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jeudi 20 décembre 2012
Garin vieillissant.
Livre des Descendants de Jésus et marie Madeleine
Lundi 26 décembre 2011
Chapitre 23 : Garin vieillissant
SarrasGarin jeûna trois jours et trois nuits, restant en prière dans le Palais Spirituel afin de connaître la volonté de Dieu le concernant.
Une voix lui parvint : « Tu as bien fait, mon fils de me consulter. Va et porte les rites de tes pères aux artisans qui de leurs mains construisent et bâtissent, afin qu’ils apprennent également à construire l’Homme. Que les secrets ne soient révélés qu’à eux seuls tout comme ce fut aux bâtisseurs du Temple de Salomon. Va et restaure la Pierre et l’Homme avec le ciseau et l’équerre.
Garin ferma le Palais Spirituel derrière lui et se mit en route. Soudain, il entendit un grand vent souffler impétueusement derrière lui. Il se retourna et vit le Palais Spirituel en flammes. Il comprit alors que le Seigneur après avoir enlevé la Sainte Coupe ne pouvait laisser son écrin sur la terre à la merci des hommes méchants.
A son retour en France, Garin convoqua les Maîtres Nazaréens, tels qu’Urien de Goure et tous ses compagnons. Il leur donna le message de la volonté du Très-Haut et son intention de créer parmi le peuple une loge comprenant des bâtisseurs qui seraient assujettis aux rites nazaréens et recevraient les grades antiques tout comme eux l’avaient reçu lors de leurs initiations successives.
Après de multiples délibérations, il fut conclu que l’entreprise était sage et que les rites légués par Dieu à Adam et Eve ne devaient pas disparaître mais au contraire être enfin transmis au monde et ne plus être la propriété de quelques hommes choisis de notre famille.
Comment il le fit, on ne sait, mais Garin constitua la première Loge des Compagnons du Devoir et y remis tous les rites, signes et secrets sacrés de Dieu.
Malheureusement, Garin paya de sa vie sa loyauté au dessein de Dieu. L’Eglise Romaine découvrit quelques années plus tard que les bâtisseurs de ses basiliques, chapelles et monastères possédaient désormais un savoir architectural nouveau.
On ne sait comment les envoyés du Pape eurent connaissance de la parenté de Garin dans ce mouvement. Toujours est-il que l’évêque de Metz, Lancelin fit traduire Garin comme Apostat et lui confisqua ses terres. Ce dernier dût promettre de s’engager à la croisade pour lever la sanction.
Mais l’évêque n’en avait pas fini avec lui. Il appela Guillaume l’Orgueilleux, de Monclin, le comte Fromont et son fils Fromondin. Il convoqua Garin dans un guet-apens. En pleine église, Garin se présenta.
Le comte Guillaume frappa son compère dans le dos, lui donnant un grand coup de l’épieu poitevin. Garin tomba à terre. Mais Garin était une force de la nature, il se releva sur ses pieds et tira l’épée frappant de terribles coups.
Quatorze personnes tombèrent sous ses coups. L’évêque Lancelin le frappa, ainsi que le vieux Fromont et son fils Fromondin lui infligeant la mort du valeureux et fidèle Hiram, le Bâtisseur. Recevant ces coups qui le distinguait dans sa mort comme le fidèle héritier des rites nazaréens, il ferma les yeux doucement et prononça dans un dernier râle : « Merci ». Garin venait de recevoir le baiser de paix de Jésus.
L’Evêque fit alors entrer les paroissiens assemblés et un long sanglot de compassion s’éleva de la foule rassemblée, aimant son seigneur. Garin gisait là parmi ceux qu’il avait tués comme un chêne au milieu de petits arbres.
L'Arche d'Alliance.
DESCENDANCE DE JESUS ET MARIE MADELEINE devinci-marie-madeleine
Ma vérité n'est pas celle que vous trouverez dans les livres, elle est celle de ma famille, celle de la longue lignée des Descendants des Porteurs du Saint Graal.
C'est un devoir de mémoire pour moi de vous les présenter. Je ne cherche à convaincre personne, je ne fais que révéler les secrets de notre famille car il est temps de le faire.
Je transmets mes amitiés chaleureuses à tous ceux qui liront les pages de ce blog.
L'eau du Lac
Les Desposyni
Mardi 18 décembre 2012
Salomon Borel et le Nom Ineffable
archealliance
La nuit déploie son voile d’invisibilité sur la ville. Je presse le pas car il est tard. Encore quelques mètres et je retrouverai des visages fraternels. Je tourne le coin de la ruelle des Chats… Voilà, j’y suis.
De nuit, il ne fait pas bon traverser la bonne ville de Troyes à pied, mais c’est fait, j’entre chez moi. Nous sommes le 24 du mois de Tévet 4955. Il y a encore quelques semaines, j’aurais dit le 15 Janvier de l’an de grâce 1195. Cette idée me fit sourire.
Mon frère Guillaume était mort quatre ans auparavant devant Saint Jean d’Acre à la fin de la troisième Croisade. Guillaume, de trois ans mon aîné, avait quitté très jeune le Couvet, berceau familial, pour devenir Templier. Son idéal l’avait conduit jusque dans la commanderie de Narbonne. Quand nous étions enfants, Guillaume restait des heures durant plongé dans les annales familiales contant les évènements de la vie des Descendants du Christ. Taciturne, il sortait pourtant de sa réserve naturelle pour m’exprimer ses désirs infinis : « Tu comprends, je voudrais servir le Christ notre père . Je ne veux pas le servir comme les prêtres nous le présentent, je voudrais le servir en Vérité ». En Vérité… qu’entendait-il par cela ?
Nous qui étions Descendants du Christ, nous le fruit de ses reins, comment pouvions-nous le servir plus en vérité qu’à travers les Rites Nazaréens pratiqués par Jésus lui-même ? La liturgie catholique nous présentait un Jésus dépourvu de toute sa consistance profonde, déformé par les conceptions des hommes. Nous, nous l’aimions et tâchions de conformer nos vies à la sienne en préservant ses secrets et ses rituels. Comment pouvions-nous le servir davantage ?
Chaque jour était risqué : il fallait donner le change, faire semblant d’être un bon chrétien. Beaucoup de familles Desposyni avaient dû se cacher, changer de nom, oublier son passé pour vivre. Le Pape envoyait souvent des émissaires pour rechercher les Desposyni. Il s’était procuré au prix du sang les généalogies de beaucoup d’entre nous, et nous étions traqués.
Mon père, descendant des Porteurs du Saint Graal, nous avait toujours enseigné notre filiation et le vrai Culte à rendre à Dieu. Il était toujours resté fidèle à l’héritage qu’il avait reçu de ses ancêtres, mais nous avait inculqué méfiance et respect du secret. La vie de notre famille dépendait de ce secret.
Nous appartenions donc à l’Ordre Nazaréen. Mais mon frère Guillaume voulait malgré les réticences de mon Père suivre l’Eglise de Rome. Il était résolu à servir l’Ordre du Temple parce qu’il lui semblait le plus fidèle à la Vérité.
Il faisait confiance à cet Ordre dont les principaux Grands-Maîtres avaient toujours été des Desposyni. Il avait foi en eux. Mon Père, lui, était méfiant. Il se doutait bien qu’un jour, quand Rome n’aurait plus besoin de l’Ordre du Temple, le Pape écraserait ce groupe d’Homme de Foi dédiés à la cause du Christ. Malgré tout, mon Père n’empêcha pas Guillaume de partir, il lui demanda seulement de changer son nom. Guillaume sourit et promit qu’en entrant à la Commanderie, il serait connu sous le nom de Borelli.
« Non pas à nous Seigneur, non pas à nous, mais à Ton Nom seul, donne la gloire » : Ce sont les derniers mots que j’entendis de la bouche de mon frère qui éperonnait déjà son cheval et se dirigeait vers son destin, le cœur exalté.
La mort de mon frère fut déterminante dans ma vie. Je venais de perdre mon modèle. J’avais toujours été pourtant plus hardi que lui, mais son image rassurante et posée m’apaisait beaucoup.
Mon père Antonéus Borel était effondré, il venait de perdre l’année précédente son épouse, ma noble mère, et voilà qu’il perdait son aîné définitivement. Il s’était bien résolu à le laisser suivre son destin, mais il n’était pas prêt à l’enterrer, il était encore si jeune. Un père met tout ses espoirs dans ses fils, il n’est jamais prêt à les voir mourir. Ce n’est pas dans la logique des temps…
Le parquet grince un peu mais ma propriétaire sait que je rentre tard les jours où je dois finir l’inventaire avant de rentrer. Je travaille pour Maître Rousselin, Marchand Drapier. J’ouvre le magasin, fais le compte des draperies, établis les commandes, enregistre les ventes, réponds aux demandes des clients exigeants et dresse avec soin l’inventaire chaque lundi soir.
J’ai froid et la pièce est obscure. J’allume la chandelle posée sur la table. Une faible lumière perce l’obscurité, bientôt relayée par le feu de l’âtre que je m’empresse de réactiver. L’hiver est froid et pénétrant. Les vieilles pierres des murs de ma chambre sont noircies par la suif et le mauvais bois.
Voilà déjà deux ans que j’ai quitté le château de mon père. Je sais que je dois y revenir pour devenir Maître et Seigneur du Couvet de Neuchâtel quand mon père sera passé à l’Orient Eternel, mais pour l’instant c’est la quête de la Vérité qui m’amène à Troyes.
Rabbi Shlomo Ben Itzhak Ha Tzarfati que tous les cœurs juifs désignaient sous la douce abréviation de Rashi avait ouvert la voie du Talmud, de la Torah et du Tanakh par ses commentaires en langage Champenois. Pour la première fois un juif français expliquait en Français les belles pages des Ecrits Saints du Judaïsme. Cette nouveauté du cœur et de l’esprit avait permis aux juifs convertis de force au Christianisme de retrouver avec fierté leurs racines hébraïques.
Le Rabbi était mort en 1105, mais sa yeshiva (Maison d’Etude) perdurait et perpétuait les enseignements du Maître grâce à la ténacité de son gendre Rabbi Chmouel ben Meïr (le RaChBaM). Le Rachbam était décédé également, mais ses disciples continuaient les recherches Tossafistes.
Le disciple du Rachbam me reçut avec beaucoup d’attention. J’étais jeune et enfiévré. Je voulais retrouver mes racines Juives, faire corps avec la tradition, me fondre dans l’étude et trouver la Vérité.
Il sourit, hochant la tête longuement en tirant sur la pointe de sa barbe : « Maître Rachi disait toujours que l’enseignant doit non seulement « transmettre le sens premier et son argumentation, mais également l'organiser, sans cela l'acquis ne subsistera pas". Es-tu prêt à apprendre, à étudier, à suivre cette méthode puis à l’enseigner plus tard telle que tu l’auras reçue ? L’enseignement meurt s’il n’est pas transmis. Sais-tu cela ? ».
Je restais sans voix, le disciple du Rachbam allait m’accepter dans la Yeshiva, moi l’incirconcis, le chrétien en apparence mais Juif par la Noble ascendance du Roi David.
Les premiers jours d’étude furent un cauchemar relatif car je devais lire en Hébreux le texte proposé avant d’étudier le commentaire en langue vulgaire. Les questions réponses entre le Maître et les Elèves étaient en Français, ce qui me permit de mieux pénétrer ce que j’avais lu dans le texte.
Petit à petit les fenêtres de mon entendement s’ouvraient une par une et je parvins à trouver une vraie joie dans l’étude au bout de trois mois.
Je vins trouver alors le disciple du Rachbam car je ressentais qu’il était absolument nécessaire pour que j’accomplisse mon destin de devenir Juif dans ma chair. Le disciple du Rachbam accéda à ma supplique et il m’accorda la grâce de revenir dans la Maison d’Israël en circoncisant ma chair.
Je pris ce jour-là le prénom de Salomon. Le choix de ce prénom n’était pas pour moi anodin. Le Grand Roi Salomon avait organisé la construction du Temple de Jérusalem. J’avais été initié Nazaréen par mon Père, Vénérable de la Loge, j’avais franchi les étapes du Rite et je connaissais la signification du Temple. Je savais que j’honorerais la mémoire de ce prénom que Maître Rachi, aussi descendant du Roi David, avait porté avec honneur.
Mais assez parler de moi. Ce soir, j’ai Tenue Nazaréenne à la Loge. Je dois faire vite car elle ne va pas tarder à commencer. J’ai mis ma tunique blanche de lin dans couture, mon tablier de Maître, ma Kippa, mon Tallit et mes gants d’agneau immaculés.
Je dois me rendre à la Tenue qui a lieu à la crypte aménagée par le Roi Salomon sous le Saint des Saints du Temple de Jérusalem. Toutes nos Tenues ont lieu dans cet endroit sacré. Depuis les répressions terribles qu’avaient souffert les membres de la famille de Jésus et l’exil de ses descendants vers l’Occident, nous avions appris à maîtriser nos esprits et à nous retrouver à la crypte grâce à notre pensée souveraine.
Le voyage ne prenait que quelques minutes. Je m’assis, les mains à plat sur mes genoux.
Je dois réguler ma respiration jusqu’à ce qu’elle ne devienne plus qu’un mince filet de souffle vital. Je visualise ce filet comme une fine lumière argentée qui s’exhale de mon corps relâché.
Soudain, mon cœur double ses palpitations, mon esprit se fait léger, ma respiration s’active au rythme de mon cœur, j’avance dans le dédale des couloirs souterrains sous le Temple de Jérusalem détruit, je connais bien ces couloirs qui, à l’image de l’intérieur d’une pyramide, descendent dans les entrailles de la roche, puis parfois montent à pic.
Le chemin est gravé dans ma mémoire. Quand j’ai été reçu Compagnon, j’ai appris à maîtriser ma pensée, à la diriger dans l’espace, à transmuter mon corps et à dissocier mon corps physique de mon corps éthérique.
J’arrive enfin dans une petite salle exigüe et circulaire. Sur le sol au dallage autrefois noir et blanc, il y a au milieu une dalle ronde, lourde clef en pierre vissée dans le sol sur laquelle est gravé un triangle entouré de trois séries de trois rayons. Je dois dévisser la dalle et descendre dans le trou béant qui la remplace.
Le tunnel qui suit est très bas de plafond, et il faut baisser la tête et courber le dos pour l’emprunter et passer par la porte basse. Maintenant, je suis dans un tunnel obscur que je reconnais.
Enfin, j’arrive à la porte ouvrant sur la Loge. Je frappe trois coups sur la lourde porte de bois de cèdre du Liban :
« Qui va là ? » Demande le Frère Tuileur.
« L’Homme n’est qu’un mendiant sur la terre » dis-je.
Pas de réponse. Je frappe à nouveau trois coups.
« Qui va là ? » Demanda le Frère Tuileur.
« Je n’ai pas de place où reposer ma tête » dis-je.
Pas de réponse. Je frappe encore trois coups.
« Viens mon F.°. entre dans la paix de ton Maître » Me dit le Frère Tuileur en ouvrant la porte.
Je lui présente alors le jeton de la Loge, et nous effectuons l’accolade rituelle.
« Comment vas-tu Très Cher Frère Salomon ? » me dit-il.
« Bien mon Très Cher Frère et Toi ? La route est-elle rude et le chemin étroit ? » répondis-je
« Il l’est en vérité », me répond le Tuileur qui me fait pénétrer.
La Loge est plongée dans l’obscurité, seule la Ménorah à l’Orient scintille doucement. Petit à petit la Loge se remplit. Un à un, les Desposyni pénètrent dans le Sanctuaire. Nos Tenues ne durent pas plus d’une heure car étant donné l’effort mental que le voyage astral nécessite, il n’est pas raisonnable de s’éloigner plus longtemps de son corps physique.
Un Frère a quitté nos rangs, il y a deux mois. Il s’était attardé dans le dédale de pierres, au sortir de la Tenue. Il chercha la pierre d’angle de la fondation du monde. Durant sa tentative, son âme s’est perdue, elle était restée trop longtemps éloignée de son corps physique. Il est devenu fou. Certains disent qu’il aurait pu même en mourir car l’envoi de l’âme dans un lieu éloigné du corps physique n’est pas sans risque ni danger.
Autre particularité de notre présence en Loge est que l’esprit ne pouvant se focaliser que sur une personne à la fois, notre vision mentale ne peut embrasser toute la salle comme avec nos yeux physiques. Nous savons que nous sommes tous présents quand notre Vénérable Maître s’en informe et qu’il lui est répondu par l’affirmative.
A l’ouverture de nos travaux, notre Vénérable Maître prend un temps avant la venue au plateau de l’Orateur et nous informe que je dois me présenter devant tous sur le pavage mosaïque afin d’y être interrogé. Surpris, je me lève malhabilement à cause de la semi-obscurité de la pièce et de la lumière quasi-aveuglante des colonnes.
« Frère Salomon, tu a recherché la Lumière de la Vérité jusque dans les textes sacrés. Ta quête t’a conduit à la Maison d’Etudes. Nous avons jugé que tu étais digne de recevoir notre confiance. Si tes yeux sont ouverts, si ton cœur est pur, ce soir tu ne périras pas face à la Divine Présence. Nous allons te faire pénétrer dans le Saint des Saints ».
Je ne sais pas quoi dire car quiconque pénétre dans le Naos sans y être autorisé par Dieu périt par la seule vision incandescente de l’Arche Sainte de Salomon.
Je prononce malgré mon appréhension les paroles rituelles :
« Je suis la Force,
Je désire la Sagesse,
Mes yeux s’emplissent de Beauté ».
Chacune de mes phrases sont ponctuées par les coups de maillets du Vénérable et de ses Surveillants.
L’inquiétude monte en moi mais j’élève bien haut mes mains au-dessus de ma tête et prononce :
« J’élève mes mains vers le Dieu de ma Joie,
J’exprime ma joie sur le Mont Moriah,
Grâce et Paix m’accompagneront tous les jours de ma vie ».
« A qui frappe… »
Le Second Surveillant me répond : « On ouvrira »
« Qui cherche… »
Le Premier Surveillant me répond : « Trouve ».
« A qui demande… »
Le Vénérable de la Loge me répond : « On donnera ». Il frappe ensuite trois coups de maillet repris par les Surveillants de la Loge.
« Entre mon Frère, mais auparavant courbe la tête, incline-toi Roi Pêcheur, devant l’Arche Sainte, elle te sanctifiera et tu recevras le Nom ineffable. A qui sait le déchiffrer, le Nom ineffable sera révélé ».
Les Lévites attachés au service du Voile ouvrent alors le premier rideau de l’Arche Sainte.
Je protège mes yeux de mes mains enroulées dans mon tallit.
Le deuxième rideau s’ouvre et tous mes Frères et Sœurs font l’ovation à l’Arche Sainte d’Alliance.
Puis je m’avance seul devant le troisième rideau.
Lorsqu’il s’ouvre, je la vois, dans toute sa splendeur et l’émotion me gagne.
Sur le côté gauche de l’Arche Sainte, il y a une colonne sur laquelle repose le cube d’agate sur lequel Enoch a gravé autrefois le Nom ineffable de Dieu.
Je m’avance encore touchant presque le voile et là je lis et j’en comprends la quintessence.
Quelqu’un tambourine brusquement à la porte de ma chambre, je suis tiré immédiatement hors de la Loge par cette intervention inopinée et mon esprit réintégre mon corps aussi vite que le vent fait tourbillonner les feuilles mortes en automne.
"Qui est-ce ?" Demandé-je, encore sous le choc de la vision du Nom Ineffable de Dieu.
« Il faut partir, la foudre est tombée sur la maison de Jehan, il ne tardera pas à arriver ici ». Maître Pierre est derrière ma porte.
« J’arrive ! ».
Avant de sortir de chez moi, je dois dissimuler mes vêtements de l’Ordre Nazaréen. Si le feu vient à détruire tout ce que je possède, je dois sauver mes biens les plus précieux. Je remonte ma tunique de lin au-dessus de mes chausses, mets mon tablier et ma kippa sous ma chemise et j’enroule mon tallit autour de mes reins. Ainsi, il ressemble à une large ceinture rayée de laine.
Après avoir éteint ma chandelle, je dévale l’escalier déjà empuanti de fumée noire.
Où est ma logeuse ?
La porte de son habitation en-dessous de chez moi est ouverte et son lit est vide. Elle doit être sortie dans la panique du feu.
La ruelle est en pleine agitation. Entre les sauveteurs, les rescapés, les évacués, les voleurs attirés par l’agitation et les badauds, une cohue indescriptible envahit le pavé.
Je n’ai pas loin à aller pour être d’office enrôlé parmi les sauveteurs volontaires ; Tous se passent des seaux d’eau, des marmites, des chaudrons dans un semblant d’ordre que la panique défait à chaque effondrement de toiture.
Cette chaîne humaine me fait penser à la Chaîne d’Union à laquelle ce soir je n’ai pas pu participer. Mais mon cœur est extraordinairement détaché de l’incendie qui rougeoie la nuit et de la fournaise qu’il produit.
Mon cœur est encore dans la crypte, même si mon esprit a rejoint son corps. J’ai lu par les yeux de mon esprit le Nom ineffable de Dieu. J’ai le sentiment que ma vie s’en est trouvée changée.
Ce n’est qu’au matin que l’incendie s’arrête non de notre fait mais parce qu’il n’a plus rien à brûler. Nous avons assisté impuissants à la disparition de nos maisons de bois. Seuls les soubassements de pierre ont résisté, mais les pierres ont subi de tels degrés de calcination qu’elles s’effritent comme du sable !
Noir de suif et de fournaise, je quitte mes compagnons d’infortune pour aller respirer un peu d’air frais. Mes errements m’amènent non loin de la porte Est de la ville. L’Orient… au loin, le soleil commence sa course glorieuse, indifférent en apparence aux préoccupations des pauvres hères que nous sommes.
Il faut que je fasse un brin de toilette avant de rejoindre la Yeshiva. Je vais à la fontaine. L’eau est fraîche et vivifiante. Après une toilette du visage et des mains bien nécessaires, j’entre dans la Yeshiva
Une vérité que vous ne trouverez pas dans les livres.
DESCENDANCE DE JESUS ET MARIE MADELEINE devinci-marie-madeleine
Ma vérité n'est pas celle que vous trouverez dans les livres, elle est celle de ma famille, celle de la longue lignée des Descendants des Porteurs du Saint Graal.
C'est un devoir de mémoire pour moi de vous les présenter. Je ne cherche à convaincre personne, je ne fais que révéler les secrets de notre famille car il est temps de le faire.
Je transmets mes amitiés chaleureuses à tous ceux qui liront les pages de ce blog.
L'eau du Lac
L'univers de la famille du Saint Graal
arbredesgenerations
Entrez dans cet univers touchant, aux connections étonnantes et aux personnages réels et pourtant légendaires.
Laissez-vous porter. Lisez l'Histoire du Livre des Descendants de Jésus et Marie Madeleine.
Ce livre est en train d'être traduit en anglais.
Découvrez la Chronologie des évènements de la famille de Jésus et sa naissance jusqu'à la fin de l'épopée épique de la Quête du Saint Graal.
Suivez le cheminement initiatique des Rites Nazaréens et comprenez à quel point les enseignements de Jésus en étaient indissociables.
Les Desposyni sont tous descendants de Jésus et Marie Madeleine, mais tous ne sont pas descendants directs des Porteurs du Saint Graal, cette histoire de famille s'inscrit dans les coulisses de la grande Histoire, celle où des familles entières disparaissent de la scène au nom de la raison d'Etat.
Une famille qui est peut-être la vôtre sans que vous le sachiez déjà. Pour le savoir, cliquez sur les liens généalogiques proposés et découvrez si vous êtes un... Desposyni.
juan de joanes la cene avec marie madeleine
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Descendance de Jésus et Marie Madeleine.
DESCENDANCE DE JESUS ET MARIE MADELEINE devinci-marie-madeleine
Ma vérité n'est pas celle que vous trouverez dans les livres, elle est celle de ma famille, celle de la longue lignée des Descendants des Porteurs du Saint Graal.
C'est un devoir de mémoire pour moi de vous les présenter. Je ne cherche à convaincre personne, je ne fais que révéler les secrets de notre famille car il est temps de le faire.
Je transmets mes amitiés chaleureuses à tous ceux qui liront les pages de ce blog.
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Qui je suis... et ma famille
Mercredi 2 mai 2012
Plusieurs Chevaliers de l’Ordre du Temple dans ma famille :
templier.jpg
Les deux fils de Domicile et Agricola Borel :
Armand et Antonéus donnèrent le jour à des Chevaliers du Temple.
Issue du seul fils d’Antonéus qui ne choisit pas de devenir Templier, Salomon, j’honore la mémoire de ces jeunes hommes courageux, qui armés de la Foi et de leur idéal luttèrent vaillamment et servir le Christ avec tout l’engagement de leur coeur.
Leurs destins furent pour chacun différent mais aucun ne démérita à sa tâche et à son engagement.
Armand Borel né en 1154 au couvet de Neuchâtel épousa Dame Guicharde née en 1160 en Savoie. Elle mit au monde 4 garçons qui devinrent tous Templiers :
Armand et ses deux frères quittèrent leur Savoie natale, ajoutèrent un d à leur nom pour entrer en vie religieuse et devinrent chevaliers Templiers. Ils sont connus dans le Cartulaire de Richerenches dans le midi de la France et y sont rescencés en 1207.
Armand de Bordellis, né en 1180 en Savoie
Herbert de Bordellis, né en 1184, Chevalier du Temple, enregistré dans le cartulaire de Richerenches en 1207.et décédé en Judée
Guichard de Bordelis, né en 1187 Chevalier du Temple, connu dans le cartulaire de Richerenches. Mort en Allemagne lors d’un de ses voyages avec les Chevaliers du Temple.
Ugo de Bordellis, né en 1192, Chevalier Templier spécialiste des chevaux.
Enfin Antonéus Borel, né en 1150 en Suisse eut pour fils le Prêtre Templier Guillaume Borelli, né en 1172 au Couvet et qui donna sa vie dans la bataille à Saint Jean d’Arcre en en 1191.
mercredi 19 décembre 2012
Commanderie de Coulommiers.
Chevalier du Temple
Commanderie de Coulommiers
La commanderie fut fondée entre 1172 et 1173 sur des terres offertes par Henri, comte palatin de Troyes en Champagne.
Elle est en effet mentionnée dans un acte de confirmation de donation du comte Henri écrit à une date comprise entre le 8 avril 1173 et le 23 mars 1174. Par contre cette maison du Temple n'est pas mentionnée dans les rôles des fiefs du comté de Champagne vers 1172. La fondation a eu lieu entre ces dates.
...
Sa principale activité était la culture des céréales : froment, avoine. La vie au sein de la communauté de Coulommiers était secouée par des contentieux avec le comte Thibaud IV (comte de Champagne de 1201 à 1253).
En effet, celui-ci s'inquiétait fortement de la montée en puissance de l'Ordre et notamment de sa richesse. Il en vint à adresser une requête au roi Louis IX afin d'interdire aux Templiers d'acheter des biens sans autorisation du comte. Ce qui fut accepté.
Lors de l'arrestation des Templiers en octobre 1307, il n'y avait plus que quatre frères dans la commanderie. Parmi eux, Jacques le Verjus de Rebais en Brie, âgé de 70 ans, Lambert de Cormelles, âgé de 45 ans et le frère sergent Rémi qui était le précepteur. La commanderie fut cédée aux Hospitaliers sur ordre du pape. Ils y entreprirent de nombreux travaux de rénovation au XVIe siècle.
La première mention d'une présence de frères du Temple à Coulommiers remonte à 1147 mais il est probable que la commanderie en elle-même fut fondée quelques années plus tard. Elle existait en 1173, puisqu'on trouve des documents attestant de don à son profit.
Cette commanderie, devint rapidement une des plus importante de la région. Les donations était si nombreuses pour la construire
que le roi Louis IX devra limiter les donations. La commanderie, très bien restaurée, véritable bijou médiéval, dite Ferme-de-l'Hôpital, a conservé pigeonnier, corps de logis, salle capitulaire. La chapelle, incendiée en 1196, fut rebâtie en 1205 de forme rectangulaire, à chevet plat, elle est ornée de sculptures et de fresques hospitalières. La salle capitulaire, dépourvue d'ouvertures,
est austère. Il y a un souterrain qui, selon la légende, s'ouvre le jour de la Passion, relie les bâtiments entre eux.
Des templiers furent emprisonnés à Coulommiers.
Classé monument historique, c'est le dernier exemple complet de l'organisation agricole et monastique de l'Ordre du Temple pour
le nord de la France...
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