dimanche 29 juillet 2012

Extrait de la gardienne de la 9e porte.

... - C’est une abbaye Cistercienne A la Croix philosophe. Le vieux saule s’appelle le champ de la Mère-Dieu, c’est le seul endroit du monde où, il soit possible d’être à la fois, près d’Athènes et, des Monts Pyrénées. Le champ des nuages situé au sud de la terre des Débats. Quintin l’église de Wodecq. Place de Wodecq et Cambron chaux. De la Croix Philosophe, il faut regardez en direction de l’église de Wodecq. On y voit le grand champ. Cours d’eau le Ronsart. Le Ronsart, le Saule pleureur, les fleurs des champs. Un sart est un endroit défriché. Le lieu défriché près du Röne. S’asseoir sur la pierre carrée à midi et regarder vers l’ouest. On voit le petit abri blanc, le banc scourset. ...

Extrait de la gardienne de la 9e porte.

Le vieux moine a construit son œuvre de telle manière qu’une lecture au premier degré permet de reconnaître des faits historiques dont la source se trouve dans les manuscrits tels que le speculum historiale de Vincent de beauvais, présent à Cambron au moment où Yves de Lessines y était moine. Une seconde lecture désigne les ennemis de l’ordre du temple ou rapporte des faits auxquels furent mêlés des templiers en semant des allusions à des événements cette fois contemporain de l’auteur. Et masqué derrière ces deux écrans qui pourtant le génèrent se dissimule un troisième niveau de lecture, celle qui raconte l’épopée du temple, surtout les circonstances de sa destruction et qui indique les moyens qui ont été ménagés pour la faire renaître. Ce qui n’arriva pas. (Sources Rudy Cambier).

Extrait de La gardienne de la 9e porte.

( 1) Le poème composé de dix centuries et connu sous le nom de prophéties de Nostradamus n’aurait pas pu être écrit dans les années 1550 par le provençal Michel Nostredame, mais de 1323 à 1328 par un moine Cistercien dont la langue maternelle était le picard, parlé entre la Dendre et l’Escaut. L’histoire même du texte écoulé de la plume d’Yves de Lessines, prieur, de l’abbaye cistercienne de Cambron en Hainaut, en début, du 14e siècle est plus extraordinaire que les plus extraordinaires prophéties que les disciples et traducteurs de Nostredame ont cru y lire. Le premier correspondrait aux 220 premières années de 1330 à 1550 pendant lesquelles l’ouvrage reposa Nous pourrions nous représenter l’aventure des centuries, comme une sorte de diptyque qui accordait comme un panneau cur quasiment inconnu et certainement incompris dans la bible abbatiale. (Sources Rudy Cambier). Le deuxième panneau pourrait symboliser le coup de fortune qui a commencé avec Nostradamus au milieu du 16e siècle. Trompé par la graphie, la syntaxe et le style du vieux prieuré, croyant avoir découvert des prophéties inconnues, parce que le vieux moine avait déguisé les faits du passé en conjuguant les verbes au futur, le médecin provençal profita des troubles du temps et de la guerre qui ravageait la Flandre et le Hainaut et il s’empara de l’œuvre. Il l’emporta au loin, il prétendit en être l’auteur, le publia en son nom et saisi par des concours de circonstances rares, se retrouva élevé sur le pavais des plus grands prophètes. Yves de Lessines a toujours écrit ses vers en trois sens. Par le jeu de l’intelligence du texte et des niveaux de lecture successifs, Yves de Lessines parvenait avec les mêmes mots et dans le même quatrain à évoquer une histoire de son passé à lui, une histoire de son présent à lui et à donner en outre une indication utile à celui qu’il appelait l’attendu. (Sources Rudy Cambier).

samedi 28 juillet 2012

LA GARDIENNE DE LA 9e PORTE: Préface de Rudy Cambier.

LA GARDIENNE DE LA 9e PORTE: Préface de Rudy Cambier.: Rudy Cambier, philologue écrivain, spécialiste du Moyen Age. Auteur des Centuries d'Yves de Lessines. Éloge de la simplicité Dans son ...

Préface de Rudy Cambier.

Rudy Cambier, philologue écrivain, spécialiste du Moyen Age. Auteur des Centuries d'Yves de Lessines. Éloge de la simplicité Dans son discours de réception à l’Académie Française, Buffon énonça cette phrase étonnante : Le style est l'homme même. Vérité surprenante de paradoxe : l'art n'est-il pas toujours et partout artifice, convention, déguisement ? Bien sûr que oui ! Mais combien de fois – des centaines, des milliers ? – n'ai-je pas constaté que Buffon avait vu juste... Car le paradoxe n'est pas là où on l'attend, pas dans l'art mais dans l'homme : le petit homme ordinaire est un petit menteur et l'homme public est un grand, un immense menteur. Telles gens qui ne parlent que de défendre ou prononcer la justice sont seulement avides et iniques ; tels politiciens ou syndicalistes qui se clament les défenseurs des petits travailleurs s'acharnent à faire grosse fortune, et vite ; telle vedette qui se construit une renommée de charmante gentillesse est, hors caméras et micros, une fort méchante rosse ; et tel don juan susurre "De toute ma vie je n'ai jamais croisé une femme comme toi" à celle qui vient de lui faire savoir en se plaignant de son homme qu'elle a envie de passer, dévêtue, une couple d'heures en présence de ce semi-professionnel de la baise subreptice. Les artistes aussi font tout cela. Mais l'art de l'écriture est différent en ceci que Buffon avait bien perçu : lue attentivement – vraiment attentivement – toute œuvre d'écriture livre l'être intime de l'écriveur. Je vais vous donner un exemple qui est à l'exact opposé d'Annik : si vous lisez attentivement les romans de Mauriac, vous comprenez que l'auteur, qui affecte et affiche la sainteté formelle, est un sinistre faux-cul infecté de presque tous les vices que Satan, en sa malignité, créa. Il y a un sacré bout de temps que je connais Annik. Deux images pour vous la montrer : Annik, dans la mer à Cuba, apprivoisant des dauphins jusqu'au point de les amener à venir la caresser, et Annik, quelque part en Afrique, parvenant à prendre et papouiller un lionceau à côté de la lionne qui surveille, et à portée d'un coup de griffe mortel ! Voilà donc qui est cette femme d'une force de caractère hors du commun. Par des moyens simplissimes – pas de mots, peu de gestes – elle conquiert l'âme des êtres sensibles en leur parlant avec le langage de son cœur seulement : bonté, gentillesse, générosité et simplicité. Le style d'Annik, c'est ça : pas d'effets gratuits, pas de "m'as-tu vu écrire", pas non plus de ces collections de ficelles et de trucs qu'on enseigne dans les écoles d'écriture américaines et autres, non, rien que la simplicité. Les cuistres, je le sais d'avance, dénigreront cette manière de faire les phrases. Je vais donc répondre par avance aux méchancetés dédaigneuses qu'ils n'ont pas encore dites. Moi, je suis un vieil homme de la terre et mon style est à l'image de la terre, parfois sec comme un désert, parfois gai comme un pinson, parfois acéré et attentif comme les loups en chasse, parfois complexe comme une molécule d'ADN, parfois calme comme un bord de mare. Mon style est terrien, celui d'Annik, lui, est stellaire en ce sens que ses livres sont composés uniquement d'une accumulation d'atomes légers, et puis tout d'un coup, on s'aperçoit que ça brille, comme une étoile. Mais seul le sage voit les étoiles... Il me reste à remercier Annik d'avoir puisé dans mes travaux une partie de la trame de son roman car cette histoire que j'ai découverte, l'histoire vraie de sauvetage de l'Ordre du Temple manigancé par le prieur de l'abbaye cistercienne de Cambron, est tellement surprenante et tellement belle qu'elle mérite de devenir une légende.

LA GARDIENNE DE LA 9e PORTE Bon week-end à tous. Have a nice weekend.

LA GARDIENNE DE LA 9e PORTE: