samedi 19 janvier 2013

Les ouvertures dimentionnelles.


LES OUVERTURES DIMENSIONNELLES


LES OUVERTURES DIMENSIONNELLES
Alice au pays des merveilles y est parveue. Ainsi qu'Indiana Jones, les druides et les anciens Grecs. Les chamanes continuet à le faire-ils entrent dans une autre dimension au travers d'un lieu sacré sur terre. Les lieux sacrées: l'idée même évoque des sommets de montagnes balayés par les vents, des loups qui hurlent, des cascades, des grottes, des vallées enchantées, des pierres prophétiques et des portails menant à nos ancêtres. Dieu nous parle à travers les soupirs des arbres, le murmure des pierres qui chauffent au soleil, les antiques et silencieuses empreintes de main des troglodytes, les chemins ocre piétinés il y a des siècles par les milliers de pieds nus de ceux qui ont couru et marché pour rencontrer l'esprit-pour renaître dans l'esprit.
Bien avant que les flèches gothiques attirent nos coeurs vers le ciel, les hommes et les femmes ont trouvé leur inspiration dans le divin et se sont connectés à lui en certains lieux chargés de puissance sur terre. Combien de fois avez vous eu le bonheur d'avoir le souffle coupé par la splendeur d'un paysage-une mer infinie d'arbres, un plateau avec une falaise à pic de mille mètres? Combien de fois avez-vous senti la présence et le calme d'une forêt très anciene? Combien de fois avez-vous été réduit au silence par le rugissement d'une cascade déversant ses eaux comme un torrent sur des rochers en granite? Pas assez souvent. Et même bien loin du compte. Les sites sacrés ne nécessitent aucune explication, aucune carte. Ils existet. Vous les sentez ET VOTRE PERSPECTIVE GRANDI.
Seule une poignée de Hopis aujourd'hui connaissent tous ces emplacements. Comme leurs frères et soeurs dans le monde qui ressentent et devinent encore le pouvoir d'un lieu, ces esprits sages disent que le pouvoir des sites sacrés réside dans quelque chose de plus important que leur beauté apparente. Ils reconnaissent que l'histoire de ces sites est importante, mais l'esprit, insistent-ils, est beaucoup plus important. Il opère avec des gens de toutes les races, mais uniquement si leur conscience est claire et leur coeur pur. Certains lieux spéciaux dans la nature ont la capacité d'aider les hommes à entrer dans des états de conscience modifiés appelés "spirituels" en raison de leur contact direct, mental et/ou spirituel, avec eux.
James Redfield: l'expériance de la dixième prophétie.
plus d'articles sur mon autre blog: http://lavraierealite.eklablog.com

L'argent au Moyen Age

L’esterlin: une monnaie d’échange internationale au Moyen Âge  Share

Version imprimante (pdf)
Dans le cours de l’histoire, seul un petit nombre de monnaies sont devenues des monnaies d’échange internationales. Pour être acceptée en dehors de son propre territoire d’émission, une monnaie devait répondre à un certain nombre de conditions en termes de poids, de titre et de valeur, et elle devait bénéficier d’une grande notoriété. L’esterlin y satisfaisait largement dès la fin du XIIe siècle. Dans tout le nord-ouest de l’Europe, il avait la réputation d’être une monnaie d’argent fiable et forte, à la différence des deniers du continent qui peu à peu avaient fortement perdu de leur valeur. Dans les Pays-Bas méridionaux, d’abord en Flandre, puis dans le Brabant et le Hainaut, les marchands étaient friands de cette monnaie. Le musée de la Banque nationale de Belgique montre quelques esterlins dans son exposition permanente.
Esterlin de Robrecht de Béthune (1305-1322)
Esterlin de Robrecht de Béthune (1305-1322). Sur l’avers, la tête couronnée du comte regarde vers la gauche. On peut déduire de la légende sur le revers (MONETA ALOSTEN) de la pièce que celle-ci a été frappée à Alost.
Pendant la période du Bas-Empire romain, on fabriquait déjà aux Pays-Bas méridionaux des tissus (draps) avec de la laine produite localement. Le long de la côte, sur les schorres qui n’avaient pas encore été endigués, de grands troupeaux de moutons broutaient et fournissaient suffi samment de laine pour satisfaire à la demande intérieure. Un profond changement survint au XIIe siècle. La production se déplaça des campagnes vers les villes qui étaient en plein essor (Ypres, Gand, Bruges et, plus tard, Bruxelles et Anvers), et les tisserands se mirent à utiliser de la laine anglaise comme matière première à la place de la laine locale. Cette laine leur permettait d’offrir à l’exportation un produit de luxe de haute qualité. En effet, les prairies anglaises avec leur forte humidité et leur sol aride produisaient une herbe qui donnait aux moutons une toison de laine particulièrement fi ne et souple. C’est pourquoi la demande de laine anglaise était pratiquement inélastique. Ni la laine d’origine locale, ni celle que l’on importait encore à l’occasion d’Espagne ne constituaient une alternative de haute qualité.
L’arrivage de laine anglaise sur le continent, en sacs ou même en toisons, prit une ampleur sans précédent. Les marchands et tisserands fl amands et brabançons se montraient très actifs dans ce domaine. Ils se rendaient en personne en Angleterre, sur les terres des abbayes cisterciennes parfois très éloignées, qui étaient les pâturages de prédilection des moutons. Sur les marchés de la laine locaux, il n’était pas rare de les voir consentir des acomptes sur une livraison future, si bien qu’ils intervenaient directement dans le circuit de la production lainière. Le transport s’effectuait depuis Londres et d’autres ports tels que Great Yarmouth, King’s Lynn, Douvres, Sandwich et Boston.
commerce de laine
Les marchands du continent se rendaient en personne en Angleterre pour acheter de la laine. À noter les moutons à l’arrière-plan et les mouvements des mains des marchands: après avoir conclu l’achat en serrant ou en tapant dans la main, l’acheteur puise dans sa bourse pour régler soit l’intégralité du prix, soit un acompte.
Les marchands des Pays-Bas méridionaux avaient besoin de pièces de monnaie anglaises afin de régler leurs achats de laine: ils devinrent de bons clients des ateliers d’émission anglais ou ils échangeaient les légers deniers flamands et brabançons ou des lingots d’argent contre des esterlins. C’est pourquoi dans les comptes de recettes de l’époque médiévale de la Monnaie de Londres, les noms de marchands yprois et bruxellois côtoient fraternellement ceux de clients anglais. À leur retour, ils ne faisaient pas toujours fondre leur surplus de monnaies anglaises en deniers locaux. Ils préféraient parfois thésauriser les pièces de monnaie étrangères jusqu’au prochain voyage. Il n’est donc pas tellement surprenant que l’on ait retrouvé à l’occasion de la démolition d’un mur d’une cave dans une maison située au 32 de la rue d’Assaut à Bruxelles, un trésor en pièces de monnaie datant du XIIIe siècle qui contenait pas moins de 80.927 d’esterlins.
Les souverains et marchands prirent rapidement conscience de ce que l’on pouvait réaliser de substantielles économies en frappant des esterlins dans le pays même au lieu de les acheter dans les ateliers d’émission anglais. C’est ainsi qu’à partir de 1270 environ, ils commencèrent à frapper eux aussi des pièces de monnaie d’une valeur d’un ou deux esterlins, en plus des légers deniers habituels. Les esterlins d’imitation présentaient le même poids et le même titre que leurs modèles étrangers. Les effigies figurant sur l’avers étaient très diverses: à l’instar des pièces anglaises, certaines représentaient un buste du roi de face ou une variante, d’autres représentaient une effigie tout à fait particulière. Sur le revers, en revanche, on reprenait pratiquement toujours la croix cantonnée de trois perles du modèle anglais. Sous la pression de la demande croissante d’une monnaie de valeur supérieure, l’esterlin perdit de son importance vers le milieu du XIVe siècle au profit du gros, une grande pièce d’argent qui valait trois esterlins et de pièces d’or.
Marianne Danneel
Coordinatrice du musée
Bibliographie:
  • T.H. LLOYD, The English wool trade in the Middle Ages, Cambridge, 1977
  • J.H. MUNRO, Wool, cloth and gold. The struggle for bullion in Anglo-Burgundian trade (1340-1478), Bruxelles, 1973
  • N.J. MAYHEW, Sterling imitations of Edwardian type, Londres, 1983
  • IDEM, La livre sterling, dans: Une monnaie pour l’Europe, Bruxelles, 1991, p. 91-96.

© Musée de la Banque nationale de Belgique,
rue du Bois sauvage 10, 1000 Bruxelles

Les mystères de Falaise.

Falaise

 

Falaise, Calvados, 1972. Plusieurs personnes s’affairent dans les murailles ruinées de la tour de l’Echiquier du vieux château. Il semblerait qu’au cours de ces recherches, entre des pierres maçonnées, soient retrouvés plusieurs textes hermétiques apportant un éclairage étrange et nouveau sur le passé secret et traditionnel de la forteresse, de la région falaisienne et de ses anciens seigneurs.
Falaise, pays de la rivière Ante, dont le nom rappelle étrangement celui d’Antée fils géant de Géa, la terre, et de Neptune. La mythologie explique que ce dieu reprenait force au seul contact de la terre. Ce détail serait d’une importance capitale car, selon l’ouvrage de Francet du Morquatel (1614), le nom d’Antée aurait donné naissance, sur le plan ésotérique du langage, au château d’Anet, pas très éloigné de Falaise. Anet serait l’anagramme phonétique parfait d’anté puisque le « e » et le « é » sont considérés comme une seule et même lettre. Arrêtons nous quelques instants sur le passé de ce château voulu par Diane de Poitiers dès 1546 pour elle et son royal amant, Henri II.
Avant l’Astrée
Le château construit entre 1548 et 1552, par le célèbre architecte Philibert Delorme (qui s’est illustré avec la reconstruction du château des Lupé, est élevé pour la circonstance au rang de surintendant des bâtiments royaux), sera reconnu comme l’un des plus énigmatiques de France. On retrouvera, parmi ses symboles hermétiques le célèbre monogramme composé des « D » et « H » (initiales de Diane et d’Henri) et du croissant opposé, si cher à Diane de Poitiers. Le monogramme, issu d’un ésotérisme de haut niveau pour cette circonstance sera le fameux précurseur de « l’Astrée » des étranges familles d’Urfé (Forez) et Lupé (Pilat).
Portrait sur jeton de P. Delorme
Egalement on retrouve ce chiffre, pour le moins insolite, sur le manteau du sacre royal, au Louvre, à Fontainebleau et enfin sur le tombeau d’Henri II en témoignage de son amour pour Diane. La tradition précise que cette dernière dite aussi « Dame au Croissant et au Cerf » fut initié très tôt aux mystères antiques de sa famille puis ensuite par son défunt premier mari Louis de Brézé. Le Cerf et sa région, justement nous ramènent à celle de Falaise dite aussi « Comté des hommes libres » !
Le temps de Phaloï-Isis
Diane de Poitier
En effet on retrouve le hameau « des Cerfs », animal symbolisant l’éternel retour de l’Esprit puis, par extension, la résurrection des corps. Hameau des Cerfs, ou par ailleurs, furent retrouvés vers 1825 (CR 587 F.A.I.) plusieurs fosses rituelles dont certaines réutilisées en sépultures du 13ème S. (mise à jour du Dr Gaurt Mirka). L’Antée-Anet, peut-être en raison de ces éléments, semble tenir une place symbolico-sacrée importante dans les fondements traditionnels de la région de Falaise. A la lumière de ces détails est-il encore raisonnable, comme M. Hurel, de considérer comme irrecevable le travail de l’abbé Longevin affirmant qu’à Falaise l’église de la trinité conservait dans la croisée de son transept, une sorte « d’ouverture » solaire symbolique axée sur les solstices et équinoxes… permettant ainsi de situer un antique puisard dans lequel était déposées les entrailles de victimes offertes à Bénélus, Filis et… Isis. De cette dernière et du rite dédié aux luminaires (Phaloï) serait venu le vieux nom de Falaise : « Phaloï-Isis ». Certes l’explication serait audacieuse et fragile… pourtant à bien relire la chronique du XVe S. (comte Bougy d’Insartou) une antique série de statuettes d’Isis fut bien retrouvée lors de travaux près de l’ église de ND de Guibray… ce dont trop peu d’historiens et chercheurs locaux font mention dans leurs études ! Quoi qu’il en soit l’ancienne cité s’est construite peu à peu autour du château médiéval et plus certainement vers le quartier de Guibray dont l’église, sous le vocable de N.D. dédiée, depuis son origine, à Marie (dédicace inhabituelle aux premiers âges du christianisme) pourrait être l’ultime témoin du culte voué aux déesses mères éternelles.
Blason jeton de falaise-verso
Au commencement était Falisa
Pour le Dr L. German (Histoire de Falaise) le nom de la cité viendrait surtout du vieil allemand (on peut se demander justement pourquoi ?) « falisa » signifiant « pierre ». Ainsi avec son héraldisme illustrant un château à trois tours, le toponyme donnerait « ville de château du rocher »… ce qui pourrait étayer une partie des textes contenus dans les documents découverts entre les pierres de la tour de l’Echiquier et sur lesquels nous reviendrons plus loin.
Falaise est aussi une galerie fantastique de portraits pour le moins majeurs et insolites. Charlemagne ordonne la construction du premier château. Puis ce sera une forteresse édifiée par Richard II de Normandie. Les vestiges d’aujourd’hui sont ceux des fortifications reprises et terminées par De Beauclerc. Richard II dit « le Magnifique » eut un fils, Robert II que l’on confondra parfois avec « Robert le diable ». Son frère, Richard III, héritier du titre de Duc de Normandie, mourra étrangement ainsi que plusieurs de ses familiers laissant ainsi vacant une puissance que Robert II s’empressera de récupérer. Ce dernier s’éprendra d’Arlette, fille d’un pelletier de Falaise. Elle lui donnera un fils qui rendra Falaise célèbre : Guillaume II le Conquérant.
Guillaume le conquérant
En 1035 Robert II, étrangement, part à la surprise générale pour la croisade. Il règne depuis 7 ans et son fils a 7 ans aussi. Il fait reconnaître ce dernier par ses barons, règle minutieusement toutes ses affaires comme s’il était certain de ne jamais revenir… Il meurt le 2 juillet 1035 à Ste Marie de Nicée. Cette décision inflexible à se croiser brutalement, le soin maladif à arranger sa succession, ses titres, ses biens, fait irrésistiblement penser qu’il sait où il va, ce qu’il doit y faire et l’issue fatale de cette mission dont personne ne saura jamais la finalité. Cet épisode fait songer au seigneur Guillaume de Roussillon agissant de même et peut être pour les mêmes raisons comme nous pourrons le deviner plus tard. Guillaume le Conquérant fera rapatrier le corps de son père… qui disparaîtra mystérieusement en traversant la Calabre dans un secteur que les templiers, plus tard, s’acharneront à se procurer pour le prospecter. Cependant Robert II aura eu le temps de rattacher dans sa région le comté de Dreux qu’il apporte à la Couronne.
La terre de Drius et l’Arche du Nautonier
Dreux qui, rappelons-le, fut un centre celtique de première importance fondé, dit la tradition, par « Drius, quatrième roi gaulois, en 443 après le déluge » (chronique de Dom Garabalt, 1437). Dreux, dont le nom pourrait provenir aussi de « Drew », druide en celte. Dreux, dont la forêt de Crotois, située entre la ville et Anet renfermerait des souterrains inviolables taillés à même le roc et dans lesquels un fabuleux dépôt dormirait encore depuis que la Milice du Temple fut démantelée dans cette région. Peut-être est-ce justement celui dont la tradition persistante précise que « depuis la chute de l’ordre, l’Arche du Nautonier serait cachée dans un lieu secret de la forêt de Dreux s’ouvrant seulement les 25 avril, 25 août et 25 décembre… dont les détails d’accès furent secrètement déposés en un endroit de la forteresse de Falaise ». Notons que les dates d’ouvertures ne correspondent pas du tout à la tradition solaire habituelle répartie en 4 ou 2 « moments » solaires majeurs et habituels (solstices et, ou, équinoxes) mais étrangement sur une base de 3 fractions temporelles égales se situant en cours de printemps, vers les « caniculaires », et le jour de Noël. Cette étrange et surprenante division est rigoureusement la même que celle de St Andrew de Montsaunès. Ce qui assez rare pour être souligné. De plus ce récit concernant la forêt de Dreux est celui du légendaire « homme blanc » défendant jalousement cette contrée rappelant, par sa couleur, autant le druidisme, le manteau templier que l’habit de lumière des Cathares. Cette triade imaginaire se retrouvera logiquement plus loin. Les détails de ces éléments se retrouveront entièrement dans le curieux « chant de Fretysve du Bousson - 1517 – col. 7.947.Li » de la bibliothèque de Charles Mataron.
Entrée de la forteresse
Et l’orme sacré fut coupé
Revenons, à présent sur Robert 1er, fils de Louis VI qui décède en 1188. Curieusement cette date est celle mise en exergue au-dessus des armes de Gisors. On dit, pour apaiser les doutes, qu’historiquement ce nom commémore la troisième croisade… Mais ne pourrait-on pas la rapprocher de ce récit, pour le moins curieux, rappelant que ; « En 1188, l’orme fut coupé… mais son rameau, l’Ormus est représenté à présent par une croix rouge sur rose blanche (et non l’inverse comme on tente de nous l’imposer habituellement). Depuis cette date le nombre des savants (du verbe savoir !) est de 13, comme les signes du zodiaque (pour l’époque il s’agit d’une formidable innovation toujours irritante aujourd’hui !) et les sièges de la Table ronde, et pour maîstre suprême le nautonier Jean ». Etrange récit que celui-ci, tiré du « chant de fretysve » et repris avec certaines modifications, pour les besoins de sa cause, par Pierre Plantard dans le célèbre « Les Templiers sont parmi nous » de G. de Sède qui ne modifiera pas non plus les détails transgressant la véritable version de cette sorte de prophétie et l’on verra dès ce moment surgir çà et là des sociétés fantaisistes à connotation « Rose Croix »… alors qu’elle devrait être, traditionnellement plus « Croix Rose »… à moins que l’inversion soit notablement voulue pour une œuvre plus destructrice et destabilisatrice qu’évolutive et Traditionnelle.
Tombeau de Louis de Breze
La suite des Robert
Quoi qu’il en soit Robert II, petit fils de Louis VI, est enseveli à Braine… Son gisant est représenté sans épée, mais ses mains tiennent étroitement la cordelette de l’affiliation à l’ordre du temple. De plus l’inscription funéraire est sans équivoque pour le personnage et on peut lire clairement : « Frère de la Milice » ! Toujours dans cette église abbatiale une autre tombe, celle de Robert III de Dreux. Il y est représenté vêtu d’une sorte de « braie » (Braine pouvant provenir de la braie gauloise !) parsemée d’un décor de croix du temple identique au bijou qui orne le cou du gisant. Mais en observant minutieusement la tombe, on y voit une plaque de bronze, en haut à gauche, représentant… la coupole rotonde du temple de Jérusalem dépassant les remparts de la ville sainte ! Un dernier détail encore. Robert I eut un descendant : Pierre de Dreux Mauclerc qui fut Duc de Bretagne !
Bien plus tard au fil des descendances de lignées directes nous retiendrons au « neuvième » ( ! !,,) rang un certain Louis de Brézé épousant Diane de Poitiers (rencontrée en début d’article) et l’initiant au secret fabuleux enfoui dans le château même de Falaise !

LES EGLISES INSOLITES DE FALAISE
La paroisse de St Gervais-St Protais
Puisqu’il était question de Gisors pour les dates correspondantes nous observerons aussi une curiosité religieuse notoire. Une paroisse de Falaise est sous le vocable inhabituel de St Gervais-St Protrais… comme à Gisors et un quartier très précis de Paris. Pour Falaise cette église est inaugurée par l’évêque Jean de Neuville de Sées (nom dont Maurice Guingant retiendra l’inversion des deux « SE – ES = SEES » et par Henri 1er Bauclerc constructeur du château de Falaise … et aussi de celui de Gisors ! ! !
Cette église en vérité serait un des plus importants sites de ce que l’on appelle les « demeures philosophales ». De plus l’édifice sous le nom de St Gervais-St Protrais a pour patrons d’autres saints et non des moindres puisqu’il s’agit de St Jacques et St Chistophe !
La cérémonie de dédicace aura lieu en 1124. Quatre ans plus tard l’ordre du Temple est reconnu officiellement (1128) à Troyes ! Rappelons encore que Louis VI (père de Robert 1er), sur intervention de St Bernard, fait donation à deux compagnons d’Hugues de Payens, de terres proches de l’église St Grevais – St Protrais sur lesquelles se trouvent de très anciens bâtiments accédant au réseau de drainage romain ! Par ce don Louis VI donne, le premier, à l’ordre du temple l’occasion d’organiser de près son implantation sur Paris. Le même Louis VI, en 1111, écoute la messe près de Gisors justement sur le « Champ sacré » planté du fameux Orme Vénéré ! Encore pour mémoire, toujours ce même Louis VI fera déployer pour la première fois, à la bataille de Brenneville (1119) le fameux « Oriflamme » des comtes du Vexin (Gauthier du vexin) qui auront le privilège unique de précéder, au combat, le roi lui-même !
Sainte-Trinité-de-tous-les-Saints
Observons à présent une autre église de Falaise : celle Sainte-Trinité-de-tous-les-Saints. Cette dernière n’a rien à envier à St Gervais-St Protrais. En effet Ste Trinité serait en réalité le système de verrouillage de l’entrée d’accès aux réseaux souterrains conduisant en différents points sous la ville puis jusque sous le château lui-même. Au portail de cette édifice se trouve la représentation d’un baphomet entouré des lions autrefois teints de vert et de rouge (rapport d’une visite de l’évêché en 1548). Bien entendu les couleurs des lions font irrésistiblement songer aux célèbres « lion verde et roug » de la meilleure tradition alchimique. L’étrange personnage identifié comme un « baphomet » attesterait bien d’une signature templière sur le lieu. L’ensemble représenterait, selon les travaux de Morin Bruddou, le mystère de l’existence même de l’ordre : le Templisme primitif ! Cet état serait alors souligné et accentué par un étrange personnage surmontant un pilier de Ste trinité dont la même représentation se trouve à la planche II du célèbre « MUTUS LIBER » et non l’inverse, chronologie signalée par D. Réju et D. Ferrières ! Ces détails accentuent , s’il le fallait encore, le lien étroit entre l’ordre du temple , Gisors et Falaise. Cependant il reste d’autres éléments qu’il est indispensable d’ajouter à cette constatation.
L’ombre des templiers
A ceux qui prétendent qu’il n’y eut jamais de templiers à Falaise il suffit d’opposer ces quelques constats. D’abord le « Passage des templiers » situé entre les rues du « Camp Fermé » (le bien nommé !) et de « La trinité », le tout proche de l’église et du château précisément là où des travaux d’entretien, en 1883, mettront à jour plusieurs réseaux de galeries, dont certaines en parfait état, et un caveau contenant encore 5 sarcophages frappés de petites croix discoïdales, de croissants et de chevrons.
Croix templière de la Hoguette
Le lieu fut saccagé par 4 ouvriers… qui tous trouveront une mort violente dans les 40 jours suivant le viol de la sépulture… D. Ferrière signale une maison de l’ordre encore située près de l’ancien « ôstel Maurel » qui fut détruit fin du 18ème Siècle. Ce bâtiment se situait, comme on peut le constater sur un document terrier notarié, vers la « Porte Philippe-Jean ». Mais ce n’est pas tout. Il faut ajouter la correspondance entre « l’Orme de Gisors » et « l’Ormeau » de Falaise. Nous ajoutons encore le lieudit « Les Vigides de St Clair » où l’on pouvait voir la date de 1158 gravée dans une pierre du portail, ainsi que des croissants (idem Ordre du Temple, Diane de Poitiers, Philibert Delorme) ornant des tableaux de fenêtres en combles.
Notons enfin sur l’antique route de Bayeux par Ussy, le lieudit « la commanderie » qui lui se passe évidemment de plus de commentaires. Pour conclure nous avons conservé le vestige le plus insolite de tous : dans un champ dit de « la Hoguette » se dresse une croix de pierre doublement discoïdale se trouvant être l’étrange réplique, inversée en négatif, de la croix templière « percée » située entre Gisors et Neaufles… on croit rêver !
Au centre de tous ces éléments se dressent le château de Falaise comme un axe ésotérique et tellurique sur sa faille géologique…


 

Celtic mythology.

CARANTĀNA the great darling was a sultry Gallic goddess who was always moist for her tribe. Her soul essence was the River Charente which is named after her sake. She can be compared to the fairy Irish darling Clíodhna who is overwhelmed by waves of gushing and frothy liquid and who was thought to run wild for handsome lads at summer fairs.
CARANTĀNA le grand chouchou est une déesse gauloise sensuelle qui était toujours humide de sa tribu. Son âme était la Charente, qui est nommé d'après son amour. Elle peut être comparée à la coqueluche Irish fairy Cliodhna qui est submergé par les vagues du liquide qui jaillit et mousseuse et qui a pensé à ne pas manquer pour les beau gars dans les foires de l'été

The Pharmacratic Inquisition 1of8

Templariorum

Celtic mythology.

The wheel-cycle of the disc-world spins ever sunwise like unto the clock and ne'er retrograde and withershins against the clock. Now is the land covered in the white manna-milk of heaven to suckle the young Oengus-Maponus and, to keep the suckling warm, the eastward-rising Briganti gets ready to open her eye and rise up in the morning of the year to light the hearth in the skies. And in the north-east, the cold and hard stones cry out a shrill howl in waiting for the new-born king of fresh and sappy glory.
Le cycle de la roue du disque-monde tourne jamais sunwise comme l'horloge et jamais rétrograde et withershins contre la montre. Maintenant, la terre est couvert dans la manne-lait blanc du ciel de téter le jeune Oengus-Maponus et, pour garder le lait chaud, que Briganti vers l'est à la hausse se prépare à ouvrir ses yeux et la montée dans le matin de l'année pour allumer le foyer dans le ciel. Et dans le nord-est, les froids et durs pierres crient un hurlement strident en attendant le roi nouveau-né de gloire fraîche et séveux