jeudi 6 décembre 2012

Les templiers à Audenarde.

LES TEMPLIERS A AUDENARDE (Comté de Flandre) Annales de l'Academie Royale d'Archeologie de Belgique Volume 13 Anvers Chez Froment - 1856 (Pages 226 et 227) L'établissement des Templiers à Audenarde paraît remonter à l'affranchissement de cette commune par Thierry d'Alsace, en 1188. Peu après, la ville fut ceinte de murailles et mise en état de résister aux incursions dévastatrices d'un voisin remuant. Or, on remarque que partout les templiers ont fondé leurs couvents dans les localités protégées par une puissante forteresse. Il occupaient dans la rue d'Eyne une maison très-vaste, qui avait une issue dans la rue aux Chats . On la nommait encore, au XVIIe siècle, "het oudt clooster ofie Tempeliers huys". Lors de la suppression de cet ordre célèbre, les bâtiments furent appropriés à un hospice, celui de St-Jacques, qui pourrait bien avoir été fondé par les Templiers eux-mêmes ou par les religieux de l'Ordre de Malte. Des recherches minutieuses faites sur le séjour des Templiers à Audenarde, n'ont produit aucun résultat. Deux maisons, l'une située dans la rue aux Chats, l'autre dans la rue dite « entre-ponts », étaient jadis désignées sous les noms de clooster, oud clooster. Jusqu'ici, il nous a été impossible de constater à quel ordre religieux ces maisons auraient appartenu , si tant est qu'aucun ordre se soit jamais établi d'une manière permanente dans les rues précitées. Peut-être, l'un ou l'autre couvent des environs y possédait-il un lieu d'asile en temps de guerre, ou un pied à terre, lors de la célébration d'une solennité imposante. Ces maisons s'appelaient refuges. Autrefois, on n'en comptait guère que trois à Audenarde: le refuge de l'abbaye d'Eenaeme, actuellement la demeure de M. le bourgmestre Liefmans; le refuge du prieuré d'Elseghem , aujourd'hui la brasserie de Me veuve Vander Piete; et le refuge de l'abbaye de Peteghem, converti en une vaste maison occupée par Mme veuve Dhont, rue aux Chats. Le refuge de Peteghem pourrait bien avoir été appelé jadis den clooster, étant situé dans la rue même où cette dénomination prévalut.

Les routes de Saint-Jacques de Compostelle au départ de la Belgique.

SAINT JACQUES EN BELGIQUE
On trouvera ci-après un texte d'Otto von Reinsberg-Düringsfeld, édité en 1870, qui nous retrace la présence de saint Jacques (et du pèlerinage de Compostelle) en Belgique au XIXème siècle. Il y aurait sans doute lieu d'y apporter quelques rectifications et ajouts, mais il contient des éléments parfois oubliés de nos jours, qui méritaient d'être rappelés. Charles Saint-André Traditions et légendes de la Belgique "Juillet" Otto von Reinsberg-Düringsfeld - 1870 25 juillet. (Actœa spicata.) Saint Jacques majeur Saint Jacques le juste, frère de saint Jean et fils de Zébédée est très-honoré en Belgique. II y existe plus de trente églises, qui lui sont dédiées; une commune près de Dixmude porte son nom et son autel à Compostelle fut de tout temps le but de nombreux pèlerinages. Après les croisades, lorsque les voyages en Terre-Sainte devinrent tellement difficiles que l'on dut y renoncer, la route de la Galice fut suivie par tous ceux qui antérieurement auraient été à Jérusalem. Diverses circonstances favorisèrent cette tendance : pour les nobles, saint Jacques était un des patrons de la chevalerie, on jurait souvent par la lance de ce saint, et l'ordre de Saint-Jacques de l'épée était tout à la fois des plus distingués et des plus recherchés; pour le peuple des croyances s'attachaient au « chemin de saint Jacques » et aux « écailles de saint Jacques. » Les écailles furent le symbole de la puissance de ce saint, c'était pour l'honorer que les pèlerins en portaient. Une légende raconte qu'au moment où le navire, qui transportait de la Palestine en Espagne les reliques de cet apôtre, s'approcha des plages de la Galice, un cheval qui était monté par un jeune marié, s'élança dans la mer et s'approcha du vaisseau pour l'escorter. Aussitôt le cavalier et sa monture furent couverts d'écailles. Le marié reconnut la puissance de Dieu et les mérites de saint Jacques et se fit baptiser. Pendant la cérémonie on entendit une voix du ciel qui déclara qu'à l'avenir les écailles seraient un signe authentique qui rappellerait les vertus du saint. C'est de là que vint la coutume pour les « pèlerins d'Asturie » d'orner leurs vêtements d'écailles et qu'en même temps prit naissance l'idée superstitieuse de croire qu'il est dangereux de se baigner le jour de saint Jacques. Le chemin qui menait à Compostelle devint aux yeux du chrétien celui que les bienheureux suivaient pour arriver au royaume des cieux. C'est pourquoi la voie lactée fut appelée au treizième siècle déjà « chemin de saint Jacques » ou « sint Jakobsweg. » Ajoutons que le « pèlerinage d'Asturie » ou « du baron saint Jacques » fut parmi les peines, que les lois et coutumes de presque toutes les villes belges infligeaient le plus fréquemment aux criminels. Les pèlerins qui avaient fait le pieux voyage de Compostelle formèrent, à leur retour, chez eux, des confréries sous l'invocation de saint Jacques, et voulant joindre la charité à la dévotion, les confrères érigèrent des hôpitaux pour y loger gratuitement les pauvres passants et surtout les pèlerins faisant le voyage de la Galice. C'est l'origine des hôpitaux nombreux qui portent le nom de saint Jacques, dont quelques-uns subsistent encore à Namur, à Tongres et à Tournai bien qu'ils aient reçu une autre destination. Car les véritables pèlerinages de Compostelle cessèrent à la fin du dix-septième siècle. On constata qu'à cette époque, à Mons par exemple où un hôpital de saint Jacques avait été également érigé, il ne passait en moyenne que quatre ou cinq pèlerins par an, et les autorités des villes, dans lesquelles existaient des refuges hospitaliers pour les pèlerins de Galice, jugèrent alors à propos d'employer ces établissements et leurs revenus d'une manière plus utile, en les appliquant à l'entretien des malades on des vieillards . Les confréries de Saint-Jacques se sont maintenues en beaucoup d'endroits jusqu'à nos jours et célèbrent encore, chaque année, la fête de leur patron; mais les processions de ce jour, où apparaissaient en costume de pèlerin tous ceux qui avaient fait le voyage de Compostelle, ont cessé d'avoir lieu. A Courtrai cette procession fut supprimée en 1707 . A Bruges, les « wollewevers, » tisserands en laine, qui honorent saint Jacques comme patron, avaient autrefois l'habitude de dépenser, le jour de sa fête, dix schellings en donnant à manger aux pauvres . A Liége, où la fête de la paroisse de Saint-Jacques est la dernière kermesse de l'année, ce sont les meuniers et les chapeliers qui ont choisi saint Jacques pour patron. Durant le temps que la « lettre de saint Jacques, » donnée en 1343, fut en vigueur dans cette ville, le jour de Saint-Jacques était destiné au renouvellement annuel des magistrats . A Saint-Ghislain se tient de temps immémorial une foire, de l'établissement de laquelle on doit être redevable aux fils de Godefroid, qui ont fortifié la ville en 1004 . A. Louvain, à partir de 1484, les membres de la chambre de Rhétorique « la Pensée » donnèrent annuellement, le jour de la fête de saint Jacques, une représentation dans l'église de ce saint. Cette représentation eut lieu jusqu'au milieu du seizième siècle . A Vilvorde, la guilde de l'arquebuse, dont saint Jacques était le patron, faisait célébrer une messe. Les confrères de cette guilde dont seize étaient aux gages de la ville, ouvrirent à Vilvorde, en 1547, un tir à la couleuvrine ou à l'arquebuse . En beaucoup d'endroits ce jour, ou le 21 juillet, se célébrait autrefois chez les domestiques, qui jouaient les rôles de maîtres, tandis que ceux-ci consentaient à accepter celui de valets. Au surplus, on distribuait des signes d'honneur à des domestiques qui se distinguaient par leur fidélité et par de longs services rendus à la même famille; on punissait les méchants, en les enfermant ce jour ou en les conduisant hors de la commune. Cet usage, qui se retrouvait aussi en quelques localités d'Allemagne, de Suède et de Hollande, remonte à la plus haute antiquité. Chez les anciens Perses, les esclaves avaient le droit de porter, chaque année, durant cinq jours les vêtements de leurs maîtres. En Grèce les fêtes dites Mercuriales, en Crète, celles de la ville de Troezène au Péloponèse et celles de Phaloria en Thessalie donnaient lieu à des pratiques analogues. Les Romains permettaient à leurs esclaves, à l'occasion des fêtes de Saturne, dites Saturnales, qui se célébraient au mois de décembre, de jouer les rôles des maîtres durant l'espace de trois à sept jours, et pendant tout ce laps de temps, les maîtres devaient servir et régaler leurs esclaves, qui avaient en outre le privilége de pouvoir dire impunément et librement ce qu'ils voulaient. Des Romains cette habitude paraît être venue dans les Pays-Bas, où nous croyons en reconnaître les traces dans les anciens repas dits « Jokmalen, » repas divertissants (du latin «jocus, » plaisanterie, « joke » en anglais), qui avaient lieu de temps immémorial au château de Warmond. Les usages s'en sont maintenus en grande partie jusqu'à présent le jour des Innocents et le jour de Saint-Jacques. C'est encore en souvenir de cette ancienne fête des domestiques, que ceux-ci considèrent le jour de saint Jacques comme jour fatal. Si en sortant ils rencontrent une vieille femme, ils quitteront bientôt le service qui ne leur profitera plus. Ils préfèrent rencontrer des moutons, mais les porcs gâtent tout leur avenir . Le jour de Saint-Jacques donnait du reste encore lieu à d'autres cérémonies burlesques. Nous lisons, par exemple, dans l'histoire de la ville de Valenciennes, que « l'abbé des « Panpourveus » d'Ath, accompagné de vingt-cinq belistres, vêtus à la monachale de blanc et de noir, allait, le jour de Saint-Jacques et Saint-Christophe, bénir un puits, y employant mille traits dignes du fagot et faisant les mêmes profanations dans les rues de la ville . » * BLASONS DES COMMUNES BELGES AVEC COQUILLE * EGLISES DEDIEES A SAINT JACQUES EN BELGIQUE ANTWERPEN Sint-Jacobskerk Lange Nieuwstraat 73 2000 Antwerpen BANDE Église St Jacques Grand'Rue 6951 Bande BORSBEEK Sint-Jacobuskerk Jozef Reusenslei 2150 Borsbeek (Antw.) BRUGGE Sint-Jacobuskerk Sint-Jacobsplein 1 8000 Brugge BRUXELLES Saint-Jacques de Coudenberg Place Royale 1000 Bruxelles CLERMONT-SUR-BERWINNE Église Saint Jacques le Majeur Place de la Halle 4890 Clermont-Thimister FONTENAILLE ( HOUFFALIZE) Chapelle Saint-Jacques Rue de Fontenaille (Fontenaille) 6661 Houffalize FOSSE (TROIS-PONTS) Église Saint-Jacques 4980 Fosse (Trois-Ponts) GENT Sint-Jacobuskerk Bij Sint-Jacobs 1 9000 Gent GITS (HOOGLEDE) Sint-Jacob-de-Meerderekerk Gitsbergstraat 1 8830 Gits (Hooglede) HAASDONK Kerk Sint-Jacobus de Meerdere Keizerstraat 1 9120 Haasdonk HARZÉ (AYWAILLE) Église Saint-Jacques Au Clocher 13 4190 Ferrières HAUT-LE-WASTIA (ANHÉE) Église Saint-Jacques le Majeur 5537 Haut-le-Wastia HEUSDEN-EVERSEL Sint-Jacobuskerk Eversekiezel 1 3550 Eversel, Heusden (Limb.) HOEKE (DAMME) Sint-Jacob-de-Meerderekerk Sint-Jacobsstraat 8340 Hoeke (Damme) HOUTAIN-LE-VAL Église Saint-Martin et Saint-Jacques Rue de Namur 1476 Houtain-le-Val IEPER Sint-Jacobuskerk Guido Gezelleplein 1 8900 Ieper KAPELLEN Sint-Jacobuskerk Kerkplein 2950 Kapellen (Antw.) KEMZEKE (STEKENE) Sint Jacobuskerk Kemzekedorp 9190 Kemzeke (Stekene) KOEWACHT (MOERBEKE) Heilige Philippus en Jacobuskerk Kerkstraat 9180 Koewacht, Moerbeke-Waas, LEUVEN Sint-Jacobuskerk Sint-Jacobsplein 1 3000 Leuven LEUVEN Sint-Jacobskerk Goudbloemstraat 26 3000 Leuven LICHTERVELDE Sint-Jacobuskerk Kerkplein 8810 Lichtervelde LIÈGE Église Saint-Jacques le Majeur (dite d’abord de saint Jacques le Mineur) Place Saint-Jacques, 8 4000 LIEGE LIER Sint-Jacobskapel, Spaansekapel Grote Markt 2500 Lier MAASEIK Sint-Jacobuskerk ou Kruisherenkerk (Église des Pères Croisiers) Bosstraat 27 3680 Maaseik MECHELEN Sint-Jacobuskerk of Sint-Jacobskapel Stuivenbergbaan 155 2800 Mechelen MESSANCY Eglise Saint-Jacques le Majeur Rue de Meix-le-Tige 6780 Messancy MONCEAU-EN-ARDENNE Eglise St-Jacques Rue du Point de Vue 5555 Monceau-en Ardenne (Bièvre) NAMUR Église Saint-Jacques (anciennement Couvent des Dames de saint Jacques) Rue Saint-Jacques, 30 5000 Namur POLLEUR Église Saint-Jacques et Notre-Dame Rue Félix Close 16-18 4910 Polleur (Theux) SINT-JACOBS-KAPELLE (DIKSMUIDE) Sint-Jacobuskerk Sint-Jacobsplein 8600 Sint-Jacobs-Kapelle (Diksmuide) SINT-TRUIDEN Sint Jacobuskerk Schurhoven 3800 Schurhoven, Sint-Truiden TONGEREN Sint-Jacobskerk (devenue Office du Tourisme) Via Julianus 5 3700 Tongeren TOURNAI Eglise Saint-Jacques Rue du Palais Saint-Jacques 7500 Tournai VAUX-CHAVANNE (MANHAY) Église Saints-Philippe et Jacques le Mineur 6960 Vaux-Chavanne (Manhay) * LES CHEMINS VERS SAINT-JACQUES DE COMPOSTELLE AU DÉPART DE LA BELGIQUE A PARTIR DE BERGEN-OP-ZOOM (NL) (Via Brabantica) Bergen-op-Zoom Antwerpen Mechelen (Via Brabançonne) Bruxelles Hal Nivelles Maubeuge Saint-Quentin Compiègne Senlis PARIS Massy Arpajon Etampes Angerville Artenay ORLEANS Beaugency Suèvres Blois Chaumont-sur-Loire Amboise TOURS Sorigny Sainte-Maure-de-Touraine Les Ormes Châtellerault Poitiers Coulombiers Saint-Sauvant Melle Aulnay Saint-Jean-d'Angély Saintes Pons Mirambeau Saint-Aubin-de-Blaye Blaye Le Bouscat (BORDEAUX) Gradignan Le Barp Saugnacq-et-Muret Labouheyre Onesse-et-Laharie Castets Soustons Capbreton Onesse-et-Laharie Taller Dax Sorde-l'Abbaye Bergouey-Viellenave Ostabat-Asme Saint-Jean-Pied-de-Port Roncesvalles Larrasoaña Pamplona - Cizur Menor Puente-la-Reina Estella Los Arcos Logroño Nájera Santo Domingo de la Calzada Belorado San Juan de Ortega Burgos Hornillos del Camino Castrojeriz Frómista Carrión de los Condes Calzadilla de la Cueza Sahagún Mansilla de la Mulas León Hospital de Orbigo Astorga Rabanal del Camino Molinaseca Villafranca del Bierzo O Cebreiro Triacastela Sarria Portomarín Palas de Rei Arzúa Lavacolla Santiago de Compostela A PARTIR DE SLUIS (NL) (Via Brugensis) Sluis Lissewege Brugge Lichtervelde Roulers Menin Pecq Esquelmes Tournai Antoing Sebourg Maubeuge Saint-Quentin Compiègne Senlis PARIS Massy Arpajon Etampes Angerville Artenay ORLEANS Beaugency Suèvres Blois Chaumont-sur-Loire Amboise TOURS Sorigny Sainte-Maure-de-Touraine Les Ormes Châtellerault Poitiers Coulombiers Saint-Sauvant Melle Aulnay Saint-Jean-d'Angély Saintes Pons Mirambeau Saint-Aubin-de-Blaye Blaye Le Bouscat (BORDEAUX) Gradignan Le Barp Saugnacq-et-Muret Labouheyre Onesse-et-Laharie Castets Soustons Capbreton Onesse-et-Laharie Taller Dax Sorde-l'Abbaye Bergouey-Viellenave Ostabat-Asme Saint-Jean-Pied-de-Port Roncesvalles Larrasoaña Pamplona - Cizur Menor Puente-la-Reina Estella Los Arcos Logroño Nájera Santo Domingo de la Calzada Belorado San Juan de Ortega Burgos Hornillos del Camino Castrojeriz Frómista Carrión de los Condes Calzadilla de la Cueza Sahagún Mansilla de la Mulas León Hospital de Orbigo Astorga Rabanal del Camino Molinaseca Villafranca del Bierzo O Cebreiro Triacastela Sarria Portomarín Palas de Rei Arzúa Lavacolla Santiago de Compostela A PARTIR DE POSTEL (PROVINCE D'ANVERS) (Via Monastica) Postel Diest Hélécine (Via Gallia Belgica) Hélécine Nivelles Maubeuge Saint-Quentin Compiègne Senlis PARIS Massy Arpajon Etampes Angerville Artenay ORLEANS Beaugency Suèvres Blois Chaumont-sur-Loire Amboise TOURS Sorigny Sainte-Maure-de-Touraine Les Ormes Châtellerault Poitiers Coulombiers Saint-Sauvant Melle Aulnay Saint-Jean-d'Angély Saintes Pons Mirambeau Saint-Aubin-de-Blaye Blaye Le Bouscat (BORDEAUX) Gradignan Le Barp Saugnacq-et-Muret Labouheyre Onesse-et-Laharie Castets Soustons Capbreton Onesse-et-Laharie Taller Dax Sorde-l'Abbaye Bergouey-Viellenave Ostabat-Asme Saint-Jean-Pied-de-Port Roncesvalles Larrasoaña Pamplona - Cizur Menor Puente-la-Reina Estella Los Arcos Logroño Nájera Santo Domingo de la Calzada Belorado San Juan de Ortega Burgos Hornillos del Camino Castrojeriz Frómista Carrión de los Condes Calzadilla de la Cueza Sahagún Mansilla de la Mulas León Hospital de Orbigo Astorga Rabanal del Camino Molinaseca Villafranca del Bierzo O Cebreiro Triacastela Sarria Portomarín Palas de Rei Arzúa Lavacolla Santiago de Compostela A PARTIR DE MAASTRICHT (NL) (Via Mosana) Maastricht Visé (détour éventuel par Clermont-sur-Berwinne et sa très belle église Saint-Jacques le Majeur) Liège Esneux Saint-Séverin-en-Condroz Huy Sclayn Marche-les-Dames Namur (GR 654) Namur Dinant Hastière Doische Olloy-sur-Viroin Rocroi Sormonne Signy-l'Abbaye Séry Vieux-lès-Asfeld Reims Verzy Condé-sur-Marne Châlons-en-Champagne La Chaussée-sur-Marne Vitry-le-François Outines Chavanges Saint-Léger-sous-Brienne La Loge-aux-Chèvres Bar-sur-Seine Bragelogne Tonnerre Chablis Auxerre Champs-sur-Yonne Arcy-sur-Cure Asquins VÉZELAY Tannay Varzy Châteauneuf-Val-de-Bargis La Charité-sur-Loire La Charité-sur-Loire (Alternative par Bourges) Parigny-les-Vaux Nevers Sancoins Charenton-du-Cher Saint-Amand-Montron Ardenais Châteaumeillant La Châtre Neuvy-Saint-Sépulchre Gargilesse-Dampierre Crozant La Souterraine Bénévent-l'Abbaye Châtenet-en-Dognon Saint-Léonard-en-Noblat Limoges Limoges (Itinéraire pèlerin par Thiviers) Solignac Aixe-sur-Vienne Saint-Laurent-sur-Gorre Cussac Saint-Saud-Lacoussière Saint-Jean-de-Côle Brantôme Chancelade Périgueux Saint-Astier Mussidan Sainte-Foy-la-Grande Saint-Ferme La Réole Bazas Captieux Roquefort Mont-de-Marsan Saint-Sever Hagetmau Orthez Sauveterre-de-Béarn Ostabat-Asme Saint-Jean-Pied-de-Port Roncesvalles Larrasoaña Pamplona - Cizur Menor Puente-la-Reina Estella Los Arcos Logroño Nájera Santo Domingo de la Calzada Belorado San Juan de Ortega Burgos Hornillos del Camino Castrojeriz Frómista Carrión de los Condes Calzadilla de la Cueza Sahagún Mansilla de la Mulas León Hospital de Orbigo Astorga Rabanal del Camino Molinaseca Villafranca del Bierzo O Cebreiro Triacastela Sarria Portomarín Palas de Rei Arzúa Lavacolla Santiago de Compostela A PARTIR DE MAASEIK (LIMBOURG) (Via Limburgica) Maaseik Tongres Éghezée (GR 654) Namur Dinant Hastière Doische Olloy-sur-Viroin Rocroi Sormonne Signy-l'Abbaye Séry Vieux-lès-Asfeld REIMS Verzy Condé-sur-Marne Châlons-en-Champagne La Chaussée-sur-Marne Vitry-le-François Outines Chavanges Saint-Léger-sous-Brienne La Loge-aux-Chèvres Bar-sur-Seine Bragelogne Tonnerre Chablis Auxerre Champs-sur-Yonne Arcy-sur-Cure Asquins VÉZELAY Tannay Varzy Châteauneuf-Val-de-Bargis La Charité-sur-Loire La Charité-sur-Loire (Alternative par Bourges) Parigny-les-Vaux Nevers Sancoins Charenton-du-Cher Saint-Amand-Montron Ardenais Châteaumeillant La Châtre Neuvy-Saint-Sépulchre Gargilesse-Dampierre Crozant La Souterraine Bénévent-l'Abbaye Châtenet-en-Dognon Saint-Léonard-en-Noblat Limoges Limoges (Itinéraire pèlerin par Thiviers) Solignac Aixe-sur-Vienne Saint-Laurent-sur-Gorre Cussac Saint-Saud-Lacoussière Saint-Jean-de-Côle Brantôme Chancelade Périgueux Saint-Astier Mussidan Sainte-Foy-la-Grande Saint-Ferme La Réole Bazas Captieux Roquefort Mont-de-Marsan Saint-Sever Hagetmau Orthez Sauveterre-de-Béarn Ostabat-Asme Saint-Jean-Pied-de-Port Roncesvalles Larrasoaña Pamplona - 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Saint-Nicolas : la légende.

La France pittoresque
Saint Nicolas : vie, miracles, légendes Saint Nicolas naquit vers 250 à Patare, ville de Lycie, qui est une province de l’Asie Mineure. Euphémius, homme riche, mais extrêmement pieux et charitable, fut son père, et Anne, sœur de Nicolas l’ancien, archevêque de Myre, fut sa mère. Il ne vint au monde que quelques années après leur mariage et lorsqu’ils n’espéraient plus avoir d’enfants...

Le buz médiatique qui inquiète la population autour de Rennes-le-Bains.

Ph : Source du Pontet à Rennes-les-Bains - Excursions autour de Rennes-les-Bains : livre paru en 1908 - Le buzz médiatique qui inquiète la population ou les mesures de la préfecture pour le 21 décembre 2012

Cela n'arrive qu'une fois tous les 824 ans.

Décembre 2012 ... RARISSIME ... lis ci-dessous et tu verras! On ne sait jamais! Mieux vaut partager avec qui en a besoin! Et les chinois le savent… Cette année, décembre aura 5 lundis, 5 samedis et 5 dimanches !!! Decembre 2012 LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI DIMANCHE 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 31 25 26 27 28 29 30 Ceci n’arrive qu’une fois tous les 824 ans!!! Les chinois appellent cet évènement “le sac d’argent” Si tu envoies cette information à tes amis, selon la légende, tu recevras de l’argent dans un délai de 4 jours. Si tu ne la partages pas avec tes amis, selon les chinois pratiquant le Feng Shui……tu seras pauvre !? Ce n’est pas au Feng Shui à être attentif..... C’est à toi... avec qui je partage ce message !

mercredi 5 décembre 2012

Lieux sacrés : l'abbaye de Montmajour.

Abbaye de Montmajour, historique
Montmajour_hypog_eDepuis la nuit des temps, Montmajour semble bien avoir été considéré comme un lieu sacré. Sa butte fut occupée par les populations préhistoriques, puis par les Celtes, enfin par les Romains, avant de devenir le séjour des moines, envoyés par Louis le Gros pour défricher les marécages des alentours. La présence d'habitants dans le secteur apparaît aux environs de 5.000 ans avant Jésus Christ. Elle est attestée par la découverte des hypogées du Néolithique situées sur la montagne des Cordes et le plateau du Castelet. Montmajour_hypog_e__3 Montmajour_hypog_e__4La grotte des Fées de Cordes est le plus impressionnant des hypogées provençaux, mais il en existe quatre autres, dissimulés dans les environs immédiats : ceux de Coutignargues, de Bounias, de la Source et du Castellet. On les trouvera, après avoir franchi, au sud, les vestiges de l'enceinte préhistorique qui isolait la colline. Parmi ces pierres, parfois énormes, s'allonge un menhir renversé. Long de près de 3 m, il est fort bien taillé. La chronique nous apprend qu'il fut christianisé et devint saint Coutignardes. Montmajour_hypog_e_2 (voir le site sur les dolmens de Provence ici) Montmajour_Fontvieille_3aLa route qui longe les ruines du château du Mont Paon mène à un très curieux vestige: l'autel de la Coquille. Les Romains taillèrent cet autel dans la pierre tendre d'une carrière de la route des Baux, et l'ornèrent d'une coquille de Pecten, ou « Saint Jacques ». Plus tard, les pèlerins en route vers Compostelle, passant près de l'autel du mont Paon, y virent le reflet de leur quête spirituelle. Mais, avant d'être l'insigne des croisés de Galice, la coquille Saint-Jacques avait été iden­tifiée au berceau nacré de Vénus. La mythologie provençale lui avait, du reste, attribué une troi­sième fonction symbolique : celle de la fécondité, liée au culte des eaux de toutes les Alpilles. (photo Bruno Tassan) Montmajour__154_aAccueillir les morts semble avoir été la vocation immémoriale de ces rochers du Castellet et de la montagne des Cordes. A 5 km d'Arles, le mons major des chartes médiévales n'était qu'une modeste butte calcaire de 43 m d'altitude, qui formait une véritable île cernée par des eaux mortes, et dont l'accès ne se faisait qu'en barque. A partir du Vème siècle, quelques hommes pieux avaient choisi la solitude du rocher, alors occupé par un cimetière. Pour s'affirmer face à l'éclat du siège épiscopal d'Arles, Montmajour se devait de trouver un patronnage insigne aux origines de l'abbaye. Les moines parlèrent donc de Saint Trophime et de Saint Césaire. Montmajour_Trophime_a"Trophime était un grec d'Ephèse converti par saint Paul, qui parle de lui avec tant d'affection dans ses épîtres ; bravant le martyre, il accourut à travers mille dangers, porter l'Evangile, la bonne nouvelle, à la Rome des Gaules (Arles), idolâtre, orgueilleuse de sa puissance et de sa splendeur, « rendez-vous de tous les peuples qui habitaient sur les bords du Rhône et de la Méditerranée », suivant les termes même d'un édit impérial. Bien souvent, après sa prédication, le saint Missionnaire se retirait dans sa cellule de Montmajour. Les disciples vinrent en foule, et grâce à lui le christianisme conquit à Arles le droit de cité. Saint Trophime devint ainsi le premier évêque d'Arles. En 502, saint Césaire quitta le monastère de Lérins pour accepter l'évêché d'Arles. Il résista aux menaces des rois Alaric et Théodoric, maintint dans sa province l'intégrité de la foi. Ses travaux, ses luttes, les pénibles fonctions de son ministère ne lui faisaient pas oublier sa chère retraite de Montmajour, où son éloquence et sa réputation de sainteté attirèrent autour de lui de nombreux disciples. C'est lui qui posa la première pierre du monastère. Bientôt, le lieu devint une colonie de pieux cénobites vivant là en commun, s'appelant du nom de frères, et obéissant à une règle, expression sévère de la loi nouvelle qui avait fait de la vie de chrétien une continuelle préparation à la mort. La piété et la science fleurirent longtemps dans ce sanctuaire jusqu'à l'époque de l'invasion sarrasine." Montmajour_ermitage_005bAinsi l'origine de l'abbaye est-elle liée à la présence d'anachorètes retirés "au désert" dans cette île, propriété du chapitre d'Arles. Le 7 Octobre 949, une pieuse femme, Teucinde, (voir sa pierre tombale ci-contre) appartenant à l'aristocratie franque, soeur du prévôt du chapitre, Gontard, en fit l'acquisition par un échange avec l'archevêque d'Arles, Manassès. Puis par son testament de 977, elle en fit donation aux religieux qui s'étaient constitués en une communauté monastique régulière, obéissant à la règle de Saint Benoit. L'abbaye prend alors le patronnage de Saint-Pierre. En quelques décennies, elle devient une puissante abbaye bénédictine, propriétaire d'un domaine foncier important, grâce aux dons du roi de Bourgogne-Provence, Conrad le magnifique (937-993), aux comtes d'Arles, à la maison de Barcelone, et aux riches familles de l'aristocratie provencale. L'abbaye devint aussi un sanctuaire dynastique pour les comtes de Provence. A la fin du XIIIème siècle, Montmajour étendait son autorité sur 56 prieurés. Montmajour_ermitage_004aC'est en 1016 que fut fondée la basilique. A cette date l'oeuvre n'était que commencée. Elle avança avec lenteur et il est facile de voir aux différents genres de style qui se mêlent dans cette construction que, pendant plus de deux cents ans, du XIème au XIIIème siècle, des ouvriers, des artistes, la plupart inconnus les uns aux autres, y ont successivement déposé le fruit de leur talent. Quant à l'église qui sert de support à la basilique, elle a été faite d'un seul jet. Montmajour_ermitage_006aMontmajour avait aussi l'immense privilège de posseder une relique de la Vraie Croix, vénérée le 3 Mai lors d'un pélerinage dit "pardon de Montmajour", institué en 1030. C'est pour mieux accueillir les pélerins que les moines firent construire au XIIème siècle, la chapelle de la Sainte-Croix. L'abbatiale est construite au XIIème siècle. Au XIVème siècle, le monastère est fortifié pour se protéger de bandes de pillards. Durant les guerres de religions, il sert de caserne. La congrégation de Saint Maur réforme l'abbaye à partir du XVIIème siècle. Les mauristes édifient de nouveaux bâtiments, avec l'architecte avignonnais Pierre Mignard. Un incendie en 1726 occasionne une reconstruction dirigée par l'architecte Jean Baptiste Franque. Montmajour_ermitage_001aVendus en 1791, les bâtiments sont en partie achetés par la ville d'Arles. Prosper Mérimée fait classer l'édifice comme monument historique en 1840. De premières restaurations sont effectuées en 1872 par l'architecte Henri Revoil. En 1943, l'état fait l'acquisition de l'abbaye qui figure depuis 1968 au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO. http://alpilles.online.free.fr/communes/abbaye_montmajour_%20insolite.htm http://www.art-roman.net/montmajour/montmajour.htm http://architecture.relig.free.fr/montmajour.htm http://dolmen2.free.fr/oc2/Hypogees_de_Pr.html http://rupestre.free.fr/Montmajour/ http://www.fontvieille-provence.com/decouverte/histoire.htm http://alpilles.online.free.fr/communes/fontvieille_%20insolite.htm#cordes http://via-aurelia.net/Site%20aurelia/trajet.htm L'abbaye de Montmajour, éditions du patrimoine. Posté par madame_dulac à 17:06 - Abbaye de Montmajour (13-Bouches-du-Rhône

Les Templiers d'Acosse.

LES TEMPLIERS D'ACOSSE Située dans la province de Liège, Acosse (variantes anciennes : Achose, Coche), autrefois sise dans le comté de Namur et dépendant du baillage de Wasseiges, puis sous le Ier Empire commune du département de l'Ourthe, Acosse donc, en frontière du Pays Burdinale-Méhaigne et ses riches traditions wallonnes, est connue de nos jours pour son annuel Rock & Blues Festival. Sa Ferme du Château, construction de la fin du XVIIIème siècle, est également remarquable. L'Ordre du Temple y possédait une Maison, citée dès 1253, et qui dépendait de la Commanderie de Strée. Le baron Chestret de Haneffe, dans son Ordre du Temple dans l'ancien diocèse de Liège ou la Belgique orientale, nous en dit ceci : Acosse, aujourd'hui canton d'Avennes, province de Liége. — Maison baillée à trescens pour 82 muids d'épeautre compris dans les fermages qui allaient à Huy. Peu de chose en somme, mais la présence templière, aussi modeste fut-elle, laisse toujours rêveur. On imagine encore ces paysans d'autrefois, serfs libérés par le Temple, traversant la belle vallée de la Burdinale toute proche... Charles Saint-André Une brève description historique de l'Ordre du Temple ainsi que de ses hauts faits d'armes en Belgique peut être lue sur Willem van Bonem et la Bataille des Eperons d'Or