lundi 26 novembre 2012

La Basilique de San Nicola di Bari.

La Basilique de San Nicola di Bari, monumental reliquaire du corps de Saint-Nicolas a été construite au XIe siècle après l'expédition des Myra. Cet événement historique, que nous avons finalement décidé de lumière, a fait l'objet de une certaine expérience à ce jour pas entièrement comprise. Nous avons soigneusement examiné l' documents de base dont il est apparu de nouveaux points clés qui ont grandement contribué à la formulation d'une vérité différente. Nous fouillé dans les dossiers énormes et des documents anciens non seulement examiner les preuves, mais aussi des raisons qui poussé les marins "62" à une société qui est préparée dans l'ombre, est considéré comme l'un des événements le plus décisif pour l'histoire de l'Occident. Les premiers résultats de notre recherche, accueilli avec "cynique" scepticisme, ont montré, cependant, que l'histoire manquait quelques pièces importantes, délibérément ignoré par les chroniqueurs et les historiens. Par dossier analysés ont révélé un fait nouveau: ne connais pas tous les noms d'inspiration charismatique de l'expédition sur le sol turc. Il était facile d'en déduire que "quelqu'un" avait voulu couvrir correctement l'identité de certains personnes influentes qui faisaient partie du groupe retenu pour le blitz à tâtons à Myra. Notre conclusions définitives n'ont pas été en ruine de ceux publiés par d'autres chercheurs parce lié à l'histoire, mais les découvertes sensationnelles faites dans la vieille ville de Bari Merci à cela a été possible de reconstituer le réseau complexe de liens qui, au moyen d'une stratégie la politique planifiée de prouver l'existence d'un ordre autoritaire, responsable de la tenait les cordons d'un plan bien pensé qui a donné la vie, chronologiquement, l'expédition des Myra et la première croisade. Dans ce contexte mystérieux comprend la figure fascinante de Saint- Nicolas, évêque de Myre, pendant longtemps confondu avec un Monaco portant le même nom. Mais nous essayons de démêler l'écheveau embrouillé. Deuxième les chroniques de l'époque de la pièce à main doit être envoyé sur le sol turc se composait de 62 hommes, 35 marins et 27 chevaliers italiens et étrangers. Et c'est ici que commence le mystère de l'identité de ces nobles. En fait montre que à bord d'un navire choix navires étaient deux "pèlerins", un Français et un grec, nouvellement arrivés de Jérusalem à Antioche et repris par la tâche d'inspecter l'ensemble du territoire, avant d'atterrir à Myra. A participé à la étudier également deux «bénédictin». Wolf et Grimoaldo et deux chevaliers, et Pétrarque Giovannoccaro Rossimano, les quatre secrets brûlants actuels. Le coup a été effectuée sans effusion de sang évident, même si les moines qui gardaient le tombeau du saint étaient menacé de mort par des hommes de l'escouade. Les reliques enfermées dans une boîte bois, ont été chargés avec une certaine Kontos (défilement) le navire d'un certain Matthieu. Sans doute les rouleaux représentent le irréfutable "preuves" pour les "créateurs" de l'envoi qui aurait permis, une fois qu'ils arrivent à Bari, l '«interprétation» de certains textes particuliers également tiré Saint-Nicolas avec les trois «sphères» (la sagesse, de la beauté et de la force) symbolisés l'union de la religion celtique et le christianisme. Finalement, après environ 20 jours, les navires sont est arrivé dans le port de San Giorgio, non loin de Bari était le 9 mai 1087. Elie, obtenu à partir de Duc Roger l'affectation de la cour de Catapano où relever le Temple, a immédiatement commencé les travaux de déblayer quelques-unes des églises environnantes, a fait à l'exception de celle de saint Grégoire. Le 8 Juillet 1087 était prêt à la surface où passer à la nouvelle basilique. Élie, pour la construction, a demandé l'aide de 21 ne non identifié "maçons", dont l'identité n'est pas «documents existent." Tout y semble bizarre? Pendant ce temps Lagery d'Oddo, qui devint Pape sous le nom d'Urbain II, élu archevêque de Bari même abbé Elias, assister à la consécration en 1089 la crypte de la basilique. Mais la ville de Bari était d'être une fois de plus au centre d'une important événement historique: la première croisade. Avec la première croisade a commencé un sorte de chasse au trésor menée par des gens qui faisaient déjà partie des ordres occultes et que, Plus tard, ils deviennent les gardiens de la connaissance universelle. Appel de Pierre l'Ermite ont a répondu que certains nobles chevaliers avec environ 60.000 hommes bien entraînés ont gagné, après de nombreuses batailles sanglantes, la ville de Jérusalem. L'armée «régulière» a été menée par Godefroy de Bouillon et son frère Baudouin, par les comtes de Blois et de Vermandois, le duc Robert de Normandie, par Raymond de Saint-Gilles, de Tancrède et Bohémond de Hauteville. Ils littéralement contre les troupes musulmanes et n'oubliez pas pourquoi était parti pour la Terre Sainte. Une fois que vous atteignez l'objectif sont passés à la phase d'organisation. Godefroy de Bouillon, un descendant direct des Mérovingiens par les arrière-grands-Hugues de Nez long (arrière petit-fils de Sigebert VI duc de Rezes) et les Agnés Belle, peu de temps après la conquête de Jérusalem en 1099, elle a fondé l'Ordre du "Chevaliers de Notre Dame de Sion" en relation étroite avec le premier groupe de Templiers. En fait dans une lettre datée du 2 mai 1125, et le nom de la Arnaldus Avant semble également Hugues de Payns, premier grand maître du Temple, qui, sous un déguisement, il participé à la première croisade. Mais est encore débattre de son deux d'identité fait historique vrai, F. Campanile et M. Chambre, ont émis l'hypothèse que son vrai nom Ugo était les païens, originaire de Forenza en Basilicate. Cela pourrait être l'un des tests attestent de l'existence du Temple avant 1118 et donc déjà en service dans les Pouilles autour de 1080. La tradition veut que Pierre l'Ermite, le tuteur de Godfrey, très probablement pas venir d'Amiens comme elle l'a toujours cru, mais fait partie groupe d'Orval en longue main de la lignée mérovingienne et que l'envoi est en Terre Sainte a été "savamment planifié" discrètement selon une «stratégie politique» ratifié par inadvertance, comme nous l'avons vu, même Eglise dall'ignara. Puis la construction de la basilique de Saint-Nicolas rejoint la logique secrète du présent arrêté occulte ne pouvait même pas sortir. Une autre confirmation de notre thèse est fourni par René Grousset, l'un des plus grands experts des croisades. Il a eu l'occasion de consulter des documents "chauds" qui faisaient partie des archives secrètes du Prieuré de Sion. À partir de leur analyse est émergé que là un tenir collaboration entre Abbé Elias et le mystérieux groupe de moines venus de Calabre Orval, ce qui expliquerait la destruction de tous les documents concernant la construction d' Basilica di San Nicola. Elie, décédé le 23 mai de 1105, a été enterré dans l'église et sur le sarcophage qui contient ses restes a sculpté un bas-relief le dépeint comme un «Maître» qui enseigne à ses «disciples». Le plus étrange, c'est qu'il apparaît sur la partie supérieure la dalle, une "croix des Templiers." En outre, la traduction latine de l'épigraphe gravée sur le sarcophage il quelques surprises: "Très honneur du monde est enterré ici en paix. Les rois ont été privés d'un père, les lois d'un juge. O Bari, est décédé le bien le plus précieux. Vous avez été fort lorsque l'évêque Élie était vivant. Maintenant, quell'inclito père, lui qui t'a engendré bien gouvernés et atteindre les étoiles, sont fermés pour le magnifique tombeau. Il était un bon patron envers tous, à des personnes connues et inconnues, les proches et lointains. Louable pour le bien, est égal à Salomon comme un architecte, Coutumes pieuses, était comparable à celle du prophète Elie. Il a construit ce temple, ce qui rend l'éclat de l'or. Ici vous êtes endormi, tandis que l'esprit est monté au ciel. " Nous avons spécialement marqués en rouge toutes les parties qui peuvent aider à expliquer quelles sont les véritables raisons qui ont conduit Elie pour construire la Basilique selon un bien- thought-out plan. La référence à Salomon n'est pas aléatoire, car ce Roi était l'auteur de l'application de la géométrie sacrée pour la construction du Temple ainsi que l'unificateur de la nouvelle communauté de «maîtres d'œuvre." Architecture sacrée, considérée comme la «Sagesse éternelle», ne pouvait se passer de cette dimension invisible et infini unit Dieu à l'homme. Elie a ensuite complété le «travail» avec l'aide et le soutien de nombreux occulte et les gens viennent de loin. Le "Barese coudée» était l'unité de mesure adoptée pour développer le projet dans son ensemble. Si l'on compare le plan de la basilique le coude et, après avoir mesuré la largeur et la longueur de la chorale, la longueur de la nef, longueur des transects et la hauteur de la voûte, de tracer des segments au sein de liaison allées de la même, on obtient la représentation graphique du "Sceau de Salomon" et "l'homme qui tend à Dieu. " En plus du motif de traçage des points coïncidant avec le centre de chaque triangle équilatéral Sceau de Salomon, on obtient ce qu'on appelle le «triangle de divin Platon» d'où ils étaient pris les harmoniques moyennes et le «ton» dans l'intervalle de la seconde, basée sur la célèbre King E 'donc facile de voir que le plan de la basilique, lorsque vous trouvez le "Genius Loci", a été conçu selon une échelle harmonique et la projection au sol de l'hexagone étoilé selon la même méthode répandre ensuite en France et d'autres pays pour la construction des cathédrales Gothique. Mais peut-être la vrai secret est caché énigmatique "Cryptogramme" autel de l'argent. En 1684, le Avant Alessandro Pallavicini donna l'ordre de Dominique Marinelli, l'un des plus grands orfèvres de la le temps de construire un nouvel autel avec l'argent produit par la fusion du don en 1319 la Basilique de Uros II, roi de Serbie. Mais «mystérieusement» disparu juste la question de la documents (Août 1682 - Décembre 1691) a indiqué que commanditaire de l'œuvre, son et d'exécuter les différentes étapes de la fusion de l'autel de l'argent. Nous pensons que la documentation en question a été «volé» afin de ne pas compromettre un personnage ou d'un ecclésiastique en contact avec un ordre qui était peut-être partie de la même Marinelli. N'est-ce pas un cas, l'artiste a placé sur l'autel de représentations iconographiques se prêtent à une double interprétation. D'exemple illustratif, il est prévu près de la porte centre sur lequel est représenté un pélican tout en nourrissant ses petits. Le pélican est en fait un connue symbole ésotérique adoptée par les deux Templiers et l'Ordre de la Rose-Croix peut représentent à la fois l'accomplissement de la transformation alchimique que l'amour universel. Mais quand il été ajouté à la plaque avec l'inscription mystérieuse? Et à cause de cela il n'y a aucune trace de "Punch" de Marinelli? En effet, il était d'usage que le maître orfèvre, une fois le travail, a laissé imprimé en argent une sorte de signature pour certifier son authenticité. Également que les lettres du cryptogramme, ainsi que l'autel postergale, ont été faites par une autre main que la Marinelli. Pour résoudre le "jaune" écrit en 1987, l'énigmatique Pères dominicains, avec la collaboration de la Banca Nazionale del Lavoro, ont tenu une concours national loin de donner un prix de 5.000.000 lires, pour être attribués à ces donnerait la solution, mais il semble que personne avant nous n'a gagné l'événement. Le message énigmatique, composé de 624 lettres, est gravé sur une plaque rectangulaire, gravé avec des rouleaux de feuilles et fleurs. Lettres, 561 sont disposés sur les côtés longs de trois lignes chacun et entrecoupées par "hermétique tack" tandis que les côtés les plus courts sont disposés en deux colonnes de 72 lettres chacune des lignes de quatre lettres. Nos recherches ont débuté un cryptogramme quelques an avant le susmentionné «concurrence». Dans une première phase d'étude, nous avons appliqué une système alphanumérique déchiffrer, sur la base de "chaînes électroniques», selon un modèle prédéfini régime "octal". Il obtient ainsi une solution partielle et incomplète parce que le système que nous était initialement méthodologies appliquées référencés à «moderne» qui certainement n'a pas suivi la même «logique» avait plutôt poussé le graveur pour atteindre le mystérieux écrit au singulier. La Notre intuition a réussi parce que l'application du «code d'or» et le Gematria hébreu pourrait être attribuée à des valeurs numériques correspondantes qui ont donné lieu à des «significatif guide »et le mot« Calice ». Nous savons que quelqu'un ne partage pas la «solution» à nous avons obtenu le qualifiant de "imagination", mais nous savons tous que tout cela fait partie du jeu. C'est bien connu, en effet, que certaines positions proviennent uniquement de «l'inconscient l'ignorance »ne connaît malheureusement pas les autres sciences ainsi que les siens. Ce qui suit est, cependant, le résultat du décodage du cryptogramme de l'autel de l'argent (qui n'est plus visible parce que bien «couvert» par un drapeau rouge): ARCA TÊTE Un TECTA Crypte MIRA ET Grasal Un SACEL (LO) IN (IHS) GALVA (NI) SEPULCR (O) à savoir la trésorerie et le récipient de la crypte de Mira et la Grasal provenant sacellum Ermitage de Galvano (Galgano) Je suis ici caché À la lumière de ce résultat extraordinaire de notre enquête s'est déplacée vers d'autres objectifs et Enfin, le soi-disant "Lion Gate". Il est positionné sur le côté gauche de l'entrée principale de la basilique, et pour ceux qui nous regardent sur l'archivolte est représentait une scène de combat entre les Croisés et les Sarrasins. Au sommet se trouve un sculpté image miroir dragon qui est suivi de quelques bas-reliefs qui se rapportent à la religion assyrienne, égyptienne et Celtique. Le dragon symbolise le «gardien» à la poitrine tandis que dans la garde de la lunette centrale intentionnellement détruit, il n'y a probablement été la lecture de la pierre " feu »et nous verrons pourquoi. Une dalle de réutilisation a été spécialement sur le côté à gauche de la "Porte du Lion". Ce produit a été retiré d'un édifice antérieur, peut-être un presbytéral clôture, et délibérément placé dans cette position pour indiquer un endroit secret à l'intérieur de la basilique. En fait, à la "Porte du Lion" il conçu à l'étage une porte miroir à l'externe. La chose étrange est que le long de son périmètre trouver les mêmes récifs "brèches" trouvées dans Castel del Monte. Même dans ce cas est C'est clair "indication" de l'existence d'une «crypte secondaire" inconnu jusqu'à présent et «percée» qui mettrait en évidence précisément souterrain, inexploré, il peut y avoir a obtenu une «relique», considérées comme sacrées par les trois grandes religions. En effet, si le plan de la crypte projections de trace reliant les points entre la tombe du saint et les colonnes qui lui fait face, on obtient, dans l'ordre, l'étoile juive, le croissant musulman et la croix Christian. L'insertion glyphe dans un arc aveugle à la gauche de la "Porte du Lion" semble confirmer l'existence de cavités cachées. Le décodage »EN Tectae Cryptae" (dans le secret cryptes) nous conduit à supposer que réellement dans le sous-sol de la basilique pourrait être au moins "deux cryptes," bien connu et l'inconnu des autres. Et le déchiffrement des critogramma autel en argent semble souligner cette «coïncidence étrange et mystérieuse" pris en charge par la présence, dans l'abside moins à l'intérieur de la basilique, une pierre tombale d'un inconnu " caractère », qui était souillé son visage dans marteau pour effacer l'identité et supprimé les pieds peut-être parce que certaines frises sculptées à de chaussures pourrait faire remonter à sa «famille noble." Encore plus surprenant, c'est la présence d'un couple de "gants blancs", situé presque à la fin de sa robe, comme pour se souvenir de son appartenance à l'Ordre du Temple. Mais il suffit de regarder dans la direction de transversales arcs se rendre compte que certains des «visages énigmatiques» ont été inclus parmi d'autres sculptures. Sont rien de plus que les «chevaliers nobles» qui ont participé à l'expédition de Myra et le premier Croisade. Selon des sources documentaires, les arcs ont été ajoutés au XIVe siècle pour mettre remédier à une défaillance structurale. Eh bien, ce qui était la nécessité de les embellir avec de nombreux visages? Quelqu'un a décidé de facturer les messages cryptiques pierre pour passer vérité qui dérange? Il précisément dans un rectangle en dessous de la première arche sont une fois de plus la représentation de un objet étrange appelé "pomme de Ra" sur certains anciens papyrus égyptiens, des graffitis sur Chinon et sur une paroi intérieure du templier Domus de Sovereto ...... la pierre "Flaming". Que c'est la relique miraculeuse, avec des pouvoirs surprenants volés par les Templiers de la Terre Père Noël lors de la première croisade, puis passa aux mains de Frédéric II de Souabe....LA BASILICA DI SAN NICOLA DI BARI - di Oronzo Passo http://lucideimaestri.altervista.org/ /Index_articoli.htm Sources Oronzo Bray.

La fin du monde 2012.

FIN DU MONDE 2012 La fin du monde serait-elle prévue pour le 21 décembre 2012 ? (Edition du Griffon d'Argent) Les gens deviendraient t-ils stupides pour croire à de telles sornettes lorsqu'on leur parle d'apocalypse et de fin du monde qui aurait lieu le 21 décembre 2012, au solstice d'hiver. D'après le calendrier Maya et selon les dires de Nostradamus, certains auteurs se sont acharnés à nous prouver par A+B qu'une grosse partie de la race humaine allait disparaître en un tour de manivelle. De qui se moque t-on, je me le demande ? Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons ; nous ne sommes plus au Moyen-âge !... Malheureusement, ils y en a qui y croient encore ! Depuis des millénaires, certains prophètes avaient déjà prédit l'apocalypse, et pourtant nous sommes toujours là ! Je me suis mis en relation avec l'une de mes excellentes amies qui habite Bugarach dans l'Aude, seul Mont de notre planéte qui épargnera ceux qui y auront trouvé refuge. "Les gens sont fous !" me disait Marie-Christine Louvet, tout en remuant la tête "Si il doit y avoir une fin du monde, personne ne saura ni le jour ni l'heure de sa mort". C'est vrai qu'il y a de plus en plus de tarés dans ce monde, mais doit-on faire peur aux gens en leur annonçant toutes sortes de catastrophes qui seraient sensées se passer ce 21 décembre 2012. Sources Griffon d'Argent.

Brabo à Anvers.

Brabo à Anvers
ANVERS. Au temps de César, florissait en Belgique un guerrier célèbre nommé Salvius Brabon, descendant de Francus fils d'Hector le héros troyen. Enrôlé dans les légions romaines il ne tarda pas à se distinguer par sa valeur et son courage qui lui mérita le grade de porte-drapeau; plus tard investi du titre de duc, il donna son nom au pays de Brabant. Un jour, accompagné d'un grand nombre de chevaliers et de seigneurs, il partit pour une chasse qui devait se prolonger pendant plusieurs jours. Ils pénétrèrent au sein de la forêt et s'enfoncèrent de plus en plus dans la partie sauvage du pays. Le soir ils se couchaient auprès de grands feux que des valets entretenaient pendant toute la nuit, pour éloigner les loups et les ours qui infestaient alors ces parages. Arrêtés par un fleuve qui leur barra le chemin ils virent sur l'autre bord, un formidable château au pied duquel étaient amarrés quelques bateaux. Un des chasseurs fit signe au batelier d'approcher, afin de passer à l'autre bord le seigneur Brabon et ses amis. „Vous ne passerez ici, répondit le batelier, qu'en payant un tribut à mon maître ou en lui donnant votre main droite." — „Qui est ton maître? s'écria Brabon en colère, —.Qui ose établir des impôts dans l'empire romain, à l'insu de mon souverain." — „C'est, répondit le valet, un géant très-puissant qui s'embarrasse fort peu de l'empire romain et de tous les maîtres du monde." — Cette réponse ne faisant qu' aigrir le héros: „Va dire au géant ton maître, s'écria-t-il, que je prétends me mesurer avec lui, afin qu'il sache qui, de César ou de lui a le droit de commander ici." Le batelier ayant porté à son maître ce message téméraire: Je veux voir, s'écria celui-ci, ce que me veut ce misérable nain; et saisissant une énorme lance de fer, il sortit du château et se rendit au bord du fleuve appelé alors Skaldis, et actuellement Escaut. Un bateau passa aussitôt à l'autre bord pour y chercher Brabon et sa suite. Alors commença un combat à outrance. Le géant brandissant sa lance la fit siffler dans l'air, mais Brabon étant trop adroit pour ne point parer les coups, l'arme formidable tombait toujours à faux, et s'enfonçait à une grande profondeur dans la terre. Profitant alors du moment où son adversaire la retirait pour porter un nouveau coup, Brabon se précipita sur lui et à l'aide de son bon poignard , lui fit plusieurs blessures mortelles. Affaibli par la perte de son sang, le géant tomba à terre, et toute la contrée retentit de sa chute. Brabon se jetant aussitôt sur lui, lui coupa la tête et la main droite qu'il jeta dans l'Escaut. Ayant ensuite confié la garde du château à un chevalier et à quelques-uns de ses serviteurs, il retourna à Gand avec ses compagnons. Quand César fut revenu d'Angleterre Brabon lui raconta l'aventure du géant et le conduisit au château où toutes les bouches firent l'éloge du héros belge. Cet événement réjouit beaucoup César qui, trouvant la situation du château à son gré, le fit fortifier à la manière romaine et y établit Brabon qui devint maître de toute la contrée. Plus tard, des habitations s'élevèrent autour du château et formèrent un village qui se transforma insensiblement en petite ville et qui devint ensuite la grande et belle cité d'Anvers qui de cette main jetée prit le nom de Handwerpen et par corruption d'Antwerpen. Sources la Belgique des 4 vents.

Traditions et légendes de Belgique.

2 avril. (Viola alba.) Saint François de Paule; sainte Geneviève. L'ordre des Minimes, dont saint François de Paule fut le fondateur, n'existe plus en Belgique; il y comptait jadis un grand nombre de couvents. La bienheureuse Geneviève ou Genoveva de Brabant est l'héroïne d'une tradition fort populaire en Belgique aussi bien qu'en Allemagne. Les savants auteurs des Acta Sanctorum vont pourtant jusqu'à révoquer en doute la légende tout entière de l'infortunée princesse [6]. Le 2 avril est aussi l'anniversaire de la mort du vénérable Arnould de Louvain, que Marie elle-même daigna appeler à faire partie de sa maison chérie de Villers [7]. « Pendant la première semaine d'avril, on sème plus de mauvaise herbe que de bonne, » d'après la croyance populaire. Le samedi, veille du dimanche des rameaux, il est d'usage dans la plupart des paroisses du pays de Limbourg, de renouveler les tertres des cimetières; le dimanche suivant, on y fiche des palmes bénites (palmtakken ou palmbossen) [8]. * * * 3 avril. (Anchusa sempervivus.) Saint Agape; saint Richard, évêque de Chicester; saint Vulpien. Le dernier dimanche du carême, celui qui précède Pâques, s'appelle « dimanche des Rameaux, » « jour des Rameaux, » « dimanche des Palmes,» en flamand « Palmzondag. » On le nomme ainsi parce que les fidèles y portent des « palmes » ou des « rameaux » bénits en commémoration de l'entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem. Comme on bénit les rameaux ce jour, et que beaucoup de gens joignent aux branches de buis, de saule, etc., des fleurs et des baies selon ce que la saison peut fournir, on a donné aussi à ce dimanche les noms de « Pâques fleuries » et de « dimanche des Baies. » A Ath et dans les environs de cette ville, on a coutume de le désigner du nom de « petite Pâque, » parce qu'il commence la semaine sainte, appelée en flamand « goede week » bonne semaine, « hooge week » haute semaine, et « pynweek » semaine de la Passion. A Huy la dénomination en usage est celle de « dimanche du grand Carême » Ce jour y donnait autrefois lieu à de pieuses fondations. Les onze hommes devaient acheter chaque année une tonne de harengs et la partager entre les paroisses de la ville. Chaque paroisse distribuait sa part à ses pauvres respectifs, le dimanche du « grand Carême. » Cette distribution fut fondée en 1483 par Jehan Baillet. Le même jour on faisait, en vertu d'une fondation de Maroie de Fauchon, en date de l'an 1463, une répartition de pains qui devait être annoncée la veille par toute la ville [9]. Le nom « d'Ezelfeest » que les Flamands ont également donné au dimanche des Rameaux, se rapporte à l'évangile du jour. » Il y a trente ans, dit M. Coremans, les gamins de Bruxelles se tourmentaient en se disant: Vous êtes de Schaerbeek (commune renommée pour ses ânes), votre fête tombe huit jours avant Pâques. On costumait ce jour les ânes de différentes manières et on organisait des « courses d'ânes [10]. » Dans la plupart des villes belges on représentait autrefois dans la procession de ce jour l'entrée de Jésus-Christ à Jérusalem. Les chanoines, prêtres et diacres des églises décoraient pontificalement un âne qu'ils conduisaient en procession par les rues et que les sous-diacres et enfants de chœur allaient recevoir à la porte de l'église on chantant des cantiques sur les vertus de l'âne. A Anvers, la procession dite « Palm Processie » sortait à huit heures du matin après la distribution des palmes. Le magistrat accompagnait cette procession qui partait de la cathédrale et passait par l'église du Burgt. L'âne ou l'ânesse en bois n'était conduit que par des gens qui avaient fait le voyage de Jérusalem ainsi l'ordonnait expressément un décret de 1487. Mais en 1566, les iconoclastes ayant détruit cette figure, la cérémonie n'eut plus lieu les années suivantes. Ce n'est qu'en 1570 que la procession fut rétablie; elle fut escortée depuis par les chevaliers de Jérusalem, qui conduisaient le seigneur monté sur son âne et entouré des douze apôtres. Dans la suite, l'âne ne figura plus dans le cortége, mais les chevaliers de Jérusalem ainsi que tous les pèlerins qui avaient visité la terre sainte ou le tombeau des apôtres, continuèrent à suivre la procession; la cérémonie terminée, ils prenaient part à un repas substantiel composé de mets froids [11]. A Bruges les PP. Capucins se rendaient à l'église de Saint-Sauveur pour y prendre la croix miraculeuse dite « la croix rouge, » et pour la reconduire processionnellement à leur couvent. Dans la procession qui sortait annuellement à cette occasion, on représentait la vie et la passion du Sauveur, les sept douleurs de la Mère du Christ, et les trois punitions divines. On y voyait Adam et Eve, le roi David, des anges, des Romains, des soldats couverts d'une armure complète et un grand nombre de pénitents portant des croix, des torches, des têtes de mort, ou traînant de grosses chaînes auxquelles étaient suspendus des boulets du poids de seize livres. Les vingt-deux tableaux ou « mysterien » étaient portés chacun par huit hommes et accompagnés de deux porte-flambeau, de quatre porte-croix, de deux gardes à cheval et d'un pénitent armé de pied en cap. A la suite venait le roi Philippe I d'Espagne, qui avait institué l'archi-confrérie de Notre-Dame des Douleurs dans l'église de Saint-Sauveur. Le roi, avec la reine et sa suite, était précédé d'un ambassadeur qui racontait l'origine de la confrérie, et suivi des PP. Capucins avec l'image miraculeuse de Notre-Dame. Le clergé, escortant le saint Sacrement entouré de porte-flambeau, fermait le cortége qu'accompagnaient tous les ordres religieux de la ville [12]. Cette procession doit son origine au Père Melchior de Menin, de l'ordre des Capucins. En 1665, comme la peste sévissait depuis plusieurs mois à Bruges, ce religieux s'avisa le jour des Rameaux, de parcourir les rues de la ville, monté sur un âne et tenant en main la croix rouge. Il se rendit ainsi à l'église de Saint-Sauveur pour y implorer la cessation du fléau par l'intercession de Notre-Dame des Sept-Douleurs. Son vœu fut exaucé en 1666, et en reconnaissance de ce bienfait, Melchior offrit la croix rouge en ex-voto à l'image miraculeuse de la Vierge. Mais les Capucins ne voulurent pas se priver pour toujours de leur trésor. Ils résolurent de porter annuellement, le jour de la fête de Notre-Dame des Douleurs, la croix rouge à l'église de Saint-Sauveur, où elle resterait exposée à la vénération publique jusqu'au dimanche des Rameaux. Cet usage subsiste encore de nos jours, mais le cortége qui illustrait autrefois la procession du jour des Rameaux, a été aboli par un décret du 23 mars 1778 [13]. A la procession qui sortait le même jour de l'église Saint-Pierre à Louvain, on traînait une grande figure de bois représentant Jésus entrant à Jérusalem sur un âne [14]. Le peuple qui croyait qu'il y avait des indulgences à gagner en s'attelant à cette machine, s'empressait d'en saisir les cordes par une extrémité; ce qui occasionnait souvent des querelles suivies de voies de fait. Il n'y avait point d'année qu'il n'y eût quelque accident à déplorer [15]. A Tirlemont la procession du dimanche des Rameaux commençait par les douze apôtres vêtus en scaramouches, la tête affublée d'une énorme perruque noire, le visage barbouillé de suie et le menton couvert d'une barbe de bouc. Le traître Judas seul portait une perruque rousse. Puis venait une statue du Christ, montée sur un âne et tenant en main une branche de palmier chargée de figues, de raisins et d'oublies que les enfants s'efforçaient d'arracher pendant le trajet. Le clergé précédait le saint Sacrement, et se rendait dans un jardin qu'on supposait être celui des Oliviers. Là on chantait des hymnes gothiques, et on représentait dramatiquement quelques traits des événements qui précédèrent la passion du Sauveur. Pendant la procession dite des Rameaux qui se fait de nos jours, on s'arrête à la porte extérieure de l'église. Une partie des chantres entrent dans l'édifice, en ferment la porte et entonnent le célèbre cantique « Gloria, laus et honor tibi sit, etc. » (Gloire, honneur et louanges vous soient rendus, ô Christ Rédempteur), composé par l'évêque Théodulfe d'Orléans, un des savants de la cour de Charlemagne [16]. Le prêtre et les assistants qui sont dehors, répètent à tous les deux premiers versets. Puis le sous-diacre frappe avec le bois de la croix à la porte de l'église, celle-ci s'ouvre et la procession rentre. En quelques endroits, il est d'usage que les enfants de chœur déposent leur surplis, et se couchent à terre en chantant : « Hic est qui venturus est » (Voilà celui qui doit venir), pour rappeler la circonstance que les Juifs étendirent leurs vêtements sur la route par laquelle devait passer le Sauveur [17]. Avant de commencer le service divin le prêtre bénit les rameaux qui sont déposés aux pieds de l'autel. C'est pourquoi à Lierre on voit, dès le point du jour, les campagnards et les jardiniers, leurs femmes et leurs enfants, cheminer vers l'église, portant sous le bras de grosses touffes de buis ou « palmtakken, » dans le but de les faire participer à la bénédiction des rameaux. Après la messe on donne ou on vend aux habitants de la ville quelques branches de ce buis bénit et on remporte le reste à la ferme ou à la métairie [18]. A Bruges les enfants de chœur vont, après la messe, de porte en porte pour offrir des rameaux bénits moyennant quelque argent. A Bruxelles, ce sont les mendiants et les enfants pauvres qui, au sortir de la messe, stationnent aux portes des églises et vendent à ceux qui en sortent le buis bénit. A Huy, les enfants pauvres vont porter les palmes bénites dans les maisons pour y recevoir quelque aumône. A Ath, les petites filles des classes inférieures vont de famille en famille offrir les rameaux bénits. En d'autres villes ce sont les sacristains qui vendent les palmes. A la campagne une personne au moins de chaque famille apporte du buis à l'église pour le faire bénir; car on y attribue de grandes vertus aux palmes bénites et on en fait beaucoup d'usage. En Flandre les hommes en mettent secrètement une feuille sous le ruban de leur chapeau; quelquefois même ils le font ostensiblement et attachent un petit rameau à ce ruban. Partout, même dans les villes, on en met de petites branches sous le toit et dans toutes les places de la maison, y compris les étables et les granges, pour les garantir de la foudre. Du temps où les vitres des fenêtres de presque toutes les habitations étaient encore assujetties dans des châssis de fer ou de plomb, on aimait à y entrelacer également quelques petites branches de buis bénit. En outre, on place un petit rameau bénit dans le vase destiné à contenir l'eau bénite et on s'en sert en guise d'aspersoir. Quand un orage approche, un habitant du logis va parcourir les divers appartements pour les asperger d'eau bénite avec cette branche de buis. On s'en sert de même quand une personne est décédée. On place alors le vase contenant l'eau bénite près de la bière, et celui qui vient réciter un « paternoster » pour le repos de l'âme du défunt, ne manque pas de jeter sur le cadavre quelques gouttes d'eau bénite [19]. Dans les campagnes du Limbourg, au-dessus de chaque lit est suspendu un petit bénitier de pierre; les enfants y mettent de petites palmes bénites « palmtakjen » et en offrent à chaque personne qui entre dans la chambre, afin qu'elle s'en serve pour s'asperger d'eau bénite [20]. Les campagnards fichent aussi des rameaux bénits aux quatre coins de chaque pièce de terre ensemencée de blé dans le double but de la préserver de la grêle et d'empêcher les sorciers de jeter quelque maléfice sur les fruits. Ils ont la ferme persuasion que les terres produisent alors davantage [21]. Ils mettent également du buis bénit sur leurs fourrages pour les préserver des vers qui les gâtent, et ils en trempent cinq feuilles, le jour des Rameaux, dans le breuvage des vaches afin de les purger [22]. Dans le pays wallon, on croit que les rameaux bénits sont un préservatif contre les taches de rousseur appelées en wallon « brens de Judas » [23]. L'usage de jeter quelques branches de buis bénit dans le feu, quand le tonnerre gronde fortement et qu'il est de longue durée, s'est conservé dans les villes aussi bien que dans les campagnes; pour empêcher que l'on ne marche sur les cendres du buis bénit, on a coutume, à Dinant, de les jeter dans un trou creusé à cette fin dans la terre du jardin ou de la cour. L'ancienne habitude qui était assez généralement répandue en Belgique, de ne pas manger de viande le jour des Rameaux, n'existe plus, mais on en trouve encore des vestiges dans plusieurs villes. A Eecloo, par exemple, la mère ou la grand'mère fait ce jour-là des gaufres pour toute la famille. Un usage assez curieux était pratiqué jadis à Bouvignes, près de Dinant : « Chaque année, au dimanche des Rameaux, tous les prêtres de Bouvignes, cierges allumés, excommunieront ceux qui par paroles ou de fait, auront voulu enfreindre la loi ou violer la liberté de la ville. » Ce fut la comtesse Yolende et son mari Pierre de Courtenay qui établirent cette clause lorsque, le 15 août 1213, ils renouvelèrent les franchises de Bouvignes et jurèrent de les maintenir; ils ordonnèrent que tous leurs successeurs prêteraient le même serment [24]. Si le jour des Rameaux ou « Palmdag » est beau et clair, dit un proverbe flamand, l'année sera bonne et fertile [25]. (Sources la Belgique des 4 vents).

La cathédrale de Strasbourg.

A ne pas rater!!!!
Un film de Marc JAMPOLSKY 90 min. – HD – 3D Relief Diffusion sur Arte le 15 décembre 2012 à 20h45 en France (20h15 en Allemagne) Edifice vertigineux et complexe, la cathédrale de Strasbourg témoigne du rêve démesuré de ses créateurs. Avec sa flèche qui culmine à 142 mètres, elle demeure jusqu’au XIX° siècle le plus haut monument du monde. Mais elle est aussi l’un des chefs d’œuvre de l’art gothique, miracle d’équilibre et d’ornementation. Elle est enfin le fruit d’une aventure mouvementée qui mêle ambitions et talents, intrigues politiques et religieuses, guerres et épidémies. Qui sont les bâtisseurs de la cathédrale? Quelle est leur histoire ? Quels sont les savoirs qui ont permis d’édifier ce monument ? Pourquoi et pour qui une telle magnificence ? Enfin, que découvre-t-on de cet espace rhénan qui va marquer le destin de l’Europe ? Ce sont ces questions qui traversent le film. Elles nous forcent à fouiller les archives, dérouler des plans tracés au Moyen-Âge, explorer le monument lui-même et interroger les spécialistes. Elles nous mènent aussi à la rencontre des architectes de l’époque, véritables héros du film. Le récit s’articule autour des destins mouvementés de cinq d’entre eux, cinq « stars » de l’architecture gothique, tour à tour maîtres d’œuvre de la cathédrale. L’énigmatique Erwin de Steinbach, auteur probable du plan fondateur de la façade ; le talentueux Maître Gerlach, confronté aux pires des catastrophes humaines ; l’obscur Klaus de Lohre, emporté par les scandales financiers ; l’ambitieux Ulrich d’Ensingen, maître incontesté des tours et enfin Jean Hultz, inventeur illuminé d’une flèche à nulle autre pareille. Mis en scènes dans des séquences de fiction, ils nous content l’histoire « de l’intérieur », et nous entraînent au cœur du plus prestigieux des chantiers de l’époque. Pour dérouler cette grande aventure humaine, le film combine donc enquête sur le terrain, entretiens et reconstitutions historiques. Il s’appuie également sur l’image de synthèse qui donne à voir, dans les décors du Strasbourg moyenâgeux, toutes les étapes de la construction. Mais le spectacle ne serait sans doute pas complet sans la sensation du vertige, des volumes, des jaillissements, bref du relief extrême qui caractérise la cathédrale de Strasbourg. C’est pour atteindre cette troisième dimension que le film a été entièrement tourné en 3D-relief. Grâce à l’effet engendré par le relief, le spectateur découvre les perspectives et la géographie des lieux avec une sensation d’immersion. L'objectif est de répondre à cette question simple, née du regard sur le monument : comment en est-on arrivé là ? Une coproduction : SEPPIA – INDI FILM – ZDF – ARTE GEIE – CFRT – BINOCLE Avec la participation de : Orange – France Télévisions Pôle Nord Est – Histoire Soutiens : Centre National de la Cinématographie et de l’Image Animée - Medien und Filmgesellschaft Baden-Württemberg - Région Alsace - Communauté Urbaine de Strasbourg - Angoa-Procirep - DRAC Alsace - Fondation de l’œuvre Notre Dame Distribution Internationale : Arte France Distribution

dimanche 25 novembre 2012

La route pour les chariots.

Les carrés dans la VLC
Cela fait maintenant plus de deux ans que je n'est pas publié sur le net. Je le fais à nouveau afin de compléter une étude publiée sur le site du portail http://www.portail-rennes-le-chateau.com/carre_boudet.htm. Ce nouvel article permettra, selon moi : - de comprendre les notions de « carrés », c'est-à-dire de maison carrée et de pierres carrées décrites dans la VLC - d'expliquer entre autres la totalité du sous-chapitre I « LES HABITATIONS CELTIQUES – LA ROUTE POUR LES CHARIOTS. » qui débute le chapitre VIII de la VLC Avant d'aborder ce sujet, je commencerai par quelques mots sur ce livre, afin de mettre en évidence ce qui me parait être les grandes idées qui furent à l'origine de l'énigme que constitue la VLC. La VLC * C'est un livre qu'il faut livre par la fin… C'est-à-dire que c'est à partir de la carte de la rennes celtique que Boudet va interpréter les noms de lieux en les décomposant en mots anglais. Ceux-ci seront utilisés dans les premiers chapitres (cri, tailler, foyer, tissu de laine, etc.), afin d'expliquer plus précisément ce qu'il souhaite nous faire comprendre c'est-à-dire que tout se passe dans le Sud-Ouest du cromleck. * Le Neimhed... C'est l'autorité religieuse qui décompose et interprète les mots, qui distribue la précieuse céréale... c'est lui, l'abbé Boudet. * C'est un livre qui nous parle essentiellement d'une précieuse céréale… Le cromleck, les menirs, dolmens et la fameuse Kairolo font tous référence à cette précieuse céréale, dont le silo, mais aussi le dolmen doivent être localisés grâce à ce livre . * La VLC nous parle de droites à tracer… C'est ce que nous fait comprendre l'interprétation des « roulers » qui tiennent une si grande place dans ce livre, et dont le rôle est particulièrement souligné par l'abbé. Rappelons qu'ils sont le sujet de l'une des deux seules planches dessinées du livre. Les roulers ou roches tremblantes viennent du mot anglais « ruler » qui veut dire gouverner, mais aussi comme le précise le Saddler : règle, instrument pour tirer des lignes. La VLC est un livre qui nous parle de cromleck et de menir dont les mots sont mal orthographiés, c'est-à-dire pour lesquels la lettre « H » manque. Ce « H » ou plutôt cette hache est traduite par l'abbé Boudet par le mot anglais « axe » qui veut dire dans notre langue direction, droite . * La VLC nous parle de croix dans un cercle…. Une croix centrée sur son église, passant par les cugulhous, les crosses, la maison gauloise (en relation avec la pierre du trou, le silex et, surtout, Pressigny), lavaldieu et le lieu à chercher qu'il va falloir tracer sur la carte. Une croix passant par des lieux symbolisés par « dieu » et ces quatre lettres divines (p 37), prononcées « iou », dont le mot relais sera « tailler ». * La VLC est une histoire de symétrie de centre... Ne pouvant parler ouvertement du Sud-Ouest du cromleck, cette région sera évoquée grâce à différentes symétries par rapport au centre du cromleck que l'abbé situe au lieu dit « le cercle ». C'est d'abord sur la carte quand il crée un ruisseau appelé « la coume », symétrique au véritable ruisseau, le ruisseau de Coumesourde, débaptisé dans la VLC quand il évoque l'ancien village gaulois qui est symétrique à la maison gauloise. C'est dans différents chapitres… Le lieu où gouverne le neimhed, les roulers.. symétrique au lieu où il officie réellement c'est-à-dire son église. Ce sont différentes autres symétries réparties dans le livre (les bruyères, carbonate de fer...). Mais aussi des symétries par rapport au petit cromeck (le siala et la maison gauloise par exemple). * L'abbé Boudet transpose son cromleck dans d'autres lieux, mais aussi à d'autres époques... C'est certainement le chapitre V, nommé pour la deuxième fois dans ce livre « langue celtique » qui illustre le mieux l'une de ces transpositions. La visite de la région de Bretagne à l'époque celtique est un prétexte pour situer relativement les principaux lieux (maison gauloise, homme mort, le lieu, lavaldieu) de la région Sud-Ouest du cromleck. * La VLC c'est un lieu évoqué et jamais prononcé… C'est une carte dont tous les lieux du cromlech, repérés en rouge, auront leurs noms interprétés par le biais de la langue celtique, absolument tous sauf un : Laval dieu. C'est un titre : LA Vraie LAngue qui met en évidence ce lieu caractérisé par le palindrome LAVAL, dont les trois lettres caractéristiques LAV seront reprises par deux fois, dans l'avant propos : LA Vérité, la LAngue Vivante. * La VLC c'est aussi l'évocation d'un carré… Un carré qu'il faut tracer sur la carte déformée par rapport à la carte d'état-major, et qui permet ainsi de le construire. Ce sont des explications dans le livre qui confirmeront le bien fondé de ce tracé. Nous y voici, il est temps d'aborder le sujet... LES MAISONS CARREES La technique sera simple : je vais recouper les parties de la VLC qui parlent de mon hypothèse. Comme je prétends dans mon étude précédente qu'il existe un carré qu'il nous faut tracer sur la carte de la VLC, c'est donc sur ces mots-clés que je réalise ma recherche. En utilisant le langage celtique, carte se dit « map » , voici ce que j'obtiens : (remarque : les mots gras soulignés sont ceux recherchés, les mots uniquement soulignés sont des mots que j'ai appelés il y a quelques années sur mon site internet « mot relais » qui permettent de comprendre les liens que fait l'abbé Boudet dans les différents chapitres.) Pour le mot carré ... p 50 « La variété Jaune ou Mongolique se reconnaît à la face carrée, aplatie, au nez plus enfoncé, aux yeux placés obliquement, à la peau olivâtre et basanée. Elle aurait en quelque sorte son foyer sur le plateau de la grande Tartarie et du Thibet. » p 193 Nemausus, en celtique, signifie : maison de renom, – name (nème), renom, célébrité, – house (haouce), maison –. Quelle était donc cette maison renommée ? La maison carrée de Nîmes est citée encore de nos jours comme un monument remarquable. Mais comment cette maison a-t-elle pu devenir célèbre par cette unique et simple qualité d'être carrée ? C'est sans doute parce que, les Habitations gauloises affectant la forme ronde, une maison carrée construite dans la ville a excité un étonnement général et déterminé l'appellation de Nemausus. Peut-être aussi toutes les maisons de la cité avaient-elles la forme carrée. p 290-291 Tout près des Artigues et au-dessus du Bugat, une partie du terrain porte le nom de scarrajols, – square (skouère), carré, – rash, écoulement, – hall (haûll), maison –. C'est bien là, la tuile carrée à crochets, qui se trouve en quantité considérable, sur plusieurs points, dans le cromleck de Rennes-les-Bains. p 292 Des constructions faites de bois et d'argile n'étaient point, à coup sûr, fort coûteuses ; aussi elles existaient nombreuses dans la contrée. Au milieu de la pente Est de la montagne qui regarde Rennes-les-Bains, et sur un point assez rapproché du hameau du cercle, on distingue une grande roche, taillée profondément de manière à former trois des côtés d'une maison carrée. Le terrain dans lequel cette roche est comprise, porte le nom de Gléizole, – clay (clé), argile, – to ease (ize), délivrer, – hall (hâull), maison –. Cette maison, affranchie de l'argile ordinairement employée dans la construction des habitations gauloises, accuse par sa forme carrée l'époque gallo-romaine. Pour le mot « map » ( tracer ) p 87 Les constructions des Numides de la campagne, oblongues et couvertes de briques arquées (tuiles à canal) sont appelées par eux mapalia. P 88 Les maisons construites que l'auteur latin désigne par mapalia – to map, tracer, – hall, habitation. p 291 Les Numides, au rapport de Salluste, ne couvraient-ils pas leurs mapalia de tuiles à canal ? Il importe peu, d'ailleurs, que le scarrajols fut une tuilerie, ou bien une maison couverte de tuiles, il suffit de constater que les Gaulois pouvaient se servir indifféremment de chaume ou de tuiles pour l'écoulement des eaux pluvialessur le toit de leurs demeures. Que constatons-nous ? Il existe un sous-paragraphe commun à cette notion de « tracer un carré », c'est le sous-chapitre I du chapitre VIII intitulé LES HABITATIONS CELTIQUES – LA ROUTE POUR LES CHARIOTS. Deux mots relais y apparaissent clairement, ce sont les mots tuile et argile. La définition anglaise de tuile les relie de façon indubitable. En effet, le Saddler nous dit (p. 1263) : tuile : a tile, a thin plate of baked clay. Les habitations celtiques L'abbé Boudet décompose le sous-chapitre en deux parties. Commençons par le début, c'est-à-dire intéressons-nous aux habitations celtiques. L'abbé nous y explique que les habitations gauloises n'étaient peut-être pas rondes mais carrées. Ces habitations ou foyers (mot clé utilisé avec d'autres pour nous parler de la maison gauloise) n'étaient probablement pas recouvertes de chaume (ou de paille hachée), mais de tuile. La paille utilisée dans la fabrication de chaume recouvrant les toitures n'est pas hachée, mais ici l'abbé nous invite à tracer un axe. Il commence alors par interpréter trois lieux, tous situés sur cette fameuse diagonale du carré de la carte Boudet : Artigues, Tribé , Alby. Rajole permet d'évoquer le logement, l'habitation, puis, grâce à scarrajols, il fait le lien avec le carré. C'est aussi une allusion à la route des chariots, j'y reviendrai ensuite. « C'est bien là, la tuile carrée à crochets, qui se trouve en quantité considérable, sur plusieurs points », nous dit-il. Faut-il voir dans l'expression « plusieurs points » une nouvelle allusion au fait qu'il faille tracer un axe par ces points ? Le mot « lieu » n'était-il pas plus adapté dans cette expression ? Il enchaine avec mapalia, nous suggérant ainsi que le carré doit se tracer sur la « map », tracer sur la carte . Vient ensuite une allusion au col du Bazel, intéressante pour une double raison , car elle permet d'introduire la deuxième partie, celle qui concerne le chemin celtique, mais probablement aussi pour nous rappeler qu'il existe là-haut, une roche de deux mètres sur deux de section (page 230 roche qui, rappelons-le, est inclinée dans une direction particulière, vers Lavaldieu), c'est-à-dire une roche carrée. Mais il lui reste une précision à apporter, un carré peut-être correctement défini (taille et position) en précisant où se trouvent trois de ses côtés . C'est le choix qu'il a fait. Il faut donc préciser qu'il n'y aura que trois côtés à trouver, le quatrième se déduisant logiquement du tracé. Il le fera grâce au Gléizole, un rocher aux trois côtés carrés qu'il compare très étrangement à la maison gauloise. Mais par ce fait, il nous donne un quatrième lieu situé aussi sur la diagonale du carré (le cercle) et nous remet le mot relais « argile ». Foucilhe est interprété ensuite, embarras sert de mot relais pour la deuxième partie du sous-chapitre relative à la route des chariots. Siala (see, hall) est en face de la maison gauloise, c'est une symétrie par rapport au petit cromleck. En effet, de cet endroit, on voit en face la maison gauloise. En tout cas de la carte, c'est aussi un des lieux utilisés pour la route des chariots. Vient ensuite à nouveau le mot Artigue, lieu situé sur la diagonale du carré. Suivi du dernier lieu, la Salasse (sale, axe) toujours situé sur la diagonale, cet axe particulier d'un carré, repris dans la définition. Le Roucats permet, comme je l'ai dit précédemment, de préciser que siala est une symétrie par rapport au petit cromleck (lisez cette partie de la VLC en page 293, l'abbé nous le précise textuellement). Résumons cette partie de chapitre : il faut tracer un carré sur la carte (mapalia). Ce carré est centré sur le centre du cromleck (le cercle). Il est composé de trois côtés bien définis. Sa diagonale passe par cinq lieux cités et un évoqué par l'abbé Boudet (Tribé, Salasse, Artigues, cercle, maison gauloise). La route du chariot Les mots relais utilisés dans ce sous-chapitre permettent de comprendre le tracé du carré, intimement lié à la forme des habitations celtiques, mais aussi d'expliquer « la route du chariot », c'est pour cette raison qu'ils sont ici associés dans ce sous-paragraphe. Pour comprendre cette route du chariot, il faut s'intéresser au travail d'un ami de l'abbé Boudet, je veux parler de Louis Fédié. En 1880, ce dernier réalise une recherche relative à Rhedae dans laquelle il explique que Rennes-le-Château était Rhedae, c'est-à-dire la cité des chariots. A l époque de l'abbé comme à la nôtre , Lavaldieu faisait et fait toujours partie de la commune de Rennes-le-Château et, donc de ce fait, la zone située au sud-ouest du cromleck représente aux yeux de l'abbé la cité du chariot vers laquelle deux axes qui encadrent la diagonale du carré convergent. L'expression relais importante, liée à ces routes du chariot, est « la largeur du chemin celtique ». Pour le chemin du chariot situé au nord-ouest de la diagonale, c'est aux pages 229, 230 et 291 de la VLC qu'il nous parle de la largeur du chemin à propos du chemin qui longe le Bazel, puis en page 234, après avoir parlé du Carlat (p. 233) qui n'est pas un chemin pour les chariots, il précise : « Sur la crête, s'étendant depuis le Carlat jusqu'au ruisseau de Trinquebouteille, on distingue facilement des traces évidentes du travail humain ; les Celtes ont employé leurs soins à rendre moins larges les solutions de continuité de cette crête naturelle. » Le chemin du chariot situé au sud-est de la diagonale, c'est à la page 293 après avoir évoqué dans le sous-chapitre la rajole, la scarrajols , entre Foucilhe et roucats, on trouve le Siala ainsi que le chemin celtique dont on peut mesurer la largeur qui longe la rivière avant de pénétrer dans le bois du Roucats (p. 293). Chariot de Boudet

Rennes-le-Château : une affaire qui fera date.

RENNES LE CHATEAU : UNE AFFAIRE QUI FERA...DATE En l’année 1992, paraît un essai destiné à tous ceux que l’énigme de Rennes-le-Château passionne. Essai qui fera date, et qui est devenu une référence pour nombre de chercheurs. Son auteur Patrick Ferté s’appuie en effet dans ‘’ Arsène Lupin Supérieur inconnu ‘’ sur les œuvres de Maurice Leblanc, au travers des aventures de son héros Arsène Lupin. Il apparaît à sa lecture que cette œuvre est cryptée et avec force argumentation et citation d’extraits de romans, nous ne pouvons que reconnaître en filigrane l’énigme de Rennes-le-Château, ses principaux acteurs, et les pistes d’explication qui s’en dégagent. Patrick Ferté a fait un travail que nous qualifierions de considérable, et s’est rapproché, ainsi que nous allons le démontrer, de la grille de lecture qui lui aurait permis d’aller encore plus loin, de comprendre encore plus ou cette énigme nous menait. Ainsi, page 204 vis à vis de la date mythique du 17 janvier : Dans les huit coups de l’Horloge ou nous retrouverons une autre et non moins étrange HERMINE, M.Leblanc nous y exhortait catégoriquement : Ne devait –on pas aller jusqu’au bout de l’argumentation qui ATTRIBUAIT AUX CHIFFRES, A TOUS LES CHIFFRES, aux derniers comme aux autres, LEUR VALEUR DE DATES EVENTUELLES . Le mieux ici est de reprendre dans son intégralité l’extrait de la nouvelle ‘’ La dame à la hache’’ d’où sont extraites ces quelques lignes : Toutes les feuilles de ce petit carnet étaient blanches, sauf une, où il y avait la liste des femmes assassinées, liste établie selon l’ordre chronologique et dont les noms étaient accompagnés de trois chiffres. Ladoue, 132 ; Vernisset, 118, etc. On n’aurait certes attaché aucune importance à ces lignes que le premier venu avait pu écrire puisque tout le monde connaissait la liste funèbre. Mais, au lieu de cinq noms, voilà qu’elle en comportait six ! Oui, au-dessous du mot Grollinger, 128, on lisait Williamson, 114. Se trouvait on en présence d’un sixième assassinat ? La provenance évidemment anglaise du nom restreignait le champ des investigations qui, de fait, furent rapides. On établit que, quinze jour auparavant, une demoiselle Herbette Williamson, nurse dans une famille d’Auteuil, avait quitté sa place pour retourner en Angleterre, et que, depuis ce temps, ses sœurs, bien qu’averties par lettre de sa prochaine arrivée, n’avaient pas entendu parler d’elle. Nouvelle enquête. Un agent des Postes retrouva le cadavre dans les bois de Meudon. Miss Williamson avait le crâne fendu par le milieu. Inutile de rappeler l’émotion du public à ce moment, et quel frisson d’horreur, à la lecture de cette liste, écrite sans aucun doute de la main même du meurtrier, secoua les foules. Quoi de plus épouvantable qu’une telle comptabilité, tenue à jour comme le livre d’un bon commerçant. « À telle date, j’ai tué celle-ci, à telle autre, celle-là… » Et, comme résultat de l’addition, six cadavres. Contre toute attente, les experts et les graphologues n’eurent aucun mal à s’accorder et déclarèrent unanimement que l’écriture était celle d’une femme « cultivée, ayant des goûts artistes, de l’imagination et une extrême sensibilité ». La Dame à la Hache, ainsi que les journaux la désignèrent, n’était décidément pas la première venue, et des milliers d’articles étudièrent son cas, exposèrent sa psychologie et se perdirent en explications baroques. C’est cependant l’auteur d’un de ces articles, un jeune journaliste que sa trouvaille tira de pair, qui apporta le seul élément de vérité, et jeta dans ces ténèbres la seule lueur qui devait les traverser. En cherchant à donner un sens aux chiffres placés à la droite des six noms, il avait été conduit à se demander si ces chiffres ne représentaient pas tout simplement le nombre de jours qui séparaient les crimes les uns des autres. Il suffisait de vérifier les dates. Tout de suite, il avait constaté l’exactitude et la justesse de son hypothèse. L’enlèvement de Mlle Vernisset avait eu lieu 132 jours après celui de Mme Ladoue celui d’Hermine Covereau 118 Jours après celui de Mlle Vernisse, etc. Donc, aucune hésitation possible et la justice ne put qu’enregistrer une solution qui s’adaptait si exactement aux circonstances les chiffres correspondaient aux intervalles. La comptabilité de la Dame à la Hache n’offrait aucune défaillance. Mais alors une remarque s’imposait. Miss Williamson, la dernière victime, ayant été enlevée le 26 juin précédent, et son nom étant accompagné du chiffre 114, ne devait-on pas admettre qu’une autre agression se produirait 114 jours après, c’est-à-dire le 18 octobre ? Ne devait-on pas croire que l’horrible besogne se répéterait selon la volonté secrète de l’assassin ? Ne devait-on pas aller jusqu’au bout de l’argumentation qui attribuait aux chiffres, à tous les chiffres, aux derniers comme aux autres, leur valeur de dates éventuelles ? Nous ne pouvons qu’admirer l’habileté dont Maurice Leblanc fait preuve pour nous donner la solution, c’est-à-dire l’accès à la grille de lecture connue des initiés à l’énigme de Rennes-le-Château, et dont votre modeste serviteur se fait depuis des mois l’interprète en ce lieu virtuel. Ainsi fait-il dire dans son texte : il suffisait de vérifier les dates. Nous soulignerons également la date du 18 octobre, dont nous avions déjà relevé la présence dans l’écheveau complexe de ce système de concordances des dates des calendriers qui nimbe notre énigme. Nous pouvons dire que cette date est une des dates clefs- avec celle du 02 février - et voici pourquoi : 18 octobre 1518 naissance de Nicolas de Pellevé Nicolas est le second fils de Charles de Pellevé et d'Hélène de Fay, seigneur de Liancourt et de Jouy, d'une ancienne famille de Normandie. Professeur de droit et abbé de Saint-Corneille… Saint Corneille nom homonyme d’un autre saint Corneille ( le centurion ) auquel se rattache la date du 02 février… En clair Maurice Leblanc avait parfaitement connaissance du message des Bergers d’Arcadie de Nicolas Poussin qui est en lien avec cette date du 02 février ( voir tous nos rappels à ce sujet ). Mais il avait connaissance également, et ceci n’est pas moins considérable, d’un autre rapport à effectuer, cette fois avec un autre acteur de premier plan de l’énigme de Rennes-le-Château : l’abbé Henri Boudet, dans La Vraie Langue Celtique. Sur ce point je ne puis en dire plus sous peine de dévoiler le lieu à partir duquel il est probable que se situe la cache de Rennes-les-Bains. Mais revenons donc à ce que nous préconise Maurice Leblanc, par Arsène Lupin interposé : Mais alors une remarque s’imposait. Miss Williamson, la dernière victime, ayant été enlevée le 26 juin précédent, et son nom étant accompagné du chiffre 114, ne devait-on pas admettre qu’une autre agression se produirait 114 jours après, c’est-à-dire le 18 octobre ? Ne devait-on pas croire que l’horrible besogne se répéterait selon la volonté secrète de l’assassin ? Ne devait-on pas aller jusqu’au bout de l’argumentation qui attribuait aux chiffres, à tous les chiffres, aux derniers comme aux autres, leur valeur de dates éventuelles 114 nous produirait alors le 11 avril ( 11-4 )– le 11 avril qui est la date anniversaire de la naissance de …Bérenger Saunière. Le 26 juin est cité en toutes lettres : Le 26 juin 1730 naissance de Charles Messier astronome qui travailla avec Pierre Méchain de l’Observatoire de Paris – rapport au Méridien. En soi-même nous pourrions penser que ceci est un indice de moindre importance s’il n’était pas accolé dans le même paragraphe au 18 octobre qui nous indique un lieu très précis à Rennes-les-Bains… Poursuivons donc et remontons dans le texte : Ladoue – 132 veut donc dire 13 février : 1754 : Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, prélat et homme d'État français († 17 mai 1838). On trouve plus communément la date du 2 février 1754. Le lecteur peut vérifier, il y a bien une confusion sur la date de naissance de cette personnalité – certains donnant le 02 d’autres le 13 février. Sachant que le 02 février dans l’énigme est une seconde date clef… Vernisset – 118 veut donc dire 11 aout : Chemin plus difficile – fonctionne par rebond- le 11 aout 1297 Canonisation de Saint- Louis – naissance de Louis IX Saint-Louis le 25 avril 1214 auquel répond en écho la date de décès de David Teniers le Jeune – en 1690…un 25 avril. La tentation de saint Antoine de David Teniers le Jeune étant un des trois tableaux auxquels nous sommes en présence dans l’énigme de Rennes-le-Château… Au-delà de la concordance de dates peut-être sommes-nous ici d’un message à plusieurs tiroirs. Grollinger 128 – donc 12 aout Le 12 aout 1755 naissance de Conrad Malte-Brun ce qui nous renvoie à la ville de Marcoussis – correspondance de dates déjà abordée dans nos travaux . Marcoussis nous menant bien évidemment au tableau du Pape Celestin V – le troisième dans l’énigme de Rennes-le-Château. Sur cette date du 12 aout – une seconde lecture plus approfondie pourrait mener à un signifiant de fond. ( Recherche en cours ). Sur Marcoussis signalons au lecteur que dans son essai Patrick Ferté nous entretient de la déclaration Balfour du 11 novembre 1917 – nous avions déjà évoqué ce point en le convertissant en longitude : 2° 11’ 17’’ – et signaler que nous aboutissions à une ancienne ferme hospitalière dénommée Le Déluge. Sachant que nous sommes ici avec cette idée de déluge sur une idée maîtresse que nous avons croisé de nombreuses fois, nous tenions à le préciser. Poursuivons sur deux dates complémentaires abordées dans son essai par Patrick ferté : Sainte Rosalie qu’il rapproche de sainte Roseline 17 janvier– ceci pour faire lien avec la ligne méridienne La Rose Ligne – Sainte Rosalie est fêtée le 04 septembre – sur cette date nous trouvons la date de décès de César-François Cassini – lien évident avec le Méridien de Paris – ce qui est amusant vis-à-vis de ce qu’écrit Patrick Ferté… Ne demeure plus dans cette exposé que la date du 10 septembre – dont Patrick Ferté a su discerner la présence dans l’œuvre de Maurice Leblanc – 10 septembre en rapport avec la translation des reliques de saint Dagobert II à Stenay. J’avoue pour l’heure ne pas avoir percé ce qui se dissimule sous cette date. J’écris ce qui se dissimule car, vis-à-vis de l’énigme de Rennes-le-Château telle que cryptée par les différents acteurs qui se sont succédés, il est un principe majeur, dont à mon sens, bien peu de chercheurs ont usé : se méfier des leurres… Le plus édifiant de ceux-ci étant , de mon point de vue, Marie-Madeleine et le développement parfois hystérique, à défaut d’être historique, que celle-ci a provoqué. Il est question ici d’une substitution, à savoir, Marie-Madeleine, et bien évidemment les Saintes Marie de la Mer qui se rattachent à ce mythe, que l’on a greffé sur l’énigme de Rennes-le-Château, parce qu’il était nécessaire de le faire, parce que la réponse , celle qui est souterraine , entretient quelque rapport involontaire avec ce mythe, mais aucunement de la manière dont on peut l’imaginer d’habitude. Cette réponse-ci est d’ailleurs exposée dans mes écrits de ces dernières semaines – mais je n’en avais pas encore conscience au moment ou je l’ai mentionné. Je reviendrais sur ce point dans une prochaine livraison Ce nouvel éclairage dans mon travail de recherches m’oblige à prendre avec quelque circonspection les lectures de premier ou de second abord que certains font du matériel à notre disposition. Je pense ici l’avoir prouvé une nouvelle fois, et sans doute faut-il être d’une toute mauvaise foi ou affligé de je ne sais quelle faiblesse d’esprit pour ne pas reconnaître que la grille de lecture que j’emploie est des plus pertinente. En ce 23 novembre 2012 – l’auteur alain COCOUCH