Cette
maison, située dans la banlieue de Laon, possédait vers 1140 des cens
ou rentes, pour assurer la desservance de sa chapelle. En 1261, Simon du
Sart, chevalier et châtelain de Laon, pour augmenter ses revenus,
abandonna aux Templiers tout ce qu'il avait en cens et vinages à Ardon
et à Bruyères, avec tout droit de justice et de seigneurie pour en jouir
en main-morte sans aucune charge ni servitude féodale. Il leur cédait,
en outre, deux prés au terroir d'Ardon, « in territorio de Ardone »,
situés l'un au Plumiaus ; et l'autre, aux Prés-Marie.
Quelques
années après, Anselme de Horus, écuyer, par des lettres de l'official
de Laon, du mois d'avril 1265, vendit, moyennant 190 livres tournois,
aux frères de la chevalerie du Temple, tous les revenus seigneuriaux
qu'il possédait au territoire d'Ardon et dans une prairie devant le
moulin de Poleton. Cette vente comprenait, en outre, le quart des
corvées d'Ardon, des vinages et de toute la justice et seigneurie du
lieu commune avec les Templiers et autres ayant-droits. Le vendeur se
réservait son droit de mouture du moulin de Poleton, une rente de quatre
sols quatre deniers qu'il avait sur le même moulin, et une vigne qui
lui appartenait au lieu dit Esquignart, contre le chemin qui menait à
Bruyères.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)
Quelques années après, Anselme de Horus, écuyer, par des lettres de l'official de Laon, du mois d'avril 1265, vendit, moyennant 190 livres tournois, aux frères de la chevalerie du Temple, tous les revenus seigneuriaux qu'il possédait au territoire d'Ardon et dans une prairie devant le moulin de Poleton. Cette vente comprenait, en outre, le quart des corvées d'Ardon, des vinages et de toute la justice et seigneurie du lieu commune avec les Templiers et autres ayant-droits. Le vendeur se réservait son droit de mouture du moulin de Poleton, une rente de quatre sols quatre deniers qu'il avait sur le même moulin, et une vigne qui lui appartenait au lieu dit Esquignart, contre le chemin qui menait à Bruyères.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)
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