samedi 19 janvier 2013

Les tombes royales de la cité sumérienne Dour...

LES TOMBES ROYALES DE LA CITE SUMERIENNE D OUR...


Le site est occupé pour la première fois à l'époque du grand mouvement de colonisation de la basse Mésopotamie, vers le milieu du VIe millénaire avant J.-C., et c'est sans doute, comme les autres habitats de cette région, une grosse communauté qui s'établit là, tout près du cours suivi par l'Euphrate à cette époque.
Elle subit au millénaire suivant une submersion importante et de longue durée aux traces de laquelle l'archéologue Woolley reconnaîtra le Déluge du mythe mésopotamien.

De la ville, consacrée au dieu-lune Nanna (appelé plus tard Sin), qui naît au IVe millénaire avant J.-C., on connaît d'abord les mystérieuses tombes royales (XXVIe s. avant J.-C.), édifiées à une période où l'on attribuait un pouvoir magique exceptionnel aux souverains, dont on préparait l'au-delà en accumulant dans leurs caveaux les trésors et les serviteurs.
Puis c'est l'époque de la Ire dynastie d'Our (XXVe s. avant J.-C.), qui domine une partie de Sumer. Les rois suivants passent sous la domination d'Akkad (XXIIIe s. avant J.-C.), de Lagash et d'Ourouk (XXIIe s. avant J.-C.). Our-Nammou fonde la IIIe dynastie d'Our (2111-2003 avant J.-C.) et un empire qui va dépasser les limites de la Mésopotamie.
Ce roi et ses premiers successeurs (Shoulgi, Amar-Souenna, Shou-Souenna) disposent de ressources immenses tirées de la gestion des biens des temples par les scribes du palais. Ils peuvent multiplier les constructions sacrées – des temples et les premières ziggourats – dans les cités de basse Mésopotamie et surtout dans leur capitale.
Mais l'empire d'Our s'effondre sous Ibbi-Souen, et les Élamites saccagent la grande cité (2003 avant J.-C.).
Our reste encore, pendant un siècle, le port du commerce avec Dilmoun, mais son rôle politique est terminé. Disputée entre Isin et Larsa, puis finalement dominée par Babylone, elle n'est plus qu'une ville sainte, dont les maîtres de la Mésopotamie, jusqu'à Cyrus, restaurent les sanctuaires.
Puis les rites cessent (IVe s. avant J.-C.) et la ville est abandonnée vers le IIe s. avant J.-C. Toutefois, son souvenir ne fut jamais oublié et fut, en particulier, conservé par certains textes bibliques qui y voyaient la patrie d'Abraham.
LES DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES…

Le tell, qui porte le nom arabe d'al-Muqayyar, maintenant situé à 15 km au sud de l'Euphrate, est dominé par les vestiges de son énorme ziggourat (encore haute de 18 m), qui avaient attiré l'attention des voyageurs.
Le premier fouilleur, le Britannique J. E. Taylor, y trouve (1854-1855) les textes qui permettent d'y reconnaître « Our des Chaldéens », patrie d'Abraham, dont parle la Genèse. Puis, après le passage des Anglais R. Campbell Thompson (1918) et H. R. Hall (1919), les Britanniques du British Museum et les Américains de l'University Museum of Pennsylvania s'associent pour une fouille suivie (1922-1934), sous la direction de L. Woolley.
Entourée de remparts, la ville renferme en son centre un vaste ensemble religieux. Les périodes anciennes de son histoire ne sont connues que par des sondages profonds, qui ont livré essentiellement des inhumations (époques d'Obeïd, d'Ourouk et de Djemdet-Nasr, de 4000 à 3000 avant J.-C.).
Dans la partie méridionale de l'enceinte sacrée, une vaste nécropole fut exhumée, renfermant des centaines de tombes. Parmi celles-ci, seize tombes, datant de 2600-2500 avant J.-C., furent appelées « royales » par le fouilleur, en raison de la richesse du matériel qu'elles renfermaient.
Les chambres funéraires voûtées, construites en briques et en pierres, renfermaient de nombreux corps : personnages « royaux » environnés de leurs serviteurs.
Les défunts sont inconnus des listes dynastiques et sont probablement antérieurs à la Ire dynastie d'Our.
Les rites funéraires, caractérisés par d'imposants suicides collectifs de serviteurs, ne sont pas attestés par ailleurs. La richesse du matériel funéraire retrouvé n'a pas d'équivalent : vaisselle d'or et d'argent, bijoux de lapis-lazuli, instruments de musique ornés d'incrustations, témoins de l'opulence des dynastes sumériens d'Our et de l'extension de leur réseau commercial (lapis-lazuli d'Afghanistan, stéatite du centre du plateau iranien).

À partir de la IIIe dynastie d'Our, de grands bâtiments furent érigés : temple de Nanna, dont la ziggourat, en briques crues enfermées dans un coffrage de briques cuites, est une des mieux conservées de Mésopotamie, temple Giparku de la déesse Nin-Gal, épouse de Sin, entrepôt ou palais appelé « E.nun.mah », etc.
Au sud de l'enceinte sacrée, non loin de la nécropole du IIIe millénaire avant J.-C., se dresse encore l'hypogée du roi Shoulgi, l'un des plus célèbres de la IIIe dynastie d'Our, recouvert d'un bâtiment sans doute destiné au culte funéraire, agrandi par son fils Amar-Souenna. Contrairement à la nécropole royale du milieu du IIIe millénaire avant J.-C., les hypogées de la IIIe dynastie ont été retrouvés vides.
De l'époque des rois d'Isin et de Larsa datent les vastes quartiers d'habitations privées, au sud de l'enceinte sacrée, qui sont un excellent exemple d'une ville mésopotamienne au début du IIe millénaire avant J.-C., avec ses belles maisons et ses rues étroites. Le roi Nabuchodonosor avait entouré l'ensemble sacré d'une enceinte percée de vastes portes.

N'oublions pas non plus, les fameuses statuettes de Sumer représentants des formes réptiliennes et qui restent bien mysterieuses encure de nos jours.




Sumer n'a pas fini de livrer ses secrets à notre humanité...

Voir certains de ces mysteres ici ;

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La clé secrète du Vatican.

Z 102 LA CLEF SECRETE DU VATICAN

Publié le 27/11/2010 à 23:50 par virtuellife 
Pour moi c’est un sujet que j’ai trouvé vraiment des plus intéressant, et je tenais à le faire découvrir à ceux qui ne l’ auraient jamais lu encore, je l’ai recopié à la main comme un grand, la source en est la revue : Top Secret : http://www.topsecret.fr/FR/article.php
La clef secrète du Vatican...
Saint-Pierre, le ‘’ prince des apôtres ‘’ fut crucifié la tête en bas, à Rome le 13 octobre 64 sous le règne de Néron, dans un cirque romain qui se trouvait à l’emplacement exact du Vatican.
Son supplice eut lieu au pied de l’obélisque qui est aujourd’hui au centre de la place St-Pierre. Sa dépouille mortelle fut redécouverte en 1953.
C’est donc sur un haut lieu de sacrifices humains que fut érigé le Vatican, siège de la plus puissante organisation religieuse du monde.
Pour imager ce propos, qu’il nous soit permis d’ajouter que les fondations du Vatican reposent, au sens propre comme au sens figuré, sur l’acte sacrificiel de celui qui est présenté comme le premier pape de la chrétienté. Cette circonstance est assez troublante pour être signalée.
Rappelons que le sacrifice rituel a toujours été considéré par les sociétés ésotériques anciennes, comme étant le moyen le plus sur de s’attacher les faveurs des Dieux.
Pour bien comprendre la profondeur de ce qui est exposé ici, les lecteurs devront avoir connaissance de l’étendue du pouvoir effectif du Vatican, et de la position exacte qu’il occupe sur la pyramide tronquée, symbole de la réalité structurelle des hiérarchies sur et ‘’ au dessus ‘’ de la Terre.
Démonstration en a été faite de ce pouvoir, sans aucune ambiguité, à l’occasion par exemple des funérailles du pape Jean-Paul II. Mais la question du pouvoir du Vatican n’est pas le sujet qui occupe aujourd’hui l’article de Thierry Van De Leur.
Les Clefs de Saint-Pierre…
Le blason du Vatican arbore des clefs croisées, l’une d’or, l’autre d’argent, avec des mécanismes en haut et tournés du coté de l’écu, surmontées de la tiare papale sur champ rouge. Les clefs symbolisent les pouvoirs spirituels et temporels des papes. La tiare papale est surmontée de trois coronnes.
http://nsa16.casimages.com/img/2010/07/27/100727042124806785.jpg
Le Vatican recèle, on s’en doute, de nombreux mystères, le symbolisme y tient une place importante et contient des messages en rapport avec le passé et l’avenir de l’humanité. Messages qui ne demandent qu’à être déchiffrés.
La serrure…
En 1667, le Bernin dessina le plan de l’actuelle place St-Pierre, gigantesque ellipse de 240 m de large et 196 m de long dotée de 284 colonnes, 88 pilastres, et 140 statues de Saints, de 3 mètres…
Vue du ciel, la place a manifestement la forme d’un trou de serrure. Qui de nos jours a remarqué ce détail tellement symbolique ?
La colonnade recèle un autre petit secret : il y a entre l’obélisque et chacune des fontaines un disque de porphyre rouge incrusté dans le pavement. Ces disques indiquent les foyers de l’élipse que forme les colonnes, et à ces endroits, la colonnade semble n’ être constituée que d’une rangée de colonne, alors qu’il y en a quatre. Illusion voulue par le bernin.
Ainsi, si cette place St-Pierre est un ‘’ trou de serrure ‘’, alors la question est de savoir ou se trouve la clef ?
Les deux clefs…
En fait, il existe deux clefs, comme dans les armoiries du Vatican ! La clef ‘’ spirituelle ‘’, en or se trouve en permanence au bon endroit, dans l’axe de la serrure : elle est symbolisée par l’ obelisque égyptien qui se trouve au centre de la place, ce monolythe de granite rouge haut de 25.36 mètres pèse plus de 300 tonnes.

Initialement taillé au 1er siècle avant Jésus Christ à Héliopolis, pour le préfet romain en Egypte Caïus Cornelius Gallus, il sera transporté d’ Héliopolis à Rome en 37 sur l’ordre de Caligula qui le fera dresser au centre du cirque de Néron au pied de la colline du Vatican.
Cet obélisque ne porte aucune inscription hiéroglyphique. Caligula le dédia ‘’ au divin César Auguste ‘’. En 1586, le pape Sixte Quint ( pape de 1585 à 1590 ) fit déplacer l’obélisque devant la basilique St-Pierre. L’entreprise qui dura une année entière nécessita plus de 900 hommes et 150 cheveaux.
Anecdote : un silence complet avait été exigé durant l’erection de l’obélisque, sous peine de mort.
Le globe de César qui se trouvait sur la pointe de l’obélisque fut remplacé par une croix, reliquaire contenant ‘’ parrait -il ‘’ un morceau de la Sainte Croix.
Cet obélisque égyptien, comme tout les autres, symbolise un rayon de soleil pétrifié ! En général, ces colonnes possédaient toutes un pyramidion en or massif. Cet obélisque est également un gnomon qui projette son ombre sur un cadran à 8 sections.
Par son déplacement dans le trou de serrure virtuel crée par le Bernin, cette ombre symbolise les tours de clefs d’ouverture et de fermeture du Soleil…
L’obélisque de la place Saint-Pierre est à 2.5 km de la colonne de Trajan sur laquelle trone depuis le XVIe siècle, une statue de Saint-Pierre. En rejoignant ces deux colonnes, la ligne atteint l’endroit exact d’ou la Pape s’adresse aux chrétiens, sur le coté droit de la place St Pierre.
Ce point est également indiqué par la ligne qui rejoint la pyramide de Rome et cet obélisque. Reste donc à savoir ou se trouve la seconde clef. Symbole du pouvoir temporel, cette clef est la plus imposante, et aussi la plus ancrée dans la terre, contrairement à la clef obélisque qui se dresse vers les cieux. La seconde clef, est en fait la Basilique St-Pierre elle même…
En effet vu du ciel, on reconnaît nettement la section d’une clef spéciale… en forme de croix latine. D’un point de vue structurel, la Basilique s'inscrit parfaitement dans la place ‘’ trou de serrure ‘’ du Bernin. Tellement parfaitement qu’on peut même affirmer que l’axe de cette clef est matérialisé par la tombe de Saint-Pierre sous le dôme de la Basilique.
Si l’on superpose les plans de la ‘’ place serrure ‘’ et ceux de la ‘’ Basilique clef ‘’ , la tombe et l’obélisque ne font plus qu’un. Pour pouvoir ‘’ rentrer ‘’ la Basilique actuelle ou même l’ancienne, dans la ‘’ place serrure ‘’, il est obligatoire de faire coïncider la tombe et l’obélisque.
Ci dessus à gauche, le Vatican vu par satellite. La place Saint-Pierre apparait comme une '' serrure ". L'obélisque est la clef bien placée.
A droite, petit montage, la " clef Basilique St Pierre " est entrée dans la serrure. Il faut imaginer le manche de la clef, avec l'anneau, enfoncé verticalement sous la terre. Si l'on en croit le symbole, ce serait donc dans les entrailles de Rome que devrait se trouver le secret du pouvoir temporel...
Toujours par le jeu de la superposition, les deux fontaines, de part et d’autres de l’obélisque, correspondent aux branches droites et gauches de la croix latine qui servit de modèle à cette Basilique. Elles symbolisent probablement les clous dans les mains et le sang du Christ qui s ‘en échappe.
A 14 mètres de hauteur, les jets de ces fontaines évacuent pour plus de 2.3 millions de litres d’eau à l’heure.
La Basilique actuelle ( l’église la plus grande du monde ), inaugurée en 1626, a succédé à une autre construite au IV e siècle par l’empereur Constantin. Elle est batie sur l’emplacement exact et dans le même axe. Déjà, à l’époque, la Basilique de Constantin, était elle même construite sur les ruines du cirque de Néron. Le point exact ou se trouve à présent l’obélisque indiquait l’endroit ou mourrut Saint-Pierre, sur le coté droit du cirque.
Le grand secret du Vatican…
Concrétement, les deux clefs et la serrure ont été mis en place entre 1586 et 1626. Ils ouvrent le grand secret du Vatican !
C’est la clef d’or spirituelle ( obélisque ) qui est révélatrice du grand secret du Vatican. En effet, l’obélisque de la place Saint-Pierre semble détenir le grand secret temporel de l’eglise. Pour s’en convaincre, il faut se référer à la prophétie des papes, publiée pour la 1ere fois en 1595 par le bénedictin Arnold de Wion.
L’œuvre est attribuée à Saint Malachie d’Armagh, évêque d’Irlande né en 1094 et morten 1148 à Clairvaux. Cependant certains chercheurs pensent au contraire que l’ouvrage fut écrit quelques siècles plus tard, par un autre rédacteur illustre, grand ami des papes, lequel aurait rédigé les prophéties quelques mois seulement avant leur première publication.
Quoi qu’il en soit, la prophétie des papes désigne 111 papes sur une période débutant à partir du pontificat de Célestin II (1113-14). A chacun des ces papes, la prophétie attribue une devise censée le caractériser. Force est de constater que de nombreuses devises se sont révélées spéctaculairement exactes.
A ce jour le Vatican n’a jamais condamné cette prophétie, de plus nombreux sont les souverains pontifes qui firent frapper des médailles à leur éffigie avec la devise que leur avait attribuée Malachie.
Cerise sur le gateau : à Rome, dans l’église Saint-Paul hors les murs, les successeurs de Saint-Pierre figurent dans des médaillons en céramique, il ne reste plus que deux places vacantes correspondant aux deux derniers papes.
Dernièrement, début 2005, un des médaillons vierges, s’est descellé à plusieurs reprises, à la stupéfaction des ouvriers chargés de le re-fixer !
Quel rapport avec l’obélisque du Vatican… ?
Dans un geste symbolique, surement dicté par un mystérieux cahier des charges clérical , ce monument fut érigé le 10 septembre 1586 dans l’axe de la basilique et de la tombe de Saint-Pierre, pendant le pontificat de Sixte Quint ( 1585 - 1590). La notion d’ axe a une importance majeure dans toute cette histoire !
Sur cet axe, par exemple, au début de la nef, est inséré dans le pavement le large disque de porphyre rouge sur lequel Charlemagne s’agenouilla la nuit de noël de l’an 800 quand le pape Léon III le couronna empereur d’Occident. D’autres souverains suivirent cette étrange pratique…
C’est donc le pape Sixte Quint qui fit poser cet axe symbolique au milieu de la place Saint-Pierre pour marquer une période bien précise en rapport avec la prophétie de Saint-Malachie : Son pontificat… charnière !
En effet, dans sa prophétie, Malachie, a attribué au 73e pape de sa liste, le pape Sixte Quint, la devise la plus compréhensive de toutes : ‘’ Axis in médiatatae signi ‘’ , qui signifie ‘’ Axe à la moitié du signe ‘’ ou plus probablement ‘’ Axe au milieu du présage ‘’.
Cette devise a mis la puce à l’oreille d’un interprète génial, Raoul Auclair qui commença alors à analyser mathématiquement ces prophéties : il arriva à la conclusion que la moitié du pontificat de Sixte Quint ( entre 1587 - 1588 ) correspondait à la moitié de la prophétie dont la durée totale serait donc de 888 années.
La moitié ( 444 années ) fut l’occasion d’un geste symbolique : la pose, à partir de 1586, d’une série de 4 obélisques dont le 1er et le plus symbolique au milieu de la place Saint-Peirre. Le second fut érigé en 1587, il s’agit de l’obélisque de la place de l’Esquilin ( piazza de l’ Esquilino), devant le chevet de la basilique Sainte-Marie-Maajeure.
En 1588, se fut l’obélisque de la place Saint-Jean de Latran provenant de Karnak, dédié aux pharaons Touthmôsis III et IV. En 1589 , enfin ce fut le tour de l’obélisque de la piazza del Popolo, provenant d’ Héliopolis et dédié à Séthi 1er et Ramsès II.
Ces monuments sont placés de telle sorte que chacune des lignes qui les rejoignent à l’obélisque de Saint-Pierre passe par la grande entrée de la colonnade du Bernin ( la serrure ) . Autrement formulé , on peut penser que si l’obélisque est l’ axe de la clef, les quatres monuments réunis représente la clef entière qui pénètre dans la serrure.
Mais revenons à la prophétie…
Si nous prenons comme référence l’érection de l’obélisque sur la place Saint-Pierre comme point de repère de la moitié de la prophétie, alors la seconde période de 444 ans amènera la fin de la prophétie de Saint-Malachie aux alentours de 2031.
Cela laisse une période de 25 ans durant laquelle doivent se succéder les deux derniers chefs de l’église prédit par la prophétie : le pape nouvellement élu, et son successeur, un mystérieux ‘’ Pierre le Romain ‘’.
Une telle cohérence entre le nombre de pape et la durée de la période ne peut que troubler le lecteur. Cela d’autant plus que l’année 2031 se trouve être très proche de l’anniversaire du bimillénaire de la mort du Christ.
Or, une tradition rapportée par St-Justin, St-Irénée, St-Anastase, St-Hilaire, St-Jérome, et St-Augustin, les pères de l’église, assigne justement à l’église une longévité de 2000 ans à la suite de quoi viendra ‘’ une fin des temps ‘’, ou ‘’ fin de notre monde ‘’, une date butoir qui laissera place à un changement radical.
Peut-on imaginer l’existence d’un ‘’ mandat ‘’ occulte de l’église, comme un pacte d’une durée limitée à 2000 ans, et dont les papes seuls, une fois élus, découvriraient le secret ?
Peut-on imaginer dans ce cas, qu’un pape ait voulu rendre public une trame codée de ce contrat, et qu’il ait passé ‘’ commande ‘’ de la prophétie des papes à un rédacteur de confiance, quelque soit son nom. Ainsi la prophétie des papes ne serait pas une prophétie à proprement parler, mais plutôt la transcription cryptée des clauses d’un contrat fantastique que l’église aurait passé avec celui dont elle aurait reçu les clefs du pouvoir.
Dans cette perspective, le Vatican serait non pas soumis aux fils d’un mystérieux ‘’ destin ‘’ inéluctable, mais en réalité, il serait tenu de respecter, de suivre à la lettre, et de se conformer à des clauses contractuelles… Ceci expliquerait alors la précision inouïe de la prophétie des papes…
Cette interprétation a certe de quoi donner le vertige, mais ne dit-on pas que les papes une fois élus, doivent s’isoler un moment dans une petite salle secrète de la bibliothèque du Vatican ? Une salle souterraine qui ne contiendrait qu’un seul livre et dont ils seraient les seuls à détenir la clef ?
Ne dit-on pas que certains d’entre eux sont ressortis de cette salle en proie à une très vive émotion ? C’est en tout cas ce que raconte la rumeur, alimentée par le secret absolue qui règne autour de l’élection de chaque nouveau pape.
Quoi qu’il en soit, le rédacteur de la prophétie n’a pas pu inventer cette période de deux millénaires ! En effet pendant les 444 premières années de sa prophétie, 72 souverains pontifes se sont succédés ; pendant la même durée de 444 ans qui a suivi, la prophétie n’en a prévu que 40 !
Comment l’auteur savait il que trois ou quatre siècles plus tard, la durée de vie allait s’accroître progressivement, entrainant une durée de règne pontifical presque doublée ?
Cette précision visionnaire est peut-être le plus grand mystère des prophéties de Malachie. En tous cas, s’il ne devait en rester qu’un, ce serait sans doute celui-là…
La prophétie et la période à venir…
Que dit la prophétie sur la période à venir ?
Le texte a assigné au nouveau pape, Benoit XVI, 111e pape de la prophétie, la devise suivante : ‘’ De gloria olivae ‘’ …. de la gloire de l’olivier.
Quel est le lien entre ce pape d’origine allemande et l’olivier ? A n’en pas douter, l’avenir nous le dira, car c’est sous ce signe que Joseph Ratzinger devra honorer sa part du contrat.
Puis, sans numéro, arrive enfin ‘’ Pierre le Romain ‘’ dont on sait ceci : ‘’ Pendant la dernière persécution de la sainte église romaine, siégera Pierre le Romain qui paitra ses brebis au milieu de grandes tribulations, passées lesquelles la ville aux sept collines sera détruite et le juge terrible jugera son peuple ‘’…
Aucune mention de date…
Ainsi, d’après les prophéties, l’Eglise se terminera avec certain ‘’ Pierre le Romain ‘’, la boucle est bouclée, Pierre qui a été chargé de fonder l’Eglise , a également la tâche de la délier.
Fin.
Jean Paul II lui même n’était pas à l’abri des critiques, voici quelques exemples de photos qui ont franchement défrayé la chronique en leur temps.
Jean Paul II en visite sur le site du sermon de la montagne, le trône pontifical arbore une croix renversée… ! sans aucun doute possible, c’était la un choix volontaire…
Cela arriva plus souvent qu’on l’imagine d’ailleurs…
http://www.bibleetnombres.online.fr/images27/trone_jp_II_2000.jpg
http://www.bibleetnombres.online.fr/images27/trone_jp_II_2000s.jpg
http://esaie.free.fr/images/catho/papecroixrenversee.jpg
Voyage de Jean Paul II en Pologne, on y voit le Christ crucifié face contre la croix !
Cette photo représente le summum du blasphème pour les croyants, et ce fut la première et dernière fois que l’on vit le pape avec cette croix pontificale !?
Que penser également de cette ‘’ étoile noire ‘’ étrange œuvre appartenant et tronant en plein cœur du Vatican… !
Le pape Sixte - Quint un pape hors norme…
Le pape Sixte-Quint qui désigne la moitié de la prophétie des papes ne pouvait pas être un pape ordinaire. L’histoire raconte ceci à son sujet : Véritable force de la nature, pour être élu, il monta toute une comédie.
Il fit semblant d’être aveugle et complétement infirme. Tenant la tête continuellement penchée comme un vieillard, il ne marchait qu’en s’appuyant lourdement sur un bâton, n’ayant plus la force de se soutenir et manquant de s’écrouler à chaque pas.
Il parlait d’une voix imperceptible. Pris d’épouventable quintes de toux ; il donnait véritablement l’impression d’être sur le point de mourir. Cette comédie dura 13 années et tout le monde avait peu à peu fini par y croire.
Lorsque le conclave eut lieu, les cardinaux, ne parvenant pas à se mettre d’accord sur un candidat, décidèrent de gagner du temps en portant leur voix sur un homme qui semblait ne plus avoir qu’un souffle de vie et ne paraissait guère dangereux.
Lorsqu’ils eurent tous votés et qu’on annonça la nouvelle au futur Sixte-Quint , celui ci se redressa brusquement, jeta ses béquilles et entonna un Te Deum d’une voix de stentor qui terrifia tous les cardinaux.
Le règne du pape le plus étonnant de l’histoire commençait par un drôle de ‘’ miracle ‘’. Il mourut le 27 août 1590…
La prophétie des papes, une précision fantastique ?
Comme semble le prouver les exemples qui suivent, certaines devises utilisées par Malachie pour dépeindre en deux mots les pontificats des 111 papes de sa liste ne peuvent pas être une coïncidence !
Le premier pape répertorié, Célestin II qui est défini par les mots ‘’ Ex Castro Tiberi ‘’ c’est-à-dire ‘’ Du Château de Tibre ‘’, venait effectivement de la petite ville de Citta Di Castello ( Château ), placée sur le bord du Tibre.
Pie VII : ‘’ Aigle ravisseur ‘’ , fut dépouillé de ses états par Napoléon (l’Aigle Impérial ).
Grégoire VII : ‘’ de Balnès en Etrurie ‘’ était religieux camaldule dont la maison mère se trouvait à Balnès.
Pie IX : ‘’ Croix venant de la Croix ‘’, fut chassé de ses états par la maison de Savoie dont les armes portent la croix de Savoie.
Léon XIII : ‘’ La lumière dans le ciel ‘’ ses armoiries portaient une comète !
Benoit XV : ‘’ La religion décimée ‘’, régna pendant la 1er guerre mondiale.
Paul VI : ‘’ la fleur des fleurs ‘’ né à Florence dont les armoiries portent un Lys rouge…
Jean Paul 1er : ‘’ De la moitié de la Lune ‘’ , meurt le 28 septembre au milieu du mois lunaire, après 33 jours de règne !
Jean Paul II : ‘’ De Dolore Solis ‘’ ( du travail du Soleil ) Naquit un jour d’éclipse solaire, le 18 mai 1920. Il est à l’origine de la première réunion internationale inter-religieuse, réunissant plus de 194 chefs de religions.
Il parcourut plus de 129 pays pendant son pontificat, plus de cinq cents millions de personnes ayant pu le voir durant cette période. Il béatifia 1 340 personnes et canonisa 483 saints, soit plus que pendant les cinq siècles précédents…
La foule innombrable des fidèles lui rendant un vibrant hommage lors de sa mort, réclama la béatification immédiate, afin que son nom demeure marqué en toute lettre dans l’histoire.
Qu’en sera-t-il de Benoit XVI lequel se voit attribué la devise ‘’ De gloria olivae ‘’ , ‘’ de la gloire de l’olivier ‘’… ?

Les ouvertures dimentionnelles.


LES OUVERTURES DIMENSIONNELLES


LES OUVERTURES DIMENSIONNELLES
Alice au pays des merveilles y est parveue. Ainsi qu'Indiana Jones, les druides et les anciens Grecs. Les chamanes continuet à le faire-ils entrent dans une autre dimension au travers d'un lieu sacré sur terre. Les lieux sacrées: l'idée même évoque des sommets de montagnes balayés par les vents, des loups qui hurlent, des cascades, des grottes, des vallées enchantées, des pierres prophétiques et des portails menant à nos ancêtres. Dieu nous parle à travers les soupirs des arbres, le murmure des pierres qui chauffent au soleil, les antiques et silencieuses empreintes de main des troglodytes, les chemins ocre piétinés il y a des siècles par les milliers de pieds nus de ceux qui ont couru et marché pour rencontrer l'esprit-pour renaître dans l'esprit.
Bien avant que les flèches gothiques attirent nos coeurs vers le ciel, les hommes et les femmes ont trouvé leur inspiration dans le divin et se sont connectés à lui en certains lieux chargés de puissance sur terre. Combien de fois avez vous eu le bonheur d'avoir le souffle coupé par la splendeur d'un paysage-une mer infinie d'arbres, un plateau avec une falaise à pic de mille mètres? Combien de fois avez-vous senti la présence et le calme d'une forêt très anciene? Combien de fois avez-vous été réduit au silence par le rugissement d'une cascade déversant ses eaux comme un torrent sur des rochers en granite? Pas assez souvent. Et même bien loin du compte. Les sites sacrés ne nécessitent aucune explication, aucune carte. Ils existet. Vous les sentez ET VOTRE PERSPECTIVE GRANDI.
Seule une poignée de Hopis aujourd'hui connaissent tous ces emplacements. Comme leurs frères et soeurs dans le monde qui ressentent et devinent encore le pouvoir d'un lieu, ces esprits sages disent que le pouvoir des sites sacrés réside dans quelque chose de plus important que leur beauté apparente. Ils reconnaissent que l'histoire de ces sites est importante, mais l'esprit, insistent-ils, est beaucoup plus important. Il opère avec des gens de toutes les races, mais uniquement si leur conscience est claire et leur coeur pur. Certains lieux spéciaux dans la nature ont la capacité d'aider les hommes à entrer dans des états de conscience modifiés appelés "spirituels" en raison de leur contact direct, mental et/ou spirituel, avec eux.
James Redfield: l'expériance de la dixième prophétie.
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L'argent au Moyen Age

L’esterlin: une monnaie d’échange internationale au Moyen Âge  Share

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Dans le cours de l’histoire, seul un petit nombre de monnaies sont devenues des monnaies d’échange internationales. Pour être acceptée en dehors de son propre territoire d’émission, une monnaie devait répondre à un certain nombre de conditions en termes de poids, de titre et de valeur, et elle devait bénéficier d’une grande notoriété. L’esterlin y satisfaisait largement dès la fin du XIIe siècle. Dans tout le nord-ouest de l’Europe, il avait la réputation d’être une monnaie d’argent fiable et forte, à la différence des deniers du continent qui peu à peu avaient fortement perdu de leur valeur. Dans les Pays-Bas méridionaux, d’abord en Flandre, puis dans le Brabant et le Hainaut, les marchands étaient friands de cette monnaie. Le musée de la Banque nationale de Belgique montre quelques esterlins dans son exposition permanente.
Esterlin de Robrecht de Béthune (1305-1322)
Esterlin de Robrecht de Béthune (1305-1322). Sur l’avers, la tête couronnée du comte regarde vers la gauche. On peut déduire de la légende sur le revers (MONETA ALOSTEN) de la pièce que celle-ci a été frappée à Alost.
Pendant la période du Bas-Empire romain, on fabriquait déjà aux Pays-Bas méridionaux des tissus (draps) avec de la laine produite localement. Le long de la côte, sur les schorres qui n’avaient pas encore été endigués, de grands troupeaux de moutons broutaient et fournissaient suffi samment de laine pour satisfaire à la demande intérieure. Un profond changement survint au XIIe siècle. La production se déplaça des campagnes vers les villes qui étaient en plein essor (Ypres, Gand, Bruges et, plus tard, Bruxelles et Anvers), et les tisserands se mirent à utiliser de la laine anglaise comme matière première à la place de la laine locale. Cette laine leur permettait d’offrir à l’exportation un produit de luxe de haute qualité. En effet, les prairies anglaises avec leur forte humidité et leur sol aride produisaient une herbe qui donnait aux moutons une toison de laine particulièrement fi ne et souple. C’est pourquoi la demande de laine anglaise était pratiquement inélastique. Ni la laine d’origine locale, ni celle que l’on importait encore à l’occasion d’Espagne ne constituaient une alternative de haute qualité.
L’arrivage de laine anglaise sur le continent, en sacs ou même en toisons, prit une ampleur sans précédent. Les marchands et tisserands fl amands et brabançons se montraient très actifs dans ce domaine. Ils se rendaient en personne en Angleterre, sur les terres des abbayes cisterciennes parfois très éloignées, qui étaient les pâturages de prédilection des moutons. Sur les marchés de la laine locaux, il n’était pas rare de les voir consentir des acomptes sur une livraison future, si bien qu’ils intervenaient directement dans le circuit de la production lainière. Le transport s’effectuait depuis Londres et d’autres ports tels que Great Yarmouth, King’s Lynn, Douvres, Sandwich et Boston.
commerce de laine
Les marchands du continent se rendaient en personne en Angleterre pour acheter de la laine. À noter les moutons à l’arrière-plan et les mouvements des mains des marchands: après avoir conclu l’achat en serrant ou en tapant dans la main, l’acheteur puise dans sa bourse pour régler soit l’intégralité du prix, soit un acompte.
Les marchands des Pays-Bas méridionaux avaient besoin de pièces de monnaie anglaises afin de régler leurs achats de laine: ils devinrent de bons clients des ateliers d’émission anglais ou ils échangeaient les légers deniers flamands et brabançons ou des lingots d’argent contre des esterlins. C’est pourquoi dans les comptes de recettes de l’époque médiévale de la Monnaie de Londres, les noms de marchands yprois et bruxellois côtoient fraternellement ceux de clients anglais. À leur retour, ils ne faisaient pas toujours fondre leur surplus de monnaies anglaises en deniers locaux. Ils préféraient parfois thésauriser les pièces de monnaie étrangères jusqu’au prochain voyage. Il n’est donc pas tellement surprenant que l’on ait retrouvé à l’occasion de la démolition d’un mur d’une cave dans une maison située au 32 de la rue d’Assaut à Bruxelles, un trésor en pièces de monnaie datant du XIIIe siècle qui contenait pas moins de 80.927 d’esterlins.
Les souverains et marchands prirent rapidement conscience de ce que l’on pouvait réaliser de substantielles économies en frappant des esterlins dans le pays même au lieu de les acheter dans les ateliers d’émission anglais. C’est ainsi qu’à partir de 1270 environ, ils commencèrent à frapper eux aussi des pièces de monnaie d’une valeur d’un ou deux esterlins, en plus des légers deniers habituels. Les esterlins d’imitation présentaient le même poids et le même titre que leurs modèles étrangers. Les effigies figurant sur l’avers étaient très diverses: à l’instar des pièces anglaises, certaines représentaient un buste du roi de face ou une variante, d’autres représentaient une effigie tout à fait particulière. Sur le revers, en revanche, on reprenait pratiquement toujours la croix cantonnée de trois perles du modèle anglais. Sous la pression de la demande croissante d’une monnaie de valeur supérieure, l’esterlin perdit de son importance vers le milieu du XIVe siècle au profit du gros, une grande pièce d’argent qui valait trois esterlins et de pièces d’or.
Marianne Danneel
Coordinatrice du musée
Bibliographie:
  • T.H. LLOYD, The English wool trade in the Middle Ages, Cambridge, 1977
  • J.H. MUNRO, Wool, cloth and gold. The struggle for bullion in Anglo-Burgundian trade (1340-1478), Bruxelles, 1973
  • N.J. MAYHEW, Sterling imitations of Edwardian type, Londres, 1983
  • IDEM, La livre sterling, dans: Une monnaie pour l’Europe, Bruxelles, 1991, p. 91-96.

© Musée de la Banque nationale de Belgique,
rue du Bois sauvage 10, 1000 Bruxelles

Les mystères de Falaise.

Falaise

 

Falaise, Calvados, 1972. Plusieurs personnes s’affairent dans les murailles ruinées de la tour de l’Echiquier du vieux château. Il semblerait qu’au cours de ces recherches, entre des pierres maçonnées, soient retrouvés plusieurs textes hermétiques apportant un éclairage étrange et nouveau sur le passé secret et traditionnel de la forteresse, de la région falaisienne et de ses anciens seigneurs.
Falaise, pays de la rivière Ante, dont le nom rappelle étrangement celui d’Antée fils géant de Géa, la terre, et de Neptune. La mythologie explique que ce dieu reprenait force au seul contact de la terre. Ce détail serait d’une importance capitale car, selon l’ouvrage de Francet du Morquatel (1614), le nom d’Antée aurait donné naissance, sur le plan ésotérique du langage, au château d’Anet, pas très éloigné de Falaise. Anet serait l’anagramme phonétique parfait d’anté puisque le « e » et le « é » sont considérés comme une seule et même lettre. Arrêtons nous quelques instants sur le passé de ce château voulu par Diane de Poitiers dès 1546 pour elle et son royal amant, Henri II.
Avant l’Astrée
Le château construit entre 1548 et 1552, par le célèbre architecte Philibert Delorme (qui s’est illustré avec la reconstruction du château des Lupé, est élevé pour la circonstance au rang de surintendant des bâtiments royaux), sera reconnu comme l’un des plus énigmatiques de France. On retrouvera, parmi ses symboles hermétiques le célèbre monogramme composé des « D » et « H » (initiales de Diane et d’Henri) et du croissant opposé, si cher à Diane de Poitiers. Le monogramme, issu d’un ésotérisme de haut niveau pour cette circonstance sera le fameux précurseur de « l’Astrée » des étranges familles d’Urfé (Forez) et Lupé (Pilat).
Portrait sur jeton de P. Delorme
Egalement on retrouve ce chiffre, pour le moins insolite, sur le manteau du sacre royal, au Louvre, à Fontainebleau et enfin sur le tombeau d’Henri II en témoignage de son amour pour Diane. La tradition précise que cette dernière dite aussi « Dame au Croissant et au Cerf » fut initié très tôt aux mystères antiques de sa famille puis ensuite par son défunt premier mari Louis de Brézé. Le Cerf et sa région, justement nous ramènent à celle de Falaise dite aussi « Comté des hommes libres » !
Le temps de Phaloï-Isis
Diane de Poitier
En effet on retrouve le hameau « des Cerfs », animal symbolisant l’éternel retour de l’Esprit puis, par extension, la résurrection des corps. Hameau des Cerfs, ou par ailleurs, furent retrouvés vers 1825 (CR 587 F.A.I.) plusieurs fosses rituelles dont certaines réutilisées en sépultures du 13ème S. (mise à jour du Dr Gaurt Mirka). L’Antée-Anet, peut-être en raison de ces éléments, semble tenir une place symbolico-sacrée importante dans les fondements traditionnels de la région de Falaise. A la lumière de ces détails est-il encore raisonnable, comme M. Hurel, de considérer comme irrecevable le travail de l’abbé Longevin affirmant qu’à Falaise l’église de la trinité conservait dans la croisée de son transept, une sorte « d’ouverture » solaire symbolique axée sur les solstices et équinoxes… permettant ainsi de situer un antique puisard dans lequel était déposées les entrailles de victimes offertes à Bénélus, Filis et… Isis. De cette dernière et du rite dédié aux luminaires (Phaloï) serait venu le vieux nom de Falaise : « Phaloï-Isis ». Certes l’explication serait audacieuse et fragile… pourtant à bien relire la chronique du XVe S. (comte Bougy d’Insartou) une antique série de statuettes d’Isis fut bien retrouvée lors de travaux près de l’ église de ND de Guibray… ce dont trop peu d’historiens et chercheurs locaux font mention dans leurs études ! Quoi qu’il en soit l’ancienne cité s’est construite peu à peu autour du château médiéval et plus certainement vers le quartier de Guibray dont l’église, sous le vocable de N.D. dédiée, depuis son origine, à Marie (dédicace inhabituelle aux premiers âges du christianisme) pourrait être l’ultime témoin du culte voué aux déesses mères éternelles.
Blason jeton de falaise-verso
Au commencement était Falisa
Pour le Dr L. German (Histoire de Falaise) le nom de la cité viendrait surtout du vieil allemand (on peut se demander justement pourquoi ?) « falisa » signifiant « pierre ». Ainsi avec son héraldisme illustrant un château à trois tours, le toponyme donnerait « ville de château du rocher »… ce qui pourrait étayer une partie des textes contenus dans les documents découverts entre les pierres de la tour de l’Echiquier et sur lesquels nous reviendrons plus loin.
Falaise est aussi une galerie fantastique de portraits pour le moins majeurs et insolites. Charlemagne ordonne la construction du premier château. Puis ce sera une forteresse édifiée par Richard II de Normandie. Les vestiges d’aujourd’hui sont ceux des fortifications reprises et terminées par De Beauclerc. Richard II dit « le Magnifique » eut un fils, Robert II que l’on confondra parfois avec « Robert le diable ». Son frère, Richard III, héritier du titre de Duc de Normandie, mourra étrangement ainsi que plusieurs de ses familiers laissant ainsi vacant une puissance que Robert II s’empressera de récupérer. Ce dernier s’éprendra d’Arlette, fille d’un pelletier de Falaise. Elle lui donnera un fils qui rendra Falaise célèbre : Guillaume II le Conquérant.
Guillaume le conquérant
En 1035 Robert II, étrangement, part à la surprise générale pour la croisade. Il règne depuis 7 ans et son fils a 7 ans aussi. Il fait reconnaître ce dernier par ses barons, règle minutieusement toutes ses affaires comme s’il était certain de ne jamais revenir… Il meurt le 2 juillet 1035 à Ste Marie de Nicée. Cette décision inflexible à se croiser brutalement, le soin maladif à arranger sa succession, ses titres, ses biens, fait irrésistiblement penser qu’il sait où il va, ce qu’il doit y faire et l’issue fatale de cette mission dont personne ne saura jamais la finalité. Cet épisode fait songer au seigneur Guillaume de Roussillon agissant de même et peut être pour les mêmes raisons comme nous pourrons le deviner plus tard. Guillaume le Conquérant fera rapatrier le corps de son père… qui disparaîtra mystérieusement en traversant la Calabre dans un secteur que les templiers, plus tard, s’acharneront à se procurer pour le prospecter. Cependant Robert II aura eu le temps de rattacher dans sa région le comté de Dreux qu’il apporte à la Couronne.
La terre de Drius et l’Arche du Nautonier
Dreux qui, rappelons-le, fut un centre celtique de première importance fondé, dit la tradition, par « Drius, quatrième roi gaulois, en 443 après le déluge » (chronique de Dom Garabalt, 1437). Dreux, dont le nom pourrait provenir aussi de « Drew », druide en celte. Dreux, dont la forêt de Crotois, située entre la ville et Anet renfermerait des souterrains inviolables taillés à même le roc et dans lesquels un fabuleux dépôt dormirait encore depuis que la Milice du Temple fut démantelée dans cette région. Peut-être est-ce justement celui dont la tradition persistante précise que « depuis la chute de l’ordre, l’Arche du Nautonier serait cachée dans un lieu secret de la forêt de Dreux s’ouvrant seulement les 25 avril, 25 août et 25 décembre… dont les détails d’accès furent secrètement déposés en un endroit de la forteresse de Falaise ». Notons que les dates d’ouvertures ne correspondent pas du tout à la tradition solaire habituelle répartie en 4 ou 2 « moments » solaires majeurs et habituels (solstices et, ou, équinoxes) mais étrangement sur une base de 3 fractions temporelles égales se situant en cours de printemps, vers les « caniculaires », et le jour de Noël. Cette étrange et surprenante division est rigoureusement la même que celle de St Andrew de Montsaunès. Ce qui assez rare pour être souligné. De plus ce récit concernant la forêt de Dreux est celui du légendaire « homme blanc » défendant jalousement cette contrée rappelant, par sa couleur, autant le druidisme, le manteau templier que l’habit de lumière des Cathares. Cette triade imaginaire se retrouvera logiquement plus loin. Les détails de ces éléments se retrouveront entièrement dans le curieux « chant de Fretysve du Bousson - 1517 – col. 7.947.Li » de la bibliothèque de Charles Mataron.
Entrée de la forteresse
Et l’orme sacré fut coupé
Revenons, à présent sur Robert 1er, fils de Louis VI qui décède en 1188. Curieusement cette date est celle mise en exergue au-dessus des armes de Gisors. On dit, pour apaiser les doutes, qu’historiquement ce nom commémore la troisième croisade… Mais ne pourrait-on pas la rapprocher de ce récit, pour le moins curieux, rappelant que ; « En 1188, l’orme fut coupé… mais son rameau, l’Ormus est représenté à présent par une croix rouge sur rose blanche (et non l’inverse comme on tente de nous l’imposer habituellement). Depuis cette date le nombre des savants (du verbe savoir !) est de 13, comme les signes du zodiaque (pour l’époque il s’agit d’une formidable innovation toujours irritante aujourd’hui !) et les sièges de la Table ronde, et pour maîstre suprême le nautonier Jean ». Etrange récit que celui-ci, tiré du « chant de fretysve » et repris avec certaines modifications, pour les besoins de sa cause, par Pierre Plantard dans le célèbre « Les Templiers sont parmi nous » de G. de Sède qui ne modifiera pas non plus les détails transgressant la véritable version de cette sorte de prophétie et l’on verra dès ce moment surgir çà et là des sociétés fantaisistes à connotation « Rose Croix »… alors qu’elle devrait être, traditionnellement plus « Croix Rose »… à moins que l’inversion soit notablement voulue pour une œuvre plus destructrice et destabilisatrice qu’évolutive et Traditionnelle.
Tombeau de Louis de Breze
La suite des Robert
Quoi qu’il en soit Robert II, petit fils de Louis VI, est enseveli à Braine… Son gisant est représenté sans épée, mais ses mains tiennent étroitement la cordelette de l’affiliation à l’ordre du temple. De plus l’inscription funéraire est sans équivoque pour le personnage et on peut lire clairement : « Frère de la Milice » ! Toujours dans cette église abbatiale une autre tombe, celle de Robert III de Dreux. Il y est représenté vêtu d’une sorte de « braie » (Braine pouvant provenir de la braie gauloise !) parsemée d’un décor de croix du temple identique au bijou qui orne le cou du gisant. Mais en observant minutieusement la tombe, on y voit une plaque de bronze, en haut à gauche, représentant… la coupole rotonde du temple de Jérusalem dépassant les remparts de la ville sainte ! Un dernier détail encore. Robert I eut un descendant : Pierre de Dreux Mauclerc qui fut Duc de Bretagne !
Bien plus tard au fil des descendances de lignées directes nous retiendrons au « neuvième » ( ! !,,) rang un certain Louis de Brézé épousant Diane de Poitiers (rencontrée en début d’article) et l’initiant au secret fabuleux enfoui dans le château même de Falaise !

LES EGLISES INSOLITES DE FALAISE
La paroisse de St Gervais-St Protais
Puisqu’il était question de Gisors pour les dates correspondantes nous observerons aussi une curiosité religieuse notoire. Une paroisse de Falaise est sous le vocable inhabituel de St Gervais-St Protrais… comme à Gisors et un quartier très précis de Paris. Pour Falaise cette église est inaugurée par l’évêque Jean de Neuville de Sées (nom dont Maurice Guingant retiendra l’inversion des deux « SE – ES = SEES » et par Henri 1er Bauclerc constructeur du château de Falaise … et aussi de celui de Gisors ! ! !
Cette église en vérité serait un des plus importants sites de ce que l’on appelle les « demeures philosophales ». De plus l’édifice sous le nom de St Gervais-St Protrais a pour patrons d’autres saints et non des moindres puisqu’il s’agit de St Jacques et St Chistophe !
La cérémonie de dédicace aura lieu en 1124. Quatre ans plus tard l’ordre du Temple est reconnu officiellement (1128) à Troyes ! Rappelons encore que Louis VI (père de Robert 1er), sur intervention de St Bernard, fait donation à deux compagnons d’Hugues de Payens, de terres proches de l’église St Grevais – St Protrais sur lesquelles se trouvent de très anciens bâtiments accédant au réseau de drainage romain ! Par ce don Louis VI donne, le premier, à l’ordre du temple l’occasion d’organiser de près son implantation sur Paris. Le même Louis VI, en 1111, écoute la messe près de Gisors justement sur le « Champ sacré » planté du fameux Orme Vénéré ! Encore pour mémoire, toujours ce même Louis VI fera déployer pour la première fois, à la bataille de Brenneville (1119) le fameux « Oriflamme » des comtes du Vexin (Gauthier du vexin) qui auront le privilège unique de précéder, au combat, le roi lui-même !
Sainte-Trinité-de-tous-les-Saints
Observons à présent une autre église de Falaise : celle Sainte-Trinité-de-tous-les-Saints. Cette dernière n’a rien à envier à St Gervais-St Protrais. En effet Ste Trinité serait en réalité le système de verrouillage de l’entrée d’accès aux réseaux souterrains conduisant en différents points sous la ville puis jusque sous le château lui-même. Au portail de cette édifice se trouve la représentation d’un baphomet entouré des lions autrefois teints de vert et de rouge (rapport d’une visite de l’évêché en 1548). Bien entendu les couleurs des lions font irrésistiblement songer aux célèbres « lion verde et roug » de la meilleure tradition alchimique. L’étrange personnage identifié comme un « baphomet » attesterait bien d’une signature templière sur le lieu. L’ensemble représenterait, selon les travaux de Morin Bruddou, le mystère de l’existence même de l’ordre : le Templisme primitif ! Cet état serait alors souligné et accentué par un étrange personnage surmontant un pilier de Ste trinité dont la même représentation se trouve à la planche II du célèbre « MUTUS LIBER » et non l’inverse, chronologie signalée par D. Réju et D. Ferrières ! Ces détails accentuent , s’il le fallait encore, le lien étroit entre l’ordre du temple , Gisors et Falaise. Cependant il reste d’autres éléments qu’il est indispensable d’ajouter à cette constatation.
L’ombre des templiers
A ceux qui prétendent qu’il n’y eut jamais de templiers à Falaise il suffit d’opposer ces quelques constats. D’abord le « Passage des templiers » situé entre les rues du « Camp Fermé » (le bien nommé !) et de « La trinité », le tout proche de l’église et du château précisément là où des travaux d’entretien, en 1883, mettront à jour plusieurs réseaux de galeries, dont certaines en parfait état, et un caveau contenant encore 5 sarcophages frappés de petites croix discoïdales, de croissants et de chevrons.
Croix templière de la Hoguette
Le lieu fut saccagé par 4 ouvriers… qui tous trouveront une mort violente dans les 40 jours suivant le viol de la sépulture… D. Ferrière signale une maison de l’ordre encore située près de l’ancien « ôstel Maurel » qui fut détruit fin du 18ème Siècle. Ce bâtiment se situait, comme on peut le constater sur un document terrier notarié, vers la « Porte Philippe-Jean ». Mais ce n’est pas tout. Il faut ajouter la correspondance entre « l’Orme de Gisors » et « l’Ormeau » de Falaise. Nous ajoutons encore le lieudit « Les Vigides de St Clair » où l’on pouvait voir la date de 1158 gravée dans une pierre du portail, ainsi que des croissants (idem Ordre du Temple, Diane de Poitiers, Philibert Delorme) ornant des tableaux de fenêtres en combles.
Notons enfin sur l’antique route de Bayeux par Ussy, le lieudit « la commanderie » qui lui se passe évidemment de plus de commentaires. Pour conclure nous avons conservé le vestige le plus insolite de tous : dans un champ dit de « la Hoguette » se dresse une croix de pierre doublement discoïdale se trouvant être l’étrange réplique, inversée en négatif, de la croix templière « percée » située entre Gisors et Neaufles… on croit rêver !
Au centre de tous ces éléments se dressent le château de Falaise comme un axe ésotérique et tellurique sur sa faille géologique…