Créé pour vous présenter mon dernier livre,je vous présente 4500 articles sur le thème de mon livre :les Templiers,des sujets ésotériques,des textes rosicrusiens,les mérovingiens, saint-Graal,Nostradamus,Mary Magdalene.Le Baphomet et le Tau, Château de Saumur,la femme dans l'histoire templière. Trésor templier.Histoires, légendes de Belgique,de France et d'Europe et Celtiques. La spiritualité. Développement personnel.
mercredi 16 janvier 2013
L'Arche d'Alliance.
L’Ancien
Testament précise que l’Arche d’Alliance reposait dans le « Saint des
Saints » du Temple de Salomon, où seul le Grand Prêtre avait le droit de
pénétrer une fois l’an.
Le roi Salomon qui a fait construire le
premier Temple qui portait son nom, déclare que l’Arche résidait dans
l’obscurité (ROIS 8.(12,13)).
Plus tard, elle était devenue «
silencieuse », et chose « incroyable », il semblerait que les Hébreux
l’aient oubliée... puisqu’il est fait état de sa redécouverte (NdA), au
temps* du jeune roi Josias !
« ... J’ai trouvé le Livre de la Loi dans la maison de l’Eternel... »
ROIS 22.(8)
En 587 avant J.C., peu avant la prise de Jérusalem par le roi
Nabuchodonosor, l’Arche fut cachée, et si bien, qu’après l’exil à
Babylone qui dura 51 ans, (Le roi Perse Cyrus le Grand libéra les Juifs
et les autorisa à rentrer s’établir chez eux en -536), le Secret avait
été perdu. Aucun texte religieux Juif, connu, n’en fait plus mention
depuis...
Il est écrit que le prophète Jérémie l’aurait fait cacher
(-629) dans une caverne située sous le mont Nebo**, puis aurait fait
supprimer tous les témoins. (II MACCABEES, II, 4 à 7)
Une autre
version qui circulait à Jérusalem au XIIème siècle, rapportée dans « La
vision de Baruch », soutient au contraire que « Les Hébreux l’aurait
cachée précipitamment dans une caverne sous le Temple de Salomon » avant
que celui-ci ne soit détruit.
Ne s’agissant pas de la même époque, une version n’en exclut pas une autre...
LA QUESTE DES TEMPLIERS
Le comte Hugues de CHAMPAGNE, né en 1077, qui n’avait pas participé à
la première croisade, s’était rendu en Terre Sainte vers l’année 1104,
pour en revenir en 1108.
Selon Louis CHARPENTIER, il prit contact à
son retour, avec l’abbé de CITEAUX, et le monastère se mit à l’étude des
textes sacrés hébraïques ; il se fit même aider par des rabbins de
Haute BOURGOGNE, alors même que partout ailleurs, on les persécutait...
En 1114, Hugues de CHAMPAGNE retourna un an en Terre Sainte, et à son
retour offrit le val de l’abscinthe, où Bernard de FONTAINE fonda
l’Abbaye de CLAIRVAUX.
En 1118, Bernard de « CLAIRVAUX »
recruta en CHAMPAGNE, neuf parmi les meilleurs Chevaliers , pour leur
foi, leur bravoure et leur chasteté ; parmi ces neuf Chevaliers dont les
noms sont connus aujourd’hui, figurent Hugues de PAYNS (qui avait déjà
accompagné Hugues de CHAMPAGNE en pèlerinage), futur Grand Maître de
l’Ordre du Temple, ainsi que le propre oncle de Bernard de CLAIRVAUX,
André de MONTBARD, en qui il avait toute confiance.
Les neuf
Chevaliers sont partis pour JERUSALEM où ils retrouvèrent successivement
les Rois BAUDOIN (1er puis 2ème), avec un message de Bernard de
CLAIRVAUX.
Les autres chevaliers étaient : GONDEMARE, Godefroy de
SAINT-OMER, RORAL (ou ROSSAL), Payen de MONTDESIR, Geoffroy BISOL,
Archambaud de SAINT-AGNAN (ou de SAINT-ANIAN), et Godefroy.
* Avant la prise de Jérusalem. ** Nebo fut le nom d’ordre de Stanislas de Guaïta.
DECOUVERTE DE L’ARCHE
La première croisade avait vu Godefroy de BOUILLON élu ROI (en 1099)
par un collège secret ; mais il avait refusé de porter la couronne,
prétendant n’être que l’avoué du CHRIST, (plus digne que lui d’être le
Roi de JERUSALEM).
Son frère, BAUDOIN 1er, qui lui succéda, portera
la couronne royale, puis logea à leur expresse demande les neuf
Chevaliers dans les anciennes écuries du Temple de SALOMON, situées
EXACTEMENT sous l’ancien Temple ; c’est pour cela qu’on appela les
premiers Templiers :
« Pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon ».
Les neuf Chevaliers sont partis officiellement pour protéger la route
des pélerins, mais on ne les verra pas, (et ils sont si peu nombreux)
accomplir cette mission.
Pendant les neuf ans de leur présence, ils
restèrent extrêmement discrets, et s’attelèrent à la tâche gigantesque
de pratiquer des fouilles dans l’enceinte des anciennes écuries qui
pouvaient contenir plus de 2000 chevaux.
A la fin de 1126, ils
furent rejoints par le Comte de CHAMPAGNE, qui avait abandonné
définitivement pour sa mission, sa famille, ses titres et tout ce qu’il
possèdait (alors qu’il était aussi puissant que le Roi de France).
En 1127, les dix chevaliers sont repartis au complet et définitivement,
ce qui prouve que leur recherche a abouti. Ils ont discrètement ramené
et escorté l’Arche, remise à Bernard de Clairvaux après une courte
visite chez le Pape, à Rome. (Demande d’aide de Baudoin II).
L’Arche rejoignit le St Sépulcre dans la « Forêt d’Orient », en
Champagne ; cette forêt qui était un vaste labyrinthe truffé de
souterrains et constellé de marais, représentait une citadelle
inexpugnable de l’Ordre du Temple, et le plus adéquat des endroits pour
dissimuler un Secret...
C’est ce que rapporte dans les «
Préliminaires » à la création de l’Ordre du Temple, rédigés par Bernard
de Clairvaux, une phrase à double sens dont il avait le secret...
« Bien a œuvré DAMEDIEU avec nous et notre Seigneur JESUS-CHRIST ;
lequel a mandé ses amis de la Sainte Cité de JERUSALEM, en la Marche* de
France et de Bourgogne... ».
Qui doit se lire :
Bien a
œuvré DAME-DIEU ; avec nous EST notre Seigneur JESUS-CHRIST ; lequel a
mandé ses amis de la Sainte Cité de JERUSALEM, en la Marche* de France
et de Bourgogne...
* C’est à dire en forêt d’Orient.
Le roi Salomon qui a fait construire le premier Temple qui portait son nom, déclare que l’Arche résidait dans l’obscurité (ROIS 8.(12,13)).
Plus tard, elle était devenue « silencieuse », et chose « incroyable », il semblerait que les Hébreux l’aient oubliée... puisqu’il est fait état de sa redécouverte (NdA), au temps* du jeune roi Josias !
« ... J’ai trouvé le Livre de la Loi dans la maison de l’Eternel... »
ROIS 22.(8)
En 587 avant J.C., peu avant la prise de Jérusalem par le roi Nabuchodonosor, l’Arche fut cachée, et si bien, qu’après l’exil à Babylone qui dura 51 ans, (Le roi Perse Cyrus le Grand libéra les Juifs et les autorisa à rentrer s’établir chez eux en -536), le Secret avait été perdu. Aucun texte religieux Juif, connu, n’en fait plus mention depuis...
Il est écrit que le prophète Jérémie l’aurait fait cacher (-629) dans une caverne située sous le mont Nebo**, puis aurait fait supprimer tous les témoins. (II MACCABEES, II, 4 à 7)
Une autre version qui circulait à Jérusalem au XIIème siècle, rapportée dans « La vision de Baruch », soutient au contraire que « Les Hébreux l’aurait cachée précipitamment dans une caverne sous le Temple de Salomon » avant que celui-ci ne soit détruit.
Ne s’agissant pas de la même époque, une version n’en exclut pas une autre...
LA QUESTE DES TEMPLIERS
Le comte Hugues de CHAMPAGNE, né en 1077, qui n’avait pas participé à la première croisade, s’était rendu en Terre Sainte vers l’année 1104, pour en revenir en 1108.
Selon Louis CHARPENTIER, il prit contact à son retour, avec l’abbé de CITEAUX, et le monastère se mit à l’étude des textes sacrés hébraïques ; il se fit même aider par des rabbins de Haute BOURGOGNE, alors même que partout ailleurs, on les persécutait...
En 1114, Hugues de CHAMPAGNE retourna un an en Terre Sainte, et à son retour offrit le val de l’abscinthe, où Bernard de FONTAINE fonda l’Abbaye de CLAIRVAUX.
En 1118, Bernard de « CLAIRVAUX » recruta en CHAMPAGNE, neuf parmi les meilleurs Chevaliers , pour leur foi, leur bravoure et leur chasteté ; parmi ces neuf Chevaliers dont les noms sont connus aujourd’hui, figurent Hugues de PAYNS (qui avait déjà accompagné Hugues de CHAMPAGNE en pèlerinage), futur Grand Maître de l’Ordre du Temple, ainsi que le propre oncle de Bernard de CLAIRVAUX, André de MONTBARD, en qui il avait toute confiance.
Les neuf Chevaliers sont partis pour JERUSALEM où ils retrouvèrent successivement les Rois BAUDOIN (1er puis 2ème), avec un message de Bernard de CLAIRVAUX.
Les autres chevaliers étaient : GONDEMARE, Godefroy de SAINT-OMER, RORAL (ou ROSSAL), Payen de MONTDESIR, Geoffroy BISOL, Archambaud de SAINT-AGNAN (ou de SAINT-ANIAN), et Godefroy.
* Avant la prise de Jérusalem. ** Nebo fut le nom d’ordre de Stanislas de Guaïta.
DECOUVERTE DE L’ARCHE
La première croisade avait vu Godefroy de BOUILLON élu ROI (en 1099) par un collège secret ; mais il avait refusé de porter la couronne, prétendant n’être que l’avoué du CHRIST, (plus digne que lui d’être le Roi de JERUSALEM).
Son frère, BAUDOIN 1er, qui lui succéda, portera la couronne royale, puis logea à leur expresse demande les neuf Chevaliers dans les anciennes écuries du Temple de SALOMON, situées EXACTEMENT sous l’ancien Temple ; c’est pour cela qu’on appela les premiers Templiers :
« Pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon ».
Les neuf Chevaliers sont partis officiellement pour protéger la route des pélerins, mais on ne les verra pas, (et ils sont si peu nombreux) accomplir cette mission.
Pendant les neuf ans de leur présence, ils restèrent extrêmement discrets, et s’attelèrent à la tâche gigantesque de pratiquer des fouilles dans l’enceinte des anciennes écuries qui pouvaient contenir plus de 2000 chevaux.
A la fin de 1126, ils furent rejoints par le Comte de CHAMPAGNE, qui avait abandonné définitivement pour sa mission, sa famille, ses titres et tout ce qu’il possèdait (alors qu’il était aussi puissant que le Roi de France).
En 1127, les dix chevaliers sont repartis au complet et définitivement, ce qui prouve que leur recherche a abouti. Ils ont discrètement ramené et escorté l’Arche, remise à Bernard de Clairvaux après une courte visite chez le Pape, à Rome. (Demande d’aide de Baudoin II).
L’Arche rejoignit le St Sépulcre dans la « Forêt d’Orient », en Champagne ; cette forêt qui était un vaste labyrinthe truffé de souterrains et constellé de marais, représentait une citadelle inexpugnable de l’Ordre du Temple, et le plus adéquat des endroits pour dissimuler un Secret...
C’est ce que rapporte dans les « Préliminaires » à la création de l’Ordre du Temple, rédigés par Bernard de Clairvaux, une phrase à double sens dont il avait le secret...
« Bien a œuvré DAMEDIEU avec nous et notre Seigneur JESUS-CHRIST ; lequel a mandé ses amis de la Sainte Cité de JERUSALEM, en la Marche* de France et de Bourgogne... ».
Qui doit se lire :
Bien a œuvré DAME-DIEU ; avec nous EST notre Seigneur JESUS-CHRIST ; lequel a mandé ses amis de la Sainte Cité de JERUSALEM, en la Marche* de France et de Bourgogne...
* C’est à dire en forêt d’Orient.
La Charola du château de Tomar.
La Charola du château de Tomar
Remontant à la fin du XIIe - début du XIIIe siècle mais intégrée au couvent du Christ, la Rotonde (la Charola) constituait primitivement la chapelle des templiers.
Huit piliers supportent une construction octogonale à deux étages surmontés d'une coupole ; un déambulatoire à voûte annulaire sépare cet octogone du polygone extérieur à 16 côtés. La décoration - stucs, panneaux peints, statues - date du début du XVIe siècle. Cette rotonde répond donc au type des édifices templiers à plan centré mais son organisation en fait une interprétation originale de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem.
Consolidée, à l'extérieur, par de massifs contreforts se terminant sur une terrasse crénelée, elle ne défigurait pas au sein de la forteresse templière, dont elle constituait d'ailleurs une tour de garde.
Remontant à la fin du XIIe - début du XIIIe siècle mais intégrée au couvent du Christ, la Rotonde (la Charola) constituait primitivement la chapelle des templiers.
Huit piliers supportent une construction octogonale à deux étages surmontés d'une coupole ; un déambulatoire à voûte annulaire sépare cet octogone du polygone extérieur à 16 côtés. La décoration - stucs, panneaux peints, statues - date du début du XVIe siècle. Cette rotonde répond donc au type des édifices templiers à plan centré mais son organisation en fait une interprétation originale de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem.
Consolidée, à l'extérieur, par de massifs contreforts se terminant sur une terrasse crénelée, elle ne défigurait pas au sein de la forteresse templière, dont elle constituait d'ailleurs une tour de garde.
Je serai en séance dédicaces le 9 mars prochain au salon du livre de Bruxelles.
Présentation de mon livre
Pour vous présenter mon livre, je dois vous ramener à une tranche de notre histoire. A l’ordre du temple. Associant
la force spirituelle et cosmique à la force de l’épée, l’Ordre du
temple fut créé en 1118 par Hugues de Payns et huit autres chevaliers
pour la protection des pèlerins qui partaient en direction de la terre sainte de Jérusalem. Une protection qui progressivement s’adressa à tous ceux qui en faisaient la demande.
Parallèlement
à sa quête temporelle, propre à la chevalerie : participation héroïque
aux croisades, défense des Etats latins d’Orient, le temple mena une
quête spirituelle occulte dont le but était la réalisation d’un grand
dessein liée à la tradition primordiale de charité : donner à son
prochain tout ce que celui-ci ne possède pas.
Pour
cela, les chevaliers de l’ordre des templiers, initiés par les plus
célèbres des Alchimistes dévoués à leur cause, utilisèrent des rites
ésotériques, occultes et magiques, créant des mystères que des
générations d’historiens n’ont jamais pu percés. Le principal étant le célèbre Sacré-Graal.
L’ordre
du temple est apparu dans un type de société fortement morcelée et
hiérarchisée, la société féodale, née à la fois des grandes invasions
des 4e et 10e siècles, suivie d’une recomposition sociologique opérée à l’issue du partage de l’empire carolingien.
Ce
qui signifie qu’aucunes forces, aucun pouvoir central ne pouvait encore
inquiéter l’énorme puissance que commençait à acquérir l’ordre.
Cette
puissance était basée sur le nombre de plus en plus important d’élus,
de privilégiés qui rendus riches par la capacité cosmique des templiers
rejoignaient l’ordre, le finançaient et lui permettaient de se
développer grandement à travers l’acquisition d’immenses domaines
agricoles, de territoires de chasse, de châteaux, de maisons, de
commerces et la fidélité des artisans désignés par la chance templière.
A
côté de la prospérité matérielle, les hommes de l’ordre étaient motivés
par la possibilité de transmettre à l’être humain, une influence
spirituelle opérative, c’est –à-dire en faire un « nouvel homme ». La
quête de la chevalerie était l’accession au suprême degré de
réalisation spirituelle par le chevauchement entre le visible, l’action
au quotidien des templiers, et l’invisible, les rites occultes, les
cérémonies secrètes, les objets ésotériques, tout cela hérité des mages
et autres enchanteurs alliés à leur grande cause charitable.
Outre
sa puissance spirituelle découlant de sa fonction même de défenseur de
la charité chrétienne, l’ordre du temple possédait trois sortes de
puissance : une puissance économique, une puissance militaire et une
puissance diplomatique liée aux deux précédentes.
Ce
qui, vous allez voir, provoquait une grande jalousie et de nombreuses
convoitises de la part des autres puissants de l’époque, à savoir, le
pape et les nombreux souverains qui régnaient sur leurs domaines en
France.
Et ce qui arriva, arriva. L’abandon de la terre sainte amoindrit le prestige de l’ordre et souleva la question de son utilité. L’orient
latin perdu, n’ayant donc, plus de pèlerins et de routes à défendre,
était-il nécessaire que cette fraternité conserve ses richesses ?
Ainsi
la cause première qui incita le roi Philippe le Bel, qui commençait à
régner sur son royaume, à détruire le temple fut son désir de capter son
incroyable prospérité.
Pour
justifier un geste qui allait à l’encontre de la politique royale, qui
était celle de rendre ses sujets heureux, Philippe le Bel demanda
l’appui et la caution du pape de l’époque, Clément 5.
Ensemble,
ils oeuvrèrent à faire disparaître ce qui, à leurs yeux, était devenu
un état dans l’état, doté de surcroît de milliers d’hommes armés et
d’adeptes enrichis, véritable menace face à leur soif de pouvoir supra
national.
Après
de nombreux procès injustes et biaisés, les chevaliers de l’ordre du
temple disparurent un à un… mais en surface uniquement.
Les
gens pensent comme vous je l’imagine, que les templiers étaient de
beaux et fiers chevaliers qui défendaient la veuve et l’orphelin, ils
les perçoivent encore tels des Lancelot ou Ivanohé, en armure
étincelante et épée affûtée comme dans les films.
Pourchassés,
harcelés, éliminés depuis des siècles, les templiers ont pu résister
pour accomplir leur devoir et tenir leur serment de chevalier jusqu’au
bout.
L’ordre du temple aujourd’hui est une société secrète réunissant quelques rares rescapés.
La
bulle papale de 1312 prononçant la dissolution de l’ordre ne fut jamais
appliquée en Ecosse, et les derniers chevaliers ont survécus en migrant
vers l’Irlande, puis l’Ecosse, cette migration a commencé dès
1307,1308.
La
survivance du temple est aujourd’hui avant tout en Ecosse, c’est
désormais une histoire de sang, de lignée, la transmission du savoir ne
se fait que de père en fils.
Les reliques du savoir ont été partagées entre l’ordre des hospitaliers de Saint-Jean et l’ordre de Malte.
C’est ce qui explique de nos jours ce cloisonnement hermétique entre les Maçons et les Roses-Croix.
Si l’ordre des Roses-Croix d’Or reste totalement fermé, les Roses-Croix se sont ouverts à tous ces dernières années.
Au
risque de choquer certains d’entre vous, je vous dirai encore que
l’église romaine a fondé son dogme sur un mensonge, afin de pouvoir
imposer son nouveau pouvoir divin face au paganisme de l’époque. Constantin l’avait bien compris.
Pourquoi vouloir accepter la franc-maçonnerie quand on est dans la conspiration de l’église romaine.
On ne peut cautionner ce qui est initié par le temple.
Pourquoi ? Parce que le temple et surtout les rois de Jérusalem ne sont jamais venus pour sécuriser les lieux saints pour les pèlerinages.
Pourquoi
a-t-on demandé à 9 chevaliers de confiance d’aller creuser sous le
temple, une fois Jérusalem débarrassée de sa puanteur après les
massacres suivant le siège.
Toute
cette entreprise que l’on a appelée plus tard croisade ne fut en fait
qu’une expédition militaire « la croisade des Barons » et non la horde
de manants de Pierre l’Hermite destinée à récupérer les saintes reliques
qui étaient restées sous le temple.
La
vraie question est qui sont les rois mérovingiens qui ont donné
naissance aux premiers rois de France, puis à la lignée des de Boulogne.
Point de doute à avoir sur les origines juives, pures des rois mérovingiens.
C’est
dans l’Egypte ancienne qu’il faut remonter pour comprendre tout ça, et
trouver la réponse mystique : qui était donc le peuple élu de dieu ?
Après ce prélude historique, il est un homme sans qui, je
n’aurais eu, ni l’idée, ni l’envie d’écrire ce livre et je le remercie
pour tout et pour sa présence parmi nous, il s’agit de Rudy Cambier,
philologue, spécialiste du moyen âge et écrivain de renom dont la
popularité a depuis longtemps dépassé nos frontières, je vous parlerai
plutôt, en tout cas pour ceux qui l’ignore encore de son œuvre.
Une œuvre qui dépasse de très loin la fiction.
Avec son esprit rigoureux, son regard septique, Rudy a pu décrypter les centuries écrites par Yves de Lessines au 14e siècle et dérobées bien plus tard au 16e siècle par Nostradamus lors de son passage chez nous dans différentes abbayes et notamment l’abbaye cistercienne de Cambron Castau, l’actuel Pari Daisa.
Spécialiste
du moyen âge, Rudy reconnaît très vite le subterfuge des centuries et
il éprouve la nécessité de dénoncer le vol d’un manuscrit et d’abattre
la légende du recueil des prophéties de Nostradamus.
Ce fut aussi pour Rudy l’occasion de faire connaître au monde le nom du véritable auteur de cet œuvre.
Mais la légende de Nostradamus à la dent dure et un public d’irréductibles ce qui valut à Rudy de vivre des situations très désagréables.
Cependant,
en écoutant ce que nous raconte Rudy sur les 7 chemins qui mènent au
petit abri blanc de Wodecq, en l’écoutant expliquer la lecture à 3
niveaux des centuries, les moins novices comprennent qu’il dit vrai et
que ces propos sont plus que cohérents, mais évidents.
Aujourd’hui Rudy se bat pour préserver ce site historique, ce qui est loin d’être évident.
Voilà le 2e volet qui m’a permis d’écrire ce livre.
Devant ma feuille blanche, je me suis alors posée la question suivante :
Comment parler à la fois des templiers et de l’œuvre de Rudy au plus grand nombre ?
Ce fut alors pour moi une évidence, le roman !
Une
autre évidence s’est alors imposée à moi, celle de mon propre parcours,
ma rencontre un grand maître Rose Croix d’Or qui fut pour moi plus
qu’un amoureux, plus qu’un amant, mais celui qui m’a mise sur le chemin
de la connaissance et de la sagesse.
Bien que romancé ce roman est basé sur un fait historique et sur mon propre parcours de rosicrusienne.
Mythes et légendes de Belgique.
*
* *
16 janvier.
- (Lamium purpureum.) Saint-Adelwin;
saint-Honorat, évêque; saint Marcel, pape.
C'est
le dernier jour que je sache où l'on trouve indiquée dans les comptes
des villes belges la cérémonie bien connue d'un fol-évêque.
Ces
fêtes des Fous, qui de temps immémorial avaient lieu dans presque toute
l'Europe romane et teutonique, ne dépassaient pas, dans la règle, les
douze nuits et, surtout, le dertiendag ou le treizième jour. Cependant, à
Malines, la ville présenta, le 16 janvier 1445, « vingt-quatre pintes
de vin à l'abbé factice de Bruxelles venu à Malines pour y rendre une
visite à l'évêque de Sinte-Romoude (St.-Rombaut) [82] »
et, le 13 janvier 1458, on y présenta la même quantité de vin à Jean
van der Eyken, évêque de Sint-Romoude, lorsqu'il donna son repas au
Beyart (hôtel de ville) [83].
Les
comptes généraux du chapitre des chanoinesses de sainte Waudru nous
donnent également des indications pareilles sur la fête des Fous
célébrée le 10 et le 13 janvier :
« À
maistre Jehan Sampson, chanosne de l'église Saint-Germain, il fut
donné le Xe jour de janvier, que lors il faisoit sa feste de pappalitte
des folz, fu donné, au commandement de mesdamoiselles, deux escus
de... » Compte de 1491-1492.
Et:
« A
sire Hector de le Pierre, chappellain de l'église Saint-Germain de
Mons, fu donné le XIIje jour de janvier, que lors il faisoit sa feste de
légat, pour l'absence et négligence du pape des folz, lequel ne voelt
faire sa feste, eu ayde de ses despens pour luy et ses gens récréer
ensemble... cs. » Compte de 1495-1496 [84].
Dans
quelques localités, ces folies qu'on appelait la liberté des « douze
nuits, » de « décembre, » de «janvier, » prenaient déjà cours à la Noël,
lorsque les « ânes » et leurs imitateurs chantaient dans les églises;
quelquefois aussi c'était le « jour des Innocents » qui en marquait le
commencement. Les jours principaux de ces fêtes étaient le 1er janvier,
où se faisait, dans la plupart des localités, l'élection des chefs des
Fous, et le 2 janvier, où les Fous commençaient leurs processions
grotesques, qu'ils continuaient communément jusqu'à l'Épiphanie [85].
Quoique
déjà interdites par le concile de Tolède, en 635, ces fêtes n'en
continuèrent pas moins d'être en usage plusieurs siècles après, et en
quelques endroits de la France elles se sont perpétuées jusqu'au
dix-huitième siècle, malgré les défenses réitérées de l'Église.
Une fête des Fous d'une espèce toute particulière eut encore lieu, l'an 1551, à Bruxelles :
Le
22 du mois de juillet, dit l'auteur d'un manuscrit flamand du 15e
siècle, intitulé Anecdota Bruxellensia, fut célébré à Bruxelles une fête
ou triomphe en l'honneur des Fous qui s'étaient rendus, à cet effet,
dans cette ville de toutes les parties du pays. Cette fête avait été
inventée et préparée par un certain Jean Colyns, peintre de son métier,
qu'on désignait sous le sobriquet d'Oomke (mon oncle). Cette fête était
une plaisante et étrange chose. On y donnait plusieurs prix en argent.
Le mardi, le prince des Fous, appelé Oomken, fit son entrée triomphale
avec tous les Fous qui s'étaient rendus à son invitation. Ils
commencèrent par une très-belle procession religieuse, avant le dîner,
et partirent du Marché, s'arrêtant à la fontaine nommée « Putte-borre, »
où assistaient à ce spectacle Éléonore, veuve douairière de France, et
sa sœur Marie, passèrent par le Marché-au-Bois, toujours avec leur
prince Oomken, qui était voituré dans un petit chariot, et se dirigèrent
vers l'église de Sainte-Gudule où l'on célébra une messe solennelle
avec chant et jeu d'orgues.
Après
le service les Fous sortirent de l'église, descendirent la rue
d'Assaut, passèrent devant le couvent des Frères-Prêcheurs, rue courte
des Fripiers, devant celui des Filles du Repentir, devant l'église de
Saint-Nicolas et retournèrent ainsi au Marché. Un prix avait été fixé
pour cette singulière procession [86].
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