mercredi 14 novembre 2012

Deux poèmes.

Edmond Fayet Deux poèmes. Colère On croit pouvoir toujours Mener à bien sa tâche Parfois des gestes lâches La nuit comme le jour Ces actes de pouvoir Oh ! Comme sombre est ce soir ! * Ame en peine. Sa figure est marquée, et son visage triste, Ses joues sont dénuées des caresses des mains De ces femmes attentives qui auraient pu l’aider, Ses pommettes creusées n’ont nulle trace de larme. Sa figure est marquée et son visage est triste Ses yeux au regard vague ignorent le futur. Ils ne sont que caveaux où sont donc enterrés Des souvenirs anciens, fantômes du présent. Son esprit, oui vraiment, est un terrible enfer, Images, instants, visages, surgissent tout à coup, Ils harcèlent sans cesse, la créature en peine, Au visage marqué et aux yeux couleur terre.

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