux portant des noms celtiques et d’inscriptions celtiques en Europe.
Est-ce que les langues celtiques se sont répandues par des marins agriculteurs qui, il y a 7000 ans, ont voyagé le long de la côte nord de la Méditerranée jusqu’en Italie, France, Espagne, et puis vers le nord jusqu’à la côte Atlantique et les îles britanniques ?
La littérature médiévale gaélique soutient cette origine méditerranéenne des envahisseurs celtes. Les légendes irlandaises parlent de six cycles d’invasions par des peuples venus de la Méditerranée par l’Espagne, à la fin du Néolithique et de l’Âge de Bronze.
Aussi :
Il est probable qu’il y a 6000 ans et même avant les îles britanniques aient été repeuplées après l’âge glaciaire par des populations des montagnes espagnoles.
La tombe de Newgrange en Irlande est de nature ibérique et sa voisine de Knowth est bretonne. L’une des pièces en métal les plus anciennes en Angleterre vient d’Espagne (2300 avant JC). Près du tiers des sépultures trouvées à Kent de l’âge de bronze venaient à l’origine de la péninsule ibérique. On sait maintenant que les langues celtiques sont probablement arrivées par ce chemin occidental au début de l’âge de bronze, probablement avec des prospecteurs de métaux (il n’y a pas de preuve de grande migration de celtes en Angleterre durant l’âge de fer et encore moins pour l’Irlande, donc il est probable que la langue ou une forme de celle-ci s’y trouvait depuis longtemps !)
En somme, des populations du Caucase ou d’Asie centrale ont migré vers l’Atlantique, ont vécu en Atlantide (?), et se sont dispersées sur la côte pour former les Guanches, Berbères, Basques, et les peuples d’Ecosse et d’Irlande. Ceux-ci avaient une culture, une technologie, une spiritualité, des traditions (peut-être proches de celles des Scythes du Caucase), qui ont une importance pour Boudet et la suite de l’analyse de CP.
(Voir cet article)
Aussi, il y a le mythe d’Endovelicus, divinité lusitanienne, dieu solaire suprême, dont l’animal associé était le sanglier !
Le sanglier comme sur le fragment de pierre qui associe le sanglier à Artémis, retrouvé à Rennes-les-Bains.
A Alandroal, au sud du Portugal, se trouve un sanctuaire à Endovelicus où l’on retrouve le Lucefecit rivulet qui a été associé à Lucifer au Moyen-Âge.
Encore un lien avec Adonis.
Les Lusitaniens ont ensuite peut-être influencés les Almériens, qui vénéraient la déesse et érigeaient des menhirs. Ils sont célèbres pour leurs statuettes étonnantes d’idoles occultées. On dit aussi que les Almériens ont été influencés par les Pélasges venus de la mer. Ils représentaient des serpents sur leurs menhirs.
Voici une carte du mégalithisme qui se répand d’Ouest en Est du néolithique au chalcolithique (-4700 à -1500). Le rose indique les mégalithes les plus anciens.
Selon Gabrielle Carmi, les Templiers aussi sont affiliés à une tradition du Nord :
« Les Templiers se disaient les descendants des Jomsvikings, association de l’Occident, importée de Scandinavie, où elle a pris naissance.
Ces Jomsvikings croyaient au troisième oeil des occultistes, l’œil frontal de la connaissance. Pour matérialiser leur croyance, ils possédaient une statue à trois faces appelée « mimère ». [= le Janus ??] Chaque face était munie d’une pierre entre les deux yeux représentant le troisième oeil. En mythologie, le mimère scandinave était le gardien de la fontaine cachée, source de l’esprit et de la sagesse. Ils avaient un sceau représentant deux lances croisées. [= le X dans le O ??] Leur manteau était blanc, leur croix, aux branches égalesrouge, et leur cheval noir. Ils étaient Celtes et se disaient dépositaires de la Tradition Primordiale. On retrouve leur trace en Chaldée où ils auraient fréquenté des centres initiatiques, en Irlande et en Ecosse.
Au IXème siècle, l’Eglise de Rome a condamné l’Eglise celte. Les constructeurs d’Ecosse et d’Irlande, qui représentaient la majorité des Jomsvikings, ont dû émigrer sur le continent. Ils se sont regroupés en sociétés secrètes. En construisant des églises, ils ont mélangé leurs symboles celtes aux symboles chrétiens pour que leur tradition ne se perde pas.
Si vous allez dans le duché de Bretagne, vous verrez ces symboles dans certaines églises. Vous verrez aussi, sur les piliers, la feuille de saule qui, pour eux, représentait lerameau d’or, et signifiait innocence et pureté [=Celui de la constellation de la Vierge ?]. Dans les lieux où les descendants des Jomvikings ont travaillé avec des bâtisseurs chrétiens, ils ont dressé de grandes croix celtiques en pierre, souvent en granit, au centre desquelles il y a la croix chrétienne.« 
Retour au résumé du livre de Catherine Pierdat :
p.143 : Boudet place le corps du grand mort entre Ons (les pieds) et La Corogne (la tête).
Symbolisme des deux anges placés à la tête et aux pieds de Jésus.
CP y voit une confirmation dans un écusson de l’église de Quillan, oeuvre de l’abbé Boudet ?

p.147 : A propos de Notre-Dame de Marceille :
Il y a un tableau de St Antoine dans une grotte, qui semble entendre le SON (de cloche ou autre).
Il y a aussi une peinture de l’enfant-roi devant la mer sur la plage avec des coques, qui pointe une ile du doigt. (Ons ?)
Fulcanelli parle d’ailleurs du coq (gallinacé, galles, etc) et de la coquille (emblème de la lumière).
p.148 : « Le coquilles évouent Saint-Jacques de Compostelle. Nous sommes sur une plage de Galice. L’enfant-roi creuse un trou et indique à l’évêque ce qu’il doit faire. Tel est son message : creuser, car le secret de l’île se trouve enfoui dans les profondeurs de son sous-sol.
Si l’île représente bien Ons, il est aisé d’identifier la plage : il ne peut s’agir que de celle de laLanzada entre San Vincene del Mar et la Punta Faxilda. De cette plage, on aperçoit l’ile d’Ons dans sa plus étroite largeur. »

Chapitre IV : Le secret du roi

p.153 : Boudet parle de Josué (celui à qui est confié la mission de conduire à la terre promise après la mort de Moïse).  => autorité non autoritaire : désigne le Pape ?!
Boudet sépare pouvoir monarchique temporel (Samuel) et pouvoir théocratique spirituel (Josué)
 = les deux natures du Christ
Goliath assimilé à Josué : « Pape géant vaincu par David » ancêtre de Jésus et roi des Hébreux – et des Gaulois, selon Boudet.
David pourrait représenter la petite Eglise gallicaine terrassant la grande Eglise de Saint-Pierre.
p.157 : A Notre-Dame de Marceille, St Roch dénude le genou gauche, et porte un chapeau => c’est un initié.
On voit aussi St Roch avec le même visage que Jésus : St Roch est le double inversé de Jésus.
A Rennes-le-chateau, on voit un Grand Prêtre au lieu de Ponce Pilate qui se lave les mains :
« Le pouvoir spirituel aurait-il absorbé ou éliminé le pouvoir temporel ? »
p.158 : Eglise Saint-Roch à Paris :
Contient un saint Roch initié et un Grand Prêtre se lavant les mains.
S’y trouve aussi un tabernacle en forme d’arche d’Alliance : on a voulu reproduire (dans cette église) le Temple.
Sur cette Arche se trouvent des personnages vêtus à l’égyptienne, comme sur les tombeaux de pharaons.
Les cultures d’Egypte et d’Israel sont confondues.
Aussi, fusion entre le Tabernacle et l’Arche. Deux objets distincts.
« L’un symbolise le pouvoir spirituel (le Tabernacle), l’autre le pouvoir temporel (l’Arche qui contient les Tables de la Loi). »
p.160 : Boudet parle de « la croix dans le cercle » : cercle=couronne=pouvoir temporel, croix=pouvoir spirituel
La croix dans le cercle à Hendaye (croix cyclique)
L’ours et le sanglier = couronne et la croix
Après l’age d’or, décadence et remplacement de la constellation polaire du Sanglier par la Grande Ourse.
Sur Terre, caste des guerriers usurpe caste des prêtres.
= Guerre incessante entre le sanglier (spirituel) et l’ours (temporel).
Le fait qu’on voit dans les églises citées la caste des prêtres => retour à l’Age d’or.
Même symbolique pour fusion du Tabernacle et de l’Arche.
René Guénon :
« La Grande Ourse est, dans l’Inde, le sapta-riksha, c’est-à-dire la demeure symbolique des sept Rishis. Ceci est conforme à la tradition hyperboréenne, tandis que, dans la tradition atlante, la Grande Ourse est remplacée dans ce rôle par les Pléiades, qui sont également formées de sept étoiles. On sait que pour les Grecs les Pléiades étaient filles d’Atlas, et comme telles, appelées aussi Atlantides. »
p.163 : Boudet parle des Kabyles, descendants de Gomer / des Gaulois.
p.167-171 : CP parle de la « gallomanie » à la Renaissance et des mythes sortis de l’occultisme à cette époque
Charlemagne est attendu comme un roi-sauveur censé établir sa domination sur tout l’univers,
- Joachim de Flore (1130-1202) annonce le règne prochain de « l’Evangile éternel »
- Les franciscains adoptent les doctrines de Flore en se considérant comme les hommes spirituels nouveaux,
- franciscains persécutés : attendent l’aide d’un pouvoir temporel en leur faveur
- Charles d’Anjou (1260) perçu comme candidat,
- espoir avec Pierre de Moron, ermite et qui devient Célestin V (cf troisième tableau de Saunière),
- mais il ne dure qu’un an, après Boniface VIII le fait emprisonner,
- RENAISSANCE : Guillaume Postel, se croyant investi d’une mission divine, se dit « gallus », à la fois gaulois et coq qui va « réveiller la terre ». Il veut un roi de la lignée de Charlemagne pour la France,
- Postel cherche à prouver la primauté de la Gaule, démonstrations basées sur l’étymologie : condition pour le retour de l’age d’or,
- « L’avènement du Grand Roi de l’Univers sera accompagné de celui d’un Grand Pape qui siègera non plus à Rome, mais à Jérusalem, pôle spirituel de la chrétienté par excellence. Un seul roi, un seul Dieu, une seule religion pour l’ensemble de l’humanité. Postel envisage de convertir au christianisme juifs et musulmans. Le « docte fol », nationaliste, conçoit une UNITÉ totalitaire qui aujourd’hui nous ferait frémir »
- Deux disciples de Postel : Guy le Fèvre de la Boderie (auteur de la Galliade)
et Blaise de Vigenère, élève du précédent, étudie kabbale et lettres orientales, secrétaire de la Chambre du roi Henri III.
- Vigenère donne en 1594 une dimension tout à fait mystique à l’affrontement de la France et de l’Espagne (1ère partie du XVIIe siècle) : « légende noire » antihispanique
- Avènement d’Henri IV : accueilli comme annonçant l’âge d’or, c’est le « nouvel auguste », le « retour d’Astrée »,
Giordano Bruno envisageait l’unification de la chrétienté par un souverain français
Sully : grand dessein de la France est de démanteler l’empire des Habsbourg (qui règnent aussi sur l’Espagne)
- Assassinat d’Henri IV : attentes messianiques reportées sur Louis XIII puis Louis XIV
- le projet d’alliance entre la France et l’Espagne par un projet de croisade échoue, réconciliation impossible
- Alliances matrimoniales dernier espoir : fin de la guerre franco-espagnole : Traité des Pyrénées, 1656
- signature du traité sur l’île des Faisans (à côté d’Hendaye, pays basque), entre le cardinal Mazarin et don Luis de Haro, premier ministre du roi Philippe IV d’Espagne.
- La France récupère des territoires, Louis XIV épouse Marie-Thérèse en échange. Mariage à Saint-Jean-de-Luz,
- Alliance murement réfléchie, très symbolique, signé à Toulouse, au croisement des lignées, etc,
- alliance le 5 et 6 juin => ça donne 11 (microcosme + macrocosme)
p.175 : CP rapproche les gravures du Traité des Pyrénées où on voit deux A côte à côte (AA), à un objet cité par Charbonneau-Lassay.
[note de CP : Charbonneau-Lassay était très proche du comte Raoul de Rochebrune, fils d'Octave de Rochebrune, dont parle Fulcanelli dans les demeures philosophales et qui fit l'acquisition de la cheminée monumentale du château de Coulonges pour décorer son Château de Terre-Neuve à Fontenay-le-Comte. D'autre part, il était ami de René Guénon qui, comme lui, croyait au retour du Grand Monarque. Ils collaborèrent à la "Revue universelle du Sacré-Coeur",Regnabit, fondée par le père Félix Anizan, lui-même familier du Hiéron du Val d'Or à Paray-le-Monial]
p.177 : CP cite un document « L’AA cléricale, son histoire, ses statuts, ses mystères » (1893)
« L’Aa est le nom donné à certaines associations occultes du XVII et XVIIIe siècles, dirigées ordinairement par un membre de la Compagnie de Jésus »
Il y a donc un lien entre l’objet (un coeur) cité par Charbonneau Lassay et cette congrégation ?
p.179 : « La Paix des Pyrénées » est-elle le fruit de l’activité sous-jacente de l’AA ? »
p.181 : Il n’y a pas de preuve de l’existence de cette société secrète AA, mais il est sûr que des Jésuites ont influencé Louis XIV pour lui faire abandonner sa politique gallicane. => A la fin de son règne, Louis XIV, après plusieurs décennies de conflit avec Rome, devient ultramontain.
p.180 : CP dit que Boudet parle de l’anglais comme la « vraie langue celtique » pourcacher que c’est le français.
La France a souvent marquée sa liberté face à Rome,
Philippe le Bel annonce le gallicanisme,
puis Pierre d’Ailly et Gerson,
puis Pierre Pithou et Pierre de Marca,
Louis XIV est aussi en conflit avec le pape (déclaration des 4 articles)
p.182 : « à l’instar de Guillaume Postel, Boudet voit dans les Gaulois et la « nation celte » le peuple français, et dans les druides, le clergé français et ses évêques. »
« La Grande Paix est le but recherché dans toute cette affaire« .
La monarchie est souhaitée.
p.183 : « Avec la proclamation du pape lors du premier concile du Vatican en 1870, en réaction à la déclaration des Quatre articles de Bossuet, l’Eglise gallicane est à genoux. On la croix morte. »
Boudet attend la « résurrection de la France catholique accompagnée d’une restauration monarchique ».
« L’histoire nous montre que ce fut un échec total. Le projet fut anéanti par la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905. » L’église gallicane est ruinée.
La Révolution (Voltaire, Descartes etc) provoque cette ruine.

Chapitre V : Pommes bleues

p.187 : CP présente le Grand et petit parchemin (qu’aurait trouvé Saunière pendant la restauration de l’église).
Probablement des falsifications ou fabrications, mais le débat reste ouvert sur la source
décrypté nous obtenons pour le petit parchemin : « A Dagobert II et à Sion est ce trésor et il est la mort »
et pour le grand :
« BERGERE PAS DE TENTATION
QUE POUSSIN TENIERS GARDENT
LA CLEF PAX DCLXXXI (681) PAR LA
CROIX ET CE CHEVAL DE DIEU
J’ACHEVE CE DAEMON DE GARDIEN
A MIDI POMMES BLEUES »
Pax 681cheval de dieu et à midi pommes bleues n’ont jamais été décryptées de façon satisfaisantes
p.189 : Boudet parle de l’Aquitaine, zone de rencontre entre Ibères et Celtes : forment le peuple celtibère.
Symbolise le mariage de Louis XIV et l’Infante Marie-Thérèse… mariage alchimique.
Les Aquitains sont des dompteurs de chevaux.
p.194 : « Le coq – emblème gaulois par excellence – est consacré à Hélios. Le Soleil déifié sillonnant l’univers d’un bout à l’autre est une allgéorie du Messie-roi et de l’Empire universel. Sa symbolique eut un succès considérable sous Louis XIV, le Roi Soleil. Helios est aussi « celui qui voit tout », l’oeil du monde. Il rend la vue à Orion aveuglé par Oenopion. Sa vocation est similaire à celle de Notre-Dame de Marceille, la Vierge noire devenue blanche, et à sa source qui guérit les « yeux gâtés ».  »
p.195 : CP parle d’Arèion, cheval d’Hercule, qui le tenait d’Oncus fils d’Apollon et fondateur d’Onceium en Arcadie (homonyme d’Ons). Ce cheval est le fils de Neptune et Déméter.
Areion vient d’Ares (mars, le sanglier), donc le nom d’origine est AreSion.
« Le S est un symbole, et selon l’étymologie du mot, c’est un signe de reconnaissance qui unit deux parties d’un même ensemble. Il rassemble, contrairement au Diabole qui lui, divise. Ares / Mars, dieu de la guerre, personnifie l’ordre temporel, et Sion, l’ordre spirituel. Ils sont ici réunis« .
« Le cheval de dieu possèdent deux têtes : Arès et Sion. La lettre S est de double nature comme le serpent qui peut diviser, selon qu’il désigne Satan (diabole) ou au contraire, unir s’il est crucifié en tant que Serpent Mercuriel des alchimistes. Le cheval à deux têtes est représenté sur l’arcane VII du tarot (…) »
Symboles où le S est associé au serpent.
p.196 : lien Basques // Hercule, Orion, Thésée, « pillards »
p.198 : Dioscures : Zarphat et Sepharat, noms hébreux de la France et de l’Espagne (kabbale)
Dioscures : serpent, amphores doubles, double poutre, arcane 19 du tarot
p.199 : CP éclaircit « à midi pommes bleues » ainsi :
La prophétie de Daniel (16ème s) parle de Jésus envoyé à Onze heures par Dieu, et qu’on est à la dernière heure = midi = fin des temps.
p.201 : idée de répétition des temps, de cycle : à la page 186 de Boudet (miroir de 681), il cité l’Ecclesiaste (rien de nouveau sous le soleil etc etc)
Soleil = Hercule, Osiris, course annuelle du Soleil…. lien avec Bacchus : putréfaction de sa mère dans un coffre (arca), naissance de Dionysos sous une forme solaire… « En tant que divinité solaire, il naît, meurt et ressuscite chaque année »
Epouse de Dionysos : Ariane (mythe de Thésée, labyrinthe etc)
p.204 : emblème deDionysos : raison et pommes de pin : origine des « pommes bleues » ?victorieuses à midi ? = retour de l’age d’or
Grasset d’Orcet mentionne un autre mythe, en lien avec la résurrection de Bacchus/Dionysos : Thésée et Mélétia :pommes d’azur dans les cheveux
[note de jsf : on retrouve sur un blason ces pommes d'azur : celui de Jacques Crelot, anobli par le duc de Lorraine le 6 octobre 1660.]
p.205 : Mélétia tient un rôle similaire à celui d’Ariane — signe du Verseau– Marie Madeleine… réveil du dieu mort aux enfers  -symbole de germination, réveil de la nature – équivalent de Germaine
p.206 : rapprochement avec Ste Germaine de Pibrac (1577-1579)
Brebis du confessionnal de l’église de rennes le chateau : représente Marie de Magdala et Germaine de Pibrac ?
p.210 : CP mentionne L’ile aux trente cercueils de Maurice Leblanc
Véronique y fait un parcours en 17 numéros, qui commence par le 9. Le point de départ est midi.
Sur le vitrail de rennes le chateau était marqué : ONIS 17.09.84 (8+4=12), CP compare cela au roman de Leblanc.
Véronique va à l’ile de Sarek (arkes, arches).
Sur Sarek poussent des fleurs miraculeuses : lien avec les miracles de Germaine de Pibrac
Leblanc décrit un lieu qui se trouve à Pibrac, village natal de Sainte Germaine.
p.214 : Leblanc fait référence aux trois Marie (Marie-Madeleine, Marie Jacobé, Marie-Salomé, arrivées aux Saintes Maries de la Mer) quand il parle des trois soeurs Archignat.
p.215 : Leblanc dit que Véronique avait le teint mat d’une méridionale et des yeux bleus => à MIDI pommes Bleues
p.217 : ONIS 17.09.54 sur le vitrail : le 1 est pointé donc, il faut le répéter :1°17,09.84 »E est la longitude d’un point précis derrière l’église de Marie-Madeleine à Pibrac.
Lien Marie-Madeleine – Artémis, celle qui ressuscite le Christ. (les fileuses, avec quenouille et fuseau, des bergères)
p.221 : près de l’église de RLC, il y a une « contre-église », une église en miroir reflétée dans le jardin à côté, qui ne comporte que la Vierge du pilier et le croix de Mission (calvaire)
C’est une découverte d’Alain Féral.
Devant le pilier, inscription gravée avec « OMARIE », avec le A entremêlé avec un M supplémentaire. = omega avant alpha
Sur la face dorsale du socle du calvaire il y a une inscription CHRISTUS, A.O.M.P.S. DEFENDIT = là, alpha avant omega
Deux piliers de mi-sion  = un SION
Sur le pourtour du pilier, aux inscriptions, « trois acclamations dites carolingiennes qui étaient scandées pendant le sacre des rois de France et qui avaient été créées spécialement pour le couronnement de Charlemagne«  = lien avec la monarchie
Le Pape Sixte Quint fit graver ses formules sur l’obélisque de la place St Pierre
= 65 = 6-11-5 = Le signe est 65, réunion des deux mondes et chiffre kabbalistique d’Adonaï, traduction d’Adonis, Ad Onis, c’est à dire Sion.
p.223 : Coquille sur le pilier de la Vierge, gravée par Saunière : « Pénitence ! PénitenSe ! »
=  PS => l’étoile du matin => elle précède et suit le soleil : Praecurrit et Sequitur
(alors que Pierre Plantard dit que PS = prieuré de sion…)
p.224 : lame du tarot de l’étoile (17=8)
c’est Vénus-Astarté, = Marie de Magdala > le chiffre 8 est deux S ensemble, = Caducée d’Hermès (qui forme un 8)
p.225 : Grasset d’Orcet dit que le nom grec ON est celui de Dana
Flavius Josèphe dit que Héliopolis en égypte était appelée On
« ON est le soleil qui meurt le soir et ressuscite le matin »
« quand l’étoile suit le soleil, elle nous indique OnS, quand elle le précède, nous avons en miroir Son;
ON – S – ON
p.226 : A propos du chiffre 11
- « l’armoirie du péché » (St Augustin)
- Nombre des péchés et des pénitents (Agrippa)
- Nombre des disciples après la trahison de Judas (Cl de St Martin)
- Union des 4 éléments et des 7 planètes (kabbale)
11 doit atteindre 12, nombre de la perfection
midi => on y sonne l’angélus, l’angelus pacis, l’ange de la paix
p.228 : signification de PAX 681
Sermon du 9 novembre 1681 de Bossuet « sermon de l’unité de l’Eglise » très important pour l’Eglise gallicane
Sur le pilier de RLC 1891 à l’envers fait aussi 1681, comme sur le parchemin (PAX 681)
Date du sermon : 9/11 => genèse, chap 9 verset 11 : « j’établis une alliance avec vous : aucune chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre » (Dieu à Noé et ses fils)
L’arc-en-ciel marque cette alliance sur l’arché de Noé
9/11 est un retour au jardin d’Eden, un NOUVEAU DÉPART
En chiffres romains : IX et XI font toujours neuf et onze : les deux collés, ils font les A et M entrelacés
p.231-233 : CP parle de Bordeaux, de la Sauve-Majeur, de la présence de trois croix (soleil-lune-lys)
Tripode chrétien => chez Poussin aussi : trois pieds sont plante contre sol dans les Bergers d’Arcadie
Autre lien RLC<=>Bordeaux : Saint Antoine de Padoue dans l’église de RLC est mort le 13 juin 1231, date de l’achèvement de la Sauve-Majeur
Lien avec Grimoald : qui avait créé l’Ordre des Chevaliers de la Foi et de la Paix =>alliance entre ours (chevalerie) et sanglier (Eglise)
p.236 : Boudet explique que les Aquitains sont gallicans (il dit qu’ils sont celtes, il entend gallican)
Il cite l’exemple de l’institution des « soldures » (soldat qui se tuait si son chef mourrait)
Cela nous rappelle le principe gallican que le chef de l’Église est le Christ et non le pape
p.238 : « Rome est le Caput Mundi, la tête du monde, selon elle-même. Une légende rapporte que dans l’Antiquité, en creusant les fondations d’un temple dédié à Jupiter, fut mis au jour un crâne gigantesque. La découverte fut interprétée comme un présage de la grandeur future de la Ville éternelle.
Mais quand la tête devient folle, ne vaut-il pas mieux la trancher ?
Le cinquième chapitre de la vie de Gérard de Corbie, du XIIe siècle, nous apprend que vers ses trente ans, il fut atteint d’une maladie qui l’affectait beaucoup et l’handicapait. Ce mal « était localisé dans la tête, ce qui est certainement très grave car c’est la partie du corps qui commande toutes les autres. Si l’on peut risquer une comparaison, le seul remède à cette maladie aurait été de le décapiter ». Décapité, il ne le fut pas de son vivant, mais après sa mort qui survint en 1095. (…) Sa tête fut placé dans un reliquaire en argent.
La séparation du chef et du corps est une parfaite allégorie de l’Église gallicane séparée de la dictature du pape. Gérard de Corbie symbolise à lui seul l’Église de France face à la tyrannie des papes réactionnaires. Si l’Église représente le corps du Christ, le pape ne peut pas en être la tête, pas dans l’esprit du clergé gallican. L’évêque de Rome n’est pas le maître absolu mais le serviteur de l’Église. La tête tranchée lui fait reprendre sa juste place. La décollation, symboliquement, signifie l’abolition de la dualité, le retour à l’unité, c’est-à-dire à la Paix des origines du monde, d’avant la scission du principe masculin et du principe féminin. Elle est à rapprocher de la décollation de saint Paul qui nous rappelle son enseignement selon lequel le Christ EST la tête de l’Église.« 
p.239 : Arcadie de Poussin = Arca Dei = arche de dieu = arche d’alliance du Temple = Tombeau vide = corps mystique du Christ que le clergé français a placé en Galice
Reliques de St Jacques à St Jacques de Compostelle aussi
Arche de Noé==> forme de tombeau/cercueil => dolmen => la tête
« Compostelle, le champ de l’Etoile, est le point qui relie la tête et le corps de l’Eglise dans le macrocosme« 
p.243 : « pour réaliser le plan divin, il était impératif de rétablir le tombeau de Marie-Madeleine en Provence afin que le rayon ou ligne de mire ne soit pas émis par l’abbaye bourguignonne (Vézelay) – qui aurait faussé le plan – mais par Saint-Maximin-la-Sainte-Baume. »
On invente alors une histoire pour dire que le corps de la sainte se trouve toujours à St Maximin.

Réplique des Bergers d’Arcadie
p.244 : Réplique des Bergers d’Arcadie sur un bas relief de marbre au château de Shugborough Hall en Angleterre :
inscription D.   O.U.O.S.V.A.V.V.  M.
DM = D(iis) M(anibus) = par la main de dieu = aussi peut etre Dea Mater, DéMéter
ou bien : DM = entre-deux-mers, entre les deux maries (St Maximin et Moustiers Ste Marie)
où os va vv = vv: Vav : en kabbale, l’oeil
p.246 : la date récurrente du 17 janvier :
17 est arcane du tarot avec deux cruches, deux sources.
Janvier est Janus, dieu aux deux visages, vieux et jeune de chaque côté (voir Fulcanelli qui en parle)
pouvoir sacerdotal et royal, Janus : dieu de l’initiation et maître des deux voies
« le visage qui regarde le présente est invisible sur le plan terrestre. »
René Guénon dit que janus est « maître du triple temps », le compare au Christ
l’Etoile (tarot) relie la gauche et la droite, le passé et l’avenir, le spirituel et le temporel
l’Etoile est Janus, et dans l’ésotérisme chrétien, est Marie la médiatrice, à la vois Vierge, Mère et Epouse

Chapitre VI : Les Gardiens du Temple

Maurice Leblanc : détenteur du secret de RLC, très au courant de l’énigme audoise. Nargue une élite cachotière ?
1- Fulcanelli
La croix d’Hendaye : là encore, un S vagabond se cache dans l’inscription
CP compare « l’espace où la vie se réfugie » à la terre promise de Galice, d’Hercule
Le symbole des 4 A dans un cercle : nous rappelle croix celtique de Boudet, => quatre ages du monde.
On attend à la fin un nouveau soleil, novo helios, Noël.
Idée de fin des temps « vu que le temps s’approche, auquel cette quatrième Monarchie viendra régénérer le Septentrion, laquelle sera bientôt suivie de la calcination du monde (…) » (Cosmopolite)
Rappelle les idées de Postel, de la Renaissance, etc.. baptême par le feu
Fulcanelli dit qu’il y a eu 4 souverains correspondant aux 4 âges : Alexandre, Auguste, Charlemagne, Louis XIV
Choix de Louis XIV, teinté de gallicanisme ? rôle dans le gallicanisme
On retrouve chez Jacques Coeur à Bourges les mêmes thèmes précédents : Galice, Compostelle, Hercule et les pommes d’or, le Roi Mort…
Quand Fulcanelli parle des lignes entrecroisées, du filet, du X de la lumière etc…  CP le compare au blutoir ou tamis servant à recueillir le SON… Son qui en anglais signifie « fils »
Fulcanelli associe la galette avec ses lignes en X au chêne, car il dit qu’il a vu le chêne dessiné sur des galettes des rois : on retrouve la Gaule, le coq, Mercure…
Il dit que le coq couronne les clochers français car « La France est dite fille aînée de l’Eglise » ====> c’est une expression gallicane, prononcée en 1896 par le cardinal Langénieux.
Fulcanelli relie aussi l’oursin à l’étoile, et à la petite ourse, … et le méridien de Paris passe près de Bourges à la chapelle-Saint-Ursin … > Saint Ursin , premier évêque de Bourges!
Légende gallicane de St Ursin : c’est un disciple de Jésus connu sous le nom deNathanaël, premier évangélisateur des Gaules, et St Ursin se fête le 9 novembre : 9/11 !!! Date anniversaire du sermon de Bossuet
« L’alchimiste, visiblement pro-gallican, pour ne pas dire nationaliste, décrit en la croix cyclique d’Hendaye un monument à la gloire du roi Très Chrétien et de l’Eglise gallicane universelle, donc véritablement catholique, puisque telle est l’étymologie de ce mot, et, cela va sans dire, unie.
Ajoutons à cela qu’Hendaye se trouve à quelques kilomètres de Saint-Jean-de-Luz, où fut célébré le mariage du Roi Soleil avec l’Infante d’Espagne.
Les quatre A de la croix rappellent aussi les Quatre articles de Bossuet, symbole du gallicanisme.
La croix d’Hendaye date de peu après le sermon de Bossuet« .
Fulcanelli parle aussi de Louis d’Estissac, gouverneur du Poitou et de la Saintonge => c’était un adepte de la science d’Hermès. Louis d’Estissac acheta et déplaça cette cheminée :
Source : Hervé Delboy
A gauche, un X => la lumière, l’oeil (croisement des nerfs optiques).
Sur la cheminée au centre, il y a un 4 DE CHIFFRE avec trois étoiles et un rameau d’acacia (résurrection).
Fulcanelli y consacre un chapitre, et dit que le chiffre 4 a une forme empruntée à l’antimoine.
« La Croix Druidique, dite de Dendrophore »
L’antimoine est le sentier du pèlerin, symbole chimique : SB (miroir de BS, de babylone à sion)
« L’antimoine est la double ligne de mire qui mène à la pierre des philosophes, c’est-à-dire au corps symbolique du Christ qui se trouve en Galice »
Le chiffre 4 n’est pas un symbole de campagnonnage (Fulcanelli le réfute), c’est un blason alchimique.
Le X nous rappelle le bas-relief de l’autel de RLC.
Fulcanelli : « La croix grecque et la croix de St André ont une signification en hermétique exactement semblable »
On retrouve dans l’église d’Hendaye ces croix dans des cercles et les étoiles.
Les deux croix superposées forment une étoile à 8 branches => l’arcane 17 symbole de Vénus.
CP dit aussi que Boudet insiste sur le pied du Christ car celui-ci contient le LUZ, l’osselet dont parle Fulcanelli.
Les kabbalistes parlent du Luz comme un os incorruptible, noyau d’immortalité, germe de résurrection… Saunière et Fulcanelli le placent au talon.
Aussi, devant l’église de RLC il y a marqué « ce lieu est terrible« , ligne tirée de la genèse, la suite est « mais la ville s’appelait auparavant Luz » : Luz la maison de Dieu et la porte du Ciel :
« C’est une ville souterraine à laquelle on peut accéder par un creux au pied d’un amandier (appelé aussi LUZ en hébreu). On l’appelle en outre « la cité bleue », ce qui prouve sa nature céleste bien que cachée sous terre. Elle est le séjour d’immortalité car l’ange de la mort ne peut pas l’atteindre. Nous savons où elle se trouve, en théorie : dans le sous-sol de l’île d’Ons« 
Fulcanelli parle aussi de Véronique, qui garda sur son étoffe le visage de Jésus en sueur : Fulcanelli dit qu’elle « apporte la victoire », que c’est une « réplique voilée de la croix de St André ».
=> parallèle avec le Cap de l’Hommé de RLB et le Cabo de Home de Galice.
Louis d’Estissac était alchimiste, son maître étaitRabelais.
2- Grasset d’Orcet
Grasset d’Orcet est né en 1828 de la maison d’Escorailles « que la tradition fait remonter à Waïfre d’Aquitaine, un des derniers princes mérovingiens« , Compagnon d’arme de Charles Martel.
Grasset d’Orcet connaitra Eliphas Levi et Henri de Bonnechose.
Grasset d’Orcet étudie l’archéologie en méditerranée et au Moyen-Orient. Découverte du cratère d’Amathonte, à Chypre, puis il est ruiné, vit de sa plume.
Publie 700 articles, les plus intéressants dans la REVUE BRITANNIQUE, il pose les bases de la VLC de Boudet.
Il publie un article en 1880 sur les « Gouliards » = fils de Goula, société secrète dès le XIe s.
Son but : « substituer la souveraineté du peuple à celle de l’Eglise et de la noblesse ».
Les Gouliards étaient royalistes.
« Ils niaient le décalogue et la divinité du Christ »
« Les Templiers étaient gouliards, Diane de Poitiers, certains papes, Rabelais, mais aussi Charles VII, signataire de la Pragmatique Sanction de Bourges, le Roi René de Provence, son contemporain qui inventa, dans le sens archéologique du terme, les sépultures des saintes Maries de la mer et officialisa leur culte« .
Gouliards utilisent langue codée : le « Blason », que Rabelais appelle « Lanternois ».
Celui qui chante le matin est l’emblème de la résurrection (Charbonneau-Lassay, p.638) – source
Gouliard étymologie : saint Gall, saint Gaul ou saint Gély : signifie COQ : leur emblème est le COQ.
Ils ont pour chef spirituelSaint Paul (!)
Ils vénèrent un tombeau !
Grasset d’Orcet relie tombeau à dolmen et à sépulcre.
Parallèle troublant avec la VLC de Boudet : les Gouliards sont les Gallicans ?
Grasset d’Orcet n’apporte aucune preuve à sa thèse sur les Gouliards, mais on peut remplacer GOULARD PAR GALLICAN.
Il dit que Louis XIV était gouliard au début.
« Louis XIV dut d’abord gallican, et son conflit avec le pape fut particulièrement violent puisqu’il aboutit à la promulgation de la déclaration des Quatre articles, mais il est indéniable que dans la dernièrep artie de son règne, sa politique fut ultramontaine. Du reste, tous les noms de « gouliards » cités dans l’article, Rabelais, Charles VII, etc, sont ceux de personnes ayant eu un rôle actif plus ou moins important dans l’histoire gallicane en s’opposant à Rome.« 
« la grande occupation des Gouliards était de construire un sépulcre » (symbolique, le même que dans la FM moderne)
« Lors de l’initiation des néophytes, on leur faisait adorer un diable du nom deCrespelu et on leur apprenait que le Christ n’avait jamais existé et que Paul, c’était le Christ (C’est Paul Christ)« 
=> courant de l’église gallicane
=> Saint Paul mentionné par Boudet, évangélisation dans le midi de la Gaule, son siège à Narbonne
Boudet connaissait peut-être personnellement Grasset d’Orcet, un exemplaire original de la VLC est dédicacé à Grasset d’Orcet (dédicace non authentifiée mais c’est curieux)
CP relie Caïn meurtrier d’Abel aux gallicans :
« Si Caïn est le premier Gallican, il est aussi, d’après la Bbile, le meurtrier d’Abel, le premier assassin de l’humanité. La faute est grave et son souvenir peut nuir à la cause gallicane. Boudet semble avoir adopté la neutralité et prôner la paix de l’Eglise car tel est bien le but recherché de toute cette affaire : la paix entre les deux camps. Pour rééquilibrer la situation, l’abbé va la retourner. Juste après le passagé précité, il raconte qu’Abel « l’enfant pieux » est remplacé par Seth et qu’avec lui et ses descendants apparaît l’âge des métaux et plus particulièrement celui du bronze suivi de l’âge du fer. Puis, soudain, vient cette phrase insensée que nous avons déjà citée et dans laquelle il prétend que les âges de l’humanité sont en réalité inversés. » (…)
« L’auteur veut nous signifier qu’il faut tout inverser même les « noms propres d’hommes ». Dans ce cas, c’est Abel qui tue Caïn et non ce qui est écrit dans la Bible. Abel est le fratricide. Il tue le coq, les Gallicans. Dans la version biblique, Seth remplace Abel. Il est le « père des hommes fidèles à leur créateur ». Mais comme tout est inversé, il personnifie alors un autre Seth, son homonyme égyptien, l’assassin d’Osiris qui le démembra comme fut démembrée l’Eglise par son conflit interne. Il est Arès / Mars tuant Adonis et incarne le clan ultramontain qui s’éverture à éradique le clan gallican.« 
(…) TUBALCAÎN signifierait alors « aBeL Tue CaïN »
(…) Maurice Leblanc en donne la confirmation, dans L’ile aux Trente Cercueils :
Récit d’un duel entre deux frères : l’un est surnommé Abel l’autre Caïn, mais contrairement à la Bible, c’est Abel qui tue Caïn.
Caïn préfigure le Juif errant. Comme lui, il est condamné à errer indéfiniment sur la terre, comme lui, il porte un signe à la tête qui le préserve de la mort. C’est le signe du Salut, le signum Tau ou Thau …
Tau grec, 22eme lettre hébraique, symbole de perfection : signe de reconnaissance des Gouliards, Mentionné par Rabelais.
Tau sur l’épaule de St Antoine de la peinture de Teniers.
Tau : sur un vitrail de St Denis : montrant la Vision d’Ezechiel, chapitre IX, XI versets.
le Tau sur le front de l’homme repousse l’ange exterminateur…
Denys est aussi Dionysos, qui eut la tête tranchée, on le voit souvent la tête entre les mains sur les statues.
Il y a dans l’Oise normande une église au village d’Ons (actuellement Ons en bray) qui montre St Denys avec dans sa main un Tau.
Ons est une assemblage de ONZE hameaux, l’un s’appelle Compostel, un autre s’appelait Rome, et la rivière qui passe l’Avelon, et une commune limitrophe s’appelle St Paul.
Le Tau est la voie du milieu, la réunion des polarités contraires.
Grasset d’Orcet dit que le sépulcre des Gouliards s’appelait sépulcre de Gaufre… c’est une patisserie striée de lignes … c’est comme le blutoir de Boudet ou la galette des rois de Fulcanelli.
Grasset d’Orcet dit que Gaufre se serait métamorphosée en « jeoffrin » puis « juif errant ».
=> le sépulcre de Gaufre n’est autre que le tombeau du juif errant condamné à marcher…
Grasset d’Orcet dit que le sépulcre est le 1er degré d’initiation chez les Gouliards, « le sépulcre, c’est ce que crie la poule (sé poul crie / sépulcre). « Voilà qui confirme que la Caïn de Boudet est un Gouliard, lui qui se comporte comme une poule« .
p.283 : CP parle du Manuscrit trouvé à Saragosse, roman d’Alphonse van Worden
Juif errant => ahasvérus/assuérus => il est l’homonyme du roi dans le livre biblique d’Esther.
Esther et Assuérus => titre original des Sept paraboles tirées du Splendor Solis (traité d’alchimie).
La quatrième parabole montre un homme chauve et nu sortant d’un marécage, avançant vers une femme, Esther (avec une étoile sur elle).
= Allégorie du roi ou de l’empereur dormant.
Le chffre 4 est lié à la résurrection de l’homme mort, haum moor de Boudet
Grasset d’Orcet parle aussi des Gouliards apparus au ONZIEME siècle.
Et de têtes de perroquets sur les chapiteaux des églises romanes :
perroquet => pape gay => pape gault => pape gouliard
« Les Gouliards avaient une hiérarchie qui parodiait celle de l’Eglise romaine et ils avaient donné au perroquet le nom de leur plus haut dignitaire« .
Grasset d’Orcet dit encore  : « Rabelais , dans son chapitre sur L’Ile Sonnante, nous fournit une liste complète de cette hiérarchie »
3- Rabelais
Rabelais soutient la politique gallicane du roi Henri II.
il y a les Papimanes, adorateurs du Pape, dans Pantagruel => les ultramontains.
Rabelais est en accord avec St Paul : s’oppose à Luther et Calvin.
Rabelais enterré au cimetière St Paul ou dans la nef de l’église St Paul.
La bague de Fulcanelli, avec une croix grecque.
Le Quart Livre est en onze chapitres, Pantagruel et ses compagnons trouvent Maitre Editus (gardien du temple) sur l’Ile Sonnante.
La chiffre 4 revient souvent, et il y a un ilot (de purification) près de l’Ile : comme à Ons
Son-ante : Ons ?
Habitants de l’ile chez Rabelais : jouent aux enterrements : et Ons c’est les « terres de l’homme mort ».
Ces habitants sont le clergé gallican, ils portent une croix grecque dans un cercle (couronne + croix)
Dans le Cinquième Livre, la reine guérit par le SON d’un orgue.
Cinquième livre : quintessence : et la france a toujours été comparée à l’Ether, la quintessence de la création.
Il y a le mot de passe « Trinch » qui se prononce Trinque chez Rabelais, et le ruisseau entre les deux Rennes dans l’Aude s’appelle Trinque-bouteille : il mène au terrain de l’homme mort.
4- Nicolas Poussin
Poussin avait un sceau romain avec une femme soutenant une Arche (navire en forme d’archive, croissant).
C’est l’Ile sacrée, la quête de la grande paix.
Clément IX impose en 1669 la paix de l’Eglise, c’est lui qui (d’après Panofsky) aurait suggéré le thème d’Et in Arcadia Ego, d’abord au Guerchin.
Le tableau des Bergers comporte 4 personnages qui s’inscrivent dans un cercle avec une croix à l’intérieur, une croix grecque (alliance pouvoir sacerdotal et royal).
La doctrine du « dieu inconnu » de Denys l’Aéropagite : Denys est converti par Paulet va évangéliser les Parisii (Lutèce), selon la doctrine de St Paul.
p.300 : « La deuxième version des Bergers de Poussin est une véritable synthèse du Plan imaginé par les Spirituels du Moyen Âge dans la lignée de Joachim de Flore, puis complété par Guillaume Postel et ses successeurs, plan divin à projeter sur terre et à réaliser concrètement dans le temporel comme dans le spirituel. Les deux voies sont rappelées par les deux couleurs du vêtement d’Artémis/ Jaune : temporel , bleu : spirituel »
Trois piliers de la peinture :
Principe masculin : 6  soleil ciel esprit père divin
Équilibre : 11 étoile homme corps fils incarnation
Principe féminin : 5 lune terre âme mère matière
5- Le microcosme

p.305 : CP revient sur les rochers du Pla de la Coste qui correspondent aux iles de Galice.
Les rochers du Pla de la Coste
Vues du Cap de Home, les Iles Ciès à marée haute ont la même configuration
p.307 : CP évoque le périple nuptial de Louis XIV, initiatique car il passe par :  Saint-Maximin et la Ste Baume, puis St Jean de Luz (est en ouest), en passant par Carcassonne et Toulouse (peut-être est-il passé par rennes les bains).
Un siècle plus tôt,; Charles IX et Catherine de Médicis ont fait le même trajet.
Mêmes prétentions messianiques pour les 2.
Charles IX commença son tour de France en 1564, année de parution du Cinquième Livre de Rabelais.
p.310 : Boudet parle de 7 croix grecques, reportées sur son plan Rennes Celtiques, elles forment un 4 de chiffre.
Boudet parle d’une dernière croix au cap dé l’Hommé « en face du temple païen, converti en église chrétienne détruite par l’incendie… »
CP dit qu’il n’y a pas de temple païen à cet endroit, mais qu’il est en fait (même nom) dans une autre région, le Donaizan en Ariège.
« Dans le canton de Quérigut, culminent à plus de 900 mètres d’altitude les ruines du château d’Usson (du Son) qui dominent toute la vallée de l’Aude. Autrefois, cette seigneurie se nommait SON, du même nom que la rivière qui coule à ses pieds et qui s’appelle aujourd’hui la Bruyante.« 
p.313 : CP compare le château de la fresque en haut-relief de l’église de RLC, à ce château du SON.
« on aperçoit au fond le château du SON avec au premier plan les ruines de l’église Saint-Félix »
p.314 : « Le véritable emplacement du trésor est la cible de la Vierge et non la Vierge elle-même. Cette cible est le Pech Auriol, la montagne sacrée, le Montsalvat des romans arthuriens, l’île du Roi pêcheur (Pech-aur), l’Omphalos, le Centre par excellence qui contient et qui est le Graal » Mais qu’est-ce que le Graal ?
p.317 : CONCLUSION DE CP
CP revient sur la fortune de Saunière et dit que ça n’a rien d’extraordinaire.
Rennes-les Bains et Rennes le Chateau reflètent les deux Maries de Provence : Saint Maximin et Moustiers.
« Saunière et Boudet sont chargés de protéger le microcosme, de le mettre en valeur, de le révéler aux initiés« .
Dans le but d’accomplir les prophéties des Spirituels franscicains et de Joachim de Flore.
But anti-Eglise de Rome, anti-Pape.
« Entre les deux Rennes se toruve un temple à ciel ouvert. Il est, en modèle réduit, l’image exacte de l’immense « cromlech » dont l’épicentre est matérialisé par la statue colossale de Notre-Dame de France. (…)
Elle cache dans son sous-sol la nouvelle Luz, la cité bleue.
Le sanctuaire du Razès est ancien, bien plus qu’on ne le pense.
Des hommes, peut-être dès le Moyen Âge, au plus tard à la Renaissance l’ont construit pierre par pierre, déplaçant des rochersde plusieurs tonnes au milieu d’un pseudo-cromlech fait de roches naturelles.

Le « Plan divin » et sa projection dans notre monde terrestre ont été pensés aux XIIIe et XIV e siècle par les Spirituels Franciscains mais ont été réalisés progressivement, par étapes, et se sont améliorés au fil du temps, jusqu’au début du XXe siècle.« 
p.323 : ANNEXE : Adonis, le serpent rouge
Le mythe de Jésus, synchrétisme des mythes païens. Le fait que Marie Madeleine ait SEPT démons correspond aux sept daïmons d’Isthtar/Astarté.
Cela peut signifie que Jésus la convertit, ou que :
Elle n’a plus besoin de ses démons pour ramener Jésus des Enfers pour une raison que nous ignorons.
p.325 : triades féminines :
les saintes femmes qui se rendent au tombeau de Jésus sont aussi les Matres, les déesses mères
toujours par 3 : les Heures, Grâces, Moires… Parques..; triple Hécate…
Soeur/Epouse/Mère… c’est ce schéma qu’on retrouve.
Voir Evangile gnostique de Philippe : « Elles étaient trois qui marchaient toujours avec le Maître Marie, sa mère, la soeur de sa mère, et Marie de Magdala qui est comme sa compagne. Car Marie est pour lui, uen soeur, une mère, et une épouse. »
« Le binôme Christ-Marie de Magdala est une incarnation des binômes Osiris-Isis, Adonis-Aphrodite/Vénus, Tammuz-Ishtar / Astarté. etc »
Culte d’Adonis de la Syris se répand en Egypte… proche de la Passion de Jésus.
Adonai/Adonis.
« Il est intéressant que dans l’iconographie chrétienne, le Christ ressuscité est souvent représenté apparaissant à Marie-Madeleine avec une bêche à la main ou une houe à la main et coiffé d’un chapeau de paille : il est le « jardinier ». C’est un rappel inconscient des jardins d’Adonis. »
L’emblème de Tammuz/Adonis est le GRAIN, l’EPI. Il est assimilé à ORION. Son nom sumérien est Sibzianna qui signifie Berger du ciel.
Adonis blessé par un sanglier , changeait chaque année les eaux fleuve « Adonis » près du mont Liban en rouge,
« A sa source, près du village d’Afka, se trouvait le tombeau d’Adonis. Etait-ce un cénotaphe, un tombeau vide ? Probablement« 
Mythe de la mort d’Adonis : symbole de la récolte du blé, la défense du sanglier fauche le blé, et dans certaines versions du mythe, Adonis nait avec une dent de sanglier.
Ad ONIS => à Sion, vers Sion => vers Orion

Commentaire sur le livre de Catherine Pierdat

Deux courants s’affrontent depuis longtemps, comme le disait Elizabeth van Buren : L’Eglise de ROMA et celle d’AMOR.
Les Spirituels franciscains, les Cathares, les troubadours, Templiers, etc résultent de cette église « alternative » de source Ismaélienne. Fulcanelli cite lui-même Dujols qui dit que les Isaméliens, albigeois, templiers, illuminés etc sont tributaires d’une tradition secrète émanée de la Maison de la Sagesse fondée au Caire vers le XIe siècle, par Hackem. Et comme l’ajoute Catherine Pierdat, les racines sont celtiques.
Ces racines ont pour origine des populations aryennes de la période post-atlantéenne, qui arrivèrent au Portugal et aux pays nordiques. C’est à cette époque que furent conçues les mégalithes, le « cloitre d’Ambrius » (Stonehenge) etc. C’est aussi cette civilisation qui s’opposa aux autres Atlantes et qui influença et civilisa les grecs, depuis le nord. (d’où les remarques de Fulcanelli sur les Pélasges).
Ces aryens ont pour origine le Caucase et l’Asie centrale (civilisation des Kourganes). Ces lignées se retrouvent chez les Mérovingiens, de même peut-être, chez les Tuatha de Danann, qui vénéraient la déesse Dana.
On retrouve ces descendants des atlantes chez les Basques, les Ecossais, les Irlandais, etc. César les craignait. C’est pourquoi Boudet parle des « Neimheid », la tête des Druides.
Au passage, Boudet et son livre « La Vraie Langue Celtique » est cité à la fin « L’Histoire secrète » de Laura Knight-Jadczyk. Elle redonne même tout le chapitre sur « Les Gascons – Les Occitani. Les Aquitains et leurs tribus – Auch. Bordeaux. »
p.882, elle évoque la Vierge comme étant liée au Chemin de St Jacques de Compostelle. Elle compare le chemin de Compostelle à la voie Lactée, le champ de l’étoile. Elle compare aussi Cassiopée (au bout de ce chemin) à la triple déesse (Vierge/Méduse/Vieille sorcière). Elle dit que Cassiopée est comparable à Déméter, et la rapproche des sibylles des vitraux d’Arnaud de Moles à AuchDe plus, elle ajoute que c’est « la maison de Danaé » ou « Don » chez les celtes.
Et vers les pp. 894-895, à la toute fin de l’Histoire secrète, elle dit que Marguerite de Navarre (Miroir de l’âme pécheresse est un livre phare des Béguines héritières de la tradition cathare) a soutenu François Rabelais, Nostradamus (né à Alet-les-Bains, près de RLC), et Léonard de Vinci est mort alors qu’il était chez elle et François 1er. Pour finir, Laura Knight-Jadczyk relie la tradition qu’on retrouve dans la cathédrale d’Auch aux « techniciens de l’extase » d’Eliade (insistance sur une transformation de la « tête » pour voir dans l’invisible).
Ce qui nous ramène à Fulcanelli, car elle dit que Jean-Baptiste est probablement le « Judas » (selon le codage de Da Vinci) et Saint Paul le vrai Christ (selon les Cathares). Et p.475, elle indique que le zoroastrisme « pourrait être la source du Chiliasme Primitif auquel fait allusion Fulcanelli.
Le « mythe celte »/ »gallomanie »/ »français descendants de Noé » est porté par :
« Par tout un jeu sur le sens hébreu du mot Galiah et de quelques autres mots français, Postel justifie la relation entre la France et la mission d’Israël et il y ajoute enfin le rôle de femmes héroïques comme Jeanne d’Arc dans l’histoire de France« .
Henri la Croix-Haute écrit dans son introduction aux Nobles Ecrits de Dujols que Guillaume Postel comme son disciple Gui Le Fèvre de la Boderie ont comme les Dujols de Valois subit une attaque en raison de leurs préoccupations ésotériques. Et Dujols dans son opuscule sur la Chevalerie écrit que
« L’esprit était constitué par un aéropage de hauts initiés, prêtres philosophes héritiers de la Sagesse et de la Science égyptienne des Mages, de Pythagore, de Platon et des Druides du Celtisme. »
Il est partout question du druidisme dans son livre.
Maintenant, Catherine Pierdat rapporte un « culte de la tête », de « l’homme mort », et de la résurrection, chez les Celtes. Elle nous emmène en Galice :
Voici maintenant la carte de Boudet :
Et voici ce que ça donne sur google:
Et maintenant j’applique le schéma de Catherine Pierdat (relier les « mégalithes » de la carte de Boudet pour former le 4 de chiffre)
Pour rappel Pierdat fait correspondre l’Ile d’Ons et Onceta au niveau de l’Haum-Moor, et les Iles Cies au niveau du Cap de l’Homme.
Elle déplie le corps du géant mort entre ces deux points, avec la tête en haut (nord) et les pieds en bas (au sud).
Elle dit qu’il faut chercher la ville souterraine sous Ons, donc sous l’Haum-moor.
Cet endroit correspond à ce que dit Elizabeth van Buren. Elle applique un zodiaque à la région de Rennes (zodiaque « terrestre », voir p. 84), et Catherine Pierdat aussi fait correspondre les constellations à la géographie de Rennes :
Ce premier schéma correspond quasiment tout à fait au zodiaque d’Elizabeth van Buren : La Vierge près de Lavaldieu, Orion à Rennes les Bains
Puis Pierdat le fait tourner pour que l’axe soit nord-sud :
Pierdat place la « cible » de la Vierge, du 4 de chiffre inversé (la croix du Petit Lion), au niveau du Pla de la Coste.
Sa cible est entre Lavaldieu et Rennes-les-Bains.
Sur son schéma, la Vierge (depuis Montferrand) pointe dans les trois directions de Cassaignes, Rennes-le-Château/Couiza et Lavaldieu.
Quoiqu’il en soit, sa « cible » est à environ 1 km au nord-est de Laval-dieu.
Voici une carte du ciel où l’on voit, comme sur les Bergers d’Arcadie :
La vierge, qui tient un épi, le Bouvier (le gardeur d’ours/de bœufs, le pied appuyé sur une pierre), Hercule (le genou à terre),
Par contre Orion qui serait le quatrième personnage est à l’opposé, on le voit pas ici.
Comme je le disais, Elizabeth van Buren applique un zodiaque à la région de Rennes et l’endroit crucial, la « tête de la colombe » (voir p.91) c’est à dire la constellation de la vierge, se situe AU NORD EST DE LAVALDIEU.
La conclusion est que : S’il y a quelque chose, il faut chercher au nord-est de Lavaldieu.
J’écrivais en commentaire à Elizabeth van Buren :
Il est intéressant de noter qu’Elizabeth van Buren dit que l’ancienne étoile polaire était Merak, étoile de la Grande Ourse, qui se trouve près de Rennes-les-Bains. L’énergie du Bugarach se répercute non loin de cette montagne, et est utilisée comme « vortex » entre les mondes par ceux qui tiennent les installations souterraines. L’entrée est-elle près de Rennes-les-Bains ? Quand on est en haut du Bugarach, en remarque qu’une barre rocheuse semble faire « écho » au mont. Elle se trouve près de Lavaldieu. A Lavaldieu se trouvent les fondations voûtées d’une chapelle du 11ème siècle dont les propriétaires étaient les Chevaliers de l’ordre de Saint Jean de la Croix. L’auteure reviendra plus tard sur ce lieu.
Selon Murat et Hivert, c’est cet endroit qui a été choisi comme décor pour la peinture des Bergers d’Arcadie.
puis :
Une fois de plus, est cité le Pique de la Valdieu comme «région où se trouve le Temple, et la méthode par laquelle on peut découvrir son entrée». Une page internet mentionne Lavaldieu comme emplacement du tombeau de Roland :
Lisons P. Jarnac : « Des historiens hollandais et anglais sont persuadés que Roland, défunt, fut transporté dans une abbaye située à LAVALDIEU, au sud de Rennes-le-Château, ancien lieu où se pratiquait le culte du dieu Baal.» Au sujet de ce lieu, voyons ce que le Dr Gourdon nous en dit : « Sur ce même plateau, vers l’ouest, est le hameau de Coume-Sourde et plus au sud celui de Laval-Dieu, à 1 kilomètre de distance et sur lequel il y a une légende. On racontait qu’il existait autrefois, dans ce lieu appelé quelquefois par corruption Bal-Dieu, un temple érigé au dieu Baal, où les habitants de la contrée se réunissaient  pour lui offrir des sacrifices; et l’on est porté à croire que ce temple aurait pu être fondé par les Phéniciens (?) qui ont jeté quelques colonies sur la côte d’Espagne la plus voisine. [NdT : Elizabeth van Buren a évoqué plus tôt la ville espagnole d'Arcos de la Frontera, liée aux phéniciens.] Il est évident que cette tradition n’a d’autre origine qu’une supposition faite sur le nom même du lieu, aucune trace d’un temple quelconque n’existant dans le hameau. »
(« Stations thermales de l’Aude, Rennes-les-Bains », Toulouse 1874, p. 397)
Je dois ajouter qu’il y avait il y a encore deux ans les ruines (murs) d’une ancienne abbaye, ruines depuis détruites au lieu-dit Lavaldieu. « Les vieux de Rennes se rappellent très bien qu’il existait aux alentours de cet endroit un monticule que l’on nommait « La butte de Roland ». D’ailleurs un Audois aurait retrouvé une tombe basse sur laquelle le nom de ROLANDUS était encore visible. La sépulture étant envahie par la végétation est difficile à localiser précisément. Elle serait située du côté du ruisseau de Couleurs. Des archéologues anglais auraient trouvé des traces d’un cimetière carolingien, précisément au même endroit. » ( P. Jarnac, « Les archives du trésor de Rennes-le-Château »)- Un carto-guide Shell des années 80 fait mention du tombeau de Roland à Lavaldieu :« Aux environs – Rennes-les-Bains(13 km à l’est) petite station tapie au creux du canyon de la Salz. Château de Blanchefort (10 km à l’Est); La Valdieu (6 km Sud-Est) lieu présumé du tombeau de Roland »
C’est particulièrement intéressant si le corps de Roland était enterré (mais placé où ?? dans un temple souterrain ?) dans cette région. Il était un chevalier Franc,neveu de Charlemagne selon la légende.
Selon une légende qui a pris naissance avec le développement de la Reconquête et celle du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle, le tombeau du comte Roland, seigneur de Blaye, se trouverait à Blaye, dans la basilique Saint-Romain, nécropole des rois Mérovingiens d’Aquitaine, aujourd’hui détruite mais dont les fouilles archéologiques sont visibles
Saint Romain de Blaye se trouve près de Bordeaux.
Elizabeth van Buren ne fait pas de différence entre l’Ours et le Sanglier. Pour elle, les deux signifient Asar/Osiris/Arthur.
On a retrouvé un fragment de pierre d’Artémis associé à un sanglier à Rennes-les-Bains (voir p.24)
Elle rappelle que les Mérovingiens, poilus, étaient associés aux sangliers. De même Roland est associé à Jean-de-l’Ours.
Pierdat dit que l’ours (temporel) a remplacé le sanglier (spirituel).
A propos du SON 
Elizabeth van Buren parle de Latone, mère d’Artémis, qui était un cygne, comme représentant le SON à l’origine de la Création.
Elle reviendra de nombreuses fois sur le SON, comme p.136 où elle rapproche l’arche et l’épi de blé à l’oreille/l’écoute.
Catherine Pierdat y reviendra très souvent aussi, pour dire que SON est l’ile d’ONS.
A propos de Hercule
Catherine Pierdat le rapproche d’Osiris, mais Elizabeth van Buren le rapproche d’Ogmios, puis de Malkarth/Melchizedek :
Pausanias (1,35,8) affirmait qu’il « y a un arbre à Gadez qui prend diverses formes. » Ce pourrait être l’alphabet des Arbres préservé par les peuples celtes. Nous verrons cet alphabet plus loin. L’alphabet irlandais serait « venu d’Espagne », apporté par Ogmios, un dieu à peau de lion. Ogmios est un nom qui nous rappelle Ogre, le géant. Il était Hercule habillé en lion, qui peut être associé à Mercure, le porteur de Connaissance.
Hercule est le Roi Arthur, son nom phénicien était Hercule Melkarth, révélant son statut de Chef de l’Ours. Mary Caine croit qu’Hercule était Cabiri, un initié phénicien qui venait de l’ouest avec les secrets de l’architecture, la musique et l’art grec.
Le Roi David appartenait à la Maison Royale de Judée. Il était le Lion de Judée. Hercule avait un bâton et portait sur lui une peau de lion, en honneur à la Déesse, et le géant Orion est aussi dépeint sur les cartes du ciel habillé de cette façon. On dit que Thésée est entré nu dans le centre du labyrinthe, ayant sur lui une simple peau de lion.
Bref, on se retrouve sans arrêt avec une divinité masculine solaire qui ressuscite par l’intermédiaire d’une divinité féminine.
Elizabeth van Buren fait des commentaires qui rejoignent ENTIÈREMENT ceux de Pierdat :
Dans son célèbre tableau « Les Bergers d’Arcadie », Nicolas Poussin révèle sa compréhension du grand Plan pour l’humanité. Ceux qui connaissent cette peinture se demanderont pourquoi elle a été reproduite à l’envers ici. En réalité la Bergère se tient à droite de la tombe, et regarde vers l’ouest. Cependant, un message secrète est dévoilé dans l’image-miroir, comme nous allons le découvrir. Quatre personnages se tiennent autour d’une tombe, le cercueil d’Osiris, ou du Roi Arthur. Il y a une Bergère et trois Bergers. Les deux bergers sur la droite (la main gauche du Créateur),sont vêtus de blanc et bleu foncé, et représentent les deux éléments féminins eau et terre, l’un le féminin négatif, et l’autre le féminin positif. Le berger à gauche porte une tunique rouge, le rouge du feu. La robe portée par la Bergère est à moitié jaune, à moitié bleue, deux couleurs qui ensemble font du vert. Isis était nommée la Déesse Verte « dont la couleur est comme la verdure de la terre ». Elle représente Mercure, l’élément air . Les quatre éléments sont liés par une croix de St Andrée invisible. La main droite du berger feu et la main gauche du berger terre se touchent presque, leurs bras suggérant un bras de cette croix. Si l’on trace une ligne du pouce du berger  eau jusqu’aux petits orteils des bergers feu et de la Déesse, elle touche les index des deux autres.C’est le Char de Rheda dont il est question ici, le Char qui évoque les quatre éléments en équilibre. La pointe où les quatre convergent, le point du milieu de l’axe, représente le cinquième élément, l’Éther, le Feu Cosmique qu’on appelle la Quintessence. C’est le Cinquième Seigneur qui gouverne les quatre autres. Le diagramme du Char indique aussi la pyramide lorsqu’on la voit de dessus, le centre étant l’apex manquant. L’apex manquant estreprésenté par l’œuf du phénix, comme nous le savons. C’est le Feu Cosmique symbolisé par le phénix, et c’est aussi l’Aurige.
Derrière la tombe se trouve un pic de montagne que l’on reconnaît comme étant le Pic de la Valdieu. Sa position en rapport à la tombe est importante, car on découvre maintenant qu’elle représente la ferme appelée la Valdieu, la Vallée de Dieu. C’est la tombe du Roi mort, ou plutôt du Roi endormi. Cependant, la tombe est aussi le ventre, nous avons ainsi la promesse qu’un jour le Roi se réveillera.Le Pic de la Valdieu est la colombe du Zodiaque de Rennes, symbole de la Déesse. La colombe surveille l’Argha, le vaisseau lune, qui est l’Arche. Le nom Chaldéen de la Mère Universelle était Nuah, indiquant que l’histoire de l’Arche de Noé est liée à la Déesse et à son royaume intérieur. La naissance d’un nouveau cycle après le passage de l’ancien est symbolisé par l’histoire de Noé sortant de l’Arche dans laquelle il a été sauvé. Lui et sa famille étaient les graines de nouvel âge. Mais le mot arche est le même que le mot hébreu rasit, signifiant sagesse. Cette sagesse est la Connaissance Secrète, dont la compréhension pourrait aider l’homme à se sauver des cataclysmes à venir. Afin de découvrir cette connaissance on doit réveiller le Roi qui effectivement n’est ni homme ni femme, mais la belle endormie qui est finalement réveillée par le baiser de l’Amour. Le message de l’Amour est implicite dans la peinture de Poussin,car deux des bergers indiquent des points sur la tombe qui touchent les contours d’un cœur formé par l’ombre d’un des personnages. L’Énergie de l’Amour est la Quintessence.
La tombe de la peinture de Poussin est identique au sarcophage vide qui se trouve dans la Chambre du Roi de la Grande Pyramide de Gizeh. Le corps manquant est celui du roi qui est l’Amour. Il était perdu au monde lorsque son frère fit pencher les plateaux de la balance et provoqua la catastrophe. De même, Osiris le dieu soleil fut assassiné traîtreusement par Seth, son frère mauvais et jaloux, et ensuite placé dans un cercueil qui fut jeté dans le Nil. Et la Grande Ourse fut appelée le Cercueil d’Osiris.
Par contre, même si Elizabeth van Buren voit la croix sur le tableau, elle ne voit pas du tout le QUATRE DE CHIFFRE, bien perçu par Pierdat.
Autre commentaire : Elizabeth van Buren (d’ailleurs jamais citée par Pierdat ni dans son livre ni dans sa bibliographie) applique aussi à la France – non pas un 4 de chiffre – mais une étoile :
Elle ne se focalise pas sur la Sainte-Baume et Moustiers, mais sur Verdon, à cause de l’Ile des Veilleurs de Weysen).
Moustiers se trouve aussi dans le Verdon quoiqu’il en soit, c’est un point commun.
Je ne comprends pas bien pourquoi Pierdat dit que le géant mort de Rennes se reflète uniquement en Galice et pas aussi en Provence.
Maintenant, pourquoi ces lieux ? Pourquoi ces lieux, depuis très longtemps (Compostelle, Verdon, Rennes, etc) sont liés au mythe des Géants ?
Il doit y avoir un réseau souterrain, Pierdat parle de la cité « Luz » ou « cité bleue », cachée sous terre.
Géraud de Barail dit que le Vatican réveille des organisations templières / Rosicruciennes (p.342-343) pour faire des recherches pour trouver un dépôt,« dans le var, le sud-ouest, la normandie et le centre de la France »
Géraud de Barail parle d’un ordre militaire « de la Rose » ayant des bases dans le secteur du Verdon, en complicité avec des membres du haut commandement de l’armée de terre.
p.352, il dit que ce qu’on recherche à RLC, c’est « l’Arche d’Alliance ». Il parle aussi d’un temple souterrain.
Maintenant, si selon une source alchimique il y aurait des reptiliens au nord du Portugal/Galice, et qu’il y a des phénomènes de haute étrangeté près de Lavaldieu, et que juste dans le Verdon il y a un secteur militaire et un lieu où les moutons sont mutilés… est-ce que ces secteurs souterrains ont été « investis » ? Que se passe-t-il réellement ?
Un commentaire de plus à cet article. Dans le magazine Top Secret n63 d’octobre 2012, une interview a été publiée sur une personne ayant « découvert une porte spatio-temporelle au pied du Bugarach ». Cette personne, François Garet, retraité de 62 ans, a étudié en détail la carte de l’Abbé Boudet car il pensait également que c’était la clé de l’affaire.
Image : Top Secret magazine
François Garet a remarqué qu’il y avait des sommets chiffrés sur la carte. Il les a reliés pour former cette figure géométrique. Sur le terrain, il a découvert en forêt une grosse pierre dans laquelle est inscrite une sorte de porte de taille humaine… une portant donnant sur d’autres dimensions ? A côté de cette pierre se trouve une sorte de menhir, comme si la porte était décollée du bloc principal, un peu plus loin (en bleu sur la carte). Cette découverte n’est pas à l’endroit indiquée plus haut (le lieu près de Laval Dieu) mais est une information à ajouter au « dossier ». Tout cela reste à proximité de Rennes-les-Bains.

La route des Catharesz.

Rennes-le-Château docu exclusif.


mercredi 4 septembre 2013

Frère Guérin, précurseur des Archives nationales

Frère Guérin, précurseur des Archives nationales

Statue de Philippe Auguste - Château de Versailles. Temple de Paris
Statue de Philippe Auguste - Château de Versailles.

Un événement gênant va être à l'origine de la création des archives du royaume, ancêtres lointaines des Archives nationales.

Nomade par la force des choses, en raison de la fragilité de son royaume, entre deux chevauchées militaires, comme les autres rois de son temps, Philippe Auguste transporte partout avec lui dans les fontes de son cheval et celles de sa suite son nécessaire "professionnel", une partie de son trésor, les archives et les actes officiels dont il a besoin et son sceau royal.

Le 3 juillet 1194, au pied du château de Fréteval (aujourd'hui dans le département du Loir-et-Cher), c'est la débandade. Les troupes de Richard Cœur de Lion écrasent celles du roi de France et ce dernier dépité, s'enfuit, perdant ses précieuses sacoches…

Moqueur et ravi d'une aussi belle journée, le roi d'Angleterre aurait lui-même détruit les documents retrouvés dans l'herbe piétinée, notamment les livrets de comptes des impôts royaux de son ennemi…
Philippus Dei gratia Francorum rex (Philippe, par la grâce de Dieu roi de France). Sceau de Philippe II Auguste, roi de France (1179-1223). Temple de Paris
Philippus Dei gratia Francorum rex (Philippe, par la grâce de Dieu roi de France). Sceau de Philippe II Auguste, roi de France (1179-1223).
Protéger les archives et le sceau royal

Revenu à Paris, le roi va tirer les leçons de sa déconvenue
et comprendre que les documents originaux de la couronne
ne doivent plus circuler sur de mauvais chemins.
L'idée de leur conservation et de leur protection surgit alors.

Avec d'autres clercs de la Chambre royale, frère Guérin s'attache durant de très long mois à reconstituer les documents perdus et, inventant un système empirique, il crée ainsi une organisation rationnelle et thématique des pièces officielles du royaume.

Des registres sont ouverts, les décisions royales, les traités de paix, les documents de vasselage et les contrats d'hommages prêtés à la personne du même roi suzerain sont classés, répertoriés et consultables.


Dans un geste de sauvegarde, le très fidèle compagnon de Philippe Auguste lance les bases de ce qui deviendra les Archives nationales. Désormais, elles ne quittent plus Paris et trouvent une protection correspondant à leur importance, remisées dans une pièce gardée du nouveau château du Louvre. Plus tard Saint Louis les fera entreposer à la Sainte Chapelle. De même, le sceau royal ne quittera plus la capitale.
Sources le temple.

lundi 2 septembre 2013

Epée de Godefroy de Bouillon

Épée dite "de Godefroy de Bouillon"

Épée dite "de Godefroy de Bouillon"- Saint-Sépulcre. TEMPLE DE PARIS
Épée dite "de Godefroy de Bouillon"- Saint-Sépulcre.
XVe-XVIe siècle
Fer, fonte de fer, ivoire, vestiges de dorure
Longueur : 100 cm (sans fourreau : 98,5 cm)
Largeur : 17,9 cm
Longueur  lame : 83,7 cm
Poids : 1,53 kg

On rapproche traditionnellement de la haute figure de Godefroy de Bouillon, le conquérant de Jérusalem, en 1099, une épée conservée aujourd'hui dans le trésor de la basilique du Saint-Sépulcre. Cette pièce offre l'aspect d'une arme médiévale, en bon état de conservation, présentant une longue lame montée sur une garde traçant un schéma cruciforme qui associe au pommeau, la poignée et des quillons horizontaux infléchis en leurs extrémités sur lesquels subsistent des traces de dorure.

De multiples témoignages, notamment celui de Chateaubriand, lors de son séjour à Jérusalem, en 1806, relatent que par le passé, des visiteurs de qualité étaient adoubés "chevaliers du Saint-Sépulcre par le supérieur des Franciscains chargés de la garde des Lieux Saints : "On tira du trésor du Saint-Sépulcre les éperons et l'épée de Godefroy de Bouillon. L'officiant […] me chaussa les éperons, me frappa trois fois avec l'épée […] Mais que l'on songe que j'étais à Jérusalem, dans l'église du calvaire, à douze pas du Tombeau de Jésus-Christ, à trente pas du tombeau de Godefroy de Bouillon ; que je venais de chausser l'éperon du libérateur du Saint-Sépulcre, de toucher cette longue et large épée de fer […] ".
Epée avec fourreau. TEMPLE DE PARIS
Epée avec fourreau.
L'ancienneté de cette pratique rituelle que relate Chateaubriand n'est guère contestée. Ainsi conserve-t-on, dans les collections, des pièces d'armement ancien qui portent gravées postérieurement la croix potencée accompagnée
à quatre croisettes qui permet d'établir que leurs possesseurs avaient accompli le voyage aux Lieux saints.
La Colombière dans son Vray théâtre d'Honneur et de Chevalerie (1648) rapporte que "les cinq croix rouges sont mémoires des cinq plaies du Christ (et que le nouveau chevalier est adoubé) avec l'épée bénie de Godefroy de Bouillon".
L'examen détaillé de l'épée s'accorde difficilement avec ces données historiques. La construction de son pommeau en forme de figue assise sur une collerette peut évoquer certains pommeaux d'épées à deux mains de la fin du XVIe siècle et offrir des analogies marquées avec le n° 35 établi par Norman (1980), que le spécialiste situe vers les années 1590-1600. La fusée (poignée), d'un travail rudimentaire, taillée de côtes verticales, est réalisée en bois d'olivier, ce qui paraît impliquer une provenance méditerranéenne (Gaier). La lame, dépourvue de toute marque, aux forts tranchants latéraux et arête centrale, semble brisée en son extrémité, la réduisant ainsi d'une dizaine de centimètres (Gaier) : cette typologie l'associe à celles des lames du XVe siècle.
Épée dite de Godefroy de Bouillon. TEMPLE DE PARIS
Épée dite de Godefroy de Bouillon
Les épées du temps de Godefroy de Bouillon sont montées avec de larges lames allégées d'une forte gorge centrale, leur garde est constituée d'un pommeau sphérique et de courts et forts quillons horizontaux. Pommeau et fusée de l'épée présentée aujourd'hui au Saint-Sépulcre semblent se situer au XVIe siècle, et les plus grandes incertitudes accompagnent la lame dont le fourreau est moderne. On se souvient des vicissitudes que connurent les Lieux saints depuis leur conquête : les destructions qui accompagnèrent la reprise de la ville en 1187 et en 1244, l'incendie
qui en 1808 a ravagé la basilique, cause de la destruction des tombeaux des rois francs.
L'imaginaire médiéval s'est nourri de héros incarnant les valeurs er l'idéal de la chevalerie dont l'épée de Roland, l'épée de Godefroy de Bouillon le conquérant de Jérusalem participe au mythe et, telles ces "épées fées" qu'évoquent alors les textes, est-elle appelée à poursuivre son continuel renouveau.
Il est extraordinaire qu'une épée ait pu traverser les siècles entre les mains des Franciscains alors qu'ils étaient tenus d'être désarmés : la possession d'une arme était contraire au statut des chrétiens sous domination musulmane. Pour l'avoir cachée et protégée avec un tel succès (alors qu'elle était utilisée régulièrement), les Franciscains devaient y attacher un très grand prix ! Cela montre aussi la valeur accordée par l'Église à l'adoublement au Saint-Sépulcre.
Sources temple de Paris.

Les secrets de Clairavaux.

Placée sous le vocable de l’Assomption de la Vierge et de saint Roch, l’église de Clairavaux était au Moyen Age un prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Martial de Limoges.
Edifiée au XIIe siècle, elle fit probablement l’objet de travaux importants au cours du XVe siècle, date à laquelle fut élevée la chapelle méridionale, qui abrite le tombeau de Françoise de la Rocheaymon, dame de Clairavaux.
Le pignon occidental, qui forme clocher, comprend un linteau du XVIe siècle ainsi qu’en atteste l’inscription qui y figure, « faict 1545».
L’église présente un plan très simple: une nef de cinq travées, constituée d’un vaisseau unique, ouvre sur un chevet plat. Deux chapelles latérales font saillie sur le flanc méridional de l’édifice. Le percement irrégulier et le dessin hétérogène des baies témoignent des différentes campagnes de construction et des transformations subies par l’édifice
 — à Clairavaux, Limousin, France.

Le patrimoine de la nouvelle-France

Chers(ères) Amis(es),

Une œuvre que l'on ne peut ignorer relatant le patrimoine de la Nouvelle-France est ce magnifique mais curieux tableau de Claude François dit Frère Luc. Conservé au monastère des Ursulines à Québec, ce tableau illustre à lui seul toute la conjoncture de l'évangélisation des amérindiens telle qu'on la concevait au XVIIe siècle.

C'est la France ici symbolisée par la reine-mère Anne d'Autriche vêtue d'un long manteau fleurdelisé, belle et robuste, couronnée comme il sied à la glorieuse France du XVIIe siècle, qui apporte la foi plutôt que l'Église, comme le voulait la perspective gallicane de l'époque c'est-à-dire une église catholique de France très autonome du Pape. La foi était présentée sous la forme d'un tableau selon la pratique de la conversion par l'image.

De la main gauche la reine-mère montre le ciel, la droite elle la pose sur le cadre d'un tableau où sont groupés les protecteurs célestes de la Nouvelle-France. Un amérindien qui reçoit l'instruction à genoux est couvert d'un manteau fleurdelisé et accepte le tableau avec reconnaissance semble-t-il, la foi n'étant pas distinguée des valeurs de chrétienté qui en sont l'expression même. En arrière plan c'est le fleuve Saint-Laurens un peu trop serré dans ses rives, à gauche, deux petites chapelles de missions amérindiennes et à droite un navire à la poupe duquel, se voit un blason de gueules à une rose d'or dont l'écu est surmonté d'une couronne comtale. Et tout en haut dans les nuages, la Sainte-Trinité dominant la scène, entourée d'une autre série de protecteurs célestes de la Nouvelle-France.

Cordialement,