Créé pour vous présenter mon dernier livre,je vous présente 4500 articles sur le thème de mon livre :les Templiers,des sujets ésotériques,des textes rosicrusiens,les mérovingiens, saint-Graal,Nostradamus,Mary Magdalene.Le Baphomet et le Tau, Château de Saumur,la femme dans l'histoire templière. Trésor templier.Histoires, légendes de Belgique,de France et d'Europe et Celtiques. La spiritualité. Développement personnel.
lundi 26 novembre 2012
La France pittoresque.
La France pittoresque
Combat féministe (Le) : bataille contre-productive et vouée à l’échec ?
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Rebondissant en 1897 sur une polémique ayant éclaté quelque temps plus tôt à propos de chapeaux dont les proportions encombrantes indisposaient certains spectateurs au théâtre, Jeanne d’Antilly tance dans "Le Journal pour tous" les « émancipatrices de profession », selon elle véritables chantres de la destruction inexorable des rapports courtois entre les deux sexes...
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La Basilique de San Nicola di Bari.
La Basilique de San Nicola di Bari, monumental
reliquaire du corps de Saint-Nicolas a été construite au XIe siècle après l'expédition des
Myra. Cet événement historique, que nous avons finalement décidé de lumière, a fait l'objet de
une certaine expérience à ce jour pas entièrement comprise. Nous avons soigneusement examiné l'
documents de base dont il est apparu de nouveaux points clés qui ont
grandement contribué à la formulation d'une vérité différente. Nous fouillé dans les dossiers énormes
et des documents anciens non seulement examiner les preuves, mais aussi des raisons qui
poussé les marins "62" à une société qui est préparée dans l'ombre, est considéré comme l'un des événements
le plus décisif pour l'histoire de l'Occident. Les premiers résultats de notre recherche, accueilli avec "cynique"
scepticisme, ont montré, cependant, que l'histoire manquait quelques pièces importantes,
délibérément ignoré par les chroniqueurs et les historiens. Par dossier analysés ont révélé un fait nouveau:
ne connais pas tous les noms d'inspiration charismatique de l'expédition sur le sol turc. Il était
facile d'en déduire que "quelqu'un" avait voulu couvrir correctement l'identité de certains
personnes influentes qui faisaient partie du groupe retenu pour le blitz à tâtons à Myra. Notre
conclusions définitives n'ont pas été en ruine de ceux publiés par d'autres chercheurs parce
lié à l'histoire, mais les découvertes sensationnelles faites dans la vieille ville de Bari Merci à
cela a été possible de reconstituer le réseau complexe de liens qui, au moyen d'une stratégie
la politique planifiée de prouver l'existence d'un ordre autoritaire, responsable de la
tenait les cordons d'un plan bien pensé qui a donné la vie, chronologiquement, l'expédition des
Myra et la première croisade. Dans ce contexte mystérieux comprend la figure fascinante de Saint-
Nicolas, évêque de Myre, pendant longtemps confondu avec un
Monaco portant le même nom. Mais nous essayons de démêler l'écheveau embrouillé. Deuxième
les chroniques de l'époque de la pièce à main doit être envoyé sur le sol turc se composait de 62 hommes, 35 marins et
27 chevaliers italiens et étrangers. Et c'est ici que commence le mystère de l'identité de ces nobles. En fait
montre que à bord d'un navire choix navires étaient deux "pèlerins",
un Français et un grec, nouvellement arrivés de Jérusalem à Antioche et repris par la tâche
d'inspecter l'ensemble du territoire, avant d'atterrir à Myra. A participé à la
étudier également deux «bénédictin». Wolf et Grimoaldo et deux chevaliers, et Pétrarque Giovannoccaro
Rossimano, les quatre secrets brûlants actuels. Le coup a été effectuée sans
effusion de sang évident, même si les moines qui gardaient le tombeau du saint étaient
menacé de mort par des hommes de l'escouade. Les reliques enfermées dans une boîte
bois, ont été chargés avec une certaine Kontos (défilement) le navire d'un certain Matthieu. Sans
doute les rouleaux représentent le irréfutable "preuves" pour les "créateurs" de l'envoi
qui aurait permis, une fois qu'ils arrivent à Bari, l '«interprétation» de certains textes particuliers
également tiré Saint-Nicolas avec les trois «sphères» (la sagesse, de la beauté et de la force) symbolisés
l'union de la religion celtique et le christianisme. Finalement, après environ 20 jours, les navires sont
est arrivé dans le port de San Giorgio, non loin de Bari était le 9 mai 1087. Elie, obtenu à partir de
Duc
Roger l'affectation de la cour de Catapano où
relever le Temple, a immédiatement commencé les travaux de déblayer quelques-unes des églises environnantes, a fait
à l'exception de celle de saint Grégoire. Le 8 Juillet 1087 était prêt à la surface où
passer à la nouvelle basilique. Élie, pour la construction, a demandé l'aide de 21 ne
non identifié "maçons", dont l'identité n'est pas «documents existent." Tout y semble
bizarre? Pendant ce temps Lagery d'Oddo, qui devint Pape sous le nom d'Urbain II,
élu archevêque de Bari même abbé Elias, assister à la consécration en 1089
la crypte de la basilique. Mais la ville de Bari était d'être une fois de plus au centre d'une
important événement historique: la première croisade. Avec la première croisade a commencé un
sorte de chasse au trésor menée par des gens qui faisaient déjà partie des ordres occultes et que,
Plus tard, ils deviennent les gardiens de la connaissance universelle. Appel de Pierre l'Ermite ont
a répondu que certains nobles chevaliers avec environ 60.000 hommes bien entraînés ont gagné, après
de nombreuses batailles sanglantes, la ville de Jérusalem. L'armée «régulière» a été menée par
Godefroy de Bouillon et son frère Baudouin, par les comtes de Blois et de Vermandois, le duc
Robert de Normandie, par Raymond de Saint-Gilles, de Tancrède et Bohémond de Hauteville. Ils
littéralement contre les troupes musulmanes et n'oubliez pas pourquoi
était parti pour la Terre Sainte. Une fois que vous atteignez l'objectif sont passés à la phase d'organisation.
Godefroy de Bouillon, un descendant direct des Mérovingiens par les arrière-grands-Hugues de
Nez long (arrière petit-fils de Sigebert VI duc de Rezes) et les Agnés
Belle, peu de temps après la conquête de Jérusalem en 1099, elle a fondé l'Ordre du
"Chevaliers de Notre Dame de Sion" en relation étroite avec le premier groupe de Templiers. En fait
dans une lettre datée du 2 mai 1125, et le nom de la Arnaldus Avant semble également
Hugues de Payns, premier grand maître du Temple, qui, sous un déguisement, il
participé à la première croisade. Mais
est encore débattre de son
deux d'identité fait historique vrai, F. Campanile et M. Chambre, ont émis l'hypothèse que son vrai nom
Ugo était les païens, originaire de Forenza en Basilicate. Cela pourrait être l'un des tests
attestent de l'existence du Temple avant 1118 et donc déjà en service dans les Pouilles
autour de 1080. La tradition veut que Pierre l'Ermite, le tuteur de Godfrey, très
probablement pas venir d'Amiens comme elle l'a toujours cru, mais fait partie
groupe d'Orval en longue main de la lignée mérovingienne et que l'envoi est en Terre Sainte
a été "savamment planifié" discrètement selon une «stratégie politique» ratifié
par inadvertance, comme nous l'avons vu, même Eglise dall'ignara. Puis
la construction de la basilique de Saint-Nicolas rejoint la logique secrète du présent arrêté
occulte ne pouvait même pas sortir. Une autre confirmation de notre thèse est
fourni par René Grousset, l'un des plus grands experts des croisades. Il a eu l'occasion de
consulter des documents "chauds" qui faisaient partie des archives secrètes du Prieuré de
Sion.
À partir de
leur
analyse
est
émergé
que
là
un
tenir
collaboration
entre
Abbé Elias et le mystérieux groupe de moines venus de Calabre Orval,
ce qui expliquerait la destruction de tous les documents concernant la construction d'
Basilica di San Nicola. Elie, décédé le 23 mai de 1105, a été enterré dans l'église et
sur le sarcophage qui contient ses restes a sculpté un bas-relief le dépeint comme un
«Maître» qui enseigne à ses «disciples». Le plus étrange, c'est qu'il apparaît sur la partie supérieure
la dalle, une "croix des Templiers." En outre, la traduction latine de l'épigraphe gravée sur le sarcophage il
quelques surprises:
"Très honneur du monde est enterré ici en paix.
Les rois ont été privés d'un père, les lois d'un juge.
O Bari, est décédé le bien le plus précieux.
Vous avez été fort lorsque l'évêque Élie était vivant.
Maintenant, quell'inclito père, lui qui t'a engendré bien gouvernés
et atteindre les étoiles, sont fermés pour le magnifique tombeau.
Il était un bon patron envers tous,
à des personnes connues et inconnues, les proches et lointains.
Louable pour le bien, est égal à Salomon comme un architecte,
Coutumes pieuses, était comparable à celle du prophète Elie.
Il a construit ce temple, ce qui rend l'éclat de l'or.
Ici vous êtes endormi, tandis que l'esprit est monté au ciel. "
Nous avons spécialement marqués en rouge toutes les parties qui peuvent aider à expliquer
quelles sont les véritables raisons qui ont conduit Elie pour construire la Basilique selon un bien-
thought-out plan. La référence à
Salomon n'est pas aléatoire, car
ce Roi était l'auteur de l'application de la géométrie sacrée pour la construction du Temple
ainsi que l'unificateur de la nouvelle communauté de «maîtres d'œuvre." Architecture sacrée,
considérée comme la «Sagesse éternelle», ne pouvait se passer de cette dimension invisible et
infini unit Dieu à l'homme. Elie a ensuite complété le «travail» avec l'aide et
le soutien de nombreux occulte et les gens viennent de loin. Le "Barese coudée» était
l'unité de mesure adoptée pour développer le projet dans son ensemble. Si l'on compare le plan de la basilique
le coude et, après avoir mesuré la largeur et la longueur de la chorale, la longueur de la nef,
longueur des transects et la hauteur de la voûte, de tracer des segments au sein de liaison
allées de la même, on obtient la représentation graphique du "Sceau de Salomon" et "l'homme qui
tend à Dieu. " En plus du motif de traçage des points coïncidant avec le centre de chaque triangle équilatéral
Sceau de Salomon, on obtient ce qu'on appelle le «triangle de divin Platon» d'où ils étaient
pris les harmoniques moyennes et le «ton» dans l'intervalle de la seconde, basée sur la célèbre King E 'donc
facile de voir que le plan de la basilique, lorsque vous trouvez le "Genius Loci", a été conçu
selon une échelle harmonique et la projection au sol de l'hexagone étoilé selon la même
méthode répandre ensuite en France et d'autres pays pour la construction des cathédrales
Gothique.
Mais
peut-être
la
vrai
secret
est
caché
énigmatique
"Cryptogramme"
autel de l'argent.
En 1684, le
Avant Alessandro Pallavicini donna l'ordre de Dominique Marinelli, l'un des plus grands orfèvres de la
le temps de construire un nouvel autel avec l'argent produit par la fusion du don en 1319
la Basilique de Uros II, roi de Serbie. Mais «mystérieusement» disparu juste la question de la
documents (Août 1682 - Décembre 1691) a indiqué que commanditaire de l'œuvre, son
et d'exécuter les différentes étapes de la fusion de l'autel de l'argent. Nous pensons que la documentation
en question a été «volé» afin de ne pas compromettre un personnage ou d'un
ecclésiastique en contact avec un ordre qui était peut-être partie de la même Marinelli. N'est-ce pas un
cas, l'artiste a placé sur l'autel de représentations iconographiques
se prêtent à une double interprétation. D'exemple illustratif, il est prévu près de la porte
centre sur lequel est représenté un pélican tout en nourrissant ses petits. Le pélican est en fait un
connue symbole ésotérique adoptée par les deux Templiers et l'Ordre de la Rose-Croix peut
représentent à la fois l'accomplissement de la transformation alchimique que l'amour universel. Mais quand il
été ajouté à la plaque avec l'inscription mystérieuse? Et à cause de cela il n'y a aucune trace de
"Punch" de Marinelli? En effet, il était d'usage que le maître orfèvre, une fois
le travail, a laissé imprimé en argent une sorte de signature pour certifier son authenticité. Également
que les lettres du cryptogramme, ainsi que l'autel postergale, ont été faites par
une autre main que la Marinelli. Pour résoudre le "jaune" écrit en 1987, l'énigmatique
Pères dominicains, avec la collaboration de la Banca Nazionale del Lavoro, ont tenu une
concours national loin de donner un prix de 5.000.000 lires, pour être attribués à ces
donnerait la solution, mais il semble que personne avant nous n'a gagné l'événement.
Le message énigmatique, composé de 624 lettres, est gravé sur une plaque rectangulaire, gravé
avec des rouleaux de feuilles et fleurs. Lettres, 561 sont disposés sur les côtés longs de trois lignes chacun et
entrecoupées par "hermétique tack" tandis que les côtés les plus courts sont disposés en deux colonnes de 72
lettres chacune des lignes de quatre lettres. Nos recherches ont débuté un cryptogramme quelques
an avant le susmentionné «concurrence». Dans une première phase d'étude, nous avons appliqué une
système alphanumérique déchiffrer, sur la base de "chaînes électroniques», selon un modèle prédéfini
régime "octal". Il obtient ainsi une solution partielle et incomplète parce que le système que nous
était initialement méthodologies appliquées référencés à «moderne» qui certainement n'a pas suivi la
même «logique» avait plutôt poussé le graveur pour atteindre le mystérieux écrit au singulier. La
Notre intuition a réussi parce que l'application du «code d'or» et le Gematria hébreu
pourrait être attribuée à des valeurs numériques correspondantes qui ont donné lieu à des «significatif
guide »et le mot« Calice ». Nous savons que quelqu'un ne partage pas la «solution» à
nous avons obtenu le qualifiant de "imagination", mais nous savons tous que tout cela fait partie du jeu. C'est
bien connu, en effet, que certaines positions proviennent uniquement de «l'inconscient
l'ignorance »ne connaît malheureusement pas les autres sciences ainsi que les siens. Ce qui suit est, cependant, le
résultat du décodage du cryptogramme de l'autel de l'argent (qui n'est plus visible parce que
bien «couvert» par un drapeau rouge):
ARCA
TÊTE
Un TECTA
Crypte
MIRA ET
Grasal
Un SACEL (LO) IN (IHS)
GALVA (NI) SEPULCR (O)
à savoir
la trésorerie
et le récipient
de la crypte de Mira
et la Grasal
provenant sacellum
Ermitage de Galvano (Galgano)
Je suis ici
caché
À la lumière de ce résultat extraordinaire de notre enquête s'est déplacée vers d'autres objectifs et
Enfin, le soi-disant
"Lion Gate". Il est positionné
sur le côté gauche de l'entrée principale de la basilique, et pour ceux qui nous regardent sur l'archivolte est
représentait une scène de combat entre les Croisés et les Sarrasins. Au sommet se trouve un sculpté
image miroir dragon qui est suivi de quelques bas-reliefs qui se rapportent à la religion assyrienne, égyptienne et
Celtique. Le dragon symbolise le «gardien» à la poitrine tandis que dans la garde de la lunette
centrale intentionnellement détruit, il n'y a probablement été la lecture de la pierre "
feu »et nous verrons pourquoi. Une dalle de réutilisation a été spécialement sur le côté
à gauche de la "Porte du Lion". Ce produit a été retiré d'un édifice antérieur, peut-être
un presbytéral clôture, et délibérément placé dans cette position pour indiquer un endroit
secret à l'intérieur de la basilique. En fait, à la "Porte du Lion" il conçu
à l'étage une porte miroir à l'externe. La chose étrange est que le long de son périmètre
trouver les mêmes récifs "brèches" trouvées dans Castel del Monte. Même dans ce cas est
C'est clair "indication" de l'existence d'une «crypte secondaire" inconnu jusqu'à présent
et «percée» qui mettrait en évidence précisément souterrain, inexploré, il peut y avoir
a obtenu une «relique», considérées comme sacrées par les trois grandes religions. En effet, si le plan de la crypte
projections de trace reliant les points entre la tombe du saint et les colonnes
qui lui fait face, on obtient, dans l'ordre, l'étoile juive, le croissant musulman et la croix
Christian. L'insertion glyphe dans un arc aveugle à la gauche de la "Porte du Lion" semble
confirmer l'existence de cavités cachées. Le décodage »EN Tectae Cryptae" (dans le secret
cryptes) nous conduit à supposer que réellement dans le sous-sol de la basilique pourrait être
au moins "deux cryptes," bien connu et l'inconnu des autres. Et le déchiffrement des critogramma
autel en argent semble souligner cette «coïncidence étrange et mystérieuse" pris en charge
par la présence, dans l'abside moins à l'intérieur de la basilique, une pierre tombale d'un inconnu "
caractère », qui était
souillé son visage dans
marteau pour effacer l'identité et supprimé les pieds peut-être parce que certaines frises sculptées à
de chaussures pourrait faire remonter à sa «famille noble." Encore plus surprenant, c'est la
présence d'un couple de "gants blancs", situé presque à la fin de sa robe, comme pour
se souvenir de son appartenance à l'Ordre du Temple. Mais il suffit de regarder dans la direction de
transversales arcs se rendre compte que certains des «visages énigmatiques» ont été inclus parmi d'autres sculptures.
Sont rien de plus que les «chevaliers nobles» qui ont participé à l'expédition de Myra et le premier
Croisade. Selon des sources documentaires, les arcs ont été ajoutés au XIVe siècle pour mettre
remédier à une défaillance structurale. Eh bien, ce qui était la nécessité de les embellir avec de nombreux visages? Quelqu'un
a décidé de facturer les messages cryptiques pierre pour passer vérité qui dérange? Il
précisément dans un rectangle en dessous de la première arche sont une fois de plus la représentation de
un objet étrange appelé "pomme de Ra" sur certains anciens papyrus égyptiens, des graffitis sur
Chinon et sur une paroi intérieure du templier Domus de Sovereto ...... la pierre "Flaming".
Que c'est la relique miraculeuse, avec des pouvoirs surprenants volés par les Templiers de la Terre
Père Noël lors de la première croisade, puis passa aux mains de Frédéric II de Souabe....LA BASILICA DI SAN NICOLA DI BARI - di Oronzo Passo http://lucideimaestri.altervista.org/ /Index_articoli.htm
Sources Oronzo Bray.
La fin du monde 2012.
FIN DU MONDE 2012
La fin du monde serait-elle prévue pour le 21 décembre 2012 ? (Edition du Griffon d'Argent)
Les gens deviendraient t-ils stupides pour croire à de telles sornettes lorsqu'on leur parle d'apocalypse et de fin du monde qui aurait lieu le 21 décembre 2012, au solstice d'hiver. D'après le calendrier Maya et selon les dires de Nostradamus, certains auteurs se sont acharnés à nous prouver par A+B qu'une grosse partie de la race humaine allait disparaître en un tour de manivelle. De qui se moque t-on, je me le demande ? Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons ; nous ne sommes plus au Moyen-âge !... Malheureusement, ils y en a qui y croient encore !
Depuis des millénaires, certains prophètes avaient déjà prédit l'apocalypse, et pourtant nous sommes toujours là ! Je me suis mis en relation avec l'une de mes excellentes amies qui habite Bugarach dans l'Aude, seul Mont de notre planéte qui épargnera ceux qui y auront trouvé refuge. "Les gens sont fous !" me disait Marie-Christine Louvet, tout en remuant la tête "Si il doit y avoir une fin du monde, personne ne saura ni le jour ni l'heure de sa mort". C'est vrai qu'il y a de plus en plus de tarés dans ce monde, mais doit-on faire peur aux gens en leur annonçant toutes sortes de catastrophes qui seraient sensées se passer ce 21 décembre 2012.
Sources Griffon d'Argent.
Brabo à Anvers.
Brabo à Anvers
ANVERS.
Au temps de César, florissait en Belgique un guerrier célèbre nommé Salvius Brabon, descendant de Francus fils d'Hector le héros troyen. Enrôlé dans les légions romaines il ne tarda pas à se distinguer par sa valeur et son courage qui lui mérita le grade de porte-drapeau; plus tard investi du titre de duc, il donna son nom au pays de Brabant.
Un jour, accompagné d'un grand nombre de chevaliers et de seigneurs, il partit pour une chasse qui devait se prolonger pendant plusieurs jours. Ils pénétrèrent au sein de la forêt et s'enfoncèrent de plus en plus dans la partie sauvage du pays. Le soir ils se couchaient auprès de grands feux que des valets entretenaient pendant toute la nuit, pour éloigner les loups et les ours qui infestaient alors ces parages.
Arrêtés par un fleuve qui leur barra le chemin ils virent sur l'autre bord, un formidable château au pied duquel étaient amarrés quelques bateaux.
Un des chasseurs fit signe au batelier d'approcher, afin de passer à l'autre bord le seigneur Brabon et ses amis. „Vous ne passerez ici, répondit le batelier, qu'en payant un tribut à mon maître ou en lui donnant votre main droite." — „Qui est ton maître? s'écria Brabon en colère, —.Qui ose établir des impôts dans l'empire romain, à l'insu de mon souverain." — „C'est, répondit le valet, un géant très-puissant qui s'embarrasse fort peu de l'empire romain et de tous les maîtres du monde." — Cette réponse ne faisant qu' aigrir le héros: „Va dire au géant ton maître, s'écria-t-il, que je prétends me mesurer avec lui, afin qu'il sache qui, de César ou de lui a le droit de commander ici."
Le batelier ayant porté à son maître ce message téméraire: Je veux voir, s'écria celui-ci, ce que me veut ce misérable nain; et saisissant une énorme lance de fer, il sortit du château et se rendit au bord du fleuve appelé alors Skaldis, et actuellement Escaut. Un bateau passa aussitôt à l'autre bord pour y chercher Brabon et sa suite. Alors commença un combat à outrance. Le géant brandissant sa lance la fit siffler dans l'air, mais Brabon étant trop adroit pour ne point parer les coups, l'arme formidable tombait toujours à faux, et s'enfonçait à une grande profondeur dans la terre. Profitant alors du moment où son adversaire la retirait pour porter un nouveau coup, Brabon se précipita sur lui et à l'aide de son bon poignard , lui fit plusieurs blessures mortelles. Affaibli par la perte de son sang, le géant tomba à terre, et toute la contrée retentit de sa chute. Brabon se jetant aussitôt sur lui, lui coupa la tête et la main droite qu'il jeta dans l'Escaut. Ayant ensuite confié la garde du château à un chevalier et à quelques-uns de ses serviteurs, il retourna à Gand avec ses compagnons.
Quand César fut revenu d'Angleterre Brabon lui raconta l'aventure du géant et le conduisit au château où toutes les bouches firent l'éloge du héros belge. Cet événement réjouit beaucoup César qui, trouvant la situation du château à son gré, le fit fortifier à la manière romaine et y établit Brabon qui devint maître de toute la contrée. Plus tard, des habitations s'élevèrent autour du château et formèrent un village qui se transforma insensiblement en petite ville et qui devint ensuite la grande et belle cité d'Anvers qui de cette main jetée prit le nom de Handwerpen et par corruption d'Antwerpen.
Sources la Belgique des 4 vents.
Traditions et légendes de Belgique.
2 avril.
(Viola alba.) Saint François de Paule; sainte Geneviève.
L'ordre des Minimes, dont saint François de Paule fut le fondateur, n'existe plus en Belgique; il y comptait jadis un grand nombre de couvents.
La bienheureuse Geneviève ou Genoveva de Brabant est l'héroïne d'une tradition fort populaire en Belgique aussi bien qu'en Allemagne. Les savants auteurs des Acta Sanctorum vont pourtant jusqu'à révoquer en doute la légende tout entière de l'infortunée princesse [6].
Le 2 avril est aussi l'anniversaire de la mort du vénérable Arnould de Louvain, que Marie elle-même daigna appeler à faire partie de sa maison chérie de Villers [7].
« Pendant la première semaine d'avril, on sème plus de mauvaise herbe que de bonne, » d'après la croyance populaire.
Le samedi, veille du dimanche des rameaux, il est d'usage dans la plupart des paroisses du pays de Limbourg, de renouveler les tertres des cimetières; le dimanche suivant, on y fiche des palmes bénites (palmtakken ou palmbossen) [8].
*
* *
3 avril.
(Anchusa sempervivus.) Saint Agape; saint Richard,
évêque de Chicester; saint Vulpien.
Le dernier dimanche du carême, celui qui précède Pâques, s'appelle « dimanche des Rameaux, » « jour des Rameaux, » « dimanche des Palmes,» en flamand « Palmzondag. » On le nomme ainsi parce que les fidèles y portent des « palmes » ou des « rameaux » bénits en commémoration de l'entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem. Comme on bénit les rameaux ce jour, et que beaucoup de gens joignent aux branches de buis, de saule, etc., des fleurs et des baies selon ce que la saison peut fournir, on a donné aussi à ce dimanche les noms de « Pâques fleuries » et de « dimanche des Baies. »
A Ath et dans les environs de cette ville, on a coutume de le désigner du nom de « petite Pâque, » parce qu'il commence la semaine sainte, appelée en flamand « goede week » bonne semaine, « hooge week » haute semaine, et « pynweek » semaine de la Passion.
A Huy la dénomination en usage est celle de « dimanche du grand Carême » Ce jour y donnait autrefois lieu à de pieuses fondations.
Les onze hommes devaient acheter chaque année une tonne de harengs et la partager entre les paroisses de la ville. Chaque paroisse distribuait sa part à ses pauvres respectifs, le dimanche du « grand Carême. » Cette distribution fut fondée en 1483 par Jehan Baillet.
Le même jour on faisait, en vertu d'une fondation de Maroie de Fauchon, en date de l'an 1463, une répartition de pains qui devait être annoncée la veille par toute la ville [9].
Le nom « d'Ezelfeest » que les Flamands ont également donné au dimanche des Rameaux, se rapporte à l'évangile du jour. » Il y a trente ans, dit M. Coremans, les gamins de Bruxelles se tourmentaient en se disant: Vous êtes de Schaerbeek (commune renommée pour ses ânes), votre fête tombe huit jours avant Pâques. On costumait ce jour les ânes de différentes manières et on organisait des « courses d'ânes [10]. »
Dans la plupart des villes belges on représentait autrefois dans la procession de ce jour l'entrée de Jésus-Christ à Jérusalem.
Les chanoines, prêtres et diacres des églises décoraient pontificalement un âne qu'ils conduisaient en procession par les rues et que les sous-diacres et enfants de chœur allaient recevoir à la porte de l'église on chantant des cantiques sur les vertus de l'âne.
A Anvers, la procession dite « Palm Processie » sortait à huit heures du matin après la distribution des palmes.
Le magistrat accompagnait cette procession qui partait de la cathédrale et passait par l'église du Burgt. L'âne ou l'ânesse en bois n'était conduit que par des gens qui avaient fait le voyage de Jérusalem ainsi l'ordonnait expressément un décret de 1487. Mais en 1566, les iconoclastes ayant détruit cette figure, la cérémonie n'eut plus lieu les années suivantes. Ce n'est qu'en 1570 que la procession fut rétablie; elle fut escortée depuis par les chevaliers de Jérusalem, qui conduisaient le seigneur monté sur son âne et entouré des douze apôtres.
Dans la suite, l'âne ne figura plus dans le cortége, mais les chevaliers de Jérusalem ainsi que tous les pèlerins qui avaient visité la terre sainte ou le tombeau des apôtres, continuèrent à suivre la procession; la cérémonie terminée, ils prenaient part à un repas substantiel composé de mets froids [11].
A Bruges les PP. Capucins se rendaient à l'église de Saint-Sauveur pour y prendre la croix miraculeuse dite « la croix rouge, » et pour la reconduire processionnellement à leur couvent. Dans la procession qui sortait annuellement à cette occasion, on représentait la vie et la passion du Sauveur, les sept douleurs de la Mère du Christ, et les trois punitions divines. On y voyait Adam et Eve, le roi David, des anges, des Romains, des soldats couverts d'une armure complète et un grand nombre de pénitents portant des croix, des torches, des têtes de mort, ou traînant de grosses chaînes auxquelles étaient suspendus des boulets du poids de seize livres. Les vingt-deux tableaux ou « mysterien » étaient portés chacun par huit hommes et accompagnés de deux porte-flambeau, de quatre porte-croix, de deux gardes à cheval et d'un pénitent armé de pied en cap. A la suite venait le roi Philippe I d'Espagne, qui avait institué l'archi-confrérie de Notre-Dame des Douleurs dans l'église de Saint-Sauveur. Le roi, avec la reine et sa suite, était précédé d'un ambassadeur qui racontait l'origine de la confrérie, et suivi des PP. Capucins avec l'image miraculeuse de Notre-Dame. Le clergé, escortant le saint Sacrement entouré de porte-flambeau, fermait le cortége qu'accompagnaient tous les ordres religieux de la ville [12].
Cette procession doit son origine au Père Melchior de Menin, de l'ordre des Capucins. En 1665, comme la peste sévissait depuis plusieurs mois à Bruges, ce religieux s'avisa le jour des Rameaux, de parcourir les rues de la ville, monté sur un âne et tenant en main la croix rouge. Il se rendit ainsi à l'église de Saint-Sauveur pour y implorer la cessation du fléau par l'intercession de Notre-Dame des Sept-Douleurs. Son vœu fut exaucé en 1666, et en reconnaissance de ce bienfait, Melchior offrit la croix rouge en ex-voto à l'image miraculeuse de la Vierge. Mais les Capucins ne voulurent pas se priver pour toujours de leur trésor. Ils résolurent de porter annuellement, le jour de la fête de Notre-Dame des Douleurs, la croix rouge à l'église de Saint-Sauveur, où elle resterait exposée à la vénération publique jusqu'au dimanche des Rameaux. Cet usage subsiste encore de nos jours, mais le cortége qui illustrait autrefois la procession du jour des Rameaux, a été aboli par un décret du 23 mars 1778 [13].
A la procession qui sortait le même jour de l'église Saint-Pierre à Louvain, on traînait une grande figure de bois représentant Jésus entrant à Jérusalem sur un âne [14]. Le peuple qui croyait qu'il y avait des indulgences à gagner en s'attelant à cette machine, s'empressait d'en saisir les cordes par une extrémité; ce qui occasionnait souvent des querelles suivies de voies de fait. Il n'y avait point d'année qu'il n'y eût quelque accident à déplorer [15].
A Tirlemont la procession du dimanche des Rameaux commençait par les douze apôtres vêtus en scaramouches, la tête affublée d'une énorme perruque noire, le visage barbouillé de suie et le menton couvert d'une barbe de bouc. Le traître Judas seul portait une perruque rousse. Puis venait une statue du Christ, montée sur un âne et tenant en main une branche de palmier chargée de figues, de raisins et d'oublies que les enfants s'efforçaient d'arracher pendant le trajet. Le clergé précédait le saint Sacrement, et se rendait dans un jardin qu'on supposait être celui des Oliviers. Là on chantait des hymnes gothiques, et on représentait dramatiquement quelques traits des événements qui précédèrent la passion du Sauveur.
Pendant la procession dite des Rameaux qui se fait de nos jours, on s'arrête à la porte extérieure de l'église. Une partie des chantres entrent dans l'édifice, en ferment la porte et entonnent le célèbre cantique « Gloria, laus et honor tibi sit, etc. » (Gloire, honneur et louanges vous soient rendus, ô Christ Rédempteur), composé par l'évêque Théodulfe d'Orléans, un des savants de la cour de Charlemagne [16]. Le prêtre et les assistants qui sont dehors, répètent à tous les deux premiers versets. Puis le sous-diacre frappe avec le bois de la croix à la porte de l'église, celle-ci s'ouvre et la procession rentre.
En quelques endroits, il est d'usage que les enfants de chœur déposent leur surplis, et se couchent à terre en chantant : « Hic est qui venturus est » (Voilà celui qui doit venir), pour rappeler la circonstance que les Juifs étendirent leurs vêtements sur la route par laquelle devait passer le Sauveur [17].
Avant de commencer le service divin le prêtre bénit les rameaux qui sont déposés aux pieds de l'autel. C'est pourquoi à Lierre on voit, dès le point du jour, les campagnards et les jardiniers, leurs femmes et leurs enfants, cheminer vers l'église, portant sous le bras de grosses touffes de buis ou « palmtakken, » dans le but de les faire participer à la bénédiction des rameaux. Après la messe on donne ou on vend aux habitants de la ville quelques branches de ce buis bénit et on remporte le reste à la ferme ou à la métairie [18].
A Bruges les enfants de chœur vont, après la messe, de porte en porte pour offrir des rameaux bénits moyennant quelque argent.
A Bruxelles, ce sont les mendiants et les enfants pauvres qui, au sortir de la messe, stationnent aux portes des églises et vendent à ceux qui en sortent le buis bénit.
A Huy, les enfants pauvres vont porter les palmes bénites dans les maisons pour y recevoir quelque aumône.
A Ath, les petites filles des classes inférieures vont de famille en famille offrir les rameaux bénits.
En d'autres villes ce sont les sacristains qui vendent les palmes.
A la campagne une personne au moins de chaque famille apporte du buis à l'église pour le faire bénir; car on y attribue de grandes vertus aux palmes bénites et on en fait beaucoup d'usage. En Flandre les hommes en mettent secrètement une feuille sous le ruban de leur chapeau; quelquefois même ils le font ostensiblement et attachent un petit rameau à ce ruban.
Partout, même dans les villes, on en met de petites branches sous le toit et dans toutes les places de la maison, y compris les étables et les granges, pour les garantir de la foudre. Du temps où les vitres des fenêtres de presque toutes les habitations étaient encore assujetties dans des châssis de fer ou de plomb, on aimait à y entrelacer également quelques petites branches de buis bénit. En outre, on place un petit rameau bénit dans le vase destiné à contenir l'eau bénite et on s'en sert en guise d'aspersoir. Quand un orage approche, un habitant du logis va parcourir les divers appartements pour les asperger d'eau bénite avec cette branche de buis. On s'en sert de même quand une personne est décédée. On place alors le vase contenant l'eau bénite près de la bière, et celui qui vient réciter un « paternoster » pour le repos de l'âme du défunt, ne manque pas de jeter sur le cadavre quelques gouttes d'eau bénite [19].
Dans les campagnes du Limbourg, au-dessus de chaque lit est suspendu un petit bénitier de pierre; les enfants y mettent de petites palmes bénites « palmtakjen » et en offrent à chaque personne qui entre dans la chambre, afin qu'elle s'en serve pour s'asperger d'eau bénite [20].
Les campagnards fichent aussi des rameaux bénits aux quatre coins de chaque pièce de terre ensemencée de blé dans le double but de la préserver de la grêle et d'empêcher les sorciers de jeter quelque maléfice sur les fruits. Ils ont la ferme persuasion que les terres produisent alors davantage [21]. Ils mettent également du buis bénit sur leurs fourrages pour les préserver des vers qui les gâtent, et ils en trempent cinq feuilles, le jour des Rameaux, dans le breuvage des vaches afin de les purger [22].
Dans le pays wallon, on croit que les rameaux bénits sont un préservatif contre les taches de rousseur appelées en wallon « brens de Judas » [23].
L'usage de jeter quelques branches de buis bénit dans le feu, quand le tonnerre gronde fortement et qu'il est de longue durée, s'est conservé dans les villes aussi bien que dans les campagnes; pour empêcher que l'on ne marche sur les cendres du buis bénit, on a coutume, à Dinant, de les jeter dans un trou creusé à cette fin dans la terre du jardin ou de la cour.
L'ancienne habitude qui était assez généralement répandue en Belgique, de ne pas manger de viande le jour des Rameaux, n'existe plus, mais on en trouve encore des vestiges dans plusieurs villes. A Eecloo, par exemple, la mère ou la grand'mère fait ce jour-là des gaufres pour toute la famille.
Un usage assez curieux était pratiqué jadis à Bouvignes, près de Dinant :
« Chaque année, au dimanche des Rameaux, tous les prêtres de Bouvignes, cierges allumés, excommunieront ceux qui par paroles ou de fait, auront voulu enfreindre la loi ou violer la liberté de la ville. » Ce fut la comtesse Yolende et son mari Pierre de Courtenay qui établirent cette clause lorsque, le 15 août 1213, ils renouvelèrent les franchises de Bouvignes et jurèrent de les maintenir; ils ordonnèrent que tous leurs successeurs prêteraient le même serment [24].
Si le jour des Rameaux ou « Palmdag » est beau et clair, dit un proverbe flamand, l'année sera bonne et fertile [25].
(Sources la Belgique des 4 vents).
La cathédrale de Strasbourg.
A ne pas rater!!!!
Un film de Marc JAMPOLSKY
90 min. – HD – 3D Relief
Diffusion sur Arte le 15 décembre 2012 à 20h45 en France
(20h15 en Allemagne)
Edifice vertigineux et complexe, la cathédrale de Strasbourg témoigne du rêve démesuré de ses créateurs. Avec sa flèche qui culmine à 142 mètres, elle demeure jusqu’au XIX° siècle le plus haut monument du monde. Mais elle est aussi l’un des chefs d’œuvre de l’art gothique, miracle d’équilibre et d’ornementation. Elle est enfin le fruit d’une aventure mouvementée qui mêle ambitions et talents, intrigues politiques et religieuses, guerres et épidémies.
Qui sont les bâtisseurs de la cathédrale? Quelle est leur histoire ? Quels sont les savoirs qui ont permis d’édifier ce monument ? Pourquoi et pour qui une telle magnificence ? Enfin, que découvre-t-on de cet espace rhénan qui va marquer le destin de l’Europe ?
Ce sont ces questions qui traversent le film. Elles nous forcent à fouiller les archives, dérouler des plans tracés au Moyen-Âge, explorer le monument lui-même et interroger les spécialistes. Elles nous mènent aussi à la rencontre des architectes de l’époque, véritables héros du film.
Le récit s’articule autour des destins mouvementés de cinq d’entre eux, cinq « stars » de l’architecture gothique, tour à tour maîtres d’œuvre de la cathédrale. L’énigmatique Erwin de Steinbach, auteur probable du plan fondateur de la façade ; le talentueux Maître Gerlach, confronté aux pires des catastrophes humaines ; l’obscur Klaus de Lohre, emporté par les scandales financiers ; l’ambitieux Ulrich d’Ensingen, maître incontesté des tours et enfin Jean Hultz, inventeur illuminé d’une flèche à nulle autre pareille.
Mis en scènes dans des séquences de fiction, ils nous content l’histoire « de l’intérieur », et nous entraînent au cœur du plus prestigieux des chantiers de l’époque.
Pour dérouler cette grande aventure humaine, le film combine donc enquête sur le terrain, entretiens et reconstitutions historiques. Il s’appuie également sur l’image de synthèse qui donne à voir, dans les décors du Strasbourg moyenâgeux, toutes les étapes de la construction.
Mais le spectacle ne serait sans doute pas complet sans la sensation du vertige, des volumes, des jaillissements, bref du relief extrême qui caractérise la cathédrale de Strasbourg. C’est pour atteindre cette troisième dimension que le film a été entièrement tourné en 3D-relief. Grâce à l’effet engendré par le relief, le spectateur découvre les perspectives et la géographie des lieux avec une sensation d’immersion.
L'objectif est de répondre à cette question simple, née du regard sur le monument : comment en est-on arrivé là ?
Une coproduction : SEPPIA – INDI FILM – ZDF – ARTE GEIE – CFRT – BINOCLE
Avec la participation de : Orange – France Télévisions Pôle Nord Est – Histoire
Soutiens : Centre National de la Cinématographie et de l’Image Animée - Medien und Filmgesellschaft Baden-Württemberg - Région Alsace - Communauté Urbaine de Strasbourg - Angoa-Procirep - DRAC Alsace - Fondation de l’œuvre Notre Dame
Distribution Internationale : Arte France Distribution
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