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dimanche 9 décembre 2012
L'abbaye de Saint-Germain-des-Prés
L' ABBAYE DE SAINT- GERMAIN- DES- PRES
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A l' emplacement des actuels batiments,il existait déja à l' époque gallo- romaine un temple dédié à Isis, alors appelé " Locotice ", qui assurait l' immortalité aux initiés.
500 - 987.
Afin de glorifier la tunique de Saint- Vincent et une croix d' or de Tolède, reliques ramenées de Saragosse à la suite d' une expédition en 542 contre le Roi des Wisigoths qui persécutait son épouse Chrétienne Clothilde, Childebert 1er, fils de Clovis et Roi Mérovingien, fit construire une basilique qui fut placée sous le double vocable de Saint- Vincent et de la sainte Croix. Elle fut consacrée vers 558 par l' éveque de Paris, Germain, ancien moine de l' abbaye Saint- Symphorien de
Saint- Pantaléon ( Saone et Loire ) dont- il fait venir les moines en 543.
Dans la charte du 6 Décembre 558, Childebert 1er annonce " J' ai commencé de construire une église ", ce qui permet de dater la fondation du monastère aux environ de 557. Le souverain Mérovingien y fut inhumé le 23 Décembre 558 entre les 2eme et 3eme piliers sud, puis, à sa suite, plusieurs membres de la famille Royale des Mérovingiens de Paris: Chilpéric 1er en 584, Frénégonde en 598, Clotaire II en 628, Chilpéric II en 673 et son épouse Bilichide, morte en 679. Les corps, entourés d' un suaire ou vetus, furent déposés dans des tombeaux placés dans le coeur des moines; ainsi, l' abbaye de Saint- Germain- des- Prés fut, avant l' abbaye de Saint- Denis, et après celle de Sainte- Geneviève, nécropole royale. L' éveque Germain, lui avait été enterré dans la chapelle Saint- Symphorien, à coté de l' église le 28 Mai 576.
Dès le VIeme siècle un monastère s' installa à coté de l' église. A partir du VIIeme siècle le nom de Saint- Germain fut associé à celui de Saint- Vincent.
En 756, en présence de Pépin le Bref et de son fils Charles ( futur Charlemagne ), le corps de Saint- Germain est transféré de la chapelle Saint- Symphorien dans l' église meme, derrière l' autel principal, suite à l' affluence des pèlerins qui venaient lui rendre hommage. L' importance du cimetière mis au jour à coté de l' église en 1876, s' explique par ce désir de rapprochement de la sépulture de Saint- Germain. L' église est désormais uniquement connue comme Saint- Germain- des- Prés.
L' abbaye, largement et richement dotée de terre à cette période ( Les 6eme et 7eme arrondissement actuels ), et assaillie à plusieurs reprises par les Vikings dès 845, puis en 856 et n' est sauvée du saccage que contre le paiement d' une importante rancon. Mais en 861, un incendie détruit l' abbatiale. Restaurée en 869, elle est de nouveau occupée par les Vikings lors du siège de Paris ( 885- 886 ). Les batiments sont pillés, saccagés, puis brulés, marquant la destruction de l' oeuvre de Childebert. Les reliques de Saint- Germain, mises plusieurs fois à l' abri des murailles de Paris, retrouvent leur place en 888.
987 - 1500
L' abbé Morard rebatit l' église et sa tour vers l' an mil. En meme temps que le clocher- porche, deux tours encadrent le chevet: elles sont quasiment détruites au XIXeme siècle.
La règle bénédictine de Cluny est introduite en 1024.
Au XIIeme siècle, le coeur de l' abbatiale est démoli et remplacé par un sanctuaire gothique à déambulatoire et chapelles rayonnantes.
De 1227 à 1273, quatre abbés rebatissent de nouveaux batiments, de style gothique: cloitre, réfectoire, salle du chapitre et dortoirs, ainsi que la chapelle de la Vièrge, que l' on doit à l' architecte Pierre de Montreuil, élevée entre 1245 et 1255, qui y fut inhumé.
En 1368, le Roi Charles V fait rénover les fortifications de Paris ( la partie droite de la rive dite: enceinte de Charles V ) par un fossé, il demande que l' abbaye fasse de meme. Les douves de l' abbaye furent alimentées en eau par un canal de 27 mètres de largeur que l' on appela la " petite Seine " ( qui coulait lui- meme en lieu et place d' une ancienne rivière appelée " La Noue " ) et dont le tracé suit l' actuelle rue Bonaparte.
Le Roi Louis XI octroie le développement d' une foire de Saint- Germain ayant autant d' importance que celle de
Saint- Denis en 1483.
350px-Abbaye_Saint_Germain_des_Pres_en_1687.jpg Abbaye de Saint- Germain- des- Prés en 1628.
XVIeme - XVIIIeme siècle.
La peste sévit en ville en 1561, le Roi Charles IX, sa mère Catherine de Médicis et la cour trouvent refuge en
l' abbaye.
En 1586,, le Cardinal abbé Charles de Bourbon fait batir par Guillaume Marchand, le palais abbatial en briques et pierres ( 5- 7 rue de l' abbaye )
Henri IV s' empara à deux reprise de l' abbaye pour en faire son observatoire sur Paris en 1590. L' abbé Charles de Bourbon fit partie de ceux qui aidèrent à la conversion du futur Roi.
A la suite de la suppression des communautés monastiques, l' église est fermée le 13 Février 1792 et les batiments monastiques sont vendus comme bien national par adjudication à M. Ledoux our la somme de 8 120 livres. Les précieux manuscrits de la bibliothèque de l' abbaye sont dispersés. La plupart des tombeaux Mérovingiens sont détruits, ainsi que le baldaquin du maitre- autel, et la grande chasse- reliquaire en vermeil de Saint- Germain de 1408 est fondue. Une raffinerie de salpètre fonctionne dans l' église de 1794 à 1802, l' armée installe une réserve de charbon et une fonderie de canons de fusils. Le 19 Aout 1794, douze tonnes de poudre entreposées dans l' abbaye explosent, occasionnant d' énormes dégats.
La chapelle de la Vierge est rendue au culte par un décret du 31 Mai 1795 mais l' église ne l' est qu' en 1803 de par la destruction de la chapelle en 1802.
Des rues sont percées au travers de l' abbaye: rue de la paix ( devenue rue de l' abbaye ) au travers du cloitre en 1802, rue des petits- augustins ( devenue rue Bonaparte ) au travers des jardins en 1804.
XIXeme et XXeme siècles
En 1824, l' architecte Etienne- Hippolyte Godde restaure l' autel avec les marbres du tombeau du connétable Anne de Montmorency.
De chaque coté du choeur, on peut voir deux masses carrés, s' arretant à la naissance de la voute: c'est la base des deux tours, construites au XIeme siècle; elles ont été détruites en 1822, par économie, afin d' épargner les frais de leur restauration; et si on les a laissées subsister dans leur partie inferieur, c' est qu' elles sont necessaires comme appui de l' église.
Les tables de la loi.
Sources :Chevalier du Temple
l'Arche d'alliance est le coffre qui contenait les tables de la loi. Une thèse, défendue par Louis Charpentier et Roger Luc Mary, voudrait que la véritable mission des templiers consistât à retrouver l'Arche d'alliance. A l'appui de cette thèse, ces auteurs présentent les arguments suivants:
De 1118 à 1128, malgré leur raison d'être les templiers ne participèrent manifestement que très peu à la défense des lieux saints { leur faible nombre ne suffit pas à expliquer ce paradoxe }.
Il semble étrange qu'il aient été hébergés dans le Temple de Jérusalem plutôt que dans un édifice chrétien déjà existant.
Des documents de l'époque indiquent qu'aussitôt logés dans le Temple, ils commencèrent avant toute chose par déblayer les anciennes écuries souterraines sans raison apparente.
Des 1108, Hugues de Champagne avait pris contact avec Etienne Harding, abbé de Cîteaux. Dés lors et bien que l'ordre de Cîteaux n'était pas connu pour sa prédisposition aux études, les cicterciens se mirent à étudier avec minutie des textes hébraïques sans doute rapportés par les Templiers, Etienne Harding demanda même de l'aide au savants rabbins de Haute-Bourgogne.
Selon une source: Les religieux COPTES formaient une communauté plutôt monastique, Ces Egyptiens rattachés par tradition à la reine de Saba et par conséquent au roi Salomon, prétendaient détenir un trésor inetimable (l'Arche d'Alliance)...
Les châteaux des Landgraves.
Les châteaux des Landgraves et les Hohenstaufen
En 1125, Adalbert de Mayence tient sa revanche : à la mort de Henri V, dernier des Saliens, en 1125, il réussit à faire élire Lothaire de Supplimbourg et ainsi à écarter les Hohenstaufen du pouvoir. Le nouvel empereur (1125-1137) cherche immédiatement à contrôler les régions qui lui sont défavorables : il remplace les comtés du Nordgau et du Sundgau par deux landgraviats et créé la fonction du« Landgraf » qui a pour mission d'assurer à l'empereur les terres contestataires. Il confie le landgraviat de Haute Alsace aux comtes de Habsbourg et celui de Basse Alsace à la famille de Hunebourg à cette fonction. En même temps, il s'empare de la ville de Haguenau (1127) pour bien montrer aux Hohenstaufen qui est le maître.
Les landgraves tentent de se constituer leur propre force castrale. Les Hunebourg possèdent depuis le début du XIIè leur château du même nom ; ils y ajoutent une nouvelle place forte, le Grand Arnsberg. Les Habsbourg sont implantés en Alsace, principalement avec l’accession au siège épiscopal vers l’an 100 de Werner de Habsbourg et du coté d’Ottmarsheim où ils édifient vers 1025 la fameuse rotonde.
Mais l’action des landgraves reste limitée, faute de moyen et faute de temps, car Lothaire de Supplimbourg meurt en 1137. Aussitôt les rivalités se déchaînent. L'Alsace est dévastée lors de la lutte opposant Lothaire III de Saxe à Frédéric II de Hohenstaufen « Le Borgne », duc d'Alsace et de Souabe, tous deux prétendants au trône du Saint Empire Romain Germanique.
Cette situation explique la construction ou l'acquisition d'un certain nombre de châteaux par le Borgne, dont on disait qu'il traînait un Burg à chaque queue de cheval.
Les territoires staufériens à protéger se situent autour de Wissembourg et de Haguenau, dont le château est le centre administratif. Parmi les châteaux, placés en demi-cercle dans les Basses-Vosges du Nord, il y a le Fleckenstein, le Hohenbourg, le Lutzelhardt, le Falkenstein, leWasigenstein. Un deuxième centre stauférien est Sélestat, avec le prieuré de Sainte-Foy et une partie de Kintzheim. Ses châteaux protecteurs sont le Haut-Kamigsbourg et le Ribeaupierre. Les Hohenstaufen possèdent par ailleurs le Hohenbourg (Sainte-Odile) avec Obernai et dans le Haut-Rhin, des fiefs à Munster et Mulhouse.
La levée du siège de la ville de Haguenau voit la victoire de Frédéric II. Cette fois, les Hohenstaufen ne laissent plus échapper leur élection. Conrad III de Hohenstaufen, frère de Frédéric le Borgne devient empereur (1138-1152), et à sa mort son neveu et fils du Borgne, Frédéric I « Barberousse » accède au trône. Il fait transférer les insignes de la couronne du Trifels en sa Pfalz de Haguenau. Le rôle de l'Alsace, au coeur de l'empire, s’en trouve conforté. Le titre de landgrave est enlevé aux Hunebourg et le système des « Burgmänner » est développé : Frédéric I installe à Haguenau des chevaliers fidèles qui veillent sur sa cité préférée et qui, pour de courtes périodes, iront monter la garde dans les châteaux des Vosges du Nord.
Barberousse pousse l'évêque de Strasbourg à fortifier un rocher au-dessus de Saverne, qui deviendra le célèbre Haut-Barr. Sans le savoir, il donne le coup d'envoi à la création d'une nouvelle puissance castrale en Alsace, celle des évêques de Strasbourg, qui moins d’un siècle plus tard, se retournera contre la puissante famille. Mais, vers 1168-1170, Frédéric pense avant tout dresser une barrière fortifiée à l'ouest, face aux Dabo-Eguisheim qui, en 1162, avaient repris l'offensive contre les Hohenstaufen et leurs alliés. Ainsi en 1168 le château de Horbourg, près de Colmar, est détruit par Hugues VIII de Dabo-Eguisheim, provoquant la fureur de Barberousse. En représailles, le château de Guirbaden sera détruit par les troupes de l'empereur la même année.
Entre temps, à côté des deux puissantes familles d’Alsace, apparaissent de nouveaux puissants : dans le Sundgau, les comtes de Ferrette, une branche de la puissante famille des Montbéliard sont les nouveaux maîtres de la région en leurs chateaux d’Altkirch, de Ferrette, du Liebenstein, de Morimont… En moyenne Alsace, les comtes de Frankenburg érigent un splendide château dominant le val de Villé et le val de Lièpvre : le Frankenbourg…
Barberousse meurt en croisade en 1190. Son fils Henri VI le Cruel (1190-1197) lui succède sans difficulté à 25 ans. C'est lui qui séquestre le roi Richard Coeur de Lion dans son château du Trifels (1193-1194) et qui organise son procès à Haguenau ; il y fixe une énorme rançon qui lui permet d’organiser son expédition militaire dans le sud de l'Italie et de conquérir la Sicile où il se montre particulièrement cruel. De son vivant, il doit faire face à la révolte de ses vassaux, particulièrement celle du Welf (Guelfe) Henri le Lion, beau frère de Richard, qui veut récupérer ses possessions dont Barberousse l’avait dépossédé en 1180. En Alsace, Henri VI fait dont de l'abbaye d'Erstein à Conrad de Hunebourg, évêque de Strasbourg, ce qui irrite Albert II de Dabo-Eguisheim dont le père portait le titre d'avoué de l'abbaye.
De nombreuses avoueries et alleux passent sous le contrôle des Hohenstaufen depuis la Forêt de Haguenau jusqu'à Mulhouse et Munster, avec de nouveaux ministériels comme les Girsberg (Ht-Rhin) ou les Hunebourg.
Le Saint-Graal.
Sources : Chevalier du Temple
Le Saint Graal est la coupe sacrée dans laquelle a bu le christ lors du dernier repas.
Pour certains historiens, d’obédience ésotérique, le Graal, retrouvé dans le temple de Salomon par les templiers serait le véritable trésor de l’Ordre.
En 1204, pendant la Quatrième croisade et les guerres contre l’Empire byzantin, un templier allemand du nom de Wolfram von Eschenbach écrivit une véritable histoire du Graal.
Il avait traversé une grande partie de l’Europe les armes à la main, puis s’était retiré dans le château du Landgrave, Wartbourg. Il intitula son récit Parsifal et conta l’aventure d’un roi blessé, le Roi Pécheur, souffrant dans son corps en attendant Parsifal, le chevalier au cœur pur qui le guérira, ramènera le Graal et saura restaurer le Royaume.
...La rencontre de Parsifal et de l’ermite Trevrizent, qui lui enseigne les secrets du Graal.
Cet ermite lui révèle la fonction sacrée des chevaliers du Temple en ces termes. Il dit:
{ C’est chose qui m’est bien connue; de vaillants chevaliers ont leur demeure au château de Montsalvage, où l’on garde le Graal. Je veux vous dire que tout ce dont ils se nourrissent leur vient d’une pierre précieuse, qui en son essence est toute pureté.
Si vous ne la connaissez pas, je vous en dirai le nom: on l’appelle ( la pierre tombée du ciel ).
Il n’est point d’homme si malade qui, mis en présence de cette pierre, ne soit assuré d’échapper encore de cette pierre, ne soit assuré d’échapper encore à la mort pendant toute la semaine qui suit le jour où il l’à vue. Qui la voit cesse de vieillir.
Cette pierre donne à l’homme une telle vigueur que ses os et sa chair retrouvent aussitôt leur jeunesse. Elle porte aussi le nom de Graal. C’est aujourd’hui vendredi saint; c’est le jour où l’on peut voir une colombe descendre du ciel en planant; elle apporte une petite hostie blanche et la dépose sur la pierre…
C’est par la vertu de cette pierre que le phénix se consume et devient centre; mais de ces cendres renaît la vie; c’est grâce à cette pierre que le phénix accomplit sa mue pour reparaître ensuite dans tout son éclat, aussi beau que jamais.
A partir du jour où cette pierre leur est apparue, tous les hommes et toutes les femmes reprennent l’apparence qu’ils avaient au temps où ils étaient dans la plénitude de leurs forces.
S’ils étaient en présence de la pierre pendant deux cents ans, ils ne changeraient pas; seuls, leurs cheveux deviendraient blancs }...
Rénovation du Musée de Bérenger Saunière.
Terre de Rhedae au cœur de la rénovation du Musée Bérenger Saunière
Dès son arrivée, la nouvelle municipalité de Rennes-le-Château a fait connaître sa volonté de rénover entièrement le musée Bérenger Saunière. Avec un objectif : offrir aux visiteurs un lieu digne du site et de l’histoire racontée. Outre une rénovation totale du bâtiment, c’est tout le contenu du Musée qui a été reconsidéré.
Terre de Rhedae a été investie de la tâche à la fois passionnante et délicate de cette partie là du travail. Au final, 30 panneaux viennent expliquer au visiteur l’histoire de Rennes dans ses grandes lignes : avant, pendant, et après l’abbé Saunière. Trois temps, répartis en trois salles, et structurés par les trois auteurs principaux de cette exposition permanente : Antoine Captier (président de TdR, et auteur), Christian Doumergue (vice-président de TdR, et auteur) et Mariano Thomatis.
Terre de Rhedae a en effet travaillé en étroite collaboration avec le coordinateur du très actif Gruppo di Studio e Documentazione su Rennes-le-Château. Outre sa contribution littéraire, Mariano Tomatis a accompli un travail graphique particulièrement remarquable qui assure aux panneaux réalisés une efficacité visuelle maximum.
Cette exposition est-elle exhaustive ? Assurément non. L’affaire de Rennes connaît trop de ramifications pour être abordée dans son entier en 30 panneaux. Mais 30 panneaux suffisent à en donner les grandes lignes. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne s’adressent qu’aux « profanes » ignorant tout de l’affaire Saunière. L’un des soucis des auteurs, trop passionnés par l’ « affaire » pour rester à sa surface, a aussi été de donner dans le détail et le précis, afin de satisfaire aussi ceux qui viennent en connaissance du sujet.
Ce précis, ce pointu, ce sont quelques notes sur des figures peu ou mal connues de l’affaire Saunière, comme Julie Fons, aussi importante que Marie Dénarnaud dans la vie de l’abbé mais tombée dans l’oubli. C’est encore ce panneau jetant quelque lumière sur un autre grand méconnu de l’histoire de Rennes : Alfred Saunière, dont l’activisme politique est ici souligné.
L’autre ligne directrice de cette réalisation a été, conformément aux vœux de la municipalité, de ne pas dépasser le domaine du factuel pour prendre la pente dangereuse de l’hypothèse. Tâche difficile là encore, mais qui a porté ses fruits. Sans pour autant empêcher d’aborder les différentes questions qui entourent l’affaire de Rennes. Le questionnement, la succession d’hypothèses et de conjectures, s’inscrivent, aussi, dans l’histoire du site. L’ « après Saunière » évoque cette histoire là de Rennes : de la première allusion littéraire au trésor de l’abbé en 1936 avec L'Itinéraire en terre d'Aude de Jean Girou au Da Vinci Code.
A côté des trente panneaux permanents, un espace du Musée sera réservé à des expositions plus ou moins temporaires destinées à présenter des hypothèses de recherches. Daniel Dugès, membre bien connu du Bureau de TdR et auteur de plusieurs ouvrages, est le premier à s’atteler à la tâche avec une présentation de son passionnant travail sur la symbolique de l’église de Rennes (> voir son interview)…
L'ouverture du nouveau Musée a eut lieu le 1er mars 2009...
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> Premier panneau de la salle consacrée à l'avant Saunière : il y est question de la présence humaine à Rennes-le-Château de la préhistoire à l'époque romaine...
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