samedi 24 novembre 2012

Aperçu historique sur la Franc-Maçonnerie à Liège

APERCU HISTORIQUE SUR LA FRANC-MACONNERIE A LIEGE AVANT 1830 Nous trouvons, dans le « Bulletin de l’Institut Archéologique Liégeois » de 1852, sous la signature d'Ulysse Capitaine, un article consacré à la Franc-Maçonnerie en pays de Liège avant 1830, c’est-à-dire avant que la Belgique n’acquière son indépendance. Sous le régime des princes-évêques, puis successivement sous les régimes français et hollandais, la Franc-Maçonnerie liégeoise vit à l’heure de ce grand développement des Loges qui a lieu en Europe depuis la fondation, le 24 juin 1717, de la Grande Loge de Londres… Sont cités dans cet article quelques noms célèbres de la Franc-Maçonnerie en pays de Liège : La Resp. Loge « La Parfaite Intelligence » à l’Orient de Liège La Resp. Loge « L'Union des Cœurs » à l’Orient de Liège La Resp. Loge « La Parfaite Egalité » à l’Orient de Liège La Resp. Loge « L'Indivisible » à l’Orient de Spa La Resp. Loge « Les Amis de la Parfaite Intelligence » à l’Orient de Huy La Resp. Loge « L'Etoile » à l’Orient de Chaudfontaine La Resp. Loge « Les Philadelphes » à l’Orient de Verviers L’article est suivi d’un document de grand intérêt pour l’histoire de la Franc-Maçonnerie : les Statuts et règlements de la R.L. « L'Union des Cœurs » à l'Orient de Liège. Enfin, dans le style lyrico-romantique de l’époque, on trouvera aussi un « poème héroïque » dédié à cette société. Charles Saint-André

Le trésor des Cathares.

Le trésor des cathares Le trésor des cathares est il encore caché quelque part en France ? En réalité il y a eu deux trésors déménagés de Montségur l'un à Noël 1243 et l'autre le 16 mars 1244. Si l'on est à peu près sûr que le premier trésor est arrivé sain et sauf en Italie, le sort du second est encore incertain. Ce trésor se cache-t-il toujours en France ? L'abbé Saunière, curé de Rennes-le-Château a-t-il mis la main sur une partie du second trésor ?

Château Cathare.

LE CHÂTEAU D'AGUILAR XIIe (AUDE) Photo du Site
A 321 mètres d'altitude, au sommet d'une hauteur arrondie, à l'accès facile de tous cotés, il est conçu comme un château de plaine. Un survol d'Aguilar et de Peyrepertuse Une video magnifique de 97 secondes réalisée en juillet 2007 par Jean-Louis sur les châteaux d'Aguilar et de Peyrepertuse, ils ne sont pas très loin l'un de l'autre et j'y étais aussi cette année là avec ma caméra. http://www.pinnacleshare.com.../c8 Situation Édifié à un point stratégique, sur une colline surplombant la plaine de Tuchan, il surveille l’accès aux corbières. Il existait dès 1021, possession du comte de Fonnollède. C’est un castrum que les vicomtes de Carcassonne lèguent à leurs vassaux, les seigneurs de Ternes au XIIIe siècle. Il est formé d'un donjon important du XIIe entouré d'une enceinte du XIIIe, haute, polygonale flanquée de plusieurs tours semi-circulaires dirigée en pointe du coté de l'attaque. Cette place fut avec Termes, Quéribus, Puilaurens et Peyrepertuse, l'un des "cinq fils de Carcassonne". Il est occupé par les troupes de Simon de Monfort en 1210, qui envoient le comte Raymond de Ternes dans un sombre cachot à Carcassonne. Le château ne jouera aucun rôle militaire pendant 30 ans. En 1940 Olivier de Ternes, son fils reprendra bien le château lors de la brève révolte du jeune vicomte Trencavel contre les croisés. Aguilar devient le refuge de nombreux “faydits” (chevaliers cathares, seigneurs sans fief). Mais Olivier de ternes fera allégeance au roi de France. Louis IX (Saint-Louis) lui rachètera le château en 1260. Olivier de Ternes ira en terre sainte et finira à la cour de St-Louis. En 1246 on y installe un garnison royale pour surveiller la frontière aragonaise. Malgré les modifications des ingénieurs royaux à la fin du XIIIe, il est malmené par les luttes qui opposent français et espagnols au XVIe. Le château perd tout intérêt stratégique lorsque la frontière est repoussée au sud du Roussillon par le traité des Pyrénées et il est définitivement abandonné en 1569. La petite chapelle Sainte-Anne apporte sa note religieuse au-dessous du château. Le château est peu élevé (321 mètres) et facilement accessible. C'est un château de plaine. Le château Il est très dégradé mais il présente des vestiges de deux époques, celle des seigneurs de Termes au XIIe siècle, l'enceinte pentagonale, dont la pointe est dirigée du côté le plus favorable à l'attaque et celle de l'époque royale avec une tour carrée, le donjon et la seconde enceinte hexagonale, flanquée, à chaque angle, d'une tour semi-circulaire pourvue de nombreuses archères à bêche.

Les sources de la doctrine Cathare.

Photo De Brocéliande à Avalon. LES SOURCES DE LA DOCTRINE CATHARE (XIème Siècle) Photographie Reconstitution d'une fête médiévale à Villerouge-Termenes. Les hérésies sont nombreuses au XIIe et parmi elles, les Béguins, Béguines ou Béghards originaires de Flandres, mouvements de femmes pauvres vivantes en ville, regroupées en quartiers, puis les Bogomiles, hérétiques apparus en Bulgarie. Les Gnostiques trouvaient le niveau culturel du Christianisme trop bas (d'inspiration néoplatonicien). Les Manichéens prêchaient un dualisme absolu dans la Perse Sassanide. Enfin les Vaudois, fidèles de Valdo, marchand lyonnais, contestaient l'autorité catholique corrompue par la richesse. L'adjectif cathare désigne plusieurs réalités et autant d'imaginaires. Ce n'est pas un phénomène mineur mais une réponse religieuse aux questions des hommes et des femmes du Moyen-Âge. Lucifer, ange déchu, créature initialement bonne, se serait révolté contre son Dieu : ainsi le mal serait né du libre-arbitre de Satan, et une deuxième fois du libre-arbitre de l'homme. Contre-église organisée Le catharisme, apparu au XIe siècle s'est rapidement répandu au XIIIe. Après avoir gagné les milieux populaires, il s'est rapidement étendu aux élites sociales, cadres de la société et noblesse. C'est un mouvement organisé. En 1167, se tient un concile à Saint-Félix-de-Lauragais où aurait siégé Nicétas, évêque hérétique de Constantinople. Si en 1215 le IVe concile de Latran le condamne, on dénombre encore en 1250, 5 évêques cathares en France : Toulouse, Albi, Carcassonne, Agen et le Razès mais aussi 6 en Italie dont Florence et 6 en Orient. Une hérésie parmi d'autres Les origines du catharisme se perdent dans un labyrinthe d'influences orientales complexes et lointaines, qui se propagèrent aux XIe et XIIe et s'installèrent solidement en Languedoc en 1160. Si le catharisme a autant de secrets on le doit aux parfaits qui formaient le "clergé cathare" et protégeaient avec soin leurs documents. On constate plusieurs variantes de ce mouvement, en Bulgarie, en Grèce, en Italie en Catalogne mais aussi en Rhénanie où il ne dépasse pas le stade de l'implantation. C'est donc au sein du monde occidental et surtout autour des rivages méditerranéens que cette religion a connu une certaine vitalité. L'idéologie cathare Les cathares théorisent l'existence d'un principe "mauvais" à l'origine du monde matériel. Au Dieu bon qui règne sur le monde spirituel, s'oppose le monde matériel gouverné par Satan. L'homme n'est qu'un esprit enfermé dans la matière par la ruse du Malin. Les cathares veulent libérer l'homme de la matière et lui rendre sa pureté divine. Avec le "consolament", les cathares sont ramenés à la lumière. Une hérésie explosive C'est le rejet des principes chrétiens (rachat du mal par l'envoi du Christ sur terre, rejet des sacrements) qui amènera à sa condamnation. Pour les cathares le corps du Christ a été créé par le Diable et le clergé chrétien ne pratique qu'une catéchèse de peur sur l'idée que faute de pardon l'enfer est au bout de la vie. Le cathare est sûr de retrouver le monde du Bon s'il adhère à la foi cathare. L'origine du mot cathare On donne traditionnellement deux origines à cette dénomination, l'une grecque "catharos" signifiant "pur" (catharsis=purification), une autre latine "cattus", le chat désignait de façon péjorative les hérétiques, adorateurs du chat. Albigeois est le nom qui les désigne au départ, leurs adeptes ayant trouvé refuge à Albi ou simplement parce qu'à Albi le peuple sauva quelques hérétiques du bûcher. Les catholiques et l'Inquisition utilisaient le terme générique d'hérétique (hérésie vient du grec hairesis= choix). Les cathares s'appelaient entre-eux apôtres, chrétiens ou chrétiennes et leurs fidèles les qualifiaient de "bons-chrétiens" ou de "bons-hommes" ou de "bonnes-chrétiennes" ou de "bonnes-femmes" (la religion cathare donnait un rôle identique à la femme et à l'homme pour l'exercice des prédications et l'accomplissement des rites). Ni les prêtres ni les religieux chrétiens n'utilisaient le terme "cathare". Retour à la page d'ouverture

Les Mérovingiens (481-755).

Les Mérovingiens (481-755) Consulter la carte historique Dynastie issue des Francs Saliens, les Mérovingiens tirent leur nom de Mérovée ancêtre de Clovis. Le premier représentant historique de la dynastie est le fils de Mérovée, Childéric Ier, avec qui naît la première dynastie franque. Sous les Mérovingiens s’opère le passage en Europe occidentale, de l’Antiquité tardive au Moyen Âge. Selon les lieux, les domaines et les moments, ces passages se font soit en continuité, soit en rupture. Quels éléments conservent les Mérovingiens de la civilisation antique ? Quels sont leurs apports propres ? Quels liens la société mérovingienne entretient-elle avec le Bassin méditerranéen, un peu plus tôt encore au centre de la civilisation romaine ? Le fils de Childéric Ier, Clovis (r. 481-511), étend le royaume à toute la Gaule et se convertit au christianisme. Les quatre fils de Clovis se partagent le territoire à sa mort tout en poursuivant son expansion. Les Francs descendent alors jusqu’en Provence mais gardent leurs quatre capitales dans le Nord : Reims, Soissons, Paris et Orléans. Les souverains se déplacent d’une résidence à l’autre, la cour est itinérante. Le royaume est à nouveau unifié lors de l’avènement de Clotaire Ier (r. 558-561). Cependant, le règne de ses fils qui se partagent la succession sera une période de conflits qui ne prendra fin qu’avec Clotaire II (r. 613-629). Dagobert Ier est couronné en 629 (m. 639), il eut pour trésorier Saint Éloi qui multiplia les fondations religieuses dans son diocèse de Noyon. À cette époque s’affirme l’autorité croissante des maires du palais qui tiennent sous leur coupe les derniers rois mérovingiens, appauvris et débauchés, les fameux « rois fainéants » d’Éginhard (lettré proche de Charlemagne) peu a peu évincés par les Carolingiens. Childéric III (r. 743-751) est le dernier roi des Mérovingiens. Les Francs demeurent une minorité qui modifie peu le cadre de vie qu’elle trouve et adopte. L’Antiquité est présente à tous les niveaux de la vie quotidienne. Les Francs conservent le plan des villes, les remparts, la voirie, l’essentiel du patrimoine public et privé et le réseau des nécropoles. Les Mérovingiens sont cependant de grands constructeurs d’églises intra-muros, phénomène déjà initié au Bas-Empire. De véritables ensembles épiscopaux sont créés au sein des villes (Lyon, Saint-Laurent-de-Choulans, fin du Ve siècle). Le plan des églises varie et montre les tâtonnements d’une architecture chrétienne qui se met en place ; le plan basilical issu des basiliques civiles antiques semble être le modèle le plus souvent choisi. L’emploi du marbre et du petit appareil de pierre combiné avec la brique demeure largement utilisé attestant d’une persistance des partis architecturaux et des décors more romano (de tradition romaine). Peu de vestiges subsistent de l’époque mérovingienne : la crypte Saint-Paul du monastère de Jouarre et l’hypogée des Dunes de Poitiers datés du VIIe siècle en sont peut-être les plus remarquables. Les nouvelles aristocraties « romano-germaniques » sont à l’origine de la fondation de nombreux monastères (550 fondés en Gaule mérovingienne). Ces derniers suivent d’abord la règle de Saint Colomban élaborée sur le modèle des règles monastiques irlandaises à la charnière du Ve - VIe siècle et abandonnée pour celle de Saint Benoît de Nursie (datée de 640). L’art du métal et de l’orfèvrerie nous est parvenu grâce au rituel funéraire de l’inhumation habillée héritée d’anciens usages germaniques qui a laissé un mobilier funéraire. En orfèvrerie, la technique du cloisonné issue des contacts avec les Germains orientaux à la fin du Ve siècle permet d’introduire en Occident le style « coloré » utilisant beaucoup le grenat. Au VIe siècle, les orfèvres y associent la granulation, l’estampage et le filigrane, pratiques observées pour la première fois dans le Levant et la Syrie antique. Le montage des pierres en bâte apparaît au même moment sur des fibules rondes et quadrilobées. La damasquinure est un art des Égyptiens et des Grecs repris par les Romains et développé par les Mérovingiens sans doute sous l’impulsion d’artisans orientaux. L’inhumation habillée disparaît au début du VIIIe siècle et donc ne permet plus de suivre le devenir de ces arts. L’art de l’enluminure reprend dans les scriptoria des monastères qui se substituent aux stationarii antiques assurant auparavant la copie et la diffusion des livres. Les plus fameuses sont les scriptoria de Luxeuil, Corbie et Laon qui forment leur style sur le syncrétisme des travaux aboutis d’Irlande, d’Angleterre et d’Italie. Les manuscrits circulent dans tout le monde européen. Dans le domaine de la sculpture, le naturalisme et le haut-relief antiques sont peu à peu remplacés par le méplat, la taille biseautée et la gravure, techniques plus adaptées à des représentations plus abstraites et stylisées. Les sarcophages funéraires nous donnent un aperçu de l’art sculpté mérovingien. On ne conserve qu’un nombre restreint de sculptures, objets d’art et manuscrits enluminés, mais ils témoignent de la continuité de la production artistique avec l’Antiquité, même si les Mérovingiens apportent quelques innovations techniques et stylistiques. Au-delà des généralités culturelles de la Gaule, les productions artistiques sont pétries de spécificités régionales. La Méditerranée, qui a perdu son unité, cesse d’être le cœur de la civilisation, et va être profondément soumise aux influences orientales. Tout lien n’est cependant pas rompu d’un bout à l’autre de la Méditerranée. Des échanges diplomatiques existent entre Clovis et l’empereur byzantin Anastase, les marchands dits « syriens » sont encore établis dans quelques ports provençaux, des jarres d’huiles arrivent à Marseille et sont destinées a l’abbaye de Saint-Denis, la chancellerie franque utilise le papyrus jusqu'à la fin du VIIe siècle et des pièces d’or byzantines sont signalées dans quelques trésors. Entre l’Occident barbarisé et l’Orient byzantin qui demeure un vivant foyer d’activité économique, les liens commerciaux passent par les marchands syriens et juifs. Les Francs tournent le dos à la mer, leur politique s’intéresse avant tout à la Frise, à la Thuringe, à la Bavière et à la Saxe. L’or musulman, venu des trésors d’Égypte et du Proche-Orient et des caravanes inter-africaines, a sans doute contribué à réinjecter quelques éléments d’activité aux territoires barbares de l’Occident entrés en léthargie. Dans les premières décennies du VIIIe siècle, les musulmans franchirent les Pyrénées et pénétrèrent en Gaule. Le premier échange entre ces deux peuples est un contact violent, fait d’une importance majeure puisqu’il servira pendant des siècles à conforter l’image d’une nation agressive et avide de conquêtes. On associe communément la victoire de Charles Martel à Poitiers en 732 au terme des offensives musulmanes en Gaule. Elles continuèrent pourtant dans la vallée du Rhône. Les Mérovingiens intègrent les réminiscences antiques à leur culture germanique d’origine. Les autres grands pouvoirs européens – Irlandais, Anglais, Ostrogoths, Byzantins, Wisigoths et Omeyyades – influencent la production artistique et contribuent à l’épanouissement de courants régionaux en Gaule. Les relations avec le Bassin méditerranéen sont très anecdotiques et souvent indirectes, par voie de terre où circulent les artistes et les œuvres. E. D. -P. Bibliographie Bautier, R.-H., Commerce méditerranéen et banquiers italiens au Moyen Age, Brookfield, 1992, Gower. Collectif, Moyen Age : Chrétienté et Islam, Paris, 2005, Flammarion. Sénac, P., L’image de l’autre : l’Occident médiéval face a l’Islam, Paris, 1983, Flammarion. Vallet, F., De Clovis à Dagobert : Les Mérovingiens, Paris, 1995, Gallimard, Réunion des Musées Nationaux.

L'organisation de l'Empire Carolingien.

L'organisation de l'Empire carolingien Depuis 794, Charlemagne et sa cour se sont installés dans le palais d'Aix la Chapelle (Allemagne actuelle). Une à deux fois par an, il y organise des assemblées (plaid) réunissant des comtes. Elles permettent de prendre des décisions importantes.

La famille des Mérovingiens.

D'une dynastie à l'autre « La famille des Mérovingiens avait perdu depuis longtemps toute vigueur. Le roi n'avait plus que la satisfaction de siéger sur son trône, avec sa longue chevelure et sa barbe pendante. L’administration et toutes les décisions dépendaient exclusivement des chefs de sa maison qu'on appelait les maires du palais À l'époque du roi Childéric1, cette charge était remplie par Pépin ; elle avait été exercée avant lui par son père Charles 2 qui avait forcé les Sarrasins à quitter la Gaule et à se. replier en Espagne (...). Childéric fut déposé et Pépin élevé de la mairie du palais à la dignité royale. » D'après Eginhard, La Vie de Charlemagne, 826. 1. Le dernier roi mérovingien. 2. Charles Martel. 1)