mercredi 16 janvier 2013

L'Arche d'Alliance.

L’Ancien Testament précise que l’Arche d’Alliance reposait dans le « Saint des Saints » du Temple de Salomon, où seul le Grand Prêtre avait le droit de pénétrer une fois l’an.
Le roi Salomon qui a fait construire le premier Temple qui portait son nom, déclare que l’Arche résidait dans l’obscurité (ROIS 8.(12,13)).

Plus tard, elle était devenue « silencieuse », et chose « incroyable », il semblerait que les Hébreux l’aient oubliée... puisqu’il est fait état de sa redécouverte (NdA), au temps* du jeune roi Josias !
« ... J’ai trouvé le Livre de la Loi dans la maison de l’Eternel... »
ROIS 22.(8)

En 587 avant J.C., peu avant la prise de Jérusalem par le roi Nabuchodonosor, l’Arche fut cachée, et si bien, qu’après l’exil à Babylone qui dura 51 ans, (Le roi Perse Cyrus le Grand libéra les Juifs et les autorisa à rentrer s’établir chez eux en -536), le Secret avait été perdu. Aucun texte religieux Juif, connu, n’en fait plus mention depuis...
Il est écrit que le prophète Jérémie l’aurait fait cacher (-629) dans une caverne située sous le mont Nebo**, puis aurait fait supprimer tous les témoins. (II MACCABEES, II, 4 à 7)
Une autre version qui circulait à Jérusalem au XIIème siècle, rapportée dans « La vision de Baruch », soutient au contraire que « Les Hébreux l’aurait cachée précipitamment dans une caverne sous le Temple de Salomon » avant que celui-ci ne soit détruit.
Ne s’agissant pas de la même époque, une version n’en exclut pas une autre...

LA QUESTE DES TEMPLIERS
Le comte Hugues de CHAMPAGNE, né en 1077, qui n’avait pas participé à la première croisade, s’était rendu en Terre Sainte vers l’année 1104, pour en revenir en 1108.
Selon Louis CHARPENTIER, il prit contact à son retour, avec l’abbé de CITEAUX, et le monastère se mit à l’étude des textes sacrés hébraïques ; il se fit même aider par des rabbins de Haute BOURGOGNE, alors même que partout ailleurs, on les persécutait...
En 1114, Hugues de CHAMPAGNE retourna un an en Terre Sainte, et à son retour offrit le val de l’abscinthe, où Bernard de FONTAINE fonda l’Abbaye de CLAIRVAUX.

En 1118, Bernard de « CLAIRVAUX » recruta en CHAMPAGNE, neuf parmi les meilleurs Chevaliers , pour leur foi, leur bravoure et leur chasteté ; parmi ces neuf Chevaliers dont les noms sont connus aujourd’hui, figurent Hugues de PAYNS (qui avait déjà accompagné Hugues de CHAMPAGNE en pèlerinage), futur Grand Maître de l’Ordre du Temple, ainsi que le propre oncle de Bernard de CLAIRVAUX, André de MONTBARD, en qui il avait toute confiance.
Les neuf Chevaliers sont partis pour JERUSALEM où ils retrouvèrent successivement les Rois BAUDOIN (1er puis 2ème), avec un message de Bernard de CLAIRVAUX.
Les autres chevaliers étaient : GONDEMARE, Godefroy de SAINT-OMER, RORAL (ou ROSSAL), Payen de MONTDESIR, Geoffroy BISOL, Archambaud de SAINT-AGNAN (ou de SAINT-ANIAN), et Godefroy.

* Avant la prise de Jérusalem. ** Nebo fut le nom d’ordre de Stanislas de Guaïta.


DECOUVERTE DE L’ARCHE
La première croisade avait vu Godefroy de BOUILLON élu ROI (en 1099) par un collège secret ; mais il avait refusé de porter la couronne, prétendant n’être que l’avoué du CHRIST, (plus digne que lui d’être le Roi de JERUSALEM).
Son frère, BAUDOIN 1er, qui lui succéda, portera la couronne royale, puis logea à leur expresse demande les neuf Chevaliers dans les anciennes écuries du Temple de SALOMON, situées EXACTEMENT sous l’ancien Temple ; c’est pour cela qu’on appela les premiers Templiers :
« Pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon ».

Les neuf Chevaliers sont partis officiellement pour protéger la route des pélerins, mais on ne les verra pas, (et ils sont si peu nombreux) accomplir cette mission.
Pendant les neuf ans de leur présence, ils restèrent extrêmement discrets, et s’attelèrent à la tâche gigantesque de pratiquer des fouilles dans l’enceinte des anciennes écuries qui pouvaient contenir plus de 2000 chevaux.
A la fin de 1126, ils furent rejoints par le Comte de CHAMPAGNE, qui avait abandonné définitivement pour sa mission, sa famille, ses titres et tout ce qu’il possèdait (alors qu’il était aussi puissant que le Roi de France).

En 1127, les dix chevaliers sont repartis au complet et définitivement, ce qui prouve que leur recherche a abouti. Ils ont discrètement ramené et escorté l’Arche, remise à Bernard de Clairvaux après une courte visite chez le Pape, à Rome. (Demande d’aide de Baudoin II).

L’Arche rejoignit le St Sépulcre dans la « Forêt d’Orient », en Champagne ; cette forêt qui était un vaste labyrinthe truffé de souterrains et constellé de marais, représentait une citadelle inexpugnable de l’Ordre du Temple, et le plus adéquat des endroits pour dissimuler un Secret...

C’est ce que rapporte dans les « Préliminaires » à la création de l’Ordre du Temple, rédigés par Bernard de Clairvaux, une phrase à double sens dont il avait le secret...

« Bien a œuvré DAMEDIEU avec nous et notre Seigneur JESUS-CHRIST ; lequel a mandé ses amis de la Sainte Cité de JERUSALEM, en la Marche* de France et de Bourgogne... ».

Qui doit se lire :
Bien a œuvré DAME-DIEU ; avec nous EST notre Seigneur JESUS-CHRIST ; lequel a mandé ses amis de la Sainte Cité de JERUSALEM, en la Marche* de France et de Bourgogne...



* C’est à dire en forêt d’Orient.

La Charola du château de Tomar.


La Charola du château de Tomar
Remontant à la fin du XIIe - début du XIIIe siècle mais intégrée au couvent du Christ, la Rotonde (la Charola) constituait primitivement la chapelle des templiers.
Huit piliers supportent une construction octogonale à deux étages surmontés d'une coupole ; un déambulatoire à voûte annulaire sépare cet octogone du polygone extérieur à 16 côtés. La décoration - stucs, panneaux peints, statues - date du début du XVIe siècle. Cette rotonde répond donc au type des édifices templiers à plan centré mais son organisation en fait une interprétation originale de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem.
Consolidée, à l'extérieur, par de massifs contreforts se terminant sur une terrasse crénelée, elle ne défigurait pas au sein de la forteresse templière, dont elle constituait d'ailleurs une tour de garde.

Je serai en séance dédicaces le 9 mars prochain au salon du livre de Bruxelles.

Présentation de mon livre


Pour vous présenter mon livre, je dois vous ramener à une tranche de notre histoire. A l’ordre du temple. Associant la force spirituelle et cosmique à la force de l’épée, l’Ordre du temple fut créé en 1118 par Hugues de Payns et huit autres chevaliers pour  la protection des pèlerins qui partaient en direction de la terre sainte de Jérusalem.  Une protection qui progressivement s’adressa à tous ceux qui en faisaient la demande.
Parallèlement à sa quête temporelle, propre à la chevalerie : participation héroïque aux croisades, défense des Etats latins d’Orient, le temple mena une quête spirituelle occulte dont le but était la réalisation d’un grand dessein liée à la tradition primordiale de charité : donner à son prochain tout ce que celui-ci ne possède pas.
Pour cela, les chevaliers de l’ordre des templiers, initiés par les plus célèbres des Alchimistes dévoués à leur cause, utilisèrent des rites ésotériques, occultes et magiques, créant des mystères que des générations d’historiens n’ont jamais pu percés.  Le principal étant le célèbre Sacré-Graal.
L’ordre du temple est apparu dans un type de société fortement morcelée et hiérarchisée, la société féodale, née à la fois des grandes invasions des 4e et 10e siècles, suivie d’une recomposition sociologique opérée à l’issue du partage de l’empire carolingien.
Ce qui signifie qu’aucunes forces, aucun pouvoir central ne pouvait encore inquiéter l’énorme puissance que commençait à acquérir l’ordre.
Cette puissance était basée sur le nombre de plus en plus important d’élus, de privilégiés qui rendus riches par la capacité cosmique des templiers rejoignaient l’ordre, le finançaient et lui permettaient de se développer grandement à travers l’acquisition d’immenses domaines agricoles, de territoires de chasse, de châteaux, de maisons, de commerces et la fidélité des artisans désignés par la chance templière.
A côté de la prospérité matérielle, les hommes de l’ordre étaient motivés par la possibilité de transmettre à l’être humain, une influence spirituelle opérative, c’est –à-dire en faire un « nouvel homme ».  La quête de la chevalerie était l’accession au suprême degré de réalisation spirituelle par le chevauchement entre le visible, l’action au quotidien des templiers, et l’invisible, les rites occultes, les cérémonies secrètes, les objets ésotériques, tout cela hérité des mages et autres enchanteurs alliés à leur grande cause charitable.
Outre sa puissance spirituelle découlant de sa fonction même de défenseur de la charité chrétienne, l’ordre du temple possédait trois sortes de puissance : une puissance économique, une puissance militaire et une puissance diplomatique liée aux deux précédentes.
Ce qui, vous allez voir, provoquait une grande jalousie et de nombreuses convoitises de la part des autres puissants de l’époque, à savoir, le pape et les nombreux souverains qui régnaient sur leurs domaines en France.
Et ce qui arriva, arriva.  L’abandon de la terre sainte amoindrit le prestige de l’ordre et souleva la question de son utilité.  L’orient latin perdu, n’ayant donc, plus de pèlerins et de routes à défendre, était-il nécessaire que cette fraternité conserve ses richesses ?
Ainsi la cause première qui incita le roi Philippe le Bel, qui commençait à régner sur son royaume, à détruire le temple fut son désir de capter son incroyable prospérité.
Pour justifier un geste qui allait à l’encontre de la politique royale, qui était celle de rendre ses sujets heureux, Philippe le Bel demanda l’appui et la caution du pape de l’époque, Clément 5.
Ensemble, ils oeuvrèrent à faire disparaître ce qui, à leurs yeux, était devenu un état dans l’état, doté de surcroît de milliers d’hommes armés et d’adeptes enrichis, véritable menace face à leur soif de pouvoir supra national.
Après de nombreux procès injustes et biaisés, les chevaliers de l’ordre du temple disparurent un à un… mais en surface uniquement.
Les gens pensent comme vous je l’imagine, que les templiers étaient de beaux et fiers chevaliers qui défendaient la veuve et l’orphelin, ils les perçoivent encore tels des Lancelot ou Ivanohé, en armure étincelante et épée affûtée comme dans les films.
Pourchassés, harcelés, éliminés depuis des siècles, les templiers ont pu résister pour accomplir leur devoir et tenir leur serment de chevalier jusqu’au bout.
L’ordre du temple aujourd’hui est une société secrète réunissant quelques rares rescapés.
La bulle papale de 1312 prononçant la dissolution de l’ordre ne fut jamais appliquée en Ecosse, et les derniers chevaliers ont survécus en migrant vers l’Irlande, puis l’Ecosse, cette migration a commencé dès 1307,1308.
La survivance du temple est aujourd’hui avant tout en Ecosse, c’est désormais une histoire de sang, de lignée, la transmission du savoir ne se fait que de père en fils.
Les reliques du savoir ont été partagées entre l’ordre des hospitaliers de Saint-Jean et l’ordre de Malte.
C’est ce qui explique de nos jours ce cloisonnement hermétique entre les Maçons et les Roses-Croix.
Si l’ordre des Roses-Croix d’Or reste totalement fermé, les Roses-Croix se sont ouverts à tous ces dernières années.
Au risque de choquer certains d’entre vous, je vous dirai encore que l’église romaine a fondé son dogme sur un mensonge, afin de pouvoir imposer son nouveau pouvoir divin face au paganisme de l’époque.  Constantin l’avait bien compris.
Pourquoi vouloir accepter la franc-maçonnerie quand on est dans la conspiration de l’église romaine.
On ne peut cautionner ce qui est initié par le temple.
Pourquoi ?  Parce que le temple et surtout les rois de Jérusalem ne sont jamais venus pour sécuriser les lieux saints pour les pèlerinages.
Pourquoi a-t-on demandé à 9 chevaliers de confiance d’aller creuser sous le temple, une fois Jérusalem débarrassée de sa puanteur après les massacres suivant le siège.
Toute cette entreprise que l’on a appelée plus tard croisade ne fut en fait qu’une expédition militaire « la croisade des Barons » et non la horde de manants de Pierre l’Hermite destinée à récupérer les saintes reliques qui étaient restées sous le temple.
La vraie question est qui sont les rois mérovingiens qui ont donné naissance aux premiers rois de France, puis à la lignée des de Boulogne.
Point de doute à avoir sur les origines juives, pures des rois mérovingiens.
C’est dans l’Egypte ancienne qu’il faut remonter pour comprendre tout ça, et trouver la réponse mystique : qui était donc le peuple élu de dieu ?
Après ce prélude historique, il est un homme sans qui,  je n’aurais eu, ni l’idée, ni l’envie d’écrire ce livre et je le remercie pour tout et pour sa présence parmi nous, il s’agit de Rudy Cambier, philologue, spécialiste du moyen âge et écrivain de renom dont la popularité a depuis longtemps dépassé nos frontières, je vous parlerai plutôt, en tout cas pour ceux qui l’ignore encore de son œuvre.
Une œuvre qui dépasse de très loin la fiction.
Avec son esprit rigoureux, son regard septique, Rudy a pu décrypter les centuries écrites par Yves de Lessines au 14e siècle et dérobées bien plus tard au 16e siècle par Nostradamus lors de son passage chez nous dans différentes abbayes et notamment  l’abbaye cistercienne de Cambron Castau, l’actuel Pari  Daisa.
Spécialiste du moyen âge, Rudy reconnaît très vite le subterfuge des centuries et il éprouve la nécessité de dénoncer le vol d’un manuscrit et d’abattre la légende du recueil des prophéties de Nostradamus.
Ce fut aussi pour Rudy l’occasion de faire connaître au monde le nom du véritable auteur de cet œuvre.
Mais la légende de Nostradamus à la dent dure et un public d’irréductibles ce qui valut à Rudy  de vivre des situations très désagréables.
Cependant, en écoutant ce que nous raconte Rudy sur les 7 chemins qui mènent au petit abri blanc de Wodecq, en l’écoutant expliquer la lecture à 3 niveaux des centuries, les moins novices comprennent qu’il dit vrai et que ces propos sont plus que cohérents, mais évidents.
Aujourd’hui Rudy se bat pour préserver ce site historique, ce qui est loin d’être évident.
Voilà le 2e volet qui m’a permis d’écrire ce livre.
Devant ma feuille blanche, je me suis alors posée la question suivante :
Comment parler à la fois des templiers et de l’œuvre de Rudy au plus grand nombre ?
Ce fut alors pour moi une évidence, le roman !
Une autre évidence s’est alors imposée à moi, celle de mon propre parcours, ma rencontre un grand maître Rose Croix d’Or qui fut pour moi plus qu’un amoureux, plus qu’un amant, mais celui qui m’a mise sur le chemin de la connaissance et de la sagesse.
Bien que romancé ce roman est basé sur un fait historique et sur mon propre parcours de rosicrusienne. 

Mythes et légendes de Belgique.

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16 janvier.

- (Lamium purpureum.) Saint-Adelwin; 

saint-Honorat, évêque; saint Marcel, pape.



C'est le dernier jour que je sache où l'on trouve indiquée dans les comptes des villes belges la cérémonie bien connue d'un fol-évêque.

Ces fêtes des Fous, qui de temps immémorial avaient lieu dans presque toute l'Europe romane et teutonique, ne dépassaient pas, dans la règle, les douze nuits et, surtout, le dertiendag ou le treizième jour. Cependant, à Malines, la ville présenta, le 16 janvier 1445, « vingt-quatre pintes de vin à l'abbé factice de Bruxelles venu à Malines pour y rendre une visite à l'évêque de Sinte-Romoude (St.-Rombaut) [82] » et, le 13 janvier 1458, on y présenta la même quantité de vin à Jean van der Eyken, évêque de Sint-Romoude, lorsqu'il donna son repas au Beyart (hôtel de ville) [83].

Les comptes généraux du chapitre des chanoinesses de sainte Waudru nous donnent également des indications pareilles sur la fête des Fous célébrée le 10 et le 13 janvier :

« À maistre Jehan Sampson, chanosne de l'église Saint-Germain, il  fut donné le Xe jour de janvier, que lors il faisoit sa feste de pappalitte des folz, fu donné, au commandement de mesdamoiselles, deux escus de... » Compte de 1491-1492.

Et:

« A sire Hector de le Pierre, chappellain de l'église Saint-Germain de Mons, fu donné le XIIje jour de janvier, que lors il faisoit sa feste de légat, pour l'absence et négligence du pape des folz, lequel ne voelt faire sa feste, eu ayde de ses despens pour luy et ses gens récréer ensemble... cs. » Compte de 1495-1496 [84].

Dans quelques localités, ces folies qu'on appelait la liberté des « douze nuits, » de « décembre, » de «janvier, » prenaient déjà cours à la Noël, lorsque les « ânes » et leurs imitateurs chantaient dans les églises; quelquefois aussi c'était le « jour des Innocents » qui en marquait le commencement. Les jours principaux de ces fêtes étaient le 1er janvier, où se faisait, dans la plupart des localités, l'élection des chefs des Fous, et le 2 janvier, où les Fous commençaient leurs processions grotesques, qu'ils continuaient communément jusqu'à l'Épiphanie [85].

Quoique déjà interdites par le concile de Tolède, en 635, ces fêtes n'en continuèrent pas moins d'être en usage plusieurs siècles après, et en quelques endroits de la France elles se sont perpétuées jusqu'au dix-huitième siècle, malgré les défenses réitérées de l'Église.

Une fête des Fous d'une espèce toute particulière eut encore lieu, l'an 1551, à Bruxelles :

Le 22 du mois de juillet, dit l'auteur d'un manuscrit flamand du 15e siècle, intitulé Anecdota Bruxellensia, fut célébré à Bruxelles une fête ou triomphe en l'honneur des Fous qui s'étaient rendus, à cet effet, dans cette ville de toutes les parties du pays. Cette fête avait été inventée et préparée par un certain Jean Colyns, peintre de son métier, qu'on désignait sous le sobriquet d'Oomke (mon oncle). Cette fête était une plaisante et étrange chose. On y donnait plusieurs prix en argent. Le mardi, le prince des Fous, appelé Oomken, fit son entrée triomphale avec tous les Fous qui s'étaient rendus à son invitation. Ils commencèrent par une très-belle procession religieuse, avant le dîner, et partirent du Marché, s'arrêtant à la fontaine nommée « Putte-borre, » où assistaient à ce spectacle Éléonore, veuve douairière de France, et sa sœur Marie, passèrent par le Marché-au-Bois, toujours avec leur prince Oomken, qui était voituré dans un petit chariot, et se dirigèrent vers l'église de Sainte-Gudule où l'on célébra une messe solennelle avec chant et jeu d'orgues.

Après le service les Fous sortirent de l'église, descendirent la rue d'Assaut, passèrent devant le couvent des Frères-Prêcheurs, rue courte des Fripiers, devant celui des Filles du Repentir, devant l'église de Saint-Nicolas et retournèrent ainsi au Marché. Un prix avait été fixé pour cette singulière procession [86].

mardi 15 janvier 2013

Mythes et légendes de Belgique.

15 janvier.

 (Hedera helix.) Saint Emebert; saint Maur; saint Paul, ermite.


Saint Emebert est le frère de sainte Gudule. Il devint évêque de Cambrai et mourut au village de Ham en Brabant, où il reçut aussi la sépulture. Plus tard son corps fut porté à Merchten, bourg qui lui avait appart.enu et qu'il avait légué à sa cathédrale, et dans la suite il fut transféré à Maubeuge, où on vénère encore ses reliques.

Il est difficile de fixer la place que ce prélat doit occuper dans la liste des évêques de Cambrai. Baldéric l'assimile à Ablebert, .prédécesseur de saint Aubert (qui gouverna Cambrai de 633 à 669); Bollandus, au contraire, le regarde comme identique à Hildebert, qui succéda à saint Vindicien en 695, 705 ou 706. La dernière opinion est évidemment celle qui se concilie le mieux avec l'histoire de la famille de sainte Gudule.

L'endroit où Emebert fut enseveli, est Hamme, près de Wemmel, ou à Merchten même où il y avait aussi un lieu portant ce nom, et qui faisait partie du hameau de Molewyck [80].

Saint Maur, auquel sept églises sont dédiées, est en plusieurs endroits honoré comme patron des tailleurs; à Liége, comme celui des potiers et chaudronniers.

A Bavichove, près de Courtrai, où se vénèrent des reliques de ce saint, il y a, le jour de sa fête, un grand concours de fidèles qui y affluent pour invoquer l'intercession de saint Maur contre les maux de tête.

La chapelle de ce saint à Gand, appelée par corruption « Simors» ou « Symoers gasthuis capelle, » quelquefois même « godshuis van Sente Symoers e fut fondée comme l'hôpital vers le milieu du quatorzième siècle par le métier des tailleurs dits en flamand « sceppers, ceppers » ou «cleedsceppers[81]. »

Lieux sacrés : fontaine Saint-Aignan.

Beaune-d'Allier, fontaine Saint-Aignan

Beaune_d_Allier__2_aBeaune-d'Allier vient de Belna, du nom de Belenos (dieu gaulois), emplacement certain d'un temple à Bélénos et Minerve sur une source à l'emplacement de la chapelle Saint-Porcien.
La fontaine Saint-Aignan est également une source sacrée gauloise christianisée qui guérissait les maladies oculaires.













Beaune_d_Allier_14Saint Aignan naquit dans  une noble famille chrétienne, réfugiée à Vienne. Jeune, il se fit ermite dans une grotte de la région, puis il se plaça sous la conduite de Saint Euverte, évêque d'Orléans. Il fut abbé du monastère de Saint-Laurent-des-Orgerils puis succéda à Saint Euverte en 391. Il sauva sa ville assiégée par les Huns d'Attila. Beaucoup de miracles furent faits en son nom.
Posté par madame_dulac

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