jeudi 20 décembre 2012

Garin vieillissant.

Livre des Descendants de Jésus et marie Madeleine Lundi 26 décembre 2011 Chapitre 23 : Garin vieillissant SarrasGarin jeûna trois jours et trois nuits, restant en prière dans le Palais Spirituel afin de connaître la volonté de Dieu le concernant. Une voix lui parvint : « Tu as bien fait, mon fils de me consulter. Va et porte les rites de tes pères aux artisans qui de leurs mains construisent et bâtissent, afin qu’ils apprennent également à construire l’Homme. Que les secrets ne soient révélés qu’à eux seuls tout comme ce fut aux bâtisseurs du Temple de Salomon. Va et restaure la Pierre et l’Homme avec le ciseau et l’équerre. Garin ferma le Palais Spirituel derrière lui et se mit en route. Soudain, il entendit un grand vent souffler impétueusement derrière lui. Il se retourna et vit le Palais Spirituel en flammes. Il comprit alors que le Seigneur après avoir enlevé la Sainte Coupe ne pouvait laisser son écrin sur la terre à la merci des hommes méchants. A son retour en France, Garin convoqua les Maîtres Nazaréens, tels qu’Urien de Goure et tous ses compagnons. Il leur donna le message de la volonté du Très-Haut et son intention de créer parmi le peuple une loge comprenant des bâtisseurs qui seraient assujettis aux rites nazaréens et recevraient les grades antiques tout comme eux l’avaient reçu lors de leurs initiations successives. Après de multiples délibérations, il fut conclu que l’entreprise était sage et que les rites légués par Dieu à Adam et Eve ne devaient pas disparaître mais au contraire être enfin transmis au monde et ne plus être la propriété de quelques hommes choisis de notre famille. Comment il le fit, on ne sait, mais Garin constitua la première Loge des Compagnons du Devoir et y remis tous les rites, signes et secrets sacrés de Dieu. Malheureusement, Garin paya de sa vie sa loyauté au dessein de Dieu. L’Eglise Romaine découvrit quelques années plus tard que les bâtisseurs de ses basiliques, chapelles et monastères possédaient désormais un savoir architectural nouveau. On ne sait comment les envoyés du Pape eurent connaissance de la parenté de Garin dans ce mouvement. Toujours est-il que l’évêque de Metz, Lancelin fit traduire Garin comme Apostat et lui confisqua ses terres. Ce dernier dût promettre de s’engager à la croisade pour lever la sanction. Mais l’évêque n’en avait pas fini avec lui. Il appela Guillaume l’Orgueilleux, de Monclin, le comte Fromont et son fils Fromondin. Il convoqua Garin dans un guet-apens. En pleine église, Garin se présenta. Le comte Guillaume frappa son compère dans le dos, lui donnant un grand coup de l’épieu poitevin. Garin tomba à terre. Mais Garin était une force de la nature, il se releva sur ses pieds et tira l’épée frappant de terribles coups. Quatorze personnes tombèrent sous ses coups. L’évêque Lancelin le frappa, ainsi que le vieux Fromont et son fils Fromondin lui infligeant la mort du valeureux et fidèle Hiram, le Bâtisseur. Recevant ces coups qui le distinguait dans sa mort comme le fidèle héritier des rites nazaréens, il ferma les yeux doucement et prononça dans un dernier râle : « Merci ». Garin venait de recevoir le baiser de paix de Jésus. L’Evêque fit alors entrer les paroissiens assemblés et un long sanglot de compassion s’éleva de la foule rassemblée, aimant son seigneur. Garin gisait là parmi ceux qu’il avait tués comme un chêne au milieu de petits arbres.

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