lundi 28 janvier 2013

Dans la banlieue de Laon....

Cette maison, située dans la banlieue de Laon, possédait vers 1140 des cens ou rentes, pour assurer la desservance de sa chapelle. En 1261, Simon du Sart, chevalier et châtelain de Laon, pour augmenter ses revenus, abandonna aux Templiers tout ce qu'il avait en cens et vinages à Ardon et à Bruyères, avec tout droit de justice et de seigneurie pour en jouir en main-morte sans aucune charge ni servitude féodale. Il leur cédait, en outre, deux prés au terroir d'Ardon, « in territorio de Ardone », situés l'un au Plumiaus ; et l'autre, aux Prés-Marie.

Quelques années après, Anselme de Horus, écuyer, par des lettres de l'official de Laon, du mois d'avril 1265, vendit, moyennant 190 livres tournois, aux frères de la chevalerie du Temple, tous les revenus seigneuriaux qu'il possédait au territoire d'Ardon et dans une prairie devant le moulin de Poleton. Cette vente comprenait, en outre, le quart des corvées d'Ardon, des vinages et de toute la justice et seigneurie du lieu commune avec les Templiers et autres ayant-droits. Le vendeur se réservait son droit de mouture du moulin de Poleton, une rente de quatre sols quatre deniers qu'il avait sur le même moulin, et une vigne qui lui appartenait au lieu dit Esquignart, contre le chemin qui menait à Bruyères.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

dimanche 27 janvier 2013

Dans le monde des templiers et des hospitaliers.

Visite d'une ville comme La Couvertoirade, dans le département de l'Aveyron, Midi-Pyrénées (sud-ouest de la France), est de se plonger dans le monde antique des «Templiers et Hospitaliers», ces commandes Militares-Religiosas créées par le XIe siècle. Lorsque les «Templiers du Larzac sont installés au milieu du XIIe siècle, a créé la« Commanderie de Sainte-Eulalie de Cernon »et d'étendre ses pouvoirs jusqu'à la Couvertoirade '', 'La Cavalerie» et «Pax Viala du Jaux '. Au cours des 150 années ils se sont regroupés Larzac populations autour de ces lieux et de développer la vocation pastorale de la région. Lorsque le 'Ordre du Temple »est supprimée par ordre de« la belle Felipe "le roi en 1312, la totalité de ses actifs sont transférés à des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Les Hospitaliers'' est qu'il permettra de renforcer la collecte des peuples, connus sous le nom «Commanderie de Sainte-Eulalie», en raison du climat d'insécurité qui prévalait à l'époque de la Guerre de Cent Ans.
Visite d'une ville comme La Couvertoirade, dans le département de l'Aveyron, Midi-Pyrénées (sud-ouest de la France), est de se plonger dans le monde antique des «Templiers et Hospitaliers», ces commandes Militares-Religiosas créées par le XIe siècle. Lorsque les «Templiers du Larzac sont installés au milieu du XIIe siècle, a créé la« Commanderie de Sainte-Eulalie de Cernon »et d'étendre ses pouvoirs jusqu'à la Couvertoirade '', 'La Cavalerie» et «Pax Viala du Jaux '. Au cours des 150 années ils se sont regroupés Larzac populations autour de ces lieux et de développer la vocation pastorale de la région. Lorsque le 'Ordre du Temple »est supprimée par ordre de« la belle Felipe "le roi en 1312, la totalité de ses actifs sont transférés à des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Les Hospitaliers'' est qu'il permettra de renforcer la collecte des peuples, connus sous le nom «Commanderie de Sainte-Eulalie», en raison du climat d'insécurité qui prévalait à l'époque de la Guerre de Cent Ans.

Prière du templier.

PRIERE DU TEMPLIER

« Je les imagine et je les revois encore agenouillés, devant cet horrible bûcher, priant ensemble, attendant que la ‘Grande Lumière’ dispensatrice s’oppose aux ténèbres par toute sa puissance et les invite à s’identifier à Elle…

Mes Frères, vous qui avez quitté les ténèbres de notre monde pour entrer dans le royaume du Père Bon et Tout-Puissant…

Vous qui avez laissé sur cette terre, vos membres atrocement mutilés et vos cœurs emplis d’une intense douleur, veuillez bien poser un regard sur vos serviteurs, qui fuyant comme des lâches l’Inquisition, ne peuvent être à l’égal de votre humble image…

Vous qui nous avez enseigné l’humilité comme une qualité essentielle de notre engagement dans la foi. Par cette quête dans laquelle nous sommes voués à jamais, je vous demande de veiller sur nous et de nous indiquer la voie à suivre dans cette mission que nous nous devons d’accomplir pour le salut et le respect de toutes les âmes. Merci au Père Eternel de Lumière, et aussi à vous mes Frères…

Que cette douce lumière nous apporte la paix de l’esprit, car nous serons comme l’eau qui jaillit de la source, descend de la montagne et donne la vie…Et nous serons comme la pierre qui s’élève sur son socle et supporte le Temple d’Esprit et de Lumière, et nous offre la vie… Alors nous viendrons dans la Lumière, dans une communion divine sur la Roche Sacrée ! »

La prophétie d'Orval.

Portrait de l'Empereur (inachevé)
par David, 1808


LA PROPHETIE D’ORVAL


L’abbaye Notre-Dame d’Orval, située dans l’extrême sud de la province de Luxembourg en Belgique, est réputée - presque mondialement - pour sa bière, et - plus localement - pour ses fromages.  Elle a été fondée au XIème siècle par des moines bénédictions, et reprise par des moines cisterciens vers 1132. Détruite à la Révolution française, elle sera reconstruite dès 1926 et la vie monastique y reprendra grâce à un groupe de moines du monastère de Sept-Fons (département de l'Allier, en France).
Ses visiteurs prennent connaissance, inévitablement presque, de la légende de l’anneau perdu dans une source par la comtesse Mathilde, anneau qui lui fut rendu par une truite… Cette histoire deviendra en somme le « logo » de l’abbaye, qui en marquera même sa bière.
Mais ce que les visiteurs connaissent moins est la curieuse prophétie que l'abbaye conservait dans ses archives, connue depuis sous le nom de "prophétie d'Orval", originellement titrée "Les Prévisions d'un Solitaire", dont je vous restitue le texte ci-dessous.
La prophétie d’Orval, copiée à plusieurs reprises au cours de la dernière décennie du XVIIIème siècle – pendant la Révolution française donc -, aurait été imprimée en 1544. Quelques auteurs, et Napoléon Ier lui-même, affirment que son rédacteur n’était autre que Nostradamus, qui aurait d'ailleurs séjourné à Orval dès 1539. Cette « tradition » est quelque peu contestée, mais il est vrai cependant que le « style » de cette prophétie fait fort penser au « style » des Centuries. D'autres auteurs encore l'attribuent à un moine d'Orval nommé Philippe Olivarius.
Le texte de la prophétie évoque une histoire qui peut être comprise comme étant celle des « débuts » de Napoléon Bonaparte ; de la Révolution française ; des campagnes de Bonaparte en Italie et en Egypte ; de la prise de pouvoir par Bonaparte et son accession à la dignité impériale ; du triste sort de la Grande Armée en Russie ; de la Restauration ; etc.
Il semblerait bien que l’histoire évoquée par la prophétie se limite aux événements de l’épopée napoléonienne. Cependant, sur base d’un comput lunaire constamment présent dans le texte, certains auteurs ont cru pouvoir déceler des « projections prophétiques » qui dépassent cette brève période. Inutile de préciser que chaque auteur propose sa propre interprétation, et que toutes ces interprétations sont rarement concordantes…
Quoi qu’il en soit, et pour en rester à la période napoléonienne, les allusions voilées aux événements historiques sont, de fait, assez facilement reconnaissables. Et par ailleurs, quelques termes laissent rêveurs :  « les fils de Brutus », assimilables aux « fils de la République » (on se souviendra que Brutus, républicain convaincu, combattit jusqu’au meurtre les tendances impérialistes de son père adoptif, Jules César) ; « le vieux sang de la Cape », qui désigne la lignée royale des Capétiens ; « la fleur blanche », qui serait bien la fleur de lys, emblème de la royauté en France ; etc.
L’auteur de cette prophétie d’Orval a-t-il donc réellement prédit l’épopée napoléonienne ?  
On notera enfin qu'il existe une autre version de la prophétie d'Orval, connue quant à elle sous le nom de "Livre des Prophéties", supposément rédigée en 1542 par un homonyme de Philippe Olivarius, un certain... Philippe-Dieudonné-Noël Olivarius. La trame de cette version est identique à celle de la prophétie d'Orval, mais comporte des précisions supplémentaires vraiment étonnantes. Cette version fut publiée en 1827, dans les "Mémoires historiques et secrets de l'impératrice Joséphine" de Melle Lenormand (pages 470 à 473 de l'édition de 1827, tome II). Lesdites précisions sont telles d'ailleurs qu'on serait aisément amené à croire qu'elles ont été ajoutées après la chute de Napoléon Ier, et qu'il s'agit donc d'un remaniement post-événementiel de la prophétie d'Orval, effectué à des fins politiques. On en trouvera également copie ci-dessous.

En conclusion... On ne peut cependant pas écarter l'idée que la prophétie d'Orval soit elle-même un "montage politique" post-événementiel; elle n'est connue que par des copies, et le texte imprimé en 1544 n'a jamais été retrouvé. Est-ce un faux suivi d'un contre-faux ?  Est-ce une véritable prophétie ?  Cela reste un mystère. 
Charles Saint-André
*

PROPHETIE D’ORVAL

"Les Prévisions d'un Solitaire"
Philippe Olivarius ?
Nostradamus ?
1. "En ce temps-là, un jeune homme, est venu d'outre-mer dans le pays du Celte Gaulois, se manifestera par conseils de force. Mais les grands ombragés l'enverront guerroyer dans l'île de la captivité. La victoire le ramènera au pays premier. Les fils de Brutus seront bien stupides à son approche, car il les dominera et prendra le nom d'Empereur."
2. "Beaucoup de hauts et puissants rois seront en crainte vraie, car son aigle enlèvera bien des sceptres et bien des couronnes. Fantassins et cavaliers, portant aigles sanglantes, avec lui courront, autant que moucherons dans les airs ; et toute l'Europe sera bien ébahie et bien sanglante. Car il sera tellement fort, que Dieu sera cru guerroyer avec lui."
3. "L'Eglise de Dieu bien désolée se consolera quelque peu en voyant de nouveau ouvrir ses temples à ses brebis égarées en si grand nombre, et Dieu est béni. Mais c'est fait, les heures sont passées. Le vieillard de Sion élèvera vers Dieu les cris de son coeur fort endolori par peine cuisante, et voilà que le puissant sera aveuglé à cause de ses péchés et de ses crimes."
4. "Il quittera la grande ville avec une armée comme jamais on n'en vit de pareille ; mais aucun guerrier ne tiendra bon devant la force du temps, et voilà que le tiers de son armée et encore le tiers périra par le froid du Seigneur tout-Puissant. Alors deux lustres seront passés depuis le siècle de désolation comme j'ai dit en son lieu. De toutes leurs forces crieront vers Dieu les veuves et les orphelins ; et Dieu ne sera plus sourd."
5. "Les hauts abaissés reprendront force et se ligueront pour abattre l'homme tant redouté. Voici venir avec eux le vieux sang des siècles qui reprend place et lieu dans la grande ville, pendant que cet homme tombé si bas, s'en ira au pays d'outremer d'où il était venu."
6. "Dieu seul est grand ! La onzième lune n'a pas lui encore, et le fouet sanguinolent du Seigneur reviendra en la grande ville, et le vieux sang quittera la grande ville."
7. "Dieu seul est grand ! Il aime son peuple et a le sang en haine, la cinquième lune reluira sur maints et maints guerroyers d'Orient ; la Gaule est couverte d'hommes et de machines de guerre ; c'en est fait de l'homme de mer."
8. "Voici encore venir le vieux sang de la Cape. Dieu veut la paix et que son saint nom soit béni. Or, une paix grande et florissante sera au pays du Celte Gaulois. La fleur blanche sera en bien grand honneur ; et les maisons de Dieu entendront bien des saints cantiques."
9. "Cependant les fils de Brutus voient avec colère la fleur blanche, et obtiennent règlement puissant dont Dieu est de nouveau irrité, à cause de ses élus, et aussi parce que le saint jour continue à être profané. Cependant il veut bien tenter le retour vers lui pendant dix-huit fois douze lunes."
10. "Dieu seul est grand ! Il purge son peuple par maintes tribulations, mais toujours les mauvais auront fin. Cependant une grande conspiration contre la fleur blanche cheminera dans l'ombre, par les mains de compagnies maudites et le pauvre vieux sang de la Cape quittera encore la grande ville et grande sera la joie des fils de Brutus. Voyez comme les serviteurs de Dieu crient bien fort vers Dieu, et que Dieu reste sourd cette fois par le bruit de ses flèches qu'il retrempera en sa colère pour les mettre au sein des mauvais. Malheur au Celte Gaulois ! Le coq effacera la fleur blanche et un grand s'appellera le roi du peuple. Grande commotion se fera par les mains d'ouvriers qui auront guerroyé dans la grande ville."
11. "Dieu seul est grand ! Le règne des mauvais sera vu croître ; mais qu'ils se hâtent ! Voilà que les pensées du Celte-Gaulois se choquent et que grande division est dans les esprits."
12. "Le roi du peuple aussi se verra d'abord bien faible et pourtant il ira contre bien des mauvais. Mais il n'est pas bien assis et voilà que Dieu le jette à bas."
13. "Hurlez, fils de Brutus, appelez sur vous les bêtes qui vont vous dévorer ! Grand Dieu ! Quel bruit d'armes ! Il n'y a pas encore un nombre plein de lunes et voici venir maintes guerres."
14. "C'est fait ! La montagne de Dieu a crié vers lui dans sa désolation ; les fils de Juda ont crié vers Dieu de la terre étrangère, et voilà que Dieu n'est plus sourd. Quel feu va avec ses flèches ! Dix fois six lunes et pas encore six fois dix lunes ont nourri sa colère."
15. "Malheur à toi, grande Ville ! Voici des rois armés par le Seigneur ; mais déjà le feu t'a égalée à la terre. Et pourtant les justes ne périront pas. Dieu les a écoutés. La place du crime est purgée par le feu ; le grand ruisseau a éconduit toutes rouges de sang ses eaux à la mer. Et la Gaule vue comme délabrée va se rejoindre."
16. "Dieu aime la paix ! Venez, jeune prince, quittez l'île de la captivité : joignez le lion à la fleur blanche, venez ! Ce qui est prévu, Dieu le veut. Le vieux sang des siècles terminera encore de longues divisions. Alors un seul pasteur des peuples sera vu dans la Celte-Gaule. L'homme puissant par Dieu s'assiéra bien ; beaucoup de sages règlements appelleront la paix. Dieu sera cru guerroyer avec lui, tant prudent et sage sera le rejeton de la Cape."
17. "Grâce au Père de la miséricorde, la Sainte Sion chante de nouveau dans ses temples un seul Dieu grand. Une foule de brebis égarées s'en viendront boire au ruisseau vif."
18. "Trois princes mettront bas le manteau de l'erreur et verront clair en la foi de Dieu. En ce temps-là un grand peuple de la mer reprendra la vraie croyance en deux tierces parts. Dieu est encore béni pendant quatorze fois six lunes et six fois treize lunes. Dieu est las d'avoir prodigué ses miséricordes, et cependant il veut, en vue des bons, prolonger la paix encore pendant dix fois douze lunes."
19. "Dieu seul est grand ! Les biens sont faits, les saints vont souffrir."
20. "L'homme du mal, arrivé de deux rangs, prend croissance. La fleur blanche s'obscurcit pendant dix fois six lunes et six fois vingt lunes, et disparaît pour ne plus reparaître."
21. "Beaucoup de mal, guère de bien, en ce temps-là ; beaucoup de villes périront par le feu. Alors enfin Israël viendra au Christ-Dieu tout de bon. Les sectes maudites et le peuple fidèle seront en deux parts bien marquées. Mais c'est fait : alors Dieu seul sera cru et la tierce par de la Gaule et encore la tierce part et demie n'aura plus de croyance, comme aussi les autres gens. Et voilà déjà six fois trois lunes et quatre fois cinq lunes que tout se sépare, et le siècle de fin a commencé. Après un nombre non plein de lune, Dieu combat par ces deux justes et l'homme de mal a le dessus. Mais c'est fait. Le Dieu Très-Haut met un mur de feu qui obscurcit mon entendement et je n'y vois plus. Qu'il soit béni à jamais ! Amen."

*

LIVRE DES PROPHETIES
de Philippe-Dieudonné-Noël Olivarius
(Extrait de "L'oracle pour 1840 et les années suivantes" par Henri Dujardin, édité en mars 1840, et copié des "Mémoires historiques et secrets de l'impératrice Joséphine" de Melle Lenormand)




Le vocabulaire de la danse

Vous avez des doutes sur certains pas? Vous souhaitez enrichir votre vocabulaire? Vous découvrez la danse pour la première fois et vous ne vous y retrouvez pas dans tous ces termes? Alors cet espace est fait pour VOUS!

Voici tous les mots utilisés dans la
Danse Classique

A  

  • Adage : l'adage est une succession de mouvements lents permettant de contrôler son corps et son équilibre en exécutant des mouvements comme des arabesques.
  • Arabesque : l'arabesque est une pose (inspirée de motifs orientaux) dans laquelle le danseur ou la danseuse lève une jambe tendue à l'arrière, un bras vers l'avant prolongeant la ligne de la jambe levée. Le deuxième bras est le plus souvent perpendiculaire au premier (de côté) sauf en quatrième arabesque où il peut être placé vers l'arrière, en prolongement du premier . Selon la position des bras en corrélation avec celle des jambes, on parle de première, deuxième, troisième ou quatrième arabesque.
  • Assemblé : l'assemblé est un saut qui part d'un pied et arrive sur deux. On part de la cinquième position, on effectue un dégagé (en avant, de côté ou en arrière) et on saute. Pendant le saut les deux jambes se rejoignent à la verticale. On termine le saut sur un plié en cinquième.
  • Assemblé soutenu : à partir de la cinquième, dégager, piquer, ramener l'autre pied dessus et tourner, puis refermer en cinquième.
  • Attitude : l'attitude est une position où le danseur a une jambe plié en l'air assez haut. L'attitude peut être devant, à la seconde (de côté) ou en arrière. On passe de l'attitude derrière à l'arabesque en tendant la jambe qui est en l'air.

B 

  • Balancé : changement de jambe d'appui par le balancement du corps de gauche à droite (ou de droite à gauche) ou d'avant en arrière (ou d'arrière en avant).
  • Ballonné : saut qui part de coupé derrière, on pose le pied de derrière en sautant tandis que la jambe de devant se tend puis revient en coupé lorsqu'on touche à nouveau le sol
  • Ballotté : saut sur place d'un pied sur l'autre et d'avant en arrière, composé de battements alternativement développés.
  • Basque (pas de) : pas qui peut se faire en avant ou en arrière et qui permet de se déplacer. Il part de la cinquième. On dégage le pied de devant ou de derrière (par expemple le pied droit) sur plié pour faire un demi-rond de jambe. On change alors le poids du corps pour passer sur le pied qui était dégagé (droit) en changeant de direction. Puis on effectue un temps lié en passant par la première. On termine en fermant en cinquième.
  • Basque (saut de) : saut de la famille des jetés, déplacé et rotatif.
  • Battement : on part de la cinquième position et on lance la jambe à l'avant, sur le côté ou à l'arrière. Le battement se termine par la cinquième position des jambes. À la différence du grand battement, le battement simple ou petit battement est plus léger, il ne monte pas aussi haut que le grand battement.
  • Battement (grand) : un battement peux s'effectuer en croix ; un grand battement consiste à lancer la jambe tendue à 90 degrès ou davantage. Un grand battement se termine par une cinquième position des jambes.
  • Batterie : on appelle batterie les mouvements des jambes qui s'entrechoquent une ou plusieurs fois pendant que l'on est en l'air lors de sauts.
  • Biche (pas de) : le pas de biche consiste à faire comme un pas chassé, mais de face et avec de l'élan.
  • Bourrée (pas de) : pas en trois temps qui consiste en un changement de pied simple.
  • Bourrée bateau (pas de) : pas partant sur une jambe pliée, l'autre dégagée derrière, puis avancer vers l'avant en faisant un pas de bourrée en avant, terminer dégagé devant sur fondu.
  • Brisé : le brisé consiste à lancer une jambe à 15 cm du sol (ex. : jambe droite) et à sauter avec l'autre jambe en croisant les 2 jambes en l'air (d'abord droite devant puis gauche devant en l'air) et en retombant en cinquième position comme au départ (droite derrière).

C  

  • Cabriole : on parle de cabriole dès lors qu'un temps levé est battu. Une jambe part en l'air, la deuxième la rejoint et la frappe avant de se reposer au sol.
  • Changement de pied : saut de la famille des soubresauts, qui part des 2 pieds et arrive sur 2. Pendant le saut on change le pied de devant.
  • Chassé (pas) : un pas chassé (ou simplement « chassé ») est souvent utilisé dans la danse classique ou moderne. C'est un pas simple qui peut aussi servir à prendre de l'élan (par exemple pour un grand jeté). On effectue un pas chassé (après un dégagé par exemple) en « chassant » le pied de devant grâce à l'autre pied, tout en avançant. Un pas chassé s'effectue en général en quatrième (c'est-à-dire vers l'avant) ou à la seconde.
  • Cheval (pas de) : le pas de cheval est un saut qui se déplace. On se place en attitudedevant (jambe droite par exemple) et on saute en changeant de jambe. La jambe qui était au sol (gauche dans l'exemple) va alors en attitude devant. Et ainsi de suite.
  • Contretemps : il part en cinquième. Le pied de derrière coupe, la jambe de devant est la jambe de terre pour l'équilibre qui s'ensuit, la jambe montée en équilibre glisse le long de la cuisse, et pose en seconde et devient la jambe de terre pour le deuxième équilibre. La jambe montée en équilibre ferme en cinquième devant.
  • Coupé : le coupé est l'action, à partir de la cinquième, de plier les deux jambes, levant légèrement celle de derrière pour tendre la pointe derrière la cheville de la jambe de terre.

D  

  • Dégagé : un dégagé est l'action de tendre une jambe en pointant le pied.
  • Demi-contretemps : commence par un retiré à petite hauteur suivi d'un glissé en avant, comme dans un contretemps normal. La différence est qu'on ne change pas de jambe mais on utilise celle déjà devant (ou derrière si on fait un demi-contretemps en arrière) pour réaliser le contretemps.
  • Demi-plié : un demi-plié peut s'exécuter dans toute les positions ; il consiste à plier les jambes sans soulever les talons (le grand-plié consiste à descendre plus bas et à décoller les talons)
  • Développé : mouvement consistant à tendre une jambe en partant d'un retiré et en passant par une attitude. Un développé peut se finir en arabesque (lorsque la jambe levée est derrière), en seconde position (lorsque celle-ci est sur le côté) ou en quatrième (quand elle est devant).

E  

  • Écart (grand) : le grand écart part d'un fendu puis on tend la jambe de devant pour arriver à une ligne droite au sol formée par les jambes (le grand écart peut être facial ou latéral c'est-à-dire en quatrième ou à la seconde).
  • Échappé : saut qui s'effectue en deux temps. Départ en cinquième position, on saute en gardant les jambes serrées (comme un soubresaut) puis en redescandant on les ouvre à la seconde ou en quatrième. Pour refermer il suffit de faire la démarche à l'envers et de changer le pied à l'arrivée. On peut l'utiliser comme un changement de pieds.
  • Emboîté : emboîter est une manière de dire que les deux pointes sont tendues et serrées l'une contre l'autre.
  • En-dedans : se dit d'un tour.
  • En-dehors : se dit d'un tour. Le tour parti en quatrième, la jambe de devant devient la jambe de terre.
  • Entrechat : soubresaut ou changement de pied battu.
  • Entrechat quatre : saut pendant lequel le pied de derrière exécute un rapide devant-derrière et repose comme il était parti en cinquième.
  • Enveloppé :

F  

  • Flic-flac : le flic-flac est un pas issu de la danse folklorique et de caractère, qui part d'un dégagé à la seconde, on ferme en cinquième (devant ou derrière) puis coupé, fermé en cinquième, jeté à la seconde, fermé en cinquième(devant si on avait fermé derrière la première fois, derrière dans l'autre cas), puis coupé. Si on ferme devant en premier le flic-flac est en-dehors, sinon il est en-dedans.
  • Fondu : action de « fondre » ses pas, de les plier.
  • Fouetté : il y a différentes sortes de fouettés :
    • les fouettés en-dedans et en-dehors
    • les fouettés sautés
    • les fouettés sur pointes ou demi-pointes :
      • on pique sur la jambe droite (par exemple), on lève la jambe gauche devant et on tourne sur la pointe (demi-pointe) en laissant la jambe gauche tendue en l'air ; on finit donc en arabesque sur pointe (ou demi-pointe)
      • sous forme de pirouette : on fait une pirouette puis on développe la jambe droite (ou gauche) devant et on plie la jambe de terre. La jambe en l'air fait un rond de jambe jusque de côté puis replie et refait une pirouette, et ainsi de suite
On peut faire des fouettés doubles, c'est-à-dire avec deux pirouettes entre le rond de jambe.

G  

  • Gargouillade : c'est un saut de chat où l'on part du côté du pied de devant et où l'on change de pied. Au XVIIIe siècle, la Camargo était réputée pour ses « gargouillades ».
  • Glissade : au départ de la cinquième position, elle consiste en un dégagé, qui pose en secondeet qui referme en cinquième. Le dégagé peut se faire en partant de devant ou de derrière, en fermant devant ou derrière. Il existe des glissages « dessus-dessus », « dessous-dessus », « dessous-dessous » et « dessus-dessous »

J

  • Jeté : le jeté est un saut commencé sur une jambe et fini sur l'autre (contrairement à la « sissonne » commencée sur deux pieds et finie sur un, ou à l'« assemblé » commencé sur un pied et fini sur les deux). Il existe différentes formes de jetés.
  • Jeté (grand) : le grand jeté est un saut vers l'avant en faisant le grand écart. En prenant de l'élan (quelques pas chassés) on fait le grand écart, mais au milieu du saut.
  • Jeté (pas de bourré) : il part de la cinquième position. On dégage derrière, on détourne, on chasse en quatrième, le pied de derrière passe en fouetté devant, et prend la place du pied de terre en sautant. Le pas finit en arabesque, qui pose, et la couronne des bras descend en un cambré.

M 

  • Manège : le manège consiste à faire une succession de pas autour d'un cercle. Les pas peuvent être des tours piquésglissade - grand jeté). Les manèges peuvent se faire seul ou à plusieurs.  mais aussi des enchaînements de grands sauts et pas de liaisons (par exemple
  • Menée : une menée est un enchaînement de pas effectués sur pointes. À partir de la cinquième positionsur pointes, on avance du côté de la jambe de devant en pliant et tendant rapidement les jambes. C'est la jambe de derrière qui fait avancer en « poussant » celle de devant, ce qui donne cette impression de légèreté comme si on effleurait seulement le sol.

P  

  • Piqué : déplacement qui part d'une position pieds à plat pour arriver à une position sur pointes.
  • Pirouette : la pirouette consiste en un tour relevé qui, à partir d’une position sur les deux pieds, se fait sur un seul pied élevé sur demi-pointe ou sur pointes. On parle de pirouette lorsque la rotation est rapide.

  • Plié : mouvement d'échauffement qui s'effectue en pliant les jambes en-dehors.
  • Port de bras : le port de bras est, comme l'indique son nom, un porté, c'est-à-dire qu'on soutient l'action des bras et qu'on reste dans la position où on est pour les déplacer harmonieusement.
  • Porté poisson : la danseuse portée a la jambe de devant en retiré et la jambe de derrière en arabesque.
  • Position : placements des pieds des danseurs (première, seconde, troisième, quatrième, cinquième)

R  

  • Retiré : placement du pied au genou ou à la cheville avec la jambe pliée en-dehors.
  • Relevé : montée sur demi-pointes ou pointes. Il existe des relevés sur 2 pieds ou sur 1 pied.
  • Révérence : dégagé plié devant ou sur le côté avec port de bras à la seconde. Pas de salut. Il existe bien d'autres révérences.
  • Rond de jambe : le rond de jambe (ou rond-de-jambe) à terre part d'une position fixe, les 2 pieds au sol, puis il suffit de pointer devant soi et de « dessiner » un demi-cercle vers l'extérieur en passant bien par une seconde en arrière. En l'air, soit on fait pareil qu'au sol en levant la jambe, soit on développe la seconde puis on fait des cercles (plutôt aplatis) avec la jambe, dans un sens ou dans l'autre.
  • Royal  : un « royal » est un saut. Il commence en cinquième devant et se croise en avant pour atterrir en cinquième derrière.

S  

  • Saut de basque : saut de la famille des jetés, déplacé et rotatif.
  • Saut de biche : saut comme le grand jeté, sauf que la jambe avant est pliée et ramenée sous la cuisse.
  • Saut de chat : le saut de chat consiste en un saut sur le côté, en levant les genoux à hauteur de la poitrine, les deux jambes pliées, et qui se termine en quatrième ou cinquième position.
  • Saut de l'ange : soubresaut déplacé.
  • Sissonne : le sissonne est un saut : 2 pieds propulsent et 1 pied réceptionne. On distingue notamment :
    • sissonne retiré : plier, sauter avec les jambes serrées, réceptionner sur une jambe l'autre étant « coupé ».
    • sissonne arabesque : plier, sauter en avançant en position d'« arabesque », réceptionner en arabesque, puis fermer
  • Soubresaut : saut vertical qui part de 2 pieds pour arriver sur 2.
  • Surrection : action courte consistant à marquer le temps en se mettant sur la pointe des pieds.

T 

  • Temps de flèche : changement de poids d'une jambe sur l'autre.
  • Temps levé : saut qui part d'un pied pour arriver sur le même.
  • Tour : rotation en appui sur un seul pied.
  • Tour en l'air : il s'agit d'un pas le plus souvent effectué par les hommes. c'est un soubresaut ou un changement de pied qui tourne en l'air.
  • Tour piqué : le tour piqué se fait en principe en manègeou en diagonale. C'est un tour « en-dedans », car on tourne vers la jambe d'appui, mais il existe aussi des tours piqués « en-dehors ».

V 

  • Valse (pas de) : s'effectue en trois temps comme la valse.
  • Sources Anne Besson.

Un artiste : Ponce Jacquio (v. 1515 - 1570)





Dans la deuxième moitié du XVIe siècle, un fondeur s'est installé sur une parcelle située au nord de la rue du Saulger. Son officine comprenait un four construit en tuiles plates où le métal était fondu dans des creusets en terre réfractaire. On y produisait des cloches comme l'indique la mise au jour de fragments de moules.
Ensemble provenant de l'atelier de fondeur, vers 1580.
Ensemble provenant de l'atelier de fondeur, vers 1580.
© UASD / J. Mangin.
Four de bronzier en cours de fouille.
Four de bronzier en cours de fouille. © UASD / J. Mangin.
L'artisan semble également avoir été impliqué dans les commandes de monuments funéraires pour l'église abbatiale. En effet, dans le comblement du four, on a recueilli les éléments de moules en plâtre destinés à réaliser de petits modèles de statues en terre cuite.

Main tenant entre le pouce et l'index un diamant.
Main tenant entre le pouce et l'index un diamant ; détail de la Force, l'une des quatre Vertus cardinales du tombeau d'Henri II et de Catherine de Médicis par Germain Pilon. © Cl. Sauvageot.
vue intérieure du mausolée des Valois par A. le Blond, 1706.
Planche de l'Histoire de Dom Michel Félibien montrant une vue intérieure du mausolée des Valois avec le tombeau d'Henri II et de Catherine de Médicis par A. Le Blond, 1706.
Main du fragment de statue en terre cuite provenant de l'atelier de fondeur.
Main du fragment de statue en terre cuite provenant de l'atelier de fondeur.
© UASD / J. Mangin.

L'analyse stylistique de ces fragments de sculpture révèle des analogies frappantes avec l'œuvre de Ponce Jacquio, un sculpteur français qui, entre 1563 et 1570, collabora avec Germain Pilon
au tombeau d'Henri II et de Catherine de Médicis.
En 1563, l'artiste est payé 450 livres pour avoir préparé les modèles
en terre ou en plâtre de ce tombeau.

L'analyse du magnétisme thermo-rémanent
du four situe le moment de sa dernière mise à feu vers 1580, soit dix ans après le décès de Ponce. Il faut donc imaginer que le bronzier avait gardé dans son magasin les moules et quelques modèles qu'il avait réalisés
pour le célèbre sculpteur.
Sources Saint-Denis, la ville et l'abbaye.

Pierre, Eudes et Raoul de Montreuil Morts en 1267, en 1287, vers 1318




Dalle funéraire de maître Guérin, inhumé au XIIIe siècle en l'église Saint-Marcel à Saint-Denis.
Relevé de la dalle funéraire de maître Guérin, inhumé au XIIIe siècle en l'église Saint-Marcel à Saint-Denis,
par François de Guilhermy, en 1875.
Le chantier de reconstruction de l'église abbatiale mobilise une main-d'œuvre nombreuse et souvent très diversifiée. D'après les comptes de la commanderie de l'abbaye, la pierre et le bois,
Les charpentiers travaillant à la basilique, manuscrit vers 1317.
Les charpentiers travaillant à la basilique, d'après La vie de monseigneur saint Denis du moine Yves, vers 1317 (BNF, ms. fr. 2091, f° 75v°). © BNF.
les deux principaux matériaux de construction, sont confiés à des maîtres maçons et des maîtres charpentiers.
Pour le chantier de leur abbatiale, les moines de Saint-Denis font appel à une dynastie de maître d'œuvre réputés : Pierre, Eudes et Raoul de Montreuil. Ces derniers s'acquittent de leur fonction en assumant tout à la fois le rôle d'architecte et de coordinateur des travaux. Au regard de la complexité technique des constructions gothiques, on comprend aisément que le savoir théorique de ces maîtres repose essentiellement sur une connaissance approfondie des lois de la géométrie et de l'arithmétique.

Pourtant, dans la pratique, les bâtisseurs se servent de moyens relativement restreints comme ceux qui figurent sur la pierre tombale du maître Guérin inhumé en l'église Saint-Marcel : fil à plomb, règle, truelle et marteau taillant. Il convient d'y ajouter le cordeau, le compas, l'équerre et les gabarits destinés à la taille des pierres en atelier.

Pour monter les matériaux sur l'édifice en cours de construction, l'extrait de compte de 1290-1291 cite un engin de levage sur les voûtes de l'église qui a pu correspondre à un cabestan ou une "cage d'écureuil" actionnée par des hommes placés à l'intérieur. Sources Saint-Denis, la vie et l'abbaye.