mercredi 14 novembre 2012

Les centuries d'Yves de Lessines.

Dominique Boulanger Decréquy il se trouve que Cambron était à l'époque dans le diocèse de Cambrai; diocèse dont l'évêque de 1306 a été nommé responsable du procès des Templiers; son prédécesseur était Enguerrand De Créquy, membre de ma généalogie, généalogie d'une illustre famille rattachée à celle de s Saint Omer, des de Craon et qui fait parler d'elle aussi vers Rennes le Chateau avec un certain Blanchefort-de crequy...

Deux poèmes.

Edmond Fayet Deux poèmes. Colère On croit pouvoir toujours Mener à bien sa tâche Parfois des gestes lâches La nuit comme le jour Ces actes de pouvoir Oh ! Comme sombre est ce soir ! * Ame en peine. Sa figure est marquée, et son visage triste, Ses joues sont dénuées des caresses des mains De ces femmes attentives qui auraient pu l’aider, Ses pommettes creusées n’ont nulle trace de larme. Sa figure est marquée et son visage est triste Ses yeux au regard vague ignorent le futur. Ils ne sont que caveaux où sont donc enterrés Des souvenirs anciens, fantômes du présent. Son esprit, oui vraiment, est un terrible enfer, Images, instants, visages, surgissent tout à coup, Ils harcèlent sans cesse, la créature en peine, Au visage marqué et aux yeux couleur terre.

Un peu de poésie.

Maggie Villarroel Fragile as a petal is the air we breath today: suspended and unusual fog between silent thoughts wandering on the dark sky of November

Le retour des templiers en Europe.

Susanne Tadic-Bialucha Les Templiers rentre en Europe et sera confirmée En 1127, la quasi-totalité des Templiers revint en Europe, où ils ont reçu un accueil triomphal. En 1128, un synode de Troyes était la cour des comtes de Champagne, le seigneur Hugues de Payns `convoquée. Sous l'impulsion de saint Bernard de Templiers a été officiellement confirmé à ce synode, a exposé ses objectifs en tant que militant religieux. Hugo Payen le titre de Grand Champion a été attribué. Lui et ses disciples devraient former un chevalier spirituel, qui, combiné à la stricte discipline du monastère bordure sur l'utilisation fanatisme combatif - une «milice Christi" comme on les appelait. Lors de l'élaboration et de l'écriture des règles de l'ordre avaient Bernard de Clairvaux avec le plomb. Ces règles ont été respirer l'esprit de l'Ordre cistercien, dont l'orientation spirituelle a été largement déterminé par Bernhard. Pour les dirigeants laïques, l'Ordre était intouchable. Les Templie rs avaient à la pauvreté vœu, de chasteté et d'obéissance. Plus d'un habit blanc qu'elle portait blouse blanche, qui ne tardèrent pas à devenir les traits distinctifs de l'Ordre. Sa signification symbolique, les règles de l'ordre établi comme suit: «Tous les vœux que nous donnons, (...), robe blanche, de reconnaître que ceux qui ont quitté pour vivre dans l'ombre derrière lui, comme, qu'il est de leur devoir envers leur Créateur âme recommandé par une vie pure et blanche. " Statuts des Templiers Sinon, vu les statuts avant une hiérarchie lâche administrative. Le comportement dans les conflits armés, toutefois soumis à une réglementation stricte. Tombé en captivité Templiers ne pouvait pas demander grâce, il ne peut acheter votre sortie. Votre mission est de combattre jusqu'à la dernière goutte de sang. À la retraite, a été considéré comme une violation des règles, aussi longtemps que l'adversaire ne s'est pas révélée supérieure à au moins trois

Le moine sorcier de Stavelot.

LE MOINE SORCIER DE STAVELOT "Le Val de l'Amblève : Histoires et Légendes Ardennaises" Par Marcellin La Garde (1818 - 1889) I Au cœur de l'hiver de l'année 1596, par un froid des plus âpres, un lourd coche, traîné par quatre vigoureux chevaux, suivait la route de Spa à Stavelot. Ce coche renfermait pourtant quatre hommes d'âge avancé et de haute qualité : c'étaient André Streignard, suffragant d'Ernest de Bavière, prince-évêque de Liége; Jean Chapeauville, grand vicaire, et Pierre Oranus, chancelier dudit prince-évêque; puis Jean Malempeter, avocat fiscal. Tous, chaudement vêtus et assis sur de moelleux coussins, causaient gaiement, malgré le vent du nord, qui hurlait, et les cahots imprimés à leur maison roulante par les inégalités du chemin. Ils étaient arrivés au fond du ravin où coule la Roanne, en deçà du hameau de Neuville, lorsque Malempeter, interrompant Chapeauville qui dissertait sur un point de théologie, lui dit, à demi-voix, en lui montrant un marécage à peu de distance de la route: — Tenez, voilà précisément la place où a eu lieu l'aventure dont nous causions hier soir. Chapeauville regarda avidement à travers la vitre de la portière, et il se mit à sourire. — De quelle aventure est-il question? demanda Oranus, qui semblait intrigué. — Oh! une bonne histoire, répondit Chapeauville. Voyons, Malempeter, racontez à ces messieurs votre centième patagon puisque nous avons sous les yeux le lieu de la scène: — "Volontiers, dit l'avocat fiscal: « Sachez donc que François Monthouet, charretier à Francorchamps, éprouva, il y a quelques mois, plusieurs revers sans exciter grand'pitié de la part de ses voisins, car c'est un drôle dont presque tout le village a plus ou moins à se plaindre. Le même jour, il avait vu sa cabane brûler, son cheval mourir et sa charrette tomber en pièces. Malgré sa réputation de chrétien équivoque, il se tourna, dans sa détresse, vers son saint patron, qu'il allait souvent prier dans l'église du couvent de capucins récemment fondé à Stavelot. Il lui fallait cent patagons, autrement dit trois cents écus, pour rétablir ses affaires, et c'est ce qu'il conjurait saint François de lui accorder. Donc, à genoux devant son image, il lui disait chaque fois à haute voix : — « Bienheureux saint François, faites-moi obtenir cent patagons, mais pas un de plus, pas un de moins, car j'ai juré de n'accepter que cela, puisque c'est tout juste ce qu'il me faut pour reconstruire ma maison, acheter un cheval et faire raccommoder ma voiture. » Le père supérieur, homme jovial, l'entendant sans cesse répéter les mêmes paroles, s'avisa de laisser tomber devant lui une bourse renfermant quatre-vingt dix-neuf patagons seulement, s'imaginant, dans sa bonhomie, que le charretier, conformément à son vœu, ne les prendrait pas, et voulant un peu s'amuser de sa surprise et de ses perplexités. Monthouet ouvrit, en effet, de grands yeux, puis il compta et recompta la somme, et, sans hésiter, l'empocha, en disant avec componction: — Oh! mille fois merci, mon bien-aimé patron. Pour le patagon qui manque, ne vous gênez pas... Je retrouverai cela à l'occasion... Trop heureux d'être votre débiteur. Il sortit bien vite de l'église, au grand ébahissement du prieur, qui n'osa le retenir pour ne pas avouer une plaisanterie dont il comprit trop tard les conséquences, au double point de vue , de son intérêt et du respect qu'il devait au lieu où il se l'était permise. Quelque temps après, un mur de l'église, fraîchement bâtie, s'écroula, et il fut décidé qu'on recourrait à la charité des fidèles pour obtenir de quoi le rebâtir. Deux frères se mirent donc à quêter, accompagnés d'un âne qui devait porter les dons en nature, à travers les chemins pénibles qu'ils avaient à franchir pour arriver aux villages voisins. Un jour qu'ils revenaient de la Gleize et se dirigeaient sur Francorchamps par le fond de la Roanne, leur âne s'embourba dans le marécage que nous venons de voir, et les voilà adressant à la pauvre bête toutes sortes d'invitations et de prières pour l'engager à avancer. Mais elle ne bougeait pas. Sur l'entrefaite, arriva François Monthouet, conduisant une charrette neuve que traînait un excellent cheval. Il voit l'embarras des moines: — Attendez, leur dit-il, je vais vous porter assistance. Et prenant son fouet, il accable de coups le baudet en proférant d'affreux jurons, et en invoquant tous les diables de l'enfer. L'animal fut sur pied en un instant. Les frères quêteurs, scandalisés, s'écrièrent en reculant: — Oh! la maudite bête, qui reste sourde à nos prières et ne répond qu'à l'appel du démon... Qu'elle s'en aille vers lui... — Très-bien, mes chers frères, dit résolument Monthouet, vous avez raison: j'accepte le cadeau. Il allait continuer sa route et poussait déjà le grison devant lui, lorsque s'arrêtant tout à coup: — A propos, dit-il : à quel ordre appartenez-vous donc? — Vous le voyez, répondirent les capucins, nous sommes des fils de saint François. — Ah! vous êtes les fils de saint François... Eh bien, votre père me redoit un patagon depuis plusieurs semaines, et voici une bonne occasion pour me payer sa dette, car votre pochette me semble bien remplie. Et il se mit, avec une intention marquée, à faire claquer ce fouet qui avait si rudement fonctionné sur le dos de l'âne . Que devaient faire les bons pères avec un pareil garnement?... » Jean Malempeter en était là de son récit, lorsqu'un craquement se fit entendre sous la voiture, qui chancela et versa le long du talus de la route, — ce qui fit que ceux qui l'occupaient ne reçurent que de légères contusions. Un des essieux s'était rompu net par le milieu, Oranus, lorsqu'il fut sur pied, dit avec l'expression de la mauvaise humeur, en s'adressant à l'avocat fiscal: — Pourquoi aussi raconter de pareilles histoires? C'est cela qui nous a porté malheur. — Est-ce sérieusement que vous parlez ainsi? reprit Malempeter avec animation. Le chancelier allait répondre, lorsque Streignard prit la parole: — Eh ! messieurs, dit-il, ne voyez-vous pas qu'il y a dans cet accident inattendu quelque chose qui semble trahir la main qui l'a causé? Ne serait-ce pas celle du misérable que nous allons juger? -« C'est vrai! crièrent à l'envi Oranus, Chapeauville et Malempeter. -- Mais la Providence n'a pas voulu que le plan du moine-sorcier Delvaux réussît, ajouta Streignard; nous voilà sains et saufs, et nous pouvons continuer notre route à pied puisqu'une demi-lieue a peine nous sépare de Stavelot, d'où nous enverrons des ouvriers pour faire réparer notre voiture. Il était nuit close lorsqu'ils arrivèrent à l'abbaye, où ils furent reçus avec les honneurs dus à leur rang et à la mission qu'ils venaient remplir. Cette mission était aussi grave qu'étrange : En effet, un moine du monastère, Jean Delvaux, était accusé de magie, « comme étant l'un des chefs des sorciers qui désolaient le pays de Stavelot, par leurs réunions nocturnes, où les démons et les personnes des deux sexes se livraient aux plus détestables dérèglements. » Nos quatre personnages étaient donc délégués pour connaître de cette affaire, la juger, et faire exécuter le jugement, avec pouvoir de s'adjoindre un certain nombre de personnes versées dans la connaissance du droit et des coutumes locales. Une heure après son arrivée, la commission inquisitoriale se rendit auprès de l'accusé. Elle trouva, dans un sombre cachot, étendu sur de la paille, un homme de quarante à cinquante ans, vêtu d'un mauvais froc et dont les traits amaigris, la chevelure inculte, la barbe longue, les yeux égarés avaient quelque chose d'effrayant. A l'approche des visiteurs, il se leva sur son séant, et leur dit, à leur grande stupéfaction : - Votre voiture s'est brisée en route, n'est-ce pas, messeigneurs ? mais vous ne devez point me soupçonner... le démon qui l'a fait m'est étranger, car je n'ai rien ordonné de semblable au mien, et il est trop bien appris pour avoir agi sans mes ordres. , Le lendemain, au point du jour, l'interrogatoire commença. La substance de ce document nous est restée. Elle se trouve dans les Gesta pontificum Leodiensium de Chapeauville, sous les yeux duquel se déroulèrent toutes les péripéties de ce procès, où le fantastique le dispute à l'horrible réalité. II Jean Delvaux raconta qu'il était né à Brâ, village des Ardennes, et qu'à l'âge de quinze ans, pendant qu'il gardait, dans la bruyère, les troupeaux de ses parents, un vieillard, vêtu d'une longue robe, lui apparut et lui offrit honneurs et richesses en échange d'une obéissance entière à ses volontés, — ce que le jeune pâtre ayant accepté, il vit le vieillard, pour lui prouver sa puissance, se métamorphoser en plusieurs êtres effrayants et lui imprimer, à l'aide de ses griffes, deux stigmates sur les épaules. Quelques jours après, il plaça son élève à Trêves, où il lui fit faire des études complètes, après quoi il l'initia aux secrets de la sorcellerie, l'introduisit dans des assemblées de sorciers , et, enfin, lui ordonna d'entrer à l'abbaye de Stavelot et de prendre les ordres sacrés. Devenu, en 1593, suspect à son prieur, qui le considérait comme ayant causé la mort de plusieurs de ses confrères, Delvaux avait été mis au cachot, d'où il n'était pas sorti depuis lors, et où il avait été nourri au pain et à l'eau. Interrogé ensuite sur les assemblées dont il venait de parler, il déclara qu'il existait dans le pays huit sociétés de sorciers : celles de Stavelot, d'Houffalize, de Cherain, de Salm, de Lavaux, de Tagnez, de Malmedy et de Trêves. Il indiqua les lieux et les jours où l'on se réunissait, dit combien de tables on dressait dans chaque endroit, quelles personnes s'y trouvaient et quelles cérémonies s'y accomplissaient. D'abord, avait lieu la cérémonie de l'adoration envers Belzébuth, démon de première classe : elle consistait à se mettre à genoux devant lui et à baiser la terre qu'il avait foulée. Puis on prenait place au banquet après avoir prononcé ces paroles: « Au nom de Belzébuth, notre grand-maître souverain, commandeur et seigneur, que nos viandes, ce boire et ce manger soient garnis et servis pour nos réfection, plaisir et volupté ! Chacun répondait : « Ainsi soit-il! « Le repas fini, les assistants remerciaient le maître en ces termes : « De notre réfection salutaire prise et reçue, que notre commandeur, seigneur et maître Belzébuth soit loué, gracié et remercié à son exaltation et au commun bien. » L'assistance répondait encore : « Ainsi soit-il! » Les danses et les chansons commençaient alors. Les premières étaient entremêlées de toutes sortes d'obscénités et interrompues à certains intervalles par l'obligation où était chaque danseur d'aller donner un baiser a Belzébuth, qui se trouvait au milieu du cercle sous la forme d'un bouc. Parmi les chansons, la principale était celle qui avait pour refrain ces paroles : « A Bois Burnet, attendez-nous. » La séparation avait lieu au premier chant du coq, ou au premier son des cloches, mais auparavant le démon avait soin de faire à chaque associé une distribution de divers poisons destinés aux hommes, aux bestiaux et aux fruits de la terre. Quant aux personnes qui assistaient à ces conventicules, Delvaux en dénonça plus de cinq cents, tant laïques qu'ecclésiastiques, parmi lesquelles se trouvaient François Monthouet, le voiturier de Francorchamps, Pierre Kemerling, mayeur de Stavelot, Jean de Formille, curé de cette ville; l'ancien prieur du monastère lui-même, et cinq moines, lesquels, interrogés a leur tour, déclarèrent qu'en effet, ils croyaient que Jean Delvaux les avait ensorcelés au moyen d'un venin jeté dans divers endroits du bâtiment. Il cita aussi, comme ayant été vu jadis par lui, a l’assemblée de Trèves, le docteur Vlatten, conseiller de l'archevêque-électeur, brûlé sept ans auparavant pour fait de sorcellerie, et comme ayant eu pour partenaire dans cette assemblée une jeune et belle poissonnière des bords de la Moselle, qui l'avait régalé souvent d'excellents poissons. Quelques jours après, la commission inquisitoriale se rendit de nouveau près de l'accusé, et on lui donna lecture de ses déclarations, en ayant soin de renverser les faits ou d'en omettre, de placer ailleurs des personnes qu'il avait désignées comme occupant telle ou telle table; l'accusé alors protestait contre ces inexactitudes, et rétablissait les choses comme il les avait exposées d'abord. « A plusieurs reprises, écrit Chapeauville, - dont nous suivons l'exposé point par point, - Oranus et moi, par esprit de charité chrétienne, nous avons été en particulier trouver Jean Delvaux dans sa cellule, et l'avons examiné sur beaucoup de choses, et il n'a cessé de nous démontrer que ses confessions n’étaient nullement l'effet d'une imagination troublée par les artifices du diable, mais que le tout s'était passé réellement, hypostatiquement et personnellement, comme il l'assurait. Enfin, nous l'avons trouvé toujours tellement d'accord avec lui - même et constant dans ses narrations qu'il ôtait à chacun de nous tout soupçon qu'il pût être un insensé. » La commission ayant fait son rapport, Ernest de Bavière ordonna de procéder judiciairement à l'examen de l'affaire et l’arrestation d'un grand nombre de personnes dénoncées par Jean Del vaux, aussi bien les seigneurs de villages, les échevins et curés que les vieilles femmes et les gens du vulgaire. Un décret fut ensuite promulgué, déclarant qu'avant de prendre une décision sur la cause, il y avait lieu d'appliquer Jean Delvaux à la question. Ce décret ayant ému beaucoup de personnes, qui ne craignaient pas de dire hautement, au risque de se rendre elles-mêmes suspectes de sorcellerie, que le moine Delvaux n'était autre chose qu'un aliéné, la commission résolut de faire convoquer un grand nombre d'hommes marquants pour les rendre témoins des déclarations de l'accusé, qui, devant eux, répéta ses premiers aveux et réfuta même diverses objections qui lui furent faites par l'assistance. Ainsi, comme on lui parla de lettres qu'il avait écrites à trois personnes, les capitaines de la Bouillotte et de Greinbiéville et le seigneur de St-Vith, lettres où il les qualifiait de neveux, en leur offrant de faire périr par son art tous les ennemis de Philippe II, roi d'Espagne, il répondit que s'il avait simulé la folie dans ces pièces, c'était un calcul de sa part, afin d'obtenir sa mise en liberté. Confronté avec Jean Formille, qui niait avec indignation tout fait de sorcellerie, il expliqua comment les sorciers prêtaient, chaque année, serment de ne rien révéler, serment que le curé de Stavelot, ajoutait-il, avait renouvelé naguère à l'assemblée de Stavelot. Il fut mis ensuite à la torture, et il persista dans tous ses aveux, dans toutes ses dénonciations, prenant Dieu à témoin de la vérité de ses paroles: « Après qu'où l'eut détaché du chevalet, dit Chapeauville, on trouva qu'il n'avait pas les membres mutilés; mais ayant mis à nu ses épaules, nous avons examiné, de nos propres yeux, les deux stigmates qui y avaient été imprimés, et nous y avons enfoncé une épingle sans que le patient éprouvât aucune douleur. » Enfin, le 2 avril 1597, après une instruction qui avait duré plus d'un an, sortit la sentence suivante, émanée de Jean Chapeau ville, en sa qualité de juge commissaire: « Puisque vous, Jean Delvaux, prêtre et religieux de Stavelot, avez été convaincu non-seulement par une foule d'indices, de dépositions, de témoins et par la clameur publique, mais encore de votre propre aveu plusieurs fois répété, d'avoir renié la foi et la religion que vous aviez professées devant le Saint-Sacrement au baptême, non-seulement de bouche, mais encore de pompe et d'esprit, de vous être dévoué au démon, ennemi du genre humain, et de l'avoir adoré fréquemment dans les assemblées nocturnes des sorciers, comme aussi d'avoir fait alliance et pacte avec lui pour opérer des maléfices, pour obtenir des honneurs, des voluptés, des richesses et les autres biens temporels du siècle présent; d'être marqué de ses stigmates sur vos deux épaules, en confirmation du pacte et de l'alliance susdits; et enfin, d'avoir causé la mort à plusieurs religieux du monastère de Stavelot, et à d'autres personnes laïques (suivent les noms), au moyen de poison à vous fourni par le démon; ainsi que d'avoir perpétré d'autres crimes abominables avec les démons succubes et aussi avec plusieurs femmes mariées et non mariées, crimes pour lesquels nous vous privons de tout office et grade, et décrétons que vous devez être livré au bras séculier, suivant le dispositif des sacrés canons, priant néanmoins les juges et ministres de la justice séculière, que pour autant que le droit le permette, ils veuillent et daignent s'abstenir de l'effusion du sang. » Jean Delvaux, l'acte de la dégradation religieuse accompli, fut, en effet, livré à la justice civile, dans la personne de Pierre Oranus et de Jean Malempeter, qui , après s'être adjoint plusieurs notables de la principauté de Stavelot, condamnèrent le coupable à la peine de mort; toutefois, prenant en considération ses aveux, son repentir et la détention de près de cinq ans qu'il avait subie, ils décidèrent qu'il ne serait pas brûlé vif, contrairement à l'usage établi pour les sorciers, mais qu'il serait pendu, et que son corps recevrait la sainte sépulture dans le cimetière de l'abbaye. Trois jours après, une potence était dressée dans la prairie faisant face au monastère, sur la rive opposée de l'Amblève. Une foule immense était là réunie, à la fois curieuse et pleine d'anxiété, car, malgré la croyance où l'on était alors que le sorcier qui était aux mains de la justice et avait révélé le secret du sabbat ne pouvait plus compter sur aucun secours surnaturel, la plupart des spectateurs, paysans des villages voisins, s'attendaient à voir, au moment suprême, le démon jouer quelque tour de sa façon aux juges et au bourreau, et délivrer le patient. Celui-ci parut, se traînant à peine, s'agenouilla, se recueillit quelques moments, puis demanda, comme dernière faveur, que la distribution d'aliments qu'on était dans l'habitude de faire aux pauvres à la mort de chaque religieux, se fît aussi à son intention, pour que ceux qui en seraient l'objet se souvinssent de lui dans leurs prières. On lui promit d'accomplir ce dernier vœu, et le moine-sorcier fut lancé dans l'éternité, —laissant un des exemples les plus frappants de cet état d'extase et d'hallucination épidémique par lequel la science moderne explique ces aveux inouïs, dont notre récit offre un échantillon authentique, et qui venaient si fatalement en aide aux préjugés du temps pour faire des victimes. De tous ceux que Jean Delvaux avait dénoncés comme étant ses complices, un seul périt avec lui sur le gibet : ce fut François Monthouet; mais, d'après le sentiment public, ce qui décida principalement de son sort, ce fut l'affaire de l'âne des frères quêteurs, et celle du centième patagon.

mardi 13 novembre 2012

La tragédie de Montségur.

Susanne Tadic-Bialucha La tragédie de Montségur Dans le sud de la France a joué dans le 13e Siècle avec les «guerres albigeoises" un drame sans précédent: Elle s'est terminée par la chute des Cathares. Les erreurs historiques Qui en route vers le sud-pyrénéennes françaises dans le pays Narbonne passe, la surprise sur le côté de la route une oeuvre singulière de l'art: Au milieu des collines verdoyantes sont élevés, fabriqués à partir de blocs de ciment rondes, des figures militaires avec un bouclier de pierre et un casque. Vous regardez par une fente sombre de vue sur le voyageur et loin dans le continent. Un panneau d'information explique la chose comme "Chevaliers Cathares" comme des chevaliers cathares afin Le Junker paraître impressionnant, mais peut-être les Cathares? C'était pas un héros de guerre, mais épris de paix, néanmoins persécutés excentriques religieux du Moyen Age, veillant sur le Graal et il est mort pour lui? C'est ce que beaucoup de l'image des Cathares Ils réagissent à - consciemment ou inconsciemment -. Les points de vue du journaliste et écrivain allemand Otto Rahn, qui en 1933 a publié un livre intitulé «Croisade contre le Graal" Il est écrit, et raconte l'Katharergeschichte fascinante quasi sur un roman du Graal, l' chemins sinueux tomba entre les mains des Cathares, était de ces précieux comme un trésor spécial et défendre. Dans la nuit avant que les Montségurs automne, le refuge sauver des «hérétiques» à une poignée d'défiant la mort Cathares sauvé le Graal et à ce jour des endroits cachés ont apporté la sécurité ... Otto Rahn avait voyagé en 1930 à Ussat-les-Bains (Pyrénées) et fait des recherches sur les Cathares fatidiques autour de Montségur, pour son idée. L'enthousiasme pour les cathares avaient planté son professeur de religion lui, il a même lié son sort à des joints Graal médiévaux, et il était maintenant dans un Theosophengruppe Paris et Toulouse dans les camarades privés érudit Maurice Magre. Même le Katharerforscher Déodat Roché, les disciples de Rudolf Steiner adopté cette idée, fait des amis avec O. Rahn et soutenu intensément. "Le chef" et son "occultiste" Himmler voulait mettre en place dans le Wewelsburg, près de Paderborn, un centre (idéologique) du mouvement brun, pour beaucoup, un "religieux et du Graal". Lien vers la religion cathare si inébranlablement fidèle avec le Graal, faite pour le sens français - mais l'avait Gralsromane français de Chrétien de Troyes et Robert de Boron (qui plus tard en Allemagne, Wolfram von Eschenbach "Parzival" suivi) et non en même temps a eu son essor, que la persécution des cathares du sud de la France a commencé à se développer hors de la tragédie. Je n'aurais pas pu faire un avec l'autre? Ainsi Otto Rahn a présenté dans sa «croisade contre le Graal" facilement les Cathares, comme les tuteurs (Chevalier du Graal) et la forteresse de Montségur Pyrénées ... en tant que modèle pour Graal de Wolfram von Eschenbach dans «Parsifal»! Mais - l'anticiper - cette théorie est intenable. Wolfram "Parzival" manuscrit a été achevé 1203 à 1205, avant (ce qui est aujourd'hui sans doute) alors que le Montségur, après sa conquête en 1244 soit est devenue célèbre après ou en est Katharertragödie. Avant cette époque, le château de Montségur n'était rien de plus parmi tant d'autres des Pyrénées forteresses et ne pouvait pas dans le lointain allemand terres Wolfram von Eschenbach pour être connu quand il a vu le "Parsifal" a écrit. Eu dehors de Otto Rahn "croisade" en France (en 1934 il y avait avant la traduction) et en Allemagne un énorme succès! En Allemagne, d'autant plus que là où les nazis étaient venus à une percée. "Le chef" et son "occultiste »Himmler voulait mettre en place dans le Wewelsburg, près de Paderborn, un centre (idéologique) du mouvement brun, pour beaucoup, un" religieux et du Graal ". Le "SS" ont leur mot à dire. C'était Otto Rahn maintenant rejoint (SS lieutenant), il a également travaillé sur le Wewelsburg, et son livre sur les Cathares et le Graal était le «mouvement» très bien. Voilà la religion de remplacement pour le peuple! Par Richard Wagner "Parsifal Bühnenweihfestspiel" le Graal dans la conscience générale avait déjà un classement plus haute importance, et maintenant étaient des représentations Rahn dans la «croisade contre le Graal" juste la bonne chose à hochzustilisieren le mythe nouvelle incarnation religieuse. Un mot de critique de la période «après», explique O. Rahn était le «Gralsjäger" était ses gentilshommes officielles, c'est peut-être d'insister, mais pas tout à fait saisi de l'air. Himmler l'a promu absolument et manifestement. Que Rahn est mort peut-être comme une victime du régime ne modifie pas l'effet de son livre. Et qui maintenant était une fois favorable à certaines tendances, se sont distingués, mais les Cathares défiant la mort et la mort prête dans les écrits de Rahn (la «croisade contre le Graal» a été suivie en 1938 "Hofgesind Lucifer") dans un sens tel qu'ils sont censés «race des seigneurs» pourrait s'appliquer, et en tant que modèles. Même la littérature de cette époque a repris les thèses Rahn concernant le tungstène, le Graal et "Parsifal", qui a eu pendant longtemps et plus obstiné à garder l'historicisation et / ou romans romancées et les représentations que les Cathares décrivent comme des «gardiens» .. Nourrir une telle spéculation est le fait historique que la veille de la chute de Montségur a tenu une action énergique sur les pentes abruptes en légère baisse à se mettre en sécurité. Qu'est-ce que c'était? Le trésor d'or de «l'église hérétique» avait déjà été libéré plus tôt - ce qui était le "Saint Graal" pas sûr, mais peut-être valables écrire des choses de la tradition chrétienne primitive des Cathares ...?.? Après le 2e La Seconde Guerre mondiale a été l'Katharerforschung renversé, en partie de nouvelles sources, des auto-portraits et documents "hérétique" exposer, et aujourd'hui, dresse un tableau plus clair du catharisme (et pas seulement dans le sud de France) à partir de: l '«cathare» (gr. «katharoi" = les purs) est venu à leur religion Au tournant du 11e le 12 Siècle dans la région, maintenant ou dans le Languedoc, puis politiquement indépendante "occitan", où ils allèrent tout à fait juste. Plusieurs conciles pour lutter contre l'hérésie en France a entraîné en occitan pas beaucoup, presque personne dérangé, comme les Cathares mettre en œuvre leur propre vision du christianisme et pratiqué leur religion. Au contraire, les Cathares ont donné à travers leur vie ascétique et à la vision du monde-delà orientée, une photo d'elle avantageuse par rapport à une vie orientée vers la joie, la puissance et le clergé argent catholiques et le suivi ultérieur des abus de l'Église et de la société. Dim. toléré, même accepté de les Cathares dans le pays ainsi que de la noblesse. Par ailleurs, leur championnat était aussi un tisserand - un métier qu'ils préféraient l'exercice - prisé dans le pays. Possède des divisions dans la foi pourrait être à l'origine de la «chrétien» histoire, et qui s'accrochaient à eux, était un hérétique, du grec "hairesis" "au choix," =. Dans la deuxième Par exemple siècle appelé Pères de l'Église Justin et Tertullien ceux qui d'une transmission ininterrompue de l'Evangile (comme l'Église revendiqué) a rejeté comme hérétiques parce qu'ils avaient l'un des orthodoxie, que la vraie foi élu dissidence. En 3/4 Siècle a eu un hérétique n'est plus «choisi», mais il était maintenant un apostat, qui a poursuivi l'accusé et condamné à mort. Les Cathares ont été considérés comme des hérétiques et aussi comme «gnostiques» (gr de "gnose" = connaissance). Un gnostique reconnaît la vérité et de la connaissance n'est pas une doctrine universelle, mais sur une connaissance individuelle qui fait de la physique, la matière derrière et conduit à une augmentation d'un monde spirituel. Idées gnostiques représenté un exemple dans l'église de Corinthe, et cela veut dire que tu es le Fils de Dieu, Jésus ne voulait pas présenter d'une réalité biologique - une idée qui est intervenu contre Paul. Et celui sur les «cathares» trouve! Comment jamais les racines religieuses du catharisme dans un labyrinthe influences diverses dans le christianisme des origines ou au début et perdre dans les enseignements théologiques penseurs chrétiens de la 2e et troisième Christian siècle prolonger. Ceux-ci comprennent par exemple Origène (Grèce / Palestine ca 185-253) et le bouddhisme. Zoroastrisme et associé Mani (Babylone / Perse / Inde sur les 215 à 277),

Les Cathares.

Susanne Tadic-Bialucha Cathares Les études des historiens sur la base de protocoles aux processus Inquisition dans le sud de la France et les écrits ont survécu cathares etc a révélé que les Cathares eux-mêmes que des «bons chrétiens», «bonnes gens» et surtout «Amis de Dieu» appelés. Leur religion était, au fil du temps, sans doute poussé en avant par les communautés chrétiennes d'Asie Mineure, en commençant, la Roumanie et la Bulgarie à l'ouest de l'Ouest et y avait - avec une branche sur le nord de l'Italie dans le sud de la France et l'Allemagne sur l'autre, Nord-/Mittelfrankreich en Angleterre - partout en Europe. En Bulgarie, les cathares étaient appelés «bogomiles», qui est de (slave) «bogomiles» est dérivé et «ami de Dieu». Ils sont étroitement liés à des «Amis de Dieu» dans le Languedoc. Et l'on suppose que Nicétas de Constantinople, le pape Bogomil, a également été chef de l'Cathare en France. Si nous reste maintenant couramment des «Cathares» parle de la sig nification de «les purs», nous l'entendons comme un titre honorifique pour les cruellement persécutés "bons chrétiens." Nous inconsciemment tomber si mais une erreur historique pour les victimes. Parce que le terme " Le catharisme était "signifiait discriminatoires dans leur temps! Vers la fin du 12ème Siècle a eu des clercs français et allemands ont commencé dans leurs polémiques abusive des «Amis de Dieu» comme «les purs» (= Cathares, Cathare) pour appeler: vous avez à défendre avec sa prétention à une pure ou purifiée christianisme, écouter Satan et séparés de l'Église catholique. Le Bescholtenen par eux-mêmes appelé en aucun cas "les purs" et leur conviction qu'ils ne pouvaient détenir Selon earthborn «purement» pour. Toutefois, ce terme était de les accrocher et estampillé «bon chrétien» hérétiques et d'hérésie. Notre mot allemand «hérétique» est ainsi parce que, même dérivé de «cathares». Même le terme «parfait» comme un autre nom pour le contenu Cathares est tourné de la même manière. Il ne serait pas croyants du pays cathare et certainement pas un de leurs prêtres jamais eu lieu d'être décrit comme «parfait». Mais ils étaient convaincus que la vie inachevée ici sur terre. Ici aussi, explique la compréhension d'erreur de la pratique courante de la persécution de l'église: Pour eux, un partisan du Pays Cathare, en recevant le "consolamentum" est (le seul sacrement du pays cathare) pour "haereticus perfectus", c'est à dire parfait pour les hérétiques. Ce n'est que dans ce sens est un cathare était un "parfait". En fait, nous portons à l'utilisation commune des termes, et sans le sentiment-en compte le contexte, aujourd'hui, les «Amis de Dieu» et leur religion inconsciemment dans le discrédit. Cela montre à quel point vigueur à ce moment un groupe de personnes était un hérétique, et puis elle des chrétiens différemment la foi chrétienne sont détruites parce normale. cathare Le se présente comme une destination touristique très populaire, il fait aussi beaucoup pour elle.