Créé pour vous présenter mon dernier livre,je vous présente 4500 articles sur le thème de mon livre :les Templiers,des sujets ésotériques,des textes rosicrusiens,les mérovingiens, saint-Graal,Nostradamus,Mary Magdalene.Le Baphomet et le Tau, Château de Saumur,la femme dans l'histoire templière. Trésor templier.Histoires, légendes de Belgique,de France et d'Europe et Celtiques. La spiritualité. Développement personnel.
mardi 6 novembre 2012
A chaque jour suffit sa peine.
La France pittoresque
Expression : À chaque jour suffit sa peine
Ce proverbe s’adresse aux gens qui se préoccupent un peu trop des événements à venir et qui font, en cela, le contraire des indifférents. Effectivement, la vie serait intolérable si, en supportant les peines journalières, on y joignait l’appréhension des peines du lendemain. Voici ce que dit à ce sujet l’auteur latin Sénèque...
lundi 5 novembre 2012
Savez-vous où à grandi George Sand ?
Cathy Inigo Mont
Nohant est plus qu'une maison dans laquelle George Sand a longtemps vécu : il s'agit de sa maison de famille. C'est la grand-mère de George Sand, Mme Dupin de Francueil, qui a acheté en 1793 ce petit château. Elle y fit des modifications en attachant une importance particulière au vaste parc qui entoure la demeure et ses dépendances. La jeune George Sand, de son vrai nom Aurore Dupin, y passa son enfance et son adolescence. A l'âge adulte, elle resta profondément liée à sa terre et revint y vivre fréquemment si bien qu'elle devint pour les villageois la "bonne dame de Nohant". Elle y tint d'ailleurs salon en y invitant ses amis artistes comme Liszt, Balzac, Chopin et Flaubert. Delacroix y installa même son atelier durant un temps.
D'où vient le mot "binette" ?
Véronique Lascorz
D'où vient le mot "binette" ?
On ne sait presque rien de ce Monsieur Binet avant son arrivée comme coiffeur à la Cour. Ses créations capillaires et artistiques furent très vite remarquées lorsqu'il réalisé pour Louis XIV une perruque qu'il portera en février 1662 pouri interpréter le rôle de Phoebus lors d'une fête aux Tuileries. Puis le Roi et ses courtisans mirent à la mode les énormes perruques bouclées et abondantes que Binet fabriquait : bientôt on porta la binette, ce qui donnait une drôle de figure, une drôle de binette. La mode disparut mais le terme se fixa en 1791 avant de passer à l'argot où un dictionnaire le recense en 1848.
Source : Des mots qui ont une histoire de Gilles Henry
Histoire des salons littéraires.
Véronique Lascorz
Histoire des salons littérraires - Partie 2
Vers le milieu du XVIIe siècle, c’est le salon de Madeleine de Scudéry qui prit de l’importance. Les troubles des deux Frondes ayant dispersé en grande partie les habitués de l’hôtel de Rambouillet, cette écrivaine le reforma dans sa maison de la rue de Beauce, dans le Marais. Là vinrent Chapelain, Conrart, Pellisson, Ménage, Sarrasin, Isarn, Godeau, le duc de Montausier, la comtesse de La Suze, la marquise de Sablé, la marquise de Sévigné, madame de Cornuel, Arragonais, etc.
Dans les réunions, qui avaient lieu le samedi, on tenait des conversations galantes et raffinées. On y lisait de petites pièces de vers ; on y discutait les mérites et les défauts des ouvrages parus récemment ; on y commentait longuement, et souvent avec une pointe de bel esprit, les choses de moindre valeur et de moindre importance. Durant ces conversations, les dames travaillaient aux ajustements de deux poupées qu’on nommait la grande et la petite Pandore, et qui étaient destinées à servir de modèles à la mode. Chacun des habitués eut un surnom, presque toujours tiré des romans : Conrart s’appelait « Théodamas » ; Pellisson, « Acanthe » ; Sarrasin, « Polyandre » ; Godeau, « le Mage de Sidon » ; Arragonais, « la princesse Philoxène », Madeleine de Scudéry, « Sapho ».
Le plus fameux des samedis fut le 20 décembre 1653, qu’on appela la « journée des madrigaux » : Conrart avait offert, ce jour-là, un cachet en cristal avec un madrigal d’envoi à la maîtresse de la maison qui répondit par un autre madrigal, et les personnes présentes, se piquant d’émulation, improvisèrent à leur tour toute une série de madrigaux. C’est à une autre réunion du samedi que fut élaborée la carte de Tendre, transportée ensuite par Madeleine de Scudéry dans le roman de Clélie.
Une autre réunion se tenait chez la marquise de Sablé, quand elle se fut retirée au haut du faubourg Saint-Jacques pour habiter un appartement dépendant du monastère de Port-Royal. « Dans cette demi-retraite, dit Sainte-Beuve, qui avait un jour sur le couvent et une porte encore entrouverte sur le monde, cette ancienne amie de La Rochefoucauld, toujours active de pensée, et s’intéressant à tout, continua de réunir autour d’elle, jusqu’à l’année 1678, où elle mourut, les noms les plus distingués et les plus divers : d’anciens amis restés fidèles, qui venaient de bien loin, de la ville ou de la cour, pour la visiter ; des demi-solitaires, gens du monde comme elle, dont l’esprit n’avait fait que s’embellir et s’aiguiser dans la retraite ; des solitaires de profession, qu’elle arrachait par moments, à force d’obsession gracieuse, à leur vœu de silence. »
La comtesse de Verrue, ancienne favorite du duc Victor Amédée II de Savoie, amie des lettres, des sciences et des arts, accueillit également chez elle, à l’hôtel d’Hauterive, une société choisie d’écrivains et de philosophes, notamment Voltaire, l’abbé Terrasson, Rothelin, le garde des sceaux Chauvelin, Jean-François Melon, Jean-Baptiste de Montullé, le marquis de Lassay et son fils Léon de Madaillan de Lesparre, comte de Lassay et bien d’autres qui vinrent se fixer près de chez elle.
Ninon de Lenclos tint également, dans sa vieillesse, un salon lorsque des femmes du monde et de la cour, comme Marguerite de la Sablière, Marie Anne de Bouillon, Marie-Angélique de Coulanges, Anne-Marie de Cornuel, etc. vinrent se joindre au cercle de ses admirateurs. Françoise de Maintenon, à l’époque où elle était la femme de Scarron tint également un salon qui acquit une grande notoriété. Dans les salons des hôtels d’Albret et de Richelieu enfin, où se donnaient rendez-vous toutes les personnes de distinction, brillaient Marie de Sévigné, Marie-Madeleine de La Fayette et Marie-Angélique de Coulanges.
La chapelle de Libdeau, un patrimoine templier à sauver.
Olivier Petit
Mardi 6 Novembre 2012 à 20h030
Salle du « Grand jardin » à Gondreville (54)
Mrs Michel HENRY et Bertrand SIFFERT
Animeront une conférence-projection sur
"LES ORDRES MILITAIRES EN LORRAINE"
Dans un premier temps, Michel HENRY nous parlera de l’ouvrage éponyme qu’il a écrit et qu’il nous présentera (vente au profit de la chapelle de Libdeau).
Créés au Moyen-âge, les Ordres Militaires sont compo
sés de chevaliers devenus moines comme les Chevaliers du Temple, ou de moines devenus chevaliers comme les Chevaliers Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem et les Chevaliers Teutoniques.
Désireux de soutenir les efforts de ces chevaliers, ou de se soustraire aux croisades, de nombreux propriétaires de biens fonciers firent des donations aux Ordres Militaires qui, peu à peu donnèrent naissance à d’importants domaines sources de leur action au service de la chrétienté.
La fin des guerres en Terre Sainte imposa aux Ordres une réorientation de leurs activités. Incapables de s’adapter, les Templiers disparurent. Les Teutoniques créèrent des états nouveaux : Prusse et Pays Baltes. Quant aux Hospitaliers de Saint Jean, devenus chevaliers de Rhodes, ils assurèrent la sécurité de l’occident en Méditerranée jusqu’à la fin du XVIIIème siècle.
En Lorraine, les Ordres Militaires eurent d’importants domaines dotés de chapelles. Elles sont en grand danger de disparition aujourd’hui.
En seconde partie, Bertrand SIFFERT président du CERCTL, association créée pour la sauvegarde de la chapelle de Libdeau, nous présentera la chapelle, l’association et ses objectifs.
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